Archives du mois de septembre 2023

Le très joli « Bach & l’Italie » de Justin Taylor, enregistré au Château d’Assas…

30sept

Justin Taylor, excellent claveciniste, publie un très joli « Bach & l’Italie«  _ CD Alpha 998, enregistré sur le clavecin historique du château d’Assas (ca. 1730) au mois de mars 2023, à Assas _,

avec un programme judicieusement composé à partir d’œuvres de Jean-Sébastien Bach _ certaines d’entre elles transposées du hautbois et surtout du violon, pour le clavecin… _,

ainsi que de certains compositeurs italiens : Alessandro Scarlatti, Benedetto Marcello et Antonio Vivaldi, dont lui,  Bach, a pu cultiver quelques beaux traits marquants…

 

……

Ce samedi 30 septembre 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Pour approcher d’encore plus près à la vérité de Ravel en son plus intime, le stupéfiant « Ravel – L’OEuvre pour le Piano » du magnifique Philippe Bianconi (suite)…

29sept

Plus j’écoute _ quasiment en continu, quand je suis à ma table de travail _ le double CD la dolce volta LDV 109.0 de Philippe Bianconi « Ravel – L’Œuvre pour le Piano« ,

et après le témoignage déjà émerveillé de mon article d’avant-hier 27 septembre « « ,

plus je pense

que la formidable maîtrise, si pleine _ avec une formidable prise de son, aussi, il faut le préciser, de François Eckert ! _ en son extrême délicatesse (et parfaite naturelle fluidité) de jeu des diverses micro-inflexions si expressives en leur finesse et ultra-délicatesse, dénuées de la moindre volonté _ à l’égard de quelque public que ce soit… _ d’exhibition de virtuosité, du piano de Ravel,

que parvient ici à nous donner avec tellement de toute simple naturelle évidence Philippe Bianconi,

nous offre là un inestimable cadeau _ de grâce ! _ qui approche au plus près la vérité même de Ravel en son plus intime, à son solitaire piano, pour lui seul…

Et c’est bien là aussi le sentiment qu’éprouve, et à son tour, en un justissime article intitulé « Nocturne« , sur son site Discophilia, le bon Jean-Charles Hoffelé, ce vendredi 29 septembre,

je le découvre en ce petit matin du vendredi 29 septembre :

NOCTURNE

Philippe Bianconi revient à son cher Ravel dont il avait déjà gravé l’intégrale de l’œuvre pour piano seul sous l’écoute bienveillante de Suzanne et René Gambini voici bien trente ans _ pour le label Lyrinx, en 1993. Un vaste soleil illuminait alors son jeu, Ravel en lumière, joué assez dandy _ et dandy, Ravel le fut aussi, en sa première jeunesse… _, alliant à une beauté toute classique quelques traits proustiens : on croyait voir le compositeur tiré à quatre épingles _ ainsi qu’en témoignent visuellement quelques photos du jeune Ravel… _ dans chaque note de sa musique.

Il ajoute aujourd’hui, en accord avec _ l’excellent ravélien qu’est lui aussiClément Lefebvre, la suite de Ma mère l’Oye qui manquait à son album Lyrinx. Le dialogue très sombre de La Belle et la Bête signale illico que les portes d’un autre univers se sont ouvertes : ce Ravel-là sera d’abord celui du Gibet, de Scarbo, d’Ondine _ de Gaspard de la nuit, en 1908 _, l’envers _ ou le revers, voilà… _ teinté d’un brin de fantasque du rayonnement solaire que le pianiste y avait jadis entendu.

Les Miroirs _ de 1904-1905 _ sont tendus, sombres, presqu’amers _ mais jamais tout à fait, surtout pas… _ (Une barque sur l’océan avec cette main gauche obstinée avant le retour du ressac), étranges d’atmosphères non seulement pour Oiseaux tristes, pour la fantasmagorie de Noctuelles, pour l’Alborada _ formidable de présence _ mêlant l’ironie à une certaine _ pointe très fine, un soupçon effleurée, de _ tristesse, pour La Vallée des cloches aussi, si nostalgique _ Ravel aimait les reflets des miroirs…

