Archives du mois de février 2023

Un passionnant double CD des « Musiques sacrées, militaires et récréatives proposées par Marin Mersenne en 1636 pour illustrer son Harmonie universelle »…

28fév

C’est pour ainsi dire par hasard _ je n’avais nulle part lu jusqu’ici d’article consacré à cette réalisation discographique _, en fouillant dans le bac de nouveautés assez récentes de mon disquaire préféré, que je suis tombé sur un passionnant double CDCOM (Compagnie Outre Mesure) huitième volume, paru le 26 novembre 2022 ; et d’une durée de 145’… _ des « Musiques sacrées, militaires et récréatives proposées par Marin Mersenne en 1636 pour illustrer son Harmonie universelle« ,

une collection d’extraits musicaux très précieux d’après une recension copieuse, sinon exhaustive, de ce que contient de citations développées de musique _ dont des hapax !.. _ l' »Harmonie universelle » de Marin Mersenne (Oizé, 8 septembre 1588 – Paris, 1er septembre 1648) _ ami très proche de Descartes (La Haye-en-Touraine, 31 mars 1596 – Stockholm, 11 février 1650), et correspondant de celui-ci à Paris _, en 16 volumes, achevée de paraître en 1636-1637.

Une réalisation musicale très intéressante _ les enregistrements datent de novembre 2021, et janvier et mars 2022 _, sous la direction de Robin Joly ;

 

et qui devrait bien intéresser tous ceux que passionne la naissance du Baroque musical, tout particulièrement, en l’espèce, en France, sous le règne de Louis XIII….

Ce mardi 28 février 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et le toujours généreux, inventif, lumineux Telemann, en un réjouissant jubilatoire programme de diverses pièces pour plusieurs violons, et sans basse, par l’Imaginarium Ensemble The Sharp Band, sous la direction entraînante d’Enrico Onofri…

27fév

Décidément,

l’œuvre féconde de Georg-Philipp Telemann (Magdebourg, 14 mars 1681 – Hambourg, 25 juin 1767) recèle un inépuisable trésor de splendides musiques à réjouir _ chercher par exemple mes premiers choix personnels, spontanés, de musiques de Telemann parmi mon listing de la période de confinement du Covid, récapitulé en mon article du 1er août 2021 : « « … Telemann constituant pour moi l’archétype même du « musicien de joie »

Ce jour,

c’est l’Imaginarium Ensemble The Sharp Band, en l’occurrence les quatre violons de Enrico Onofri, Alessandro Tampieri, Boris Begelman et Maria-Cristina Vasi, qui nous a concocté un superbe programme, très diversifié _ à la Telemann : se réinventant joyeusement sans cesse… _ intitulé « Works for Violins without Bass« , pour le CD Passacaille 1126,

constitué de 2 « Concerti », 4 « Sonate« , 3 « Duetti » ainsi qu’une « Lection des Music-Meisters« , chacun de plusieurs violons mais sans basse,

extrêmement varié et d’une vivacité absolument entraînante,

de pièces à destination de musiciens _ afin de leur donner à pratiquer-interpréter !.. _ certes d’un assez bon niveau, mais pas forcément ultra-virtuoses, ayant surtout et d’abord un immense et généreux plaisir à pratiquer et partager en petits concerts aussi la joie contagieuse de la musique.

Telemann ayant été toute sa vie _ et c’est même là un trait majeur, en même temps que tout à fait pionnier au sein de toute l’histoire de la musique… _ animé d’un immence souci de partager et diffuser, en divers journaux de musique, sa musique à la plus large échelle…

Comme  c’est d’ailleurs aussi lui, Georg-Philipp Telemann, qui a fondé-institué à Leipzig, en 1702, les concerts publics, avec des étudiants de l’université, du « Collegium musicum« ,

se produisant aussi au Café Zimmermann _ concerts du Collegium musicum que, après le départ de Telemann de Leipzig, en 1705, plusieurs années plus tard, entre 1729 et 1737 (ou 39), son ami Bach a repris…

« Dans l’année qui suit son entrée à l’Université, Telemann forma un orchestre composé de 40 étudiants mélomanes (le Collegium Musicum), qui donne aussi des concerts publics. Contrairement à d’autres orchestres amateurs, le Collegium survivra, sous le même nom, après le départ de Telemann. Plus tard encore, sous la direction de Johann Sebastian Bach, le « Collegium Musicum » télemmanien aura une grande influence sur la vie musicale de la ville« …

Un CD particulièrement jouissif, donc,

que ce CD Telemann de plusieurs violons sans basse, que nous proposent ces jours-ci Enrico Onofri et son Imaginarium Ensemble, à quatre violons seulement, dans l’excellent label Passacaille !

