Et « Armageddon Time » de James Gray : un très prenant univers dramatique bien plus sombre ou plus noir…

— Ecrit le mardi 11 juillet 2023 dans la rubriqueCinéma, Histoire”.

Retour ce mardi à l' »Armaggedon Time« de James Gray_ né le 14 avril 1969, à New-York _, son plus récent film _ un film sombre… _,

et que j’ai découvert il y a peu de mois seulement, en DVD…

James Gray,

un cinéaste que j’apprécie énormément, et cela dès ses tous premiers films…

Un entretien avec le journaliste Terry Gross, en date du 28 novembre 2022, et intitulé « ‘Armageddon Time’ explores how the world is ruined by ‘well-meaning people’« , m’apporte quelques précieuses indications _ éparses et elliptiques _ concernant les racines familiales _ en Ukraine, comme à New-York _ du réalisateur James Gray

Ainsi que leur retentissement dramatique sur son art splendide de filmer.

James Gray, né à New-York le 14 avril 1969, est le fils d’Irwin Gray, né à New-York en 1936 _ et plombier de son métier _, et de son épouse Hester.

Lors de leur enregistrement à leur arrivée, en 1923, sur le sol américain, au sas implacable d’Ellis Island _ cf l’image que donne de ce lieu le film de James Gray « The Immigrant«  _,

ses grands-parents paternels ont troqué leur patronyme de Greyerstein, ou Grayevsky, quand ils résidaient en Ukraine, à Ostropol _ une ville de Volhynie située à mi-chemin entre Lviv et Kiev _, contre celui de Gray ; ainsi que pris leurs nouveaux prénoms américains, de Jack (il est né en 1902), et de Clara (elle est née en 1906).

 

En 1931, Jack et Clara Gray ont eu un premier fils, auquel ils ont donné le prénom de Seymour ;

et en 1936, ils ont eu un second fils, qu’ils ont prénommé Irwin : c’est lui, Irwin Gray, qui, en 1969, sera le père du réalisateur James Gray ; dont la mère, épouse d’Irwin, se prénomme Hester.

Hester, la mère de James Gray, avait pour un de ses deux grands-pères un nommé Hurwitz ; l’autre se nommant, lui, Rabinowitz _ cf ce compte-rendu-ci détaillé du film « Armageddon Time , par Jean-Louis Requena, qui donne précisément le nom d’Aaron Rabinowitz au père d’Hester, la mère du jeune héros du film… _ ;

et une de ses ancêtres venue d’Ostropol a raconté avoir assisté à la décapitation par les Cosaques de ses deux parents (« beheaded« )…

Et du côté Hurwitz,

un oncle Hurwitz était lié par ses activités à Ralph Capone, le frère d’Al Capone…

Mes recherches généalogiques sont, au moins pour le moment, un peu plus complexes à réaliser dans le cas du new-yorkais James Gray, que dans celui du natif de Cincinatti, Steven Spielberg…

Le parcours américain de la famille de la famille de James Gray,

qui transparaît, transposé, dans ces somptueux chefs d’œuvre _ tous admirables !!! _ que sont « Little Odessa » (1994), « The Yards » (2000), « We own the night » (2007), « Two lovers » (2008), « The Immigrant » (2013), « Armageddon Time » (2022),

est bien plus sombre, en effet _ et moins traversé de bouffées de tendresse et de sourires… _, que celui qui apparaît dans la transposition de l’auto-biographique « The Fabelmans » (2022) de Steven Spielberg…

À suivre…

Ce mardi 11 juillet 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

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