Christian Poltéra_ né à Zurich en 1977 _ est un musicien dont je suis très attentivement, et avec une constante très grande satisfaction musicale, les successives prestations discographiques ;
après son CD BIS – 2617 – SACD « Poltéra plays Prokofiev – Symphony- Concerto – Sonatas« , avec le Lahti Symphony Orchestra placé sous la direction d’Anja Bihlmaier, et avec le concours du pianiste Juho Pohjonen,
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je me suis procuré son CD BIS – 2427 – SACD « Brahms – Cello Sonatas – Schumann – Fünf Stücke im Volkston« , dans lequel le piano vif et direct de Ronald Brautigam_ que j’apprécie énormément lui aussi ; il est né à Amsterdam le 1er octobre 1954… _ se joint au violoncelle tout de classicisme juste de Christian Poltéra…
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Et voici ce qu’en un article d’avant-hier mercredi 24 juillet, assez justement intitulé « Philologique ?« , l’excellent Jean-Charles Hoffelé en dit :
Plus encore que la copie d’un Streicher viennois de 1868 signée Paul McNulty pour Ronald Brautigam, ou le StradivariusMara auquel Christian Poltéra reste fidèle sans aller jusqu’à le monter de cordes en boyau, c’est la lecture si précise _ voilà _, surtout révélatrice dans la complexe Sonate en fa majeur, avec ses jeux de timbres, l’exactitude _ probe _ de ses accents et de ses articulations sans oublier la palette de nuances, qui offre à cette nouvelle proposition un ton si philologique _ de si profonde justesse musicale.
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L’automne de la sombre Sonate en ré mineur, son caractère de lied, s’en trouve amplifié, mais c’est confirmer le visage classique _ oui ! _, connu, d’une œuvre qu’aucun violoncelliste ne peut affaiblir. Il suffit de chanter, Christian Poltéra y ajoute des mots malgré le jeu un peu sec, trop droit _ vraiment ? _ de Ronald Brautigam.
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Les deux amis se retrouveront plus unis dans l’appassionato, les divagations lyriques, les audaces de la Sonate en fa majeur, le pianoforte littéralement dans l’archet du violoncelle.
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Cette fusion produit une lecture serrée, d’une puissance quasi beethovenienne _ oui. Admirable simplement _ tout simplement _, comme les pièces de Schumann placées entre les deux Sonates, contes savoureux où Ronald Brautigam laisse le primus au violoncelle : Christian Poltéra y dessine des personnages hofmanniens, faisant le cycle plus noir qu’à l’accoutumée.
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LE DISQUE DU JOUR
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Johannes Brahms
(1833-1897)
… Sonate pour violoncelle et piano No. 1 en mi mineur,
Op. 38 Sonate pour violoncelle et piano No. 2 en fa majeur,
Op. 99
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… Robert Schumann (1810-1856)
… Fünf Stücke im Volkston,
Op. 102
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Christian Poltéra, violoncelle Ronald Brautigam, piano (copie Streicher)
La parution et l’écoute du CD Supraphon SU 4343-2 « Losy – Jan Antonin Losy – Silvius Leopold Weiss – Lute Music in Prague & Vienna circa 1700« , par Jan Cizmar, luth, et le (oh!) Ensemble dirigé par Martyna Pastuszka _ enregistré à Mikolow (Pologne) de mai 2022 à mars 2024 _
nous offrent une belle opportunité de retrouver et ré-écouter en notre discothèque personnelle les merveilleux CDs Bis CD-1534 « Silvius Weiss – Lute Music II » _ enregistré à Länna (Suède) au mois de novembre 2007 _, un CD comportant le justement célèbre « Tombeau sur la mort de M. Comte de Logy arrivée 1721 » ;et Bis 2462 SACD « Jan Antonin Losy – note d’oro » _ enregistré à Länna (Suède) au mois de septembre 2018 _, entièrement consacré, lui, à des Suites pour luth de Jan Antonin Losy, Comte de Losinthal, les deux sous les doigts magiciens du luthiste Jakob Lindberg ;
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ainsi que le sublime CD d’Eduardo Egüez publié en 2009 par le label MA Recordings, le CD M087A _ enregistré en juin 2005 en l’église San Bernardino da Siena, à Piano Audi (ommune de Corio, dans le Piémont) _, intitulé « L’Infidèle » _ Lute works by Sylvius Leopold Weiss «, qui comporte lui aussi ce « Tombeau sur la mort de M. Comte de Logy arrivée 1721 » de Sylvius Leopold Weiss ;
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et, bien sûr, l’interprétation somptueuse, magistrale, de ce « Tombeau » par Hopkinson Smith en son CD Astrée 8718 « Sylvius Leopold Weiss – Pièces de luth » _ enregistré à Saint-Lambert des Bois au mois de juin 1989 …
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Et au passage je renvoie ici à quatre de mes précédents articles à propos de ces merveilleuses musiques (et interprétations) :
_ de Francis Lippa à Éric Rouyer, lundi 22 juillet à 16h 38 :
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Force et clarté pour ces 2 chefs d’œuvre symphoniques de Moussorgski/Ravel et Berlioz sous la direction intense et juste de Carlos Païta !
Bravo ! C’est splendide !
Quelle direction d’orchestre superlative !
Grand merci pour ce magnifique CD…
Francis, à Bordeaux
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_ d’Éric Rouyer à Francis Lippa, mardi 23 juillet à 4h 41 :
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Merci pour ces belles pensées envers le Maestro qui fut souvent dénigré. Cela me réjouit .
Je vais me pencher sur le Schubert qui vous a dernièrement exalté …
Meilleures pensées
Éric en Ardèche
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_ de Francis Lippa à Éric Rouyer, mardi 23 juillet à 5h 39 :
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En effet, ce qui me frappe dans ce CD « Moussorgski/Ravel – Berlioz « Le Palais des Dégustateurs PDD 039 de Carlos Paita _ Buenos-Aires, 10 mars 1932 – Genève, 19 décembre 2015) _ comme dans celui Harmonia Mundi HMM 902716 de Pavel Kolesnikov – Samson Troy, c’est, les deux fois, la justesse et la vie profonde de l’interprétation de chefs d’œuvre déjà bien connus de nous, mais qui nous sont ici donnés en leurvie la plus essentielle.
Oui, Carlos Paira est un immense chef !
de même que je me réjouis d’avoir su repérer, le 5 avril 2018, à l’écoute de son CD « Louis Couperin « , un des compositeurs (1626 – 1661) qui me touchent le plus, le génie interprétatif du jeune Pavel Kolesnikov _ né à Novossibirsk le 25 février 1989 _, au piano, pour une musique composée pour un clavecin très proche du luth…
Une impression de justesse confirmée par l’écoute des autres CDs Hyperion de Pavel Kolesnikov.
Et magnifiée encore par ce CD Harmonia Mundi de ces deux chefs d’œuvre si touchants et merveilleux de Schubert, la Fantaisie Op. 103 et le Divertissement à la hongroise Op. 54 _ un CD enregistré à Dobbiaco en novembre 2023…
J’ai repris l’écoute de mon CD Lupu-Perahia de la Fantaisie _ enregistré à Snape, en 1985 _, et de mon CD Staier-Lubimov du Divertissement à la hongroise_ enregistré à Cologne en 1997 _ ; dans les deux cas Kolesnikov-Tsoy vont _ et ce n’est pas là un mince compliment ! _ plus loin et plus profond, avec plus encore de légèreté et tendresse de jeu !
! Bravissimo les artistes !
Carlos Paita, très grand, immense, est lui aussi fabuleux !
Merci donc de lui rendre ainsi justice en le ré-éditant…
Et merci à ces merveilleux interprètes passeurs profonds de ces chefs d’œuvre de musique…
Bonne journée, en cette période trouble…
Francis, à Bordeaux
Mon épouse et moi-même venons d’assister aux obsèques des épouses de nos deux plus proches amis, mercredi à Andernos, et jeudi à Biarritz…
La musique a aussi le pouvoir de nous accompagner un peu…
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Ce mardi 23 juillet 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa
Dans la continuité de mes articles de vendredi 19 et dimanche 21 juillet à propos du tout simplement merveilleux CD Harmonia Mundi HMM 902716 « Franz Schubert – Leonid Desyatnikov » de Pavel Kolesnikov et Samson Tsoy,
et en découvrant ce lundi matin sur le site du Monde ce commentaire louangeur-ci de Pierre Gervasoni :
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Pavel Kolesnikov et Samson Tsoy Franz Schubert – Leonid Desyatnikov
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Franz Schubert : Divertissement à la hongroise, Fantaisie en fa mineur. Leonid Desyatnikov : Trompe-l’œil. Pavel Kolesnikov et Samson Tsoy (piano)
oui !
…Pochette de l’album « Franz Schubert – Leonid Desyatnikov », de Pavel Kolesnikov et Samson Tsoy. HARMONIA MUNDI
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Clé de voûte de ce programme aux subtiles correspondances, la célèbre Fantaisie en fa mineur, de Franz Schubert, est naturellement placée en dernière position. Avouons toutefois que l’on n’a pas respecté l’ordre choisi par les interprètes pour ce CD aux allures d’escape game, et que l’on a commencé _ à l’audition première de ce CD, déclare ici Pierre Gervasoni _ par la Fantaisie à quatre mains pour apprécier au mieux le duo londonien constitué par ces deux Russes de 35 ans. Sublime ! _ c’est dit ! Leur version est incomparable _ oui ! _, quoique la discographie de l’œuvre soit _ en effet _ d’une grande richesse. Sur le ton de la confidence comme sur celui de la déclamation, les musiciens offrent à chaque note un modelé idéal, entre verre et velours _ oui. C’est en effet fabuleux ! La plénitude de leur interprétation _ oui _ apparaît jusque dans les silences, espaces de réflexion _ méditation _ plutôt qu’éléments de séparation _ c’est très juste. Le _ génial ! _ Divertissement à la hongroise ouvre le parcours avec une suprême élégance _ voilà ! _, et le Trompe-l’œil, de Leonid Desyatnikov _ d’après une commande ad hoc des deux interprètes qui l’ont créé à Aldeburgh _ , extension prismatique de la Fantaisie de Schubert, s’impose dans un magistral dépassement des notions de consonance et de dissonance.
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Pierre Gervasoni
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je désire ce jour faire un peu mieux connaissance aussi avec le partenaire du magnifique Pavel Kolesnikov au sein de ce splendide Duo Kolesnikov & Tsoy :
Samson Tsoy
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_ regardez pour commencer cette brèvevidéode présentation de Samson Tsoy (d’une durée de 4′ 59) ;
ainsi que celle-ci, très intéressante, avec Pavel Kolesnikov à la recherche de lieux atypiques de concerts, à Amsterdam, en mars 2022 (d’une durée de 4′ 23) ;
et aussi celle-ci, encore plus brève, et très poétique, avec leurs voix, à Gand, au mois de mars 2024 (de 1′ 00)…
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À propos de ce Duo Kolesnikov & Tsoy, en mon article de samedi,
j’avais placé, en une modeste et trop rapide incise, ces quelques précisions-ci _ en anglais _ glanées sur le web :
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« Praised for the “electrifying intimacy” _ belle et ô combien juste formulation ! _ of their playing (The Guardian), pianists Pavel Kolesnikov and Samson Tsoy have been performing as a duo since 2009 _ voilà ! _ in addition to their flourishing solo careers « , lit-on en présentation d’un concert_ dont voici, je l’ajoute ce lundi, le détail du programme :STRAVINSKY The Rite of Springfor Piano Four Hands; LEONID DESYATNIKOV Trompe-l’œil (US Premiere) ; SCHUBERT Fantasie in F Minor, D. 940; et Encores : RAVEL « Le jardin féerique » fromMa mère l’oye ; J. S. BACH Sonatina fromGottes Zeit ist die allerbeste Zeit, BWV 106(transcr. for piano four hands by Kurtág) _ ayant eu lieu le 13 février dernier au Carnegie Hall à New-York, sur le site du Carnegie Hall_ qui ajoute aussi ceci, de passionnant :
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Bios
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Pavel Kolesnikov and Samson Tsoy
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In their 2023–2024 season, pianists Pavel Kolesnikovand Samson Tsoy make their duo debut _ voilà ! _ at New York’s Carnegie Hall, Rotterdam’s De Doelen, Ghent’s De Bijloke _ à Gand, en Belgique _, and Konzerthaus Berlin, as well as their return to Wigmore Hall _ à Londres.
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For the duo, space and setting are crucial elements in their music making _ voilà. During the pandemic, they performed Messiaen’s Visions de l’Amen at a former multistory car park in London (presented by Bold Tendencies). This summer, they brought back concerts at Aldeburgh’s historic Jubilee Hall, where they placed the audience on stage while performing J. S. Bach and Kurtág on upright pianos placed in the stalls, and revived and relived the poignant dialogue of preludes and fugues between J. S. Bach and Shostakovich on two pianos in a way never been done before. Other presentations include Prokofiev’s Cinderella in the Muziekgebouw’s _ à Amsterdam _ loading bay and performances in galleries across Europe. Their next project is a digital installation at Antwerp’s MoMu _ à Anvers, donc _ featuring choreography by Anne Teresa De Keersmaeker to Schubert’s Fantasie.
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Described _ comme c’est juste ! _ as “piano magicians” (The Arts Desk), Mr. Kolesnikov and Mr. Tsoy have been living and working together since their early student days _ au Conservatoire Tchaikovsky de Moscou en 2009. In 2019, the duo co-founded _ à Londres _ the Ragged Music Festival _ voilà _ , which provides a stripped-down environment for artists to explore a dialogue between music, architecture, and visual arts. Originally based in London’s Ragged School Museum, the festival has flown international with performances at the Muziekgebouw _ à Amsterdam _ in 2023. Over the last four years, the festival has welcomed visual artists Hélène Binet, Antoni Malinowski, and Eva Vermandel, and musicians Alina Ibragimova, Elisabeth Leonskaja, Mark Padmore, Lawrence Power, Elena Stikhina, and the Doric String Quartet. The festival was nominated for a South Bank Sky Arts Award in 2021. The duo’s debut album _ voilà ! _ will be released by Harmonia Mundi _ HMM 902716 « Franz Schubert – Leonid Desyatnikov« … _ in June 2024 _ le 21 juin précisément…
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Following his seven-concert residency at the Aldeburgh Festival and sixth appearance at the BBC Proms this summer, Pavel Kolesnikov makes his debut with the Danish National Symphony Orchestra (with Susanna Mälkki) and Cincinnati Symphony Orchestra and Netherlands Philharmonic Orchestra (both with Sir Mark Elder), and embarks on a recital tour to North America in the 2023–2024 season. He also returns to the Philharmonia Orchestra (with Santtu-Matias Rouvali), Royal Philharmonic Orchestra (with Vasily Petrenko), Klavier-Festival Ruhr, and Wigmore Hall, where he was artist-in-residence during the 2020–2021 season. Mr. Kolesnikov won the Honens International Piano Competition in 2012 and was a BBC New Generation Artist between 2014 and 2016. He has since worked with all the BBC orchestras ; London, City of Birmingham, Yomiuri Nippon, and Stavanger symphony orchestras ; London and Netherlands Radio philharmonic orchestras ; The Hallé ; and Orquesta Sinfónica de Barcelona y Nacional de Cataluña. He has given recitals at Wigmore Hall, Queen Elizabeth Hall, Park Avenue Armory, La Roque-d’Anthéron, Konzerthaus Berlin, Piano aux Jacobins Festival, and De Singel. His discography for Hyperion includes albums of music by Reynaldo Hahn, Couperin, and Chopin _ ainsi que Beethoven ; cf mon article d’hier : « Comment qualifier le plus justement possible l’exceptionnel talent musical de ce pianiste merveilleux qu’est Pavel Kolesnikov ?« . …
In the 2023–2024 season, Samson Tsoy makes his debut with the London Philharmonic Orchestra performing Beethoven’s Piano Concerto No. 3 and returns to Wigmore Hall with Tine Thing Helseth and 12 Ensemble, where he plays and directs Shostakovich’s First Piano Concerto. Recent highlights have included a solo recital at Wigmore Hall, concerts with the Philharmonia Orchestra with Gergely Madaras (performing Scriabin’s Prometheus) and Maxim Emelyanychev (performing both Brahms Piano Concertos in one evening), and a concert with Münchener Kammerorchester and Enrico Onofri. He also collaborated with acclaimed American artist Richard Serra at the Gagosian Gallery, where he performed Messiaen’s Quatuor pour la fin du temps. He has performed in venues and festivals around the world including the Barbican, Royal Festival Hall, Queen Elizabeth Hall, Konzerthaus Berlin, Théâtre de la Ville, and Salle Gaveau, and at the Aldeburgh and Verbier festivals. In 2023, he was the first classical musician to perform for the opening of the Munich Security Conference in front of the world’s most important political leaders, including Kamala Harris, Emmanuel Macron, Olaf Scholz, and Rishi Sunak. His debut album featuring solo works _ voilà ! _ by Brahms will be released by Linn Records in August 2024 _ c’est très bientôt ! ; à suivre donc de très près… _ ;
« Pavel Kolesnikov and Samson Tsoy, partners onstage and off, began to play as a duo in school _ à Moscou. Now, they are dedicating their careers to it « ;
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mais surtout le site Interartists consacrant une notice au Duo « Kolesnikov Tsoy Ensemble« nous apprend plus précisément que « Pavel Kolesnikov and Samson Tsoy, partners onstage and off, began to play as a duo at the Moscow Conservatoire _ voilà ! en 2009… They came to London in 2011 _ voilà ! _, to continue their studies at the Royal College of Music » ; et développe ce qu’a été à partir de là leur carrière internationale…
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Et voici donc maintenant le détail de ce que je me contentais alors seulement d’annoncer :
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« The duo often dreamed of a stripped down and candid environment for genuine music making. They tried several spots in London _ voilà ! _ and in 2019 they found the Ragged School Museum _ c’est bien sûr à noter… _ ; and the first Ragged Music Festival was born. Together with their music friends they have established 3 editions of the festival in London _ voilà _, and the concept became quite popular. While the museum was closed for renovation, they brought the spirit and the concept to Muziekgebouw aan het IJ in Amsterdam _ voilà ! _ in the spring 2023. Not trying to replicate they made it in a site-specific way – something that could only really happen there, at that moment.
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For the Aldeburgh Festival 2023, the duo created several new duo productions for specific festival sites. Other 2023 highlights took place at Wigmore Hall_ cf icila vidéo (de 17′ 40) de leur interprétation sur cette scène londonienne de la « Fantaisie en Fa mineur » D. 940, Op. 103 de Franz Schubert… _ and London’s Southbank and Barbican Centres – the latter in Poulenc’s Concerto for Two Pianos with the City of Birmingham Orchestra as part of Europe’s first Classical Pride Concert. 2024 Duo dates included their Carnegie Hall debut _ le 13 février 2024 _ and recitals at Konzerthaus Berlin, Rotterdam’s De Doelen, Ghent’s De Bijloke and Brussels’ BOZAR. They recorded Schubert’s Fantasie as part of a digital installation at the MoMu in Antwerp.
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June 2024 Harmonia Mundi will release their first album_ HMM 902716 _, including Schubert’s Fantasie. »
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Voilà.
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Et maintenant c’est sur le parcours musical personnel de Samson Tsoy _ né au Kazakhstan le 24 octobre 1988 _ que je désire me pencher…
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Voici d’abord, sur le site du Wigmore Hall, à Londres, un lien permettant d’accéder à une série de concerts donnés en ce lieu, sur cette scène, du 2 décembre 2019 au 14 mars 2024, par Samson Tsoy _ avec aussi, à plusieurs reprises, en Duo avec Pavel Kolesnikov, mais aussi d’autres musiciens amis invités…
Et on pourra en rechercher des vidéos.
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Voici aussi un tout premier aperçu _ datant de février 2017 _ sur la carrière personnelle de Samson Tsoy, découvert sur le site du Château Mercier, à Sierre, en Suisse, à l’occasion d’un concert que celui-ci y donnait :
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Samson Tsoy, piano
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12 février 2017 – 11:00
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Au programme
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Œuvres de Schubert et Schumann
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« Son jeu est très naturel et raffiné. Sous ses mains, le piano a une sonorité merveilleuse et obéit à toutes les sollicitations de l’interprète. » Elisabeth Leonskaja
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Né en 1988 _ le 24 octobre _ au Kazakhstan _ j’ignore en quelle ville _, Samson Tsoy _ qui a vécu en Russie à partir de 1996, avant de gagner Bruxelles, puis Londres, où il s’est installé en 2011… _ a étudié au Conservatoire Tchaikovsky de Moscou, puis auprès de Maria Joao Pires à Bruxelles, ainsi que de Norma Fisher au Royal College of Music (RCM) à Londres. En 2016 il a obtenu un Master de soliste sous la houlette de Vanessa Latarche. Actuellement _ en 2017, donc _, Samson Tsoy parfait sa formation à Bâle avec le prof. Filippo Gamba. Il jouit également du soutien important de ses mentors Elisabeth Leonskaja et Imogen Cooper.