Ce lundi 27 février 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Approfondir en son ampleur la filmographie de Dominik Moll, auteur, en 2000, du très remarquable « Harry, un ami qui vous veut du bien », en commençant par son « Seules les bêtes », de 2019 : en admirant déjà la passionnante vidéo d’un judicieux échange, en 2020, pour Quais du Polar, entre Colin Niel, l’auteur du roman, et Dominik Moll, adaptant et réalisant le film éponyme « Seules les bêtes »…

26fév

La puissance intense et incisive du magnifiquement posé et retenu _ en particulier grâce au jeu contenu (splendide !) de l’enquêteur principal incarné à la perfection par un Bastien Bouillon retenant magnifiquement les tempêtes sous son crâne… ; même si c’est sur toute l’équipe des enquêteurs que se focalisent, et fort justement, les caméras du film…  _ « La Nuit du 12 » de Dominik Moll, opus découvert hier soir par moi _ cf mon très bref article rédigé dans la foulée immédiate de cet impressionnant visionnage du film : « «  _, et sur DVD seulement, suite au visionnage, la veille, de la retransmission télévisée sur Canal Plus de la Nuit des César,

m’amène à m’intéresser d’un peu près à la filmographie de Dominik Moll ;

et, pour commencer, à son précédent, très attirant, « Seules les bêtes« , de 2019 ;

soit une adaptation du remarqué roman éponyme de Colin Niel, roman paru, lui, aux Éditions du Rouergue en janvier 2017.

Adaptation de roman à propos de laquelle je viens de regarder ce passionnant échange vidéo (de 32′ 50) par visio-conférence, pour Quais du Polar _ à défaut de la tenue (en présentiel !) des rencontres (dont celle qui était prévue, là, entre eux deux, Colin et Dominik) de cette session 2020 de Quais du Polar, annulée in extremis pour cause de pandémie… _, en 2020,

au moment du confinement du Covid,

entre Colin Niel, l’auteur du roman « Seules les bêtes« , en 2017, et Dominik Moll, l’auteur de l’adaptation (et réalisation) cinématographique(s) de celui-ci, « Seules les bêtes« , en 2019.

La très fine attention au réel présent, tant de la part de l’écrivain Colin Niel, que du cinéaste Dominik Moll, étant particulièrement féconde tant pour leurs imageances propres et idiosyncrasiques d’auteurs un peu singuliers, en amont, que pour la sensibilité la plus lucide des lecteurs et spectateurs que nous en sommes, en aval de cette finesse extrême d’égard aux infra-phénomènes les plus décisifs, et à même d’être partagés et reçus, de notre temps, qui est ici la leur.

La justesse ultra-fine de leurs regards sur le présent, qu’ils participent ainsi à nous aider à un peu plus clairement ressentir, grâce à eux, est réellement admirable. 

Merci donc à eux deux !

Ce dimanche 26 février 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Après la soirée des César 2023, regarder « La Nuit du 12″, de Dominik Moll…

26fév

La soirée des César d’hier soir, 24 février, m’a donné le désir de découvrir certains des films évoqués,

dont, en tout premier lieu, « La Nuit du 12« ,

de Dominik Moll,

dont j’avais pas mal apprécié « Harry, un ami qui vous veut du bien« , à sa sortie en salles, en 2000, déjà…

Excellent film !!!

Ce samedi 25 février 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Une nouvelle enthousiasmante interprétation des fameuses Sonates du Rosaire, du grand Heinrich-Ignaz-Franz Biber, soit le double CD des « Mystery Sonatas », par Amandine Beyer et Gli Incogniti…

24fév

Un des incontestables événements discographiques de ce mois de février 2023

est la sortie, pour le label Harmonia Mundi, du double CD HMM 902712.13, ici sous le titre « Mystery Sonatas« , des très célèbres quinze Sonates_ plus la célèbre Passacaille finale en sol mineur d’une seizième, « L’Ange Gardien » _ dites « Sonates du Rosaire« , de 1678,

du très fameux Heinrich-Ignaz-Franz Biber (Wartenberg, 12 août 1644 – Salzbourg, 3 mai 1704),

par le toujours parfait violon d’Amandine Beyer,

 

et son ensemble Gli Incogniti,

soit la viole de gambe et le violone de Baldomero Barciela, l’archiluth de Francesco Romano, le théorbe de Nacho Laguna et le clavecin et l’orgue d’Anna Fontana…

Une musique et une interprétation vraiment enthousiasmantes !

Ce vendredi 24 février 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

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