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Quelques retouches-appoints à un article du 26 février 2021 sur un point que j’y faisais alors à propos de mes recherches sur les familles Bonopéra et Morand de La Genevraye d’Orléansville, en leur alliance, via les Gentet, Rey, Confex, Wachter, à la branche algéroise-algérienne d’Amédée Ducos du Hauron et son épouse orléansvillaise Marie-Louise Rey…

27fév

Les coups de fil reçus le 1er février dernier de MM. Matthias et Georges Bonopéra, fils et père, m’ont remis sur le chantier de mes recherches à propos des familles, alliées entre elles, d’Orléansville, entre 1850 et 1940, dans l’entourage immédiat d’Amédée Ducos du Hauron (Agen, 9 mars 1867 – Alger, 14 juillet 1935) _ le neveu algérois de Louis Ducos du Hauron (Langon, 8 décembre 1837 – Agen , 31 août 1920), l’inventeur, à Lectoure, en 1868, de la « photographie de couleurs«  _, et son épouse orléansvillaise Marie-Louise Rey (Orléansville, 1879 – Agen, 20 septembre 1933)_ j’ai tout récemment appris que le mariage d’Amédée Ducos du Hauron et Marie-Louise Rey avait eu lieu à Orléansville le 10 juin 1896 _ ;

et plus spécialement à propos de la famille Bonopéra, dont le nom de « Bonopéra » apparaît dans le faire-part du décès, publié par L’Écho d’Alger du 2 janvier 1930, d’Eveline Ducos du Hauron _ là encore, c’est tout récemment que j’ai découvert que Marie-Aimée-Eveline Ducos du Hauron était née à Orléansville  au mois de mars 1898,  entre le 24 et le 30… _, l’épouse de Henri Ducros, et la fille aînée d’Amédée et Marie Louise…

« Monsieur Henri Ducros, administrateur adjoint à Dupleix, ainsi que ses enfants ;

MM. Ducos du Hauron, Gérard et Roger ;

Mme Jacquet ;

Mme Vve Gadel et ses enfants ;

les familles Ducros, Ducos du Hauron, Gadel, Gentet, Charavel, Ferrand, Bure,

vous font part du décès de leur chère et regrettée

Madame Henri DUCROS née Éveline DUCOS DU HAURON.

Les obsèques ont eu lieu dans l’intimité le 1er janvier 1939 »

Ou plutôt, et c’est très important, le nom « Bonopéra » n’y apparait, pour la première fois, pas !

Alors que figurait jusqu’alors, sinon nommément « Mme Vve Paul Bonopéra« , du moins le nom générique de la famille « Bonopéra » dans les divers faire-part des familles auxquelles celle-ci était au moins alliée.

On pourrait en déduire que c’est entre ces dates des deux avis de décès, celle du 8 octobre 1935, pour le faire-part du décès de Georges Morand de La Genevraye,  et celle du 2 janvier 1939, pour le faire-part du décès d’Eveline Ducos du Hauron, qu’est probablement décédée, à Orléansville, cette « Madame Veuve Paul Bonopèra mère« …

Ainsi en est-il des divers faire-part de la famille Gadel, à laquelle appartient, depuis son mariage à Orléansville le 11 mars 1905, avec Victor Gadel, la sœur cadette de Marie-Louise Ducos du Hauron, née Rey : Aimée-Laurence Rey, devenue depuis le décès de son époux M. Victor Gadel à Alger le 30 mars 1930, « Mme Vve Gadel » ;

tel, par exemple, ce faire-part de décès-ci, paru dans l’Echo d’Alger le 31 mars 1930 :

« Mme Vve Victor Gadel ;

M. Robert Gadel, étudiant en pharmacie,

Mme, née Irène Bure, et leur fils Jean-Claude ;

M. Georges Gadel ;

Mme et M. Eugène Gadel et leurs enfants, de Paris ;

Mme et M. Ducos du Hauron et leurs enfants ;

Mme et M. Henri Ducros ;

Mme et M. Eugène Gentet ;

Mme Vve Gentet ;

les familles Gadel, Dufour, Sibert et Macaire, de Marseille ;

Bure, Escudié, Mann, Donsimoni, Ferrand, Wachter, Gastaud, Rencurel, Maestracci, Cachia, Barzan, Ducros, Jean, Bonopéra

ont la douleur de vous faire part du décès de leur bien cher et regretté

Monsieur Victor GADEL
Payeur-adjoint du Trésor, Capitaine en retraite, Chevalier de la Légion d’honneur

leur époux, père, beau-père, grand-père chéri, frère, beau-frère, oncle, cousin germain, neveu, cousin, parent, allié et ami,

survenu à Alger le 30 mars, à l’âge de 57 ans,

et vous prient de bien vouloir assister à ses obsèques qui auront lieu aujourd’hui 31 mars à 10 heures.

Réunion au domicile mortuaire, 32, rue Eugène Robe.

P. F. GUYE, 38, rue Rovigo, Alger. T. 51-71« 

Ou encore, et bien sûr surtout, les faire-part de décès de la famille Morand de La Genevraye,

dont les descendants avaient pour ancêtre direct, cette fois, Marguerite Bonopéra _ l’épouse d’Auguste-Frédéric-Marie Morand de La Genevraye, maire d’Orléansville à l’heure de son décès le 25 mai 1904, à Orléansville _la mère des 7 enfants du couple qu’elle formait avec Auguste Morand de La Genevraye : Augustine, Angèle, Alphonse-Jean, Jocelyne, Auguste-Michel, Jules-Charles et enfin Georges Morand de La Genevraye

_ cf mon article «  » du 23 février 2021, dans lequel je mentionne que c’est un long échange téléphonique, entre 16h 44 et 17h 34, le dimanche 21 février 2021, avec Madame Françoise Pons, née Morand de La Genevraye, qui m’a énoncé la liste complète de ces 7 enfants d’Auguste Morand de la Genevraye et Marguerite Bonopéra ; dont elle-même, Françoise Pons, née Morand de La Genevraye à Alger en 1940, est la descendante directe : Françoise Pons, née Morand de La Genevraye, est en effet arrière-petite-fille de Marguerite Bonopéra et Auguste Morand de La Genecraye, via son père Robert-Auguste Morand de La Genevraye, né à Blida entre le 29 février et le 9 mars  1915 (et époux d’Odette Gallais) ; et son grand-père Jules-Charles Morand de La Genevraye, né à Orléansville le 17 juin 1881 (et époux de Clémence Orgeret) : le sixième des 7 enfants de Marguerite et Auguste (et j’ignore la date du décès, peut-être à Rabelais, où il était propriétaire viticulteur, ainsi que conseiller municipal, de Jules-Charles Morand de La Genevraye : probablement après 1938, d’après des recherches généalogiques de flapalu, dont j’ignore les sources concernant cette famille Morand de La Genevraye)_ :

ainsi en 1935, lors du décès du dernier né de ce couple _ de Marguerite Bonopéra et Auguste Morand de La Genevraye _, Georges Morand de La Genevraye, à Orléansville, le 7 octobre 1935,

si « Mme Vve Paul Bonopéra«  _ née Confex _ figure en bonne place sur le faire-part de décès du défunt,

c’est en tant que tante par alliance de celui-ci : en effet le défunt mari de celle-ci _ née Confex _, Paul Bonopéra (né à Miliana le 10 janvier 1856), était rien moins que le frère cadet de Marguerite Bonopéra (née à Miliana le 22 janvier 1859), la mère de ce défunt Georges Morand de La Genevraye (qui était né à Orléansville le 21 février 1888)…

Et c’est sur cette piste prometteuse de la recherche de l’identité précise de cette « Mme Vve Paul Bonopéra » née Confex _ Paul Bonopéra, son époux était donc né à Miliana le 10 janvier 1856 et décédé à Orléansville, 16 janvier 2016 _, apparentée _ via sa nièce « Mme Vve Louis Gentet » née Wachter, elle-même fille de Jean-Baptiste-Antoine Wachter (né à Rougemont le 5 février 1827) et Elisabeth-Joséphine-Baptistine Confex (née à Marseille le 28 décembre 1836, et décédée à Alger le 30 mars 1925 : cette « Mme Vve Wachter » née Confex, sœur de « Mme Vve Paul Bonopéra » née Confex) _ aux Rey-Gentet-Ducos du Hauron,

que je ne tardais pas à me pencher très bientôt aussi, cette fin du mois de février 2021, sur la famille orléansvillaise des Morand de La Genevray,

parce qu’il se trouve très précisément, et pardon si j’y insiste encore ici, que la sœur aînée de ce Paul Bonopéra, Marguerite Bonopéra, née à Miliana le 22 janvier 1849 _ et décédée très probablement à Orléansville entre 1892 et 1901, d’après ce que révèle la lecture des livrets militaires de 1892 et 1901 de deux de leurs deux fils : Alphonse-Jean Morand de La Genevraye, né à Orléansville le 7 juin 1872, et Jules-Charles Morand de La Genevraye, né à Orléansville le 17 juin 1881 ; le dernier né de leurs 7 enfants, étant ce Georges Morand de La Genevraye, né à Orléansville le 17 juin 1888, qui est décédé .à Orléansville le 7 octobre 1935… _, se révélait être l’épouse d’Auguste-Frédéric-Marie Morand de La Genevraye (Varsovie, 11 septembre 1844 – Orléansville, 25 mai 1904), et la mère de leurs 7 enfants : Augustine, Angèle, Alphonse-Jean, Jocelyne, Auguste-Michel, Jules-Charles et Georges Morand de La Genevraye…

