Une brève réflexion sur les apports de la micro-histoire locale (ici à Navarrenx et Gurs) ajoutée à mon article sur l’hommage rendu le 14 août dernier à Navarrenx au gendarme et résistant Pierre Cazemajor (1907 – 1944)…

— Ecrit le dimanche 18 août 2024 dans la rubriqueBlogs, Histoire”.

Voici, très simplement, la conclusion que je désire mettre ce matin ici en valeur,

à mon article d’avant-hier 16 août «  » que je viens, à la relecture, de réviser à la marge, en l’augmentant de quelques précieux ajouts :

« Ces recherches et découvertes de « micro-histoire » se révèlent, à leur micro-échelle locale, ici Navarrenx, Gurs, Oloron, le Béarn, très précieux, en contribuant, à leur modeste échelle, à un éclairage inédit, notamment sur la zone grise _ celle dite des Vichysto-Résistants : à côté des Collaborateurs et des Résistants clairement engagés ; les Résistants forcément dans la clandestinité… _ de cette période assurément complexe et encore bien dérangeante de l’Occupation de notre pays (1940 – 1944)…« .

Et cela en quelque sorte dans le droit fil de ma réflexion du 22 avril 2015 à propos de la micro-histoire  :

«  » : il s’agit là d’Alcide-Pierre-Marcel Brenot (Saint-Laurent-sur-Saône, 17 juillet 1893 – Voisins-le-Bretonneux, 1er janvier 1986),

 

un article dans lequel je citais deux de mes précédents articles abordant ou pratiquant, justement, cette « micro-histoire » :

d’une part « La fécondité magnifique du détail dans le travail d’enquête de Robert Belot sur les Résistances en France sous l’Occupation« , en date du 31 juillet 2014,

dans lequel je m’initie, via la lecture suivie et patiente des successifs ouvrages, passionnants de micro-précisions, de ce très remarquable historien qu’est Robert Belot _ Robert Belot est né en 1958 à Belfort ; et admirer ici  la vidéo de ce passionnant très riche entretien avec Robert Belot (d’une durée de 44′ 45), en date du 24 avril 2023… _ ;

et d’autre part « Poursuite d’enquête sur les liens de résistance entre Pierre de Bénouville et les Portmann, père et fils« , en date du 27 septembre 2014,

dans lequel je pratique à mon tour ce travail de recherche et et enquête de micro-histoire,

à partir des liens (de protection salvatrice) ayant existé entre mon père, le Dr Benedykt Lippa (Stanislaus, 11 mars 1914 – Bordeaux, 11 janvier 2006), et son maître en Oto-Rhino-Laryngologie à la Faculté de Médecine de Bordeau, les années 1940-41-42_ mon père était en effet alors son très proche assistant _, le Professeur Georges Portmann (Saint-Jean-de-Maurienne, 1er juillet 1890 – Sainte-Eulalie, 24 février 1985) :

c’est en effet Georges Portmann qui a permis à mon père de fuir la Gestapo qui devait venir l’arrêter au domicile de mes grands-parents maternels Bioy rue Judaïque à Bordeaux, chez lesquels mon père résidait, au début de mois de juin 1942, en lui permettant de franchir la ligne de démarcation, à Hagetmau, le 7 juin 1942, et gagner la zone dite non-occupée dans l’espoir de rejoindre Oloron, le berceau de la famille Bioy ;

et c’est un peu plus tard, ce mois de juin 1942, que mon père a été arrêté par la gendarmerie de Vichy, à Grenade-sur-Adour, qui l’a très vite expédié au camp de Gurs, où, considéré comme apatride _ la Pologne avait disparu, partagée entre l’Allemagne nazie d’Hitler et l’URSS de Staline, à la suite du pacte Ribbentrop- Molotov du 23 août 1939… _, mon père a été intégré à un Groupe de Travailleurs Étrangers (GTE) dans lequel il faisait fonction non seulement de médecin, mais aussi de secrétaire et de traducteur (il parlait couramment l’allemand, le polonais, l’espagnol…).

Cliquer sur ces divers liens en bleu permettra d’accéder, pour les lire ou relire, à ces divers articles de mon blog « En cherchant bien« , riches de nombreux très précieux détails…

Ce dimanche 18 août 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

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