L’exquise politesse d’Europe centrale : Laszlo Krasznahorkai
Hier soir, au Studio Ausone, un merveilleux écrivain (d’Europe centrale), Laszlo Krasznahorkai,
pour son tout récent, en traduction française, Seiobo est descendue sur terre (aux Editions Cambourakis) :
un homme d’une exquise politesse _ et délicatesse _,
depuis bien longtemps hélas disparue en France.
…
De cet auteur,
j’avais lu, il y a assez longtemps, La Mélancolie de la résistance,
parue en traduction française aux Éditions Gallimard en 2006,
et dont le cinéaste Bela Tarr avait tiré le scénario de son film important, en 2001, Les Harmonies Werckmeister,
sorti en France en 2003,
que j’avais vu alors ; et dont je possède le DVD…
…
Il est dommage que la confusion de la modération de cette conférence
n’ait pas suffisamment permis, hier soir, d’entendre l’auteur nous parler vraiment de son livre.
…
Ni même de donner vraiment envie de le lire, d’entrer dans la chair de cette écriture.
…
Désir que me donne, a contrario, le parcours rapide, de la _ riche ! _ bibliographie de l’auteur.
…
Laszlo Krasznahorkai, a très aimablement répondu à ma question, à propos de ce merveilleux roman sans point, lui aussi, qu’est le merveilleux Zone, du merveilleux, aussi, Mathias Enard
_ cf mon article du 21 septembre 2008 : « Emérger enfin du choix d’Achille !.. _ ;
…
et non seulement il l’a lu,
et grandement apprécié,
…
mais il connaît Mathias Enard, qu’il apprécie beaucoup ;
et en tant que personne, aussi.
…
Et, notamment, m’a-t-il dit, pour sa modestie : celle des grands ! des plus grands ! des très grands.
…
…
Ce mercredi 4 avril 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa