Les délices de la clarinette brahmsienne, avec Pascal Moraguès (suite)

— Ecrit le vendredi 18 janvier 2019 dans la rubriqueMusiques”.

Le 20 décembre dernier,

je signalais

 ;

soit l’excellence du CD indeSENS! INDE111 Clarinet Sonatas & Trio de Johannes Brahms,

par Pascal Moraguès, clarinette,

Frank Braley, piano

et Christian Poltéra, violoncelle :

La langoureuse clarinette sans pathos du justissime classicisme brahmsien, par Pascal Moraguès

— Ecrit le jeudi 20 décembre 2018 dans la rubrique “Musiques”

Après avoir merveilleusement servi

la clarinette de Mozart,

l’excellent Pascal Moraguès

vient nous enchanter

avec une magnifique CD Brahms

Clarinet Sonatas & Trio,

le CD Indé Sens !INDE 111,

avec le piano de Franck Braley

pour les Sonates opus 102 n°1 et n°2

de l’été 1894,

et encore le violoncelle de Christian Poltéra

pour le trio opus 114

de 1891.

La performance,

parfaite,

est enchanteresse.

C’est un ravissement sans pathos ;

simplement justissime….

Brahmsien.

Ce jeudi 20 décembre 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa 

Et ce jour,

le site Res Musica,

par la plume de Patrice Imbaud,

rejoint mon enchantement de cette interprétation,

sous ce titre :

Brahms, Trio et Sonates pour la clarinette, avec Pascal Moraguès

BRAHMS, TRIO ET SONATES POUR CLARINETTE AVEC PASCAL MORAGUÈS

 CD, Musique de chambre et récital


Johannes Brahms (1833-1897) : Trio pour clarinette, violoncelle et piano en la mineur op. 114 ; Sonate n° 1 pour clarinette et piano en fa mineur op. 120 ; Sonate n° 2 pour clarinette et piano en mi bémol majeur op. 120. Pascal Moraguès, clarinette. Frank Braley, piano. Christian Poltéra, violoncelle. 1 CD Indésens. Enregistré en septembre 2017 à Mons en Belgique. Notice bilingue français-anglais. Durée : 67:50

Clarinet-Sonatas-Trio-DigipackCe bel album présente trois œuvres de Johannes Brahms, monuments incontournables du répertoire de la clarinette, portées à leur quintessence par Pascal Moraguès, Frank Braley et Christian Poltéra dans une interprétation exemplaire, typiquement brahmsienne, mêlant intimement passion et nostalgie.

 

Trois partitions de la maturité, composées entre 1891 et 1894, toutes nimbées de mélancolie douloureuse, de tendresse et de romantisme contenu, qui appartiennent à la dernière période créatrice de Brahms, inspirées par la rencontre que le compositeur fit à la cour de Meiningen avec le clarinettiste virtuose Richard Mühlfeld. Des compositions qui se caractérisent par le classicisme de leur forme, en quatre mouvements, mais surtout par leur richesse thématique et rythmique où Brahms utilise à l’envi métamorphoses et variations.

Dans le Trio op. 114, composé en 1891 à Bad Ischl, Brahms fait appel à trois familles différentes d’instruments dont les timbres s’accordent parfaitement dans un subtil équilibre. La sonorité moirée, élégiaque, épique ou nostalgique de la clarinette de Pascal Moraguès répondant aux accents sombres, lyriques et mystérieux du violoncelle de Christian Poltéra, soutenu par le piano plus discret de Frank Braley. Si l’Allegro initial s’appuie sur un dialogue enflammé, l’Adagio, sans pathos excessif, sait se montrer plus mystérieux et rêveur, parfois inquiet, tandis que l’Andantino laisse place à un rythme plus dansant de valse avant l’Allegro final de conclure sur une dynamique plus engagée, lyrique et passionnée.

Si la Sonate n ° 2 se présente, tout au long de ses quatre mouvements peu différenciés, comme une longue péroraison bâtie sur le dialogue entre le piano et la clarinette, le jeu de Pascal Moraguès séduit tout du long par sa sonorité ronde, sa virtuosité volubile, mais aussi par la précision des attaques, la pertinence des articulations, la beauté et la souplesse de la ligne. En revanche, la Sonate n° 1 semble laisser une plus large place au piano par ses allures plus rhapsodiques, que ce soit dans le fougueux Allegro appassionato, dans le très émouvant Andante, ou dans l’Allegro grazioso plus pastoral précédant la joute virtuose et jubilatoire du Rondo final. Un disque qui témoigne une fois de plus de l’excellence reconnue de Pascal Moraguès et de l’école de vents français, ainsi que de l’indéfectible attachement du label Indésens à la promouvoir.

Ce vendredi 18 janvier 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

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