Et si le vrai visage _ voilà ! voilà ! _ de Ravel paraissait dans ce piano qui fut l’instrument _ oui, aux harmoniques orchestrales aussi… _ de son _ solitaire et méditatif _ quotidien ? Inquiet, intranquille _ oui _, splénétique _ oui _ tout au long d’un Gaspard de la nuit _ en 1908 _ où même Ondine a un côté Loreley. Jusqu’au Tombeau de Couperin _ de 1914-1917 _ qui ne renonce pas à l’espressivo, voyant derrière les danses, au travers de l’esseulement de la Fugue les visages des disparus, jusqu’aux Valses nobles et sentimentales _ de 1911 _,vénéneuses, emplies de parfums de tubéreuse : dans l’ultime page, un opium semble rendre immatériels et la musique de Ravel et le jeu du pianiste – onirisme trouble au possible.

Les petites pièces tardives ou pas, Menuets _ de 1895 et 1909 _, Pavane _ de 1899 _, et hommages « dans le style de », le bref Prélude  _ de 1913 _ troublant comme un regret, sont jouées avec un sens de la nuance, du phrasé juste _ oui, oui, oui _ qui les hissent au rang de chefs-d’œuvre. Sommet _ probable, oui… _ de l’ensemble _ ainsi sublimement interprété par un Philippe Bianconi en un (paradoxalement sérénissime de maîtrise !) état de grâce de gravité… _, si je ne devais en choisir qu’un : la _ confondante _  Sonatine _ de 1903-1905 : oui, ainsi insidieusement glaçante, mine de rien en sa terrifiante douceur, elle est proprement sidérante ! Écoutez comment Philippe Bianconi fait sourdre les ombres, ose le cri  _ munchien, en 1893 _ qui saisit soudain au centre du Modéré.

Et maintenant, il faut _ oui ! _ que La Dolce Volta lui offre l’occasion d’enregistrer les deux Concertos.

LE DISQUE DU JOUR

Maurice Ravel (1875-1937)


L’Œuvre pour piano (Intégrale)

Philippe Bianconi, piano
Clément Lefebvre, piano
(Ma mère l’Oye, version à quatre mains)

Un album de 2 CD du label La Dolce Volta LDV 109.0

Photo à la une : le pianiste Philippe Bianconi –
Photo : © William Beaucardet

 

Ce merveilleux transcendant double CD Ravel de Philippe Bianconi

est tout simplement un tranquille _ mais tout sauf placide, cependant… _ sommet _ sans jamais, ni en rien, se pousser si peu que ce soit du col _ de la discographie du singulier _ oxymorique _ et si magnifique Maurice Ravel…

Ce vendredi 29 septembre 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Fin de ma première lecture du « Je te laisse dormir » (complété par « L’Hirondelle sur le radiateur »), d’Edith Bruck, en la traduction de René de Ceccatty, qui paraît le 6 octobre prochain aux Editions du sous-sol : deux déchirants témoignages hoquetés sur l’absence-présence du disparu : dans la maladie d’Alzheimer (2014-2015), puis la mort (2016-2017), de l’époux de 58 ans de vie presque partagée, Nelo Risi…

28sept

Ce jeudi soir 28 septembre,

fin de ma toute première lecture du « Je te laisse dormir » (complété par « L’Hirondelle sur le radiateur« ), d’Édith Bruck, en la traduction de René de Ceccatty, qui paraît le 6 octobre prochain aux Éditions du sous-sol…

Je l’avais débutée le lundi 18 septembre dernier, il y a donc 10 jours ; cf mon article « « …

D’abord, je tiens à souligner les deux superbes exergues au second de ces deux récits _ à la page 195 de ce déchirant volume, d’ine écriture bouleversante en sa sobriété à nouveau hoquetée _« On se marie pour poursuivre la conversation » ; et « Pourquoi permette à la mort de l’interrompre ?« , de Ford Madox Ford (en « Finies les parades« ) et Julian Barnes…

 

Ce  jeudi 28 septembre 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Pour le piano de Ravel, un Philippe Bianconi idéalement idoine, « expressivo » en la pudeur et discrétion magnifiques de l’exigeant envers lui-même et la musique compositeur merveilleux…

27sept

C’est un Ravel parfaitement idoine que Philippe Bianconi vient de nous donner en son parfait double album « Ravel – L’œuvre pour piano » (la dolce volta LDV 109.0), en 143′, enregistré dans la Grande Salle de Arsenal-Metz en Scènes du 11 au 28 avril 2022, sur un piano Steinway D-274.


Bien sûr, le piano de Ravel a été d’assez nombreuses fois parfaitement servi déjà _ ainsi les Intégrales de Robert Casadesus (en 1951), Walter Gieseking (en 1954), Samson François (en 1967), Vlado Perlemuter (en 1973), Dominique Merlet (en 1991), Alice Ader (en 2002), Roger Muraro (en 2003), Alexandre Tharaud (en 2003), Jean-Efflam Bavouzet (en 2003), Steven Osborne (en 2011), Bertrand Chamayou (en 2016), et probablement quelques autres, moins bien rangées et mieux cachées, figurent-elles en ma discothèque personnelle… _ ;

il n’empêche, le piano de Ravel de Philippe Bianconi est ici idéalement réussi, en une justissime adhésion à l’alpha et omega de l’esprit du compositeur discret et pudique en sa vie, mais extrêmement exigeant envers lui-même et la musique en son œuvre, parfaite.

Voici ce qu’en a finement chroniqué, il y a 3 jours, en un très juste et fin article intitulé « Philippe Bianconi et le piano de Ravel, entre lumière et ombre« , Jean Lacroix, sur le site de Crescendo :

Philippe Bianconi et le piano de Ravel, entre lumière et ombre

LE 24 SEPTEMBRE 2023 par Jean Lacroix

Maurice Ravel (1875-1937) : L’œuvre pour piano seul ; Ma mère l’Oye pour piano à quatre mains.

Philippe Bianconi ; Clément Lefebvre (pour Ma mère l’Oye).

2022.

Notice en français, en anglais et en japonais.

143’00’’.

Un album de deux CD La Dolce Volta LDV 109.0. 

Formé au Conservatoire de Nice, sa ville natale, Philippe Bianconi (°1960) participe très jeune à des concours, sous l’impulsion de Pierre Cochereau, alors directeur de l’institution.  Il remporte un premier prix à Belgrade (il a 17 ans), puis à Cleveland en 1981, avant de se classer deuxième, quatre ans plus tard, au Concours Van Cliburn, remporté par le Brésilien José Feghali, le Britannique Barry Douglas étant troisième. A son programme, Bianconi a déjà inscrit un extrait des Miroirs de Ravel. Dès 1987, il se produit à Carnegie Hall, sa carrière internationale est lancée. Il se révèle aussi un accompagnateur de premier ordre en signant avec Hermann Prey les trois grands cycles de lieder de Schubert au milieu des années 1980 (Denon). Bientôt, il se produit dans le monde entier et ses disques, y compris de musique de chambre, sont applaudis. Entre 2015 et 2021, il est gratifié à trois reprises par des Jokers de Crescendo pour des récitals, déjà parus à La Dolce Volta, consacrés à Chopin, Schumann et Debussy.


Près de trois décennies se sont écoulées depuis que Philippe Bianconi a proposé une première intégrale de l’œuvre pour piano seul de Ravel chez Lyrinx. Du 11 au 18 juin 2022, il a remis le couvert dans la Grande Salle de Arsenal-Metz en Scènes. Dans un copieux entretien qui sert de notice, Bianconi explique le sens de sa démarche actuelle : Ce nouvel enregistrement a rendu plus fort et plus personnel _ voilà _ le rapport que j’ai depuis toujours à l’œuvre de Ravel. J’ai redécouvert le bonheur du son ravélien, mais j’ai également pris la mesure de la face sombre _ oui _ de sa musique. Avec le temps, et lors de cette année que j’ai passée à travailler avant l’enregistrement, j’ai réalisé que je l’avais auparavant perçue de façon plutôt univoque : irradiante, diurne et claire _ lumineuse, oui. On lira avec le plus grand intérêt la dizaine de pages dans lesquelles le pianiste évoque une série de thèmes, comme la part de solitude _ oui _ que l’on peut percevoir chez le compositeur, notamment dans l’Alborada del gracioso ou dans Une barque sur l’océan, le terme « expressif » _ voilà ! _ que l’on trouve de façon récurrente dans ses partitions, la pudeur, la rigueur _ alliées, unies, en une forme d’oxymore…  _, la sensualité, le lyrisme, la couleur pianistique ou la richesse de ses petites pièces. Bianconi souligne encore la nécessité _ absolue _ du tact _ le plus fin qui soit _ et de la subtilité _ bien sûr _ nécessitée par des inflexions très fines _ finesse est un des mots cruciaux ravéliens _, et insiste sur la liberté _ aussi ! _ de l’interprète qui, dans un tel contexte, veillera à ne pas appuyer ou rechercher les effets, à laisser la phrase s’épanouir, la laisser respirer tout en s’efforçant d’être expressif _ voilà, voilà…

Tout est dit dans cet entretien passionnant, dont on salue l’initiative de l’éditeur (ce n’est pas la première fois : le Debussy de 2020 en proposait un autre). Ce que nous résumons, brièvement, des propos de Bianconi se trouve mis en évidence à chaque instant de ce remarquable album de deux disques qui donne de l’œuvre pour piano seul de Ravel une vision d’une élégance exemplaire _ élégance est aussi un mot-clé ravélien… Celle-ci se manifeste dès les Jeux d’eau transparents qui ouvrent le programme, avant des Miroirs au sein desquels les remarques relevées dans l’entretien (ah ! ces Oiseaux tristes !) sont appliquées, entre austérité et sensualité _ toujours l’oxymore atteindre sans la moindre lourdeur. La Pavane pour une infante défunte étale sa grâce, la Sonatine se déroule entre ravissement et générosité. Et quelle beauté dans la sonorité ! _ oui. On apprécie hautement les _ admirablesValses nobles et sentimentales dont les deux adjectifs sont signes de sensibilité et d’émotion. Elles sont investies de moments entre lumière et ombre que Gaspard de la nuit va porter à son paroxysme _ à l’acmé du soutenable / insoutenable _ : une Ondine cristalline, un Gibet blafard, un Scarbo qui effleure le fantastique, sans sombrer dans la tentation _ qui serait grossière et malvenue _ de la virtuosité. Quant au Tombeau de Couperin, il est chargé de pudeur _ encore un mot-clé ravélien _ , alors que le Menuet antique respire la fluidité _ à mille lieues de la moindre lourdeur.

Chaque approche de Bianconi se révèle d’un grand équilibre _ oxymorique. Il souligne aussi, dans l’entretien, le fait que son caractère ne le pousse pas à l’extravagance, défaut que Ravel craignait _ oui _ en raison des tempéraments parfois trop envahissants des interprètes de son époque. Son parcours captive en raison d’un style assumé entre intensité et délicatesse _ voilà _, qui trouve aussi son épanouissement dans la série de petites pièces, qualifiées par Bianconi de bijoux. Il les cisèle avec un art consommé, entre saveur de l’instant, charme fugace et lyrisme prenant _ toujours le périlleux mais discret défi de l’oxymorique… En complément de l’intégrale, on découvre une délicieuse _ oui _ version à quatre mains de Ma mère l’Oye, partagée avec Clément Lefebvre, lauréat du Concours Long-Thibaud-Crespin en 2019, qui a gravé lui-même un récital Ravel en 2021 chez Évidence _ cf mes articles «  » et «  » des 18 novembre et 30 décembre 2021.

Cette intégrale démontre à quel point Philippe Bianconi a poursuivi une longue réflexion sur ce corpus de Ravel. Son intelligence sensible, la maturité de son approche, entre lumière et ombre, le tout servi par une technique de haute volée, avec un jeu de pédales savamment dosé, place cet album indispensable et superbement présenté sur le premier rayon moderne de toute discothèque ravélienne _ c’est dit et parfaitement dit.

Son : 9    Notice : 10    Répertoire : 10    Interprétation : 10

Jean Lacroix

Le Ravel de Bianconi nous comble.


Ce mercredi 27 septembre 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Splendide reconnaissance de l’époustouflante interprétation par l’immense Francesco Piemontesi des « Etudes d’exécution transcendante » et de la « Sonate en si mineur » de Franz Liszt…

26sept

À mon réveil ce matin du mardi 26 septembre, en mon parcours matutinal « hégelien » de la presse de ce jour sur le net,

 j’ai l’excellente surprise de rencontrer sous la plume toujours très fine de Jean-Charles Hoffelé sur son très pertinent site Discophilia, un magnifique article intitulé « Splendeur » consacré au transcendant double CD Pentatone PTC 5187 052 de Francesco  Piemontesi « Liszt Transcendantal Etudes & Piano Sonata« 

pour lequel il y a tout juste une semaine, le mardi 19 septembre dernier, j’ai déclaré mon dithyrambique enthousiasme : « « …


Déjà, à la réception de cet article mien que je m’étais empressé de lui adresser, mon disquaire préféré, à la plus que parfaite oreille, avait entièrement acquiescé à ma jubilatoire appréciation ; ce qui m’avait bien fait plaisir… 

Pour redoubler encore le plaisir, voici donc cet article « Splendeur » de Jean-Charles Hoffelé ce mardi 26 septembre,

que suivra la réédition du lien à mon article d’il y a une semaine...

SPLENDEUR

Des Études ? Lorsque l’on entend l’orchestre que fait jaillir Francesco Piemontesi du bref Preludio on oublie le piano _ oui, et même très surpris, on se demande si c’est bien le bon CD qu’on vient de glisser en sa platine !… _, c’est un horizon qui s’ouvre, mais le clavier reprend ses droits, mobile au-delà du possible pour un Molto vivace qui fuse et oublie de marquer la mesure comme le firent tant de virtuoses, Jorge Bolet en tête.

Non les Transcendantes de Piemontesi ne sont en rien des Études, le sonnet au bord du silence de Paysage, la ballade de Mazeppa, les hallucinations de Feux follets et de Visions, les confidences de Ricordanza, où il faut dire et interroger dans la matière même de la sonorité, ce que seul un poète peut faire jouant les trilles en caresse _ voilà _, la scène d’opéra diabolique de Wilde Jagd, où Méphisto semble mener le bal, tout cela cédera pourtant devant la poésie irréelle, déjà hors du monde _ oui ! _  d’Harmonies du soir, de Chasse-neige surtout, au-delà du dicible, étoile tremblante dans un ciel de brouillard.

Je sors de là transporté _ transcendé même. Liszt virtuose, peut-être, mais Liszt poète d’abord _ oui.

Après, il vous faudra abandonner vos habitudes _ voilà, mais c’est déjà, et immédiatement fait dès l’écoute en entier de ce second des 2 CDs, par lequel j’avais choisi de commencer mon écoute de ce double album, après avoir vérifié qu’il s’agissait bien vraiment là du bon CD Liszt : car, saisi,  je m’étais tout de suite demandé, au bout des 4 à 5 premières secondes, si c’était bien le bon CD que je venais de glisser en ma platine !.. N’était-ce pas là plutôt quelque CD de jazz, placé là par erreur par Pentatone ?!! Mes oreilles n’en revenaient pas… _ devant l’une des versions de la Sonate en si les plus saisissantes _ oui !!! _ qu’il m’ait été donnée d’entendre, une autre « Fantastique », démesurée, foudroyante _ oui _, plus sombre qu’à l’habitude, amère aussi _ la personnalité de Liszt est éminemment complexe... _, une désillusion la conduit vers son abîme final. Il lui aurait fallu ensuite les cercles infernaux de la Dante vers lesquels elle semble aspirée. Hélas, elle manque ! _ pour le moment du moins…

LE DISQUE DU JOUR

Franz Liszt(1811-1886)


12 Études d’exécution
transcendante, S. 139

Sonate pour piano en
si mineur, S. 178

Francesco Piemontesi, piano

Un album de 2 CD du label Pentatone PTC5187052

Photo à la une : le pianiste Francesco Piemontesi – Photo : © Camille Blake

Et maintenant le lien à mon article «  » du mardi 19 septembre dernier…

Avec aussi le rappel de mes 6 précédents articles sur le génie _ mais oui ! _ d’interprétation de Francesco Piemontesi témoignant de ma constante superlative admiration pour son piano, dans Mozart, Schubert, comme Liszt _ et aussi Debussy _ :

_ le 26 décembre 2018 : «  » ;

_ Le 6 juin 2019 : «  » ;

_ le 27 juin 2019 : «  » ;

_ le 25 septembre 2019 : «  » ;

_ le 29 octobre 2019 : «  » ;

_ et le 24 octobre 2020 : «  » ;

 

 

 

 

Bravissimo, Francesco,

pour un tel degré, splendidissime, de justesse de perception et rendu de la poésie dans la musique !

Ce mardi 26 septembre 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

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