Mai 68, un phénomène mondial ? Pour sortir d’une lecture franco-française de ces « événements »
Ce soir mardi 10 avril, à 18 heures
à la Station Ausone,
…
avec Ophélie Rillon, de Sciences-Po Bordeaux,
et Nicolas Patin, de l’Université Bordeaux-Montaigne,
…
afin de proposer au public rassemblé
un regard de recul sur 1968, envisagé au sens large,
…
c’est-à-dire pas seulement le mois de mai,
mais aussi les années autour _ celles qui l’ont précédé et celles qui ont suivi _,
…
et surtout, pas en France,
mais dans quelques autres endroits du monde,
en Europe, en Amérique _ et pas rien qu’aux Etats-unis, au Mexique aussi, par exemple _,
et, tout particulièrement en Afrique,
à laquelle s’intéresse, et sur laquelle travaille, Ophélie Rillon,
qui y mène des recherches au CNRS…
…
Nicolas Patin fut très brillan, ce soir, comme à son habitude
_ nous attendrons patiemment le podcast ou la vidéo, pour bien mieux le montrer… _,
et alors que ce n’est pas du tout là son domaine présent d’enseignement ;
mais durant quatre années, il toucha un peu cela, quand il enseigna …à Nanterre.
…
Il avait donc préparé plusieurs topos, très précis,
et très maîtrisés,
sur son papier ; assez loin des cours, donc, qu’il professe en ce moment.
…
Et, comme d’habitude, ce fut remarquablement clair, précis et concis.
Et brillant !
…
Et Ophélie Rillon fut tout à fait à l’unisson…
…
Ce ne sont pas d’opinions,
et encore moins de celles du café du commerce,
que nous ont gratifié les deux très performants, et fort sympathiques, intervenants de ce soir,
…
mais d’analyses et d’aperçus synthétiques
d’une très grande compétence et pertinence,
et très efficace pédagogie,
comme il convient,
…
afin de nous aider à prendre un peu de recul
sur nos représentations de l’année 68
dans le monde,
dans la variété et spécificité des diverses situations traitées _ causes, acteurs, mémoires
…
…
Des quatres questions posées par le public,
et à laquelle Nicolas Patin et Ophélie Rillon répondirent avec la plus extrême courtoisie et la plus grande patience,
…
les deux dernières furent hélas représentatives des clichés les plus éculés,
ne portant même pas sur ce dont il avait été débattu,
mais sur Mai 68 en France !!! :
…
Comment éviter un nouveau Mai 68 à l’ère de l’Union européenne et des échanges Erasmus ?
Et quelle affreuse catastrophe ce fut là !!!
…
A se demander si ce n’était pas quelque malhabile provocation policière,
comme nous en connûmes, justement, cette glorieuse année-là !?!
c’était, il est vrai, il y a 50 ans : un autre monde…
Eloigné sans regrets : bon débarras !!!
…
…
Dans tous les cas,
c’etait assez représentatif des dégâts des bourrages de crânes de l’opinion,
depuis de trop nombreuses années, maintenant
du fait principalement des dégâts dans les cervelles
des rouleaux compresseurs des principaux _ pas tous ! _ medias dominants...
…
Triste état de la France…
…
Mais à côté de cela,
le travail de certains étudiants,
qui, eux, essaient de réfléchir,
et prendre du recul…
…
Une séance fort intéressante !
…
…
Ce mardi 10 avril 2018, Titus-Curiosus – Francis Lippa
…
…
P. s. :
en faisant mon petit tour préalable parmi les rayons de la librairie,
et grâce à David Raiffé qui a attiré mon attention dessus,
…
j’ai découvert un fort beau livre de photos :
Basses Terres, par Gabruielle Duplantier, aux Éditions Lamaindonne.
…
J’ai aussi signalé à Vincent Dourthe le très grand plaisir que je prends à écouter le CD Handel’s Last Prima Donna _ Giulia Frasi in London,
par la merveilleuse soprano Ruby Hughes,
accompagnée _ excellemment _ par the Orchestra of the Age of Enlightenment, que dirige Laurence Cummings ;
…
cf mon précédent article du 8 avril dernier, avant-hier :
Tags: brillant, clichés, Histoire, Mai 68, medias, Nicolas Patin, Opélie Rillon, opinions, pédagogie