Voici donc,

avec l’appoint-enrichissement de plusieurs retouches en fonction de quelques unes de mes récentes découvertes _ cf mes articles « « ,

«  »

et « «  des 18, 20 et 21 février derniers  _,

la reprise, avec ajouts, de cet article déjà crucial pour ma recherche généalogique de la descendance d’Amédée Ducos du Hauron et des familles alliées à la famille de son épouse Marie-Louise Rey _ dont la mère était l’orléansvillaise de vieille souche Adélaïde Gentet (Orléansville, 1855 – Oran, 5 juillet 1886), et le tuteur, après le décès du père de Marie-Louise, Anatole Rey, à Oran le 28 janvier 1890, était son oncle maternel orléansvillais Louis Gentet (Orléansville, 12 décembre 1853 – Orléansville, 9 août 1906)… _,

un article en date, donc, du 26 février 2021 :  « « 


Et à suivre, bien sûr,

Ce mardi 27 février 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et découvrir enfin le moment, au mois de mars 1898, de la naissance, à Orléansville, de la fille aînée, Eveline, d’Amédée Ducos du Hauron et son épouse, depuis le 10 juin 1896, à Orléansville, Marie-Louise Rey : le petite Marie-Aimée-Eveline Ducos…

21fév

Découvrir enfin le moment,

au mois de mars 1898, entre le 24 et le 30 mars _ manque encore la précision du jour précis de cette naissance ! _,

de la naissance, à Orléansville, de la fille aînée, Eveline, d’Amédée Ducos du Hauron et son épouse _ depuis le 10 juin 1896, à Orléansville ; cf l’avis de « Mariage » du numéro du samedi 13 juin 1896 du Progrès d’Orléansville : « Mercredi dernier _ 10 juin _, a été célébré au milieu d’une affluence considérable d’amis, le mariage de Melle Marie-Louise Rey avec M. Ducos du Hauron rédacteur à la Sous-Préfecture » ; un peu plus précis que le strict avis d’état-civil de la commune d’Orléansville paru le jeudi dans Le Progrès d’Orléansville du samedi 6 juin de la semaine précédente : « Publications : M. Ducos du Hauron, Amédée-Louis, rédacteur à la Sous-Préfecture d’Orléansville, et Delle Rey Marie-Louise, s. p., demeurant à Orléansville « , ce ban de publication de mariages à venir prochainement à Orléansville, dont a fait état Jean-François Rat, et qui m’a tout dernièrement mis sur cette piste (cf mon article du 18 février dernier : « « …)... _ Marie-Louise Rey :

la petite Marie-Aimée-Eveline Ducos ;

ainsi qu’en un bref avis _ très succinct, minimal même… _ de l’état-civil de la commune d’Orléansville _ et pas un vrai faire-part de naissance émis par la famille… _, l’informe le numéro du 31 mars 1898 du Progrès d’Orléansville :

« Naissances :

_ Européens : Fages Marie ; Ducos Marie Aimée Eveline ; Verrier Charles Fernand Gaston

Israélites : 2 jumelles

Indigènes : 3″ _ sans commentaire… _,

telle est l’avancée de l’enquête de ce mercredi 21 février 2024…

Et cela à partir de mon intuition que c’était vers cette année 1898 qu’avait très probablement dû naître, et à Orléansville, la fille aînée d’Amédée Ducos du Hauron et son épouse orléansvillaise Marie-Louise Rey, Amédée occupant alors le poste de rédacteur à la Sous-Préfecture d’Orléansville ;

et c’est en épluchant minutieusement chaque numéro, hebdomadaire, du journal local, Le Progrès d’Orléansville _ toujours accessible, lui, alors qu’ont tous disparu les actes d’état-civil de la commune d’Orléansville… _ que j’ai fini par découvrir, dénicher même, l’information…

À propos de cette Eveline Ducos du Hauron, donc, qui décèdera, à l’âge de 40 ans, à Alger, un des derniers jours de décembre de l’année 1938,

comme nous l’a appris _ cf la succession des articles commentant en détails ce faire-part de décès d’Eveline, que j’ai rédigés au mois de janvier 2021, à partir, par exemple, de celui, éminemment crucial, du 13 janvier « «  ; et en allant, ensuite, de celui du 17 janvier « «  à celui du 31 janvier suivant « « … _ l’avis du décès d’Eveline Ducos du Hauron, épouse Ducros, paru dans L’Écho d’Alger en date du 2 janvier 1939,

dont je m’empresse de redonner ici le détail :

« Monsieur Henri Ducros, administrateur adjoint à Dupleix, ainsi que ses enfants ;

MM. Ducos du Hauron, Gérard et Roger ;

Mme Jacquet ;

Mme Vve Gadel et ses enfants ;

les familles Ducros, Ducos du Hauron, Gadel, Gentet, Charavel, Ferrand, Bure,

vous font part du décès de leur chère et regrettée

Madame Henri DUCROS née Éveline DUCOS DU HAURON.

Les obsèques ont eu lieu dans l’intimité le 1er janvier 1939 »

Ce mercredi 21 février 2024, une certaine boucle de ma recherche débutée, il ya plus de 3 ans, le 6 décembre 2020, par mon article principiel « « ,

vient donc ainsi de trouver _ ou presque ! _ son achèvement :

celle concernant cette évanescente Eveline Ducos du Hauron...

Mais demeurent bien sûr encore quelques autres points aveugles au sein de mon entreprise d’identification, notamment de certains des membres des familles Wachter et Gentet,

ainsi que Confex et Bonopéra,

indirectement alliées _ via les Gentet-Rey d’Orléansville : Adélaïde Gentet et Anatole Rey, les parents de Marie-Louise ; puis l’épouse de Louis Gentet, le tuteur (orléansvillais) de Marie-Louise Rey après les décès successifs, en 1886 et 1890, à Oran, des deux parents de Marie-Louise… _ à la famille Ducos du Hauron d’Algérie,

via, j’y insiste, Orléansville,

qui continuent de me tarauder plus ou moins sourdement :

ainsi laquelle des demoiselles Wachter d’Orléansville est cette « Mme Vve Louis Gentet, née Wachter » ?

et laquelle des demoiselles Confex, d’Orléansville aussi, est cette « Mme Vve Paul Bonopéra, née Confex » ?..

À suivre..,

et cette recherche _ de réalité historique bien effective ! _ est plus passionnante qu’un roman de fiction !..

Ce mercredi 21 février 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un point d’étape sur de nouvelles avancées de mes recherches sur la branche algérienne-algéroise-orléansvillaise des Ducos du Hauron, à partir d’Amédée et son épouse Marie-Louise Rey…

20fév

Un courriel à quelques amis fait un point un peu utile sur quelques récentes avancées de cette recherche qui me tient très à cœur à propos de la branche algérienne-algéroise-orléansvillaise des Ducos du Hauron,

celle née d’Amédée Ducos du Hauron (Agen, 1867 – Alger, 1935) et son épouse (à Orléansville le 10 juin 1896) l’orléansvillaise Marie-Louise Rey (Orléansville, 1879 – Agen, 1933) ;

Amédée,

le second des trois neveux de Louis Ducos du Hauron (Langon 1837 – Agen, 1920),

le génial inventeur, à Lectoure en 1868, de la « photographie de couleurs« …

Voici ce point un peu utile :

Chers amis,

 
Suite à deux passionnants coups de fil de membres de la famille Bonopéra d’Orléansville jeudi 12 février dernier, Georges Bonopéra (né à Orléansville le 9 mars 1950) et son fils Matthias (né à Paris 11e le 17 mai 1977),
qui, ayant découvert mon blog sur le web, sont curieux d’en apprendre un peu davantage sur l’histoire de leur famille Bonopéra,
j’ai repris mes recherches sur la généalogie d’Amédée Ducos du Hauron et son épouse orléansvillaise Marie-Louise Rey.
 
Toujours en quête de découvrir, en particulier, qui étaient
et Madame Veuve Louis Gentet, née Wachter,
et sa tante maternelle, Madame Veuve Paul Bonopéra, née Confex…
 
C’est en effet par ce lien aux Gentet (dont Adrienne Gentet, la mère de Marie-Louise Rey ; et Louis Gentet, l’oncle et tuteur de Marie-Louise et sa sœur Aimée-Laurence, qui épousera Victor Gadel à Orléansville le 11 mars 1905…),
que ces noms de Bonopéra et Wachter, ainsi que Ferrand, apparaissent dans certains avis (de naissance, de mariage, et de décès) de la famille Ducos du Hauron,
et que, réciproquement, le nom de Ducos du Hauron apparaît lui aussi dans certains avis (de naissance, de mariage, et de décès) de ces familles qui leur étaient alliées, en Algérie
 
 
Voici donc, ce jour, quelques unes des avancées de la reprise de ma recherche, forcément provisoires,
que viennent préciser
 
 
 
 
En ce moment, je m’interroge sur les allers-retours entre Alger – Paris – Alger (et Orléansville) – Paris, 
de Gaston Ducos du Hauron,
probablement liés à son frère et sa famille, demeurant alors à Orléansville,
où Amédée, entamant sa carrière administrative en Algérie, était alors en poste de rédacteur à la sous-préfecture d’Orléansville :
 
entre
_ le départ d’Algérie de ses parents (ainsi que l’oncle Louis) en novembre 1896, d’abord pour Paris,
_ sa présence à Orléansville attestée le 21 janvier 1897 (notée sur son livret militaire) _ pour quelles raisons ? liées à son frère Amédée ? voire à l’éventuelle naissance, à Orléansville, d’Eveline ?.. Non : celle-ci naîtra l’année suivante seulement : à la fin du mois de mars 1898… _,
_ son mariage avec Edmée de Lamarque à Saint-Mandé le 8 janvier 1898,
_ sa résidence à Alger, 1 rue de l’échelle, attestée à la date du 7 mars 1898 (notée sur son livret militaire) _ une date très proche, en revanche, de la future naissance à Orléansille de sa nièce Eveline, à la fin de ce mois de mars là, entre le 24 et le 30… _,
_ la naissance à Saint-Mandé de sa fille aînée Etiennette (mais Gaston y était- il présent ? ou bien se trouvait-il encore alors en Algérie ?) le 26 novembre 1898
sait-on précisément de quand date le retour définitif en France de Gaston ?
_ sa résidence à Charenton, 31 rue de Saint-Mandé, attestée à la date du 24 avril 1899 (inscrite sur son livret militaire)…
 
Et sait-on où et quand, à quelle occasion, Gaston avait fait la connaissance de sa future épouse Edmée ?
En France métropolitaine, assez probablement
… 
Et bien sûr,
je continue de rechercher
de la naissance (et du décès) de quels enfants a été marquée la vie familiale d’Amédée et son épouse Marie Louise,
depuis leur mariage à Orléansville le mercredi 10 juin 1896 
_  le 4 mars 1927, un très intéressant article de L’Écho d’Alger, à l’occasion d’une grande exposition des Anaglyphes de son oncle Louis Ducos du Hauron au casino d’Alger, indique que, à cette date, en 1927, donc, Amédée Ducos du Hauron et son épouse Marie-Louise avaient encore 5 enfants à charge : qui étaient-ils donc, ces 5 enfants ? Eveline, Gérard et Roger, oui ; mais qui sont les deux autres ? Yvonne, née à Orléansville entre le 20 août et le 4 septembre, est décédée à l’âge de 10 mois, à Paris 17e, au domicile de sa tante Alice Ducos du Hauron, le 20 juin 1902 ; et Edmée, née à Lamartine le 8 septembre 1904, est décédée à l’âge de 16 ans, à La Redoute, Birmandreis, le 19 novembre 1920… _ :
 
_ Eveline, dont j’ignore le lieu et la date de naissance  _ Orléansville, au mois de mars 1898 ! une découverte mienne le soir même de ce 20 février 2024 ! _ est décédée à Alger fin décembre 1938, très peu de temps avant le 1er janvier 1939, date de son inhumation, à Alger ;
_ Yvonne -Adélaïde-Madeleine-Alice-Marie, née à Orléansville entre le 20 août et le 4 septembre 1901 ; et décédée à Paris 17e le 20 juin 1902 ;
_ Edmée -Marie-Lyonelle, née à Orléansville le 8 septembre 1904 ; et décédée à La Redoute, Birmandreis le 19 novembre 1920 ;
_ Gérard -Yves-Alcide, né à Berrouaghia le 30 août 1909 ; et décédé à Avignon le 27 janvier 2000 ;
_ Roger -Louis, né à Alger le 13 juillet 1918 ; j’ignore le lieu la date de son décès (à son arrivée d’Algérie, il a résidé, à son tour, à Savigny-sur-Orge) ;
je sais seulement que Roger a épousé à Alger le 5 octobre 1940 Sylvia -Adrienne Schiano-Lomoriello (qui décèdera à Rennes le 13 novembre 2002 ;
et qu’ils auront 4 enfants :
_ Marie-José -Sylvia (Alger, 4 avril 1944 – Langrolaye-sur-Rance, 26 décembre 2009)
_ Jean-Louis (né en 1953)
_ Danielle
_ Denise…
 
Au décès d’Eveline,
son avis de décès paru le 2 janvier 1939 dans L’Echo d’Alger,
témoigne que la défunte n’avait plus alors que 2 frères en vie : Gérard (né en 1909) et Roger (né en 1918)…
 
Voilà où j’en suis.
 
Et j’apprends beaucoup sur la vie quotidienne des familles en Algérie à ces époques d’avant 1940…
 
Bien à vous,
 
Francis, à Bordeaux
Ce mardi 20 février 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Revenir se pencher sur les liens entre les Ducos du Hauron de la branche algérienne, à partir d’Amédée Ducos du Hauron et son épouse Marie-Louise Rey, et les Bonopéra d’Orléansville…

04fév

Suite à deux merveilleux coups de fil jeudi dernier 1er février de deux membres _ fils (né à Paris le 17 mars 1977,) et père (né à Orléanville le 9 mars 1950)… _ de la famille Bonopéra qui ont réussi à capter certains de mes articles du blog « En cherchant bien »  _ alors que le lien à ce blog a disparu du site de la Librairie Mollat, et cela ans que j’en sois informé, et que m’en aperçoive aussitôt… ; mais mon blog, bien sût, se poursuit, et quotidiennement !!! Et j’adresse mes articles à qui je pense pouvoir s’y intéresser, et le dialogue avec eux se poursuit… _, en faisant des recherches, simplement via Google, sur leur famille Bonopéra, et qui ont pris sur eux de me téléphoner, à Bordeaux,

Et suite à mes 2 très récentes reprises, le 1er et le 2 février 2024 derniers, corrigées et augmentées, de 2 précédents articles « « 

et « « 

d’articles en date, donc, des 4 mai 2021 et 16 février 2021,

je me suis décidé à prendre le taureau par les cornes, en tâchant de répondre un peu précisément à la question posée, le lendemain de notre contacr téléphonique, qui est la suivante :

_ « Je crois avoir compris que le lien familial _ des Bonopéra d’Orléansville _ avec M. _ Louis _ Ducos du Hauron _ (Langon, 1837 – Agen, 1920) le génial inventeur de la « photographie de couleurs« , à Lectoure (Gers) en 1868 _ se ferait, d’après vos recherches passionnantes, à partir de la sœur de Paul Bonopera père (et père d’Auguste, lui-même père de mon grand-père René), à savoir Marguerite _ Bonopéra, épouse d’Auguste Morand de La Genevraye _), et concernerait les fils du frère _ Alcide _ de Louis Ducos Du Hauron, notamment Amédée ? Ai-je bien compris ? _ oui, parfaitement ! Et alors, de quelle nature serait cette parenté entre les deux familles ? »…

Et c’est bien sûr là une très pertinente question !

Voici donc mon début de réponse et précisions :

Messieurs et chers amis,

voici d’une part mon article du 1er mars 2021 «  » 
qui pointe ma découverte de l’articulation entre
d’une part mes recherches de la généalogie algérienne des Ducos des Hauron, à partir d’Amédée Ducos du Hauron (Agen 29 mars 1867 – Alger 15 juillet 1935),
_ fils d’Alcide Ducos du Hauron (Coutras, 30 juin 1830 – Savigny-sur-Orge, 13 mai 1909) et neveu de Louis Ducos du Hauron (Langon, 8 décembre 1837 – Agen, 31 août 1920), l’inventeur de la photographie de couleurs à Lectoure en 1868 _
et son épouse Marie-Louise Rey (Orléansville, 1879 – Agen, 20 septembre 1933)
_ fille de Jean-Anatole-Firmin Rey (Le Grand-Serre, 10 juin 1845  – Oran, 28 janvier 1890)  et son épouse Adélaïde Gentet (Orléansville, 1855 – Oran, 5 juillet 1886) _ ;
et d’autre part ma découverte des liens (indirects : par alliances de collatéraux, via 2 dames Confex ou issues de Confex, l’une, née Confex _ Élisabeth Confex (Marseille, 28 décembre 1838  – Alger, 30 mars 1925) _, et épouse et veuve (en 1916) de Paul Bonopéra, et l’autre, née Wachter mais de mère Confex _ sa mère est cette même Élisabeth Confex… _, épouse et veuve (en 1906) de Louis Gentet…) de ces Ducos du Hauron d’Algérie, via Marie-Louise Rey, épouse d’Amédée Ducos du Hauron,
avec votre famille des Bonopéra d’Orléansville
_ Orléansville où la famille de Paul Bonopéra s’est installée vers 1902-1903, en provenance du village de Rabelais, mais la sœur aînée de Paul, Marguerite Bonopéra (née à Miliana le 22 janvier 1849), et épouse d’Auguste Morand de La Genevraye (Varsovie, 11 septembre 1844 – Orléansville, 25 mai 1904), résidait déjà depuis longtemps à Orléansville ; et son mari était à son décès, le 25 mai 1904, maire d’Orléansville ; cf mon article du 10 février 2021«  » 
Amédée Ducos du Hauron ayant rencontré puis épousé Marie-Louise Rey à Orléansville, où il se trouvait en poste dans l’administration,
une ville qu’il quitte de son poste de rédacteur à la sous-préfecture (d’Orléansville) le 31 janvier 1901, pour un poste d’administrateur « adjoint » à la commune mixte de L’Ouarsenis ;
mais le livret militaire d’Amédée indique bien qu’il résidait déjà à Orléansville à la date du 18 avril 1895
_ et sur la carrière administrative en Algérie d’Amédée Ducos du Hauron est aussi intéressant et significatif mon article du 2 décembre 2021«  »
Voici, ensuite, un précieux et très émouvant document (rédigé par son grand-père Marcel Bonopéra (Renault, 6 octobre 1907 – Nice, 1er décembre 1992), instituteur de profession) que m’a adressé le 7 mars 2021 la niçoise Cécile Bonopéra :
concernant la généalogie de ses ancêtres Bonopéra
Celle que les documents après 1916 nomment « Mme Vve Paul Bonopéra »,
puis,
après le 3 novembre 1830, au décès du second fils, Paul Bonopéra – junior (Pontéba, 19 septembre 1878 – Orléansville, 3 novembre 1930), le fils de son mari Paul Bonopéra-senior et sa première épouse Joséphine Girot (Ténès, 1856 – Orléansville, 11 juillet 1892),
« Mme Vve Paul Bonopéra – mère »,
est en réalité la 3ème épouse (et veuve) de Paul Bonopéra – senior, décédé à Orléansville le 18 janvier 1916 ; 

et non pas la mère des 6 fils (Jean, Paul, Alphonse, Auguste, Julien et Georges, nés respectivement en 1877, 1878, 1881, 1883, 1887 et 1892),
qui est Joséphine Girot (ou Giraud), née à Ténès en 1856 et décédée à Orléansville le 11 juillet 1892.
Cette veuve de Paul Bonopéra – senior est en effet née Confex
_ cf mon article du 1er novembre 2021 : «  » ; la Vve Bonopéra (à partir du 18 juillet 1916) née Confex, et la Vve Gentet (à partir du 9 août 1906) née Wachter _ ;
de même que se trouve être une des filles d’Élisabeth Confex (Marseille, 28 décembre 1836 – Alger, 30 mars 1925) et de son époux (leur mariage a eu lieu à Mustapha, le 26 mai 1857) Jean-Baptiste-Antoine Wachter (Rougemont, 5 février 1827 – en Algérie , ?), celle qui, née donc Wachter, est l’épouse (et la veuve à, partir du 9 août 1906) de Louis Gentet, le presque beau-père d’Amédée Ducos du Hauron, 
_ cf ce même passionnant article du 1er novembre 2021,
C’est ce Louis Gentet (Orléansville, 1853 – Orléansville, 9 août 1906), donc, qui se trouve être le tuteur légal et effectif , depuis le 28 janvier 1890, des 2 filles Marie-Louise et Aimée-Laurence Rey de sa sœur Adélaïde Gentet (née à Orléansville en 1855 et décédée à Oran le 5 juillet 1886) et de son beau-frère Anatole Rey (né au Grand-Serre le 11 juin 1845, et décédé à Oran le 28 janvier1890) ; et les deux sœurs Rey vivent donc désormais à Orléanville
les 2 sœurs que sont Marie-Louise Rey, future épouse d’Amédée Ducos du Hauron, 
et Aimée-Laurence Rey, future épouse, le 9 mars 1905 à Orléansville, de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel (né le 8 juillet au Grand-Serre, et qui décèdera à Alger le 30 mars 1930)…
Les Gentet étant citoyens d’Orléansville depuis 1848
 
Et il se trouve que Elisabeth Confex, épouse Wachter, a longtemps vécu à Orléansville, auprès de plusieurs de ses enfants qui y étaient installés ; dont, notamment, Émile Wachter, j’y reviendrai plus tard
Vous me pardonnerez probablement les efforts de lecture que nécessitent ces divers articles,
qui rejoignent mes propres efforts pour, moi-même, me retrouver en leurs connexions entre eux,
issus qu’ils sont, au jour le jour, de ma patiente, longue et lente, mais tenace, recherche, au fil et rebondissements de mes successives découvertes…
Et, en leur rédaction, j’ai toujours privilégié la précision des faits découverts à l’élégance de la rédaction
et à une lisibilité aisée des articles pour les lecteurs.
Dans mon esprit, il s’agit d’abord et avant tout ici d’une patiente et assez ardue recherche,
avec ses aléas, ses pauses ou impasses j’espère bien provisoires,
et surtout ses formidables merveilleuses surprises de découvertes progressives ;
de même que l’incroyable joie de rencontrer des lecteurs qui y trouvent leur désintéressé profit de connaissance de points jusqu’alors ignorés d’eux de leur histoire familiale ;
telles des bouteilles miennes lancées à la mer et ayant miraculeusement trouvé leurs destinataires…
En toute humilité,
Bien à vous deux, Messieurs Bonopéra,
Francis Lippa, à Bordeaux
..
P. s. :
en sachant d’ores et déjà que vous allez pouvoir corriger certaines de mes erreurs (de rédaction), et il y en a ;
et surtout quelques points demeurés jusqu’ici aveugles dans l’effort d’établissement des données généalogiques de votre famille,
comme m’y ont aidé surtout vos cousines et cousins Françoise Pons, Cécile Bonopéra, André Raymond,
ainsi que divers membres, aussi et bien sûr, de la famille Ducos du Hauron…

Début du message réexpédié :
De: CECILE BONOPERA 
Objet: Généalogie des Bonopéra, établie par mon grand-père
Date: 7 mars 2021 à 10:17:57 UTC+1
À: Francis Lippa

 

Bonjour Monsieur,

J’ai retrouvé le document manuscrit de mon grand-père Marcel Bonopéra, établissant la généalogie des Bonopéra. Je ne sais pas comment il l’a établie. Mais vous constaterez que l’identité de la veuve qui vous intrigue y apparaît et semble différer des hypothèses de vos recherches. En tout état de cause, je serai heureuse d’en recevoir le résultat quand vous le jugerez abouti. De la même façon, je me perds dans les liens entre les Bonopéra et les Morand de la Genevray, et vos recherches m’éclaireraient.
Bon Dimanche, très cordialement,
Cécile BONOPÉRA

Généalogie des Bonopéra

1ère génération : 1a Nicolas Louis Bonopéra

                                    1a1 Jacinta Minguella

2e génération :      2a : Juan Dionis Francisco Bonopéea

                                    né en 1814 à Tarragone (Catalogne), décédé 

                                    à Pontéba (près d’Orléansville) en 1876, époux de

                                    2a1 : Marguerite Saura, dcédée à Pontéba en 1876

3e génération :      3a : Marguerite Bonopéra

                                     3b : Paul Bonopéra, né à Miliana le 10-1-1856

                                     décédé à Orléansville le 18-1-1916

                                     3c : Jean Bonopéra,, décédé à Alger

4e génération :      3b : Paul Bonopéra, époux de

                                    3b1 : Joséphine Giraud, née à Ténès, décédée à

                                        Orléansville le 11-7-1892 ; ont eu six enfants :

                                    4a : Jean ; 4b : Paul ; 4c : Alphonse ; 4d : Auguste ;

                                    4e : Julien ; 4 f : Georges.

5e génération :      4b : Paul Bonopéra, né à Pontéba le 13-9-1878,

                                     décédé à Orléansville le 2-11-1930 et

                                    4b1 : Marie, Marguerite, Léonie Cathébras, née 

                                       le 12-1-1881 à Saint Sauveur de Ginestoux (Lozère) ;

                                        ont eu deux enfants :

                                     5a : Pauline Bonopéra, née à Rabelais (Alger)

                                      le 5-6-1905, décédée à Nice le 8-2-1974.

                                      5b : Marcel Bonopéra, né à Renault (Oran) le 10-1-1907.

6e génération :        6a : Paul Jean Antoine Bonopéra, né à Orléansville le 5-5-1933

                                       6b : Jean Pierre Bonopéra, né à Orléansville le 2-11-1934

                                       sont les enfants de Marcel Bonopéra, décédé à Nice le 1-12-1992

                                       et de Odette Sanchez, née à Orléansville le 23-12-1911, décédée à Nice                                   



Le 3 mars 2021 à 08:22, Francis Lippa a écrit :

je viens de rajouter in extenso le faire-part de décès (paru dans L’Écho d’Alger du 31 mars 1930) de M. Victor Gadel,
le mari de Laurence-Aimée Rey