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En 2012 Tsoy était demi-finaliste au concours international de piano de Santander Paloma O’Shea. Une année plus tard il fut lauréat du concours «Società Umanitaria» de Milan et fut nommé pour le prix Vendôme au Festival de Verbier.
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En 2015 il gagnait le Premier Prix au concours international de piano de Campillo (Espagne).
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Samson Tsoy fut désigné par un jury de prestigieux musiciens pour recevoir le soutien de la „City Music Foundation“ ce qui lui procure de nombreux concerts dans les plus grandes salles.
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Il s’est produit dernièrement au Wigmore Hall à Londres sur invitation d’Elisabeth Leonskaja. D’autres concerts l’ont conduit à Paris (Salle Gaveau), Berlin (Konzerthaus) etc.
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À côté de son activité solistique, Tsoy forme depuis 2009 un duo pianistique avec Pavel Kolesnikov, duo qui se produit internationalement avec grand succès.
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Et forcément, bien sûr, à suivre……
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Ce lundi 22 juillet 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa
je me demande comment qualifier le plus justement possible l’exceptionnel talent musical de ce pianiste si merveilleux qu’est Pavel Kolesnikov _ né à Novossibirsk le 25 février 1989, et installé depuis longtemps (2011) à Londres… _ ?
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Mais déjà, je peux commencer par reprendre et surligner en rouge les qualificatifs que je lui ai donnés rien que dans les titres des 7 articles de mon blog « En cherchant bien » qui ont précédé celui d’avant-hier 19 juillet 2024 _ pour le CD à quatre mains Harmonia Mundi HMM 902 716, avec son compère, parfait lui aussi, Samson Tsoy (enregistré à Dobbiaco au mois de novembre 2023, qui vient de paraître, lui, ce mois de juillet 2024, cette fois pour le label Harmonia Mundi _,
des articles que l’on pourra, bien sûr, parcourir grâce à ces liens- ci :
Et au passage, je m’avise que ma discothèque personnelle possède à ce jour 6 des 7 CDs de Pavel Kolesnikov enregistrés pour le label Hyperion, entre août 2013 et janvier 2021, à Monmouth et à Londres :
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1) le CD Hyperion CDA 68 028 « Tchaikovsky – The Seasons » _ enregistré à Monmouth du 16 au 18 août 2013
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2) le CD Hyperion CDA 68 137 « Chopin – Mazurkas » _ enregistré à Monmouth du 20 au 24 août 2015
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3) le CD Hyperion CDA 68 224 « Louis Couperin » _enregistré à Monmouth du 14 au 16 mars 2017 ;
le CD qui m’a fait découvrir et admirer (via Louis Couperin que je vénère !) le talent profond de Pavel Kolesnikov, au mois d’avril 2018…
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4) le CD Hyperion CDA 68 237 « Beethoven » _ enregistré à Monmouth du 21 au 23 juin 2017
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5) le CD Hyperion CDA 68 273 « Chopin – Impromptus – Valses – Mazurkas« _ enregistré à Monmouth au mois de juillet 2018 ; et c’est celui-ci qui manque à ce jour en ma discothèque personnelle, je viens de m’en aviser…
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6) le CD Hyperion CDA 68 338 « Johann Sebastian Bach – Goldberg Variations » _ enregistré à Londres du 16 au 18 décembre 2019
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7) le CD Hyperion CDA 68 383 « Reynaldo Hahn – Poèmes & Valses » _ enregistré à Londres du 7 au 9 janvier 2021
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Voilà donc un début un peu prometteur pour tenter de cerner le plus justement possible l’idiosynceasie musicale magique de Pavel Kolesnikov…
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À suivre…
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Ce dimanche 21 juillet 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa