En poursuivant ma lecture de mes notes de l’été 2018 sur l’installation des Bioy en Argentine au XIXe siècle…
En poursuivant ma lecture de mes notes de l’été 2018 sur l’installation des Bioy en Argentine au XIXe siècle,
j’ai retrouvé ce que j’avais relevé alors de l’histoire de l’arrivée en Argentine de divers parents Bioy venus d’Oloron…
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L’histoire des Bioy en Argentine débute avec la venue d’Antoine Bioy Croharé (Oloron, 7 décembre 1809 – Oloron, 5 août 1883) en 1834-1835.
Peu après son mariage, à Préchacq-Navarrenx _ lieu de résidence de l’épouse (ainsi que de la famille Lanusse)… _, le 23 septembre 1834 avec Marie-Anne Casamayou (1809 – 1889) _ à laquelle le liait peut-être (ainsi qu’aux Lanusse, de ce village) certains ancêtres communs : Poey, Mirande ?.. La chose deseure toujours à creuser… _ ;
et peu après la conception de leur premier enfant, Claire Elisabeth Bioy, qui naîtra à Oloron (maison Herrou, rue de la Sablière _ future rue Chanzy, puis rue Louis Barthou… _), le 8 juillet 1835 ; cette enfant décèdera dix jours plus tard, le 18 juillet 1835 ;
mais juste avant le retour d’Antoine Bioy Croharé chez lui à Oloron, et la conception du second enfant d’Antoine Bioy Croharé et son épouse Marie-Anne Casamayou : la petite Marie Clotilde Bioy (Oloron, 3 juin 1836 – Oloron, 1914), qui a été conçue _ à Oloron _ fin août 1835 , et qui naîtra à Oloron (maison Poey, rue la Sablière) le 3 juin 1836 _ veuve Lezla, Marie Clotilde Bioy décèdera à Oloron en 1914 (sans plus de précision jusqu’ici) ; et elle est inhumée au cimetière de Sainte-Croix, dans la tombe de Henri Bourgeade, auprès de sa fille Marie Antoinette Joséphine (dite Mariquita) Lezla (1867 – 1936) et de son gendre Jean-Baptiste Eugène Bourgeade (1854 – 1910)… (sans plus de précisions, non plus ; ajout du 18 novembre 2023).
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Entre temps, en Argentine, à Pardo (sur le territoire de Las Flores), Antoine Bioy construira une maisonnette, qui existe toujours, et qui porte la date de 1835 sur son fronton, sur un terrain qu’il avait « arrendado » (loué). Le lieu portera plus tard le nom de « El Rincon Viejo » ; et sera la propriété de son fils _ le troisième enfant du couple _ Jean-Baptiste Bioy Casamayou (Oloron, 6 août 1838 – Buenos Aires, 20 septembre 1919) ; puis de son petit-fils Adolfo Bioy Domecq (Pardo, 27 juillet 1882 – Buenos Aires, 26 août 1962) ; puis de son arrière-petit-fils Adolfo Bioy Casares (Buenos Aires, 15 septembre 1914 – Buenos Aires, 8 mars 1999) ; et maintenant du fils aîné de Marta Bioy Ocampo (New-York ? ou bien en France ?, 8 juin 1954 – Buenos Aires, 4 janvier 1994), Florencio Basavilbaso Bioy (Paris, 27 juillet 1973)…
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Une ambiguïté demeure quant à un éventuel retour (en 1850) ou pas d’Antoine Bioy Croharé en Argentine et à Pardo : les récits d’Adolfo Bioy Domecq et d’Adolfo Bioy Casares divergent sur ce point _ d’importance…
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Toujours est-il que c’est le fils d’Antoine, Jean-Baptiste Bioy Casamayou, ou Casamajor _ dit aussi Juan Bautista Bioy Poey dans certaines généalogies argentines… _ qui, fin 1853 – début 1854, fit, avec ses amis _ et probablement lointains parents _ Lanusse (de Préchacq-Navarrenx), le voyage du Béarn vers l’Argentine ; et qui est venu à Pardo, retrouver _ puis agrandir _ la maison construite en 1935 par son père.
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À suivre…
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A titre d’information,
voici un riche et dense courriel que j’avais adressé, le 22 août 2018, à Bruno Lucbéreilh,
membre d’une famille oloronaise apparentée aux Bioy :
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Dans la généalogie des Bioy que vous, Jacques et François Bioy, avez établie,les parents de Marie Clotilde Bioy (1836-1914), Jean-Baptiste Bioy (1838-1919), Marcelin Bioy (1840-1917) et Xavier Bioy (1842-1931)sont nommés Antoine Bioy (1809-1883) et Marie Anne Casamayou (1809-1889).Et ils se sont mariés à Préchacq-Navarrenx le 23 septembre 1834.Mais dans une généalogie argentine(d’après La Descendencia de Francisco de Paula Saubidet de Marcelo Aubone Ibarguren, Ed. Buenos Aires 2007),les parents de Jean-Baptiste Bioy (né à Oloron en 1838)sont nommés cette fois Juan Bioy et Margarita Poey_ Marguerite Poey dont les parents pourraient êtreJean-Baptiste Poey (Gurs 23 septembre 1783 – ?)et Marie Marguerite Casamayor Rey (Sainte-Marie 17 juillet 1770 – Sainte Marie, maison Lichets, 19 mars 1840).
Existe probablement un lien de famille entre les Casamayor (ou Casamayou, ou Casamajor) et les Poey ;
Cf cette généalogie des Casamayor :Ce que pourrait corroborer l’indication du nom de la maison de naissance (le 3-6-1836) de Clotilde Bioy,la maison Poey rue Sablière, à Oloron.L’année précédente, le 8 juillet 1835, était née une sœur Claire Elisabeth Bioy (qui décèdera à l’âge de dix jours) maison Herrou rue de la Sablière à Oloron.Et le 24 mai 1844 naîtra maison Bonnecaze rue Sablière à Oloron un frère Clément Bioy, qui décèdera deux mois et demi plus tard, le 9 août 1844.Le nom de la maison de naissance de Jean-Baptiste Bioy (le 6 août 1838) n’est pas indiqué dans la généalogie réalisée par Jacques Bioy ;non plus que le nom de la maison de naissance de Marcelin Bioy (le 14 avril 1840) ;En revanche, est indiqué le nom de la maison de naissance de Xavier Bioy (le 3 décembre 1842) : la maison Croharé, rue des Maisons Neuves..S’agirait-il en 1835 (pour Claire Elisabeth), 1836 (pour Marie Clotilde) et 1844 (pour Clément), de la même maison, rue de la Sablière ?Et même s’agit-il de la maison qui deviendra la maison Bioy, au 28 de la rue devenue rue Chanzy ?Cette rue Chanzy qui deviendra ensuite la rue Louis Barthou, et avec un autre numérotage.Cf l’indication maison Bioy 28 rue Chanzy donnée lors du décès de l’épouse de Marcelin Bioy, Marie Isabelle Daguzan, le 28 février 1900…Est-de ce mariage d’Antoine Bioy et de Marie Anne Casamayor Poey (?) que date l’installation des Bioy à Oloron,auparavant résidant à Bidos ?..La maison Croharé se trouvait à Oloron rue des Maisons Neuves _ je ne sais pas la situer…Francis…P. s. : je recherche aussi qui pouvait bien être la « abuela o bisabuela de mi padre » dont parle Adolfo Bioy Domecq en son premier livre de Souvenirs, Antes del 900, page 185,et qui serait, écrit-il, une Lanusse…Du côté du grand-père paternel d’Adolfo Bioy Domecq, Antoine Bioy (Oloron, 7 décembre 1809 – Oloron, 5 août 1883),voici les noms des épouses Bioy :Jeanne Claire Croharé Pachabat (épouse de Jean-Baptiste Bioy Muchadaa ; et fille de Marie Pachabat),Isabeau Muchadaa Lagarde (épouse de Jean-Baptiste Bioy Casenave ; et fille d’Anne Lagarde),Marie Casenave (épouse de Jean Bioy Loupon).C’est donc du côté des ancêtres de sa grand-mère paternelle,Marie Anne Casamayor (ou Casamayou), ou Marie Marguerite Poey,qu’il faut probablement rechercher une aïeule qui serait une Lanusse _ ou apparentée ; existent des liens entre les Mirande (de Castetnau-Camblong : le grand-père maternel de Louise Domecq ), et les Poey (de Gurs)…Parmi les ancêtres Lanusse et les ancêtres Bioyse trouvent bien en commun des Lafore…Mais jusqu’ici je n’ai pas encore trouvé l’identité précise de cette « abuela o bisabuela Lanusse » de Juan Bautista Bioy Casamayor (ou Poey),le père d’Adolfo Bioy Domecq……Cf aussi cet article à propos d’une réunion des descendants Lanusse le 11 novembre 2017 à San Isidro :…Je vais tâcher d’en savoir un peu plus auprès d’Agnès Lanusse, à Pau,épouse de Benoît Larradet.
Antoine Bioy (Oloron, 7 décembre 1809 – Oloron, 5 août 1883) :Antoine Bioy, se serait rendu en Argentine vers 1835 (il s’est marié à Préchacq-Navarrenx le 23 septembre 1834, avec Marie Anne Casamajor, née le 24 juin 1812),et aurait alors créé la propriété à Pardo,qui prendra le nom d’ El Alambrado en 1868, puis d’ El Rincon Viejo, en 1871 ou 72. Antoine engendrera à Oloron sa fille Marie Clotilde qui naît le 3 juin 1836 ; il était donc rentré d’Argentine à la fin août 1835…
Des ambiguïtés demeurent sur l’identité (et la filiation paternelle) de cette conjointe d’Antoine Bioy (leur mariage a eu lieu le 23 septembre 1834 (ou le 22) à Préchacq Navarrenx ; Claire Elisabeth naîtra à Oloron le 8 juillet 1835 ; elle a été conçue fin septembre 1834 ; consulter les dates !),
Mais Antoine Bioy_ s’est-il entendu à Pardo avec les membres _ indigènes natifs et occupants du lieu _ de la famille Pardo ? : c’est plus que probable !!! _,revient vite à Oloron _ pour ne plus repartir en Argentine ? ainsi que le dit Adolfito dans un entretien avec Maria Saenz Quesada _,où naissent _ c’est bien sûr à noter ! _ tous ses enfants, entre 1835 et 1844 :Claire le 8 juillet 1835 ; Clotilde le 3 juin 1836 ; Jean-Baptiste, le 6 août 1838 ; Marcelin, le 14 avril 1840 ; Adolphe, le 15 octobre 1841 ; Xavier, le 3 décembre 1842 ; Clément, le 24 mai 1844.Antoine Bioy serait peut-être brièvement revenu à Pardo en 1850 _ mais je ne retrouve plus dans mes notes où j’ai trouvé mention de cela…Et c’est son fils Juan Bautista (né à Oloron le 6 août 1838 ; et venu en Argentine en 1854, avec Pierre et Antoine Lanusse, de Préchacq-Navarrenx) qui fit poser en 1868 (Antes del 900, page 52 ! « En aquella época se llamo « El Alambrado » a la estancia »)
la toute première clôture en cette région.Cette estancia ne prenant son nom de « Rincon Viejo » que « tres o cuatro ans despues » (soit en 1871 ou 72), page 52.…L’histoire de Juan Bautista Bioy Casamayou (ou Casamajor, ou peut-être Poey, comme l’indiquent les généalogies argentines),comme celle de son épouse Louise Domecq Mirande (originaire de Jasses, un village situé entre Navarrenx et Dognen ; et proche aussi de Préchacq-Navarrenx),demande(-nt) à être considérablement précisée(s) ! Et c’est même une priorité pour fixer l’historique de l’installation des Bioy en Argentine… Il semble que tous deux aient un lien fort avec Pardo : où Antoine avait construit une maison ; et Louise étant amie au collège à Buenos Aires avec Gregoria Pardo, originaire de Pardo !Le mariage de Jean-Baptiste et Louise a-t-il eu lieu en Argentine ?.. Très probablement... Et à quelle date ? et en quel lieu ? À Las Flores, le 18 août 1866 (ajout du 18 novembre 2023)…Leur premier né, Emilio Juan Javier Bioy Domecq, est né le 6 mai 1867 à Las Flores _ à l’estancia de Pardo probablement,
qui ne s’appelait encore ni « El Rincon Viejo » (en 1871). ni même « El Alambrado » (en 1868)…
Louise Domecq Mirande (née le 15 janvier 1844, à Jasses)est allée au collège à Buenos Aires (avec Gregoria Pardo, la fille de don Felipe Pardo), écrit Adolfo Bioy Domecq à la page 18 de Antes el 900.Les Pardo (Lino 1, Felipe, Lino 2, Pascasio, Remigio, Gregoria) _ indigènes de Pardo _ avaient donc des liens non seulement avec Antoine Bioy,mais aussi avec les Domecq (au moins Louise, sinon ses oncles Mirande, ou ses frères Domecq) !!!
Ces liens passent-ils seulement par le collège de Buenos Aires dans lequel Gregoria Pardo et Louise Domecq furent condisciples ?
Juan Domecq, l’aîné des oncles Domecq (Juan, Enrique et Emilio) d’Adolfo Bioy Domecq était né à Jasses (de même que Louise Domecq, en 1844) le 28 février 1826 ; et il revint mourir à Jasses.
Et en effet ont vécu aussi en Argentine 3 frères Domecq de Louise :Juan, l’aîné, « nacido antes de 1830 », page 93 de Antes el 900 (le 28 février 1826, à Jasses) ; et mort à Jasses, une fois retourné en France pour se soigner, page 94 (le 9 décembre 1882) ;Enrique (« murió de cancer a los 42 anos », page 93 (né à Jasses le 16 avril 1838, et mort en su quinta de Barracas en 1880) ;et Emilio (1846 – 1887), le parrain de baptême de son neveu Adolfo Bioy Domecq, page 92.Cette fratrie Domecq Mirande était donc bien installée en Argentine ; et peut-être même, au moins pour certains, à Pardo ou dans les environs…Juan Bautista Bioy « tenia veinte anos (en 1858) cuando se conocieron _ à Pardo ! _ con don Lino (Pardo) », écrit Adolfo Bioy Domecq à la page 15 d’Antes el 900.
Et ce sont les Pardo qui ont donné leur nom au village, où fut commencé de construire en 1835 par Antoine Bioy ce qui deviendra El Rincon Viejo de son fils Juan Bautista…
Ce qu’attestent diverses photos conservées dans la famille (cf page 67) :« Había también sobre esa mesa un daguerreotipo de mi padre a los decinueve o veintiuno anos (a uno de las veinte _ et il était né le 6 août 1838 à Oloron : ce qui donne en 1857 ou 1859 pour cette photo ! _)
que conservo actualmente (en 1953) en mi poder » ; etc.
Ayant racheté les Romans d’Adolfo Bioy Casares en Bouquins,
Un article sur les frères Juan et Francisco Erize à la Estacion Erize :
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Nuestra Familia / Puan, Octubre de 2013 |
Ecos de nuestro pasado
por Tito Jacquier
“Villa Castelar” – Estación Erize F.C.S. – Partido de Puan
Posiblemente todo comenzó aproximadamente en el año 1873, cuando Juan Erize se establece en el paraje, con una posta lindera a la Zanja de Alsina, en tierras que el Gobierno Nacional luego de finalizada la llamada campaña del Desierto comienza a vender en subasta pública, que dieron comienzo al nacimiento de grandes latifundios, entre ellos y que en el presente artículo nos ocupa, un importante lote de 10.000 hectáreas que fueron adquiridas por Alejandro y Antonio Leloir, que contaban como vecinas al Fortín Escudero.
El lugar, vaya a saber por qué circunstancias, es elegido por este inmigrante, y en el levantó un rancho donde se establece, naciendo así un punto de referencia: una posta que sin duda fue el inicio y concentración de un precario comercio al cual comenzaron a concurrir criollos, los primeros pobladores del paraje -la mayoría extranjeros- todos conviviendo en paz y tranquilidad con los aborígenes nativos del lugar.
La posta fue incrementando su actividad y Juan Erize, en 1883, incorpora a su hermano Francisco para trabajar en conjunto, quién más adelante compra algunos terrenos cercanos a la misma, seguramente antes de 1900. Este es el inicio y gestación, por parte de Leloir, de lotear a la vera de la huella e incipiente camino de Puan a Carhué varios terrenos con vistas a fundar un pueblo.
Para ello recurre a una firma agrimensora en Buenos Aires llamada “Villa Castelar”. Posiblemente de ahí proviene el nombre otorgado al lugar. Logrado y aprobado el loteo, Leloir comienza a vender, siendo los primeros compradores Teodoro Otazú, Miguel Marcos, José Zanarini, Francisco Castellanos, Marcelino Rodil, José Bentancour, Francisco Hasperen, Manuel López, Gaspar del Campo, José P. Robilotte y Jorge Abraham.
Esta edificación contaba con una importante comodidad : un hall, seis habitaciones, tres cocinas, dos baños, tres locales de negocio, una oficina o escritorio tres locales o depósitos.En este edificio Rodil tuvo una importante actividad comercial.
El lugar contó con un numeroso grupo de familias, entre las que se rescatan: Almada, Aldecoa, Bicartt, Ba- rragán, Bentancour, Briani, Bargas, Cas- tiñeiras, Candia, Di Bella, Días, Erman- traut, Eberarth, Finoia, Guevara, Ikes, Izzoli, Klein,Lik,Lucero, Otarola, Pilo, Rodil,Sandoval, Strack, Tizera, Wagner… Veintisiete hogares, el primer horno de ladrillos de Manuel Arias, el conventillo edificación en ladrillos con un aljibe en el centro del patio, varias piezas cielorraso de bolsas de alpillera y piso de tierra, la modista Amelia Bentancour, la carnicería de Sandoval, el almacén de Klein y la comadrona (partera) Doña María de Bicartt y, además en época de cosecha los peones golondrina fueron los que en esos lejanos años le dieron presencia y vida social a Castelar.
Toda una población comprendida en las tareas rurales trabajando en las chacras vecinas, mensuales, alam- bradores, reseros, las cuadreras también estaban presente periódicamente, las que se realizaban en el campo de Berardi.
El movimiento cooperativo también tuvo cabida y actividad. Un grupo de productores agropecuarios fundaron la Cooperativa Agrícola Ganadera Limitada de Erize, con sede en esta Villa, que con el tiempo se fusionó a la Cooperativa de Adolfo Alsina (Carhué).
Pero el transcurso del tiempo y el avance del progreso trajo aparejado una inevitable realidad. Comenzó la emigración de la juventud en busca de nuevos horizontes y el lugar fue notando paulatinamente el decaimiento de la población hasta que hoy, de ese conjunto de casas y familias, queda solamente el recuerdo para propios y eventuales allegados de, seguramente gratos momentos de sus vidas en “Villa Castelar”.
Varias edificaciones surgieron a partir de esa fecha, entre ellas un importante edificio, que sin poder precisar con certeza su data, se estima que fue construido por Gaspar del Campo y Antonio C. Leloir, a su venta en 1910 y adquirido por Marcelino Rodil.
Nuestra Familia / Puan, Octubre de 20
FORTINES
Un total de 26 fortines correspondía a la División Costa Sur, cuyo frente se extendía: desde 2 leguas al norte del actual pueblo de Erize hasta una legua al sur de las lagunas Las Encadenadas en el actual límite entre los partidos de Saavedra y Tornquist.
Para su construcción se usaban los elementos que la naturaleza ponía a disposición del hombre. El mismo soldado era el artífice fundador de estos ranchos, humildes que servían para cobijarse de las inclemencias del tiempo. Foso externo, zanja y parapeto conformaban su diseño.
El soldado estuvo aquí en la plenitud de la soledad y con el deber de patria por cumplir….
-FORTIN MORALES: a tres leguas al norte de Erize sobre la margen izquierda del camino a Carhué
-FORTIN MAYOR BALDOMERO DIAZ: a 1 legua al norte de Erize sobre el mismo camino a Carhué. Lleva el nombre del oficial muerto en el Campamento Puan.
-FORTIN AYUDANTE ESCUDERO: sobre la costa oeste de la laguna de Erize. Lleva el nombre del oficial muerto por los indios en 1875.
-FORTIN MATEO MARTINEZ: en el campo del señor Jorge Vázquez sobre el alambrado de la calle, señalado con un monolito.
-FORTIN SARGENTO SEGOVIA: en el campo de Brizzola
-FORTIN LEGION MILITAR: a la vera de la laguna de Brizzola. Lleva su nombre por la Legión Agrícola Militar.
-FORTIN CATALAN: en el campo de Félix Villasuso. Lleva el nombre del oficial Amaro Catalán, fallecido en combate en Santa Rosa ( Mendoza) en 1874
-FORTIN JUSTO REYES: señalado con un monolito en el campo que perteneciera a Néstor Castaño. Fue construido por orden directa de Alsina. Se presupone que su forma era de una estrella.
-FORTIN REGIMIENTO PRIMERO: En el campo “ La Grampa chica” sobre el alambrado de la calle.
-FORTIN RIO BAMBA: en la cúspide del cerro de Puan, donde actualmente se erige el Millennium.
-FORTIN CORONEL RUIZ: en el campo que fuera de don Pedro Alazard ( próximo a la Colonia Santa Rosa).
-FORTIN GENERAL VEDIA.
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Ce mardi 10 août 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa
et révisé le samedi 18 novembre 2023…