A propos des Gaudin d’Hasparren, et de Maurice Ravel (suite)…

— Ecrit le lundi 5 avril 2021 dans la rubriqueHistoire, Musiques”.

Dans l’élan de ma recherche d’hier,

j’ai continué à m’intéresser aux divers membres de la branche Gaudin-Schlaegel, d’Hasparren,

et à leur descendance ;

et cela dans l’optique de peut-être dénicher une connexion entre cette famille Gaudin-Schlaegel d’Hasparren et Maurice Ravel…

Dans la Correspondance de Maurice Ravel réunie et publiée par Manuel Cornejo,

j’ai trouvé une seule mention d’Hasparren, à la page 96, en une lettre du 27 mars 1905 de Maurice Ravel à son amie luzienne Jane Gaudin, à propos d’un sien projet de séjour à Saint-Jean-de-Luz, en compagnie d’amis qui pourraient être les Godebski _ :

« J’espère que personnellement je pourrai avoir la joie de vous voir cette année, d’autant plus que je suis en train de décider des amis à aller à St-Jean. Je leur ai assuré que la vie y était très bon marché, en quoi je me suis sans doute beaucoup avancé. Je vais même vous demander des renseignements sur les loyers. Il leur faut un salon, une salle à manger et 3 chambres, dont une pour les bonnes, pour la durée de 4 mois environ. Croyez-vous que soit à St-Jean, soit à Ciboure, on puisse trouver cela dans les 600 f ? Bien entendu, que la recherche de ces renseignements ne vous dérange pas ; on a le temps de réfléchir, et les plus pressées de le savoir sont les bonnes, originaires d’Hasparren, qui tourmentent tous les jours leurs maîtres pour savoir si on va les conduire en leur pays« …

Plus loin, aux pages 194-195, 259 et 265,

Ravel fait plusieurs fois mention, en 1908 et 1911, d’une bonne de ses amis Godebski, prénommée Katalin

Mais nulle part jusqu’ici n’a paru une lettre de Maurice Ravel faisant mention de Charles Gaudin, juge de paix à Hasparren _ né à Saint-Jean-de-Luz le 12 septembre 1841, ce Charles Gaudin-là, frère aîné de Saint-Martin-Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 17 novembre 1844 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1920), est, il est vrai, décédé le 9 novembre 1897 : soit avant même le début des lettres retrouvées et publiées de Maurice Ravel… _, ni même _ du moins nommément… _ de son épouse, puis veuve (et excellente pianiste), Louisa Schlaegel (Hasparren, 28 janvier 1850 – Hasparren, 19 août 1829 ) :

cf l’anecdote maintes fois narrée chez les Gaudin du 41 rue Gambetta à Saint-Jean-de-Luz, de la grand-tante et marraine Gachucha Billac (Ciboure, 15 mai 1824 – Saint-Jean-de-Luz, 17 décembre 1902)), gouvernante des enfants Gaudin, ironisant sur le jeu sur le piano de son petit-neveu (fils de sa nièce Marie Delouart) et  filleul Maurice Ravel (né à Ciboure le 7 mars 1875), qui n’utilisait que le « milieu du clavier, comme un petit chat« , en le comparant au jeu bien plus virtuose de la tante Louise Gaudin-Schlaegel, excellente pianiste… 

À suivre…

Ce lundi 5 avril 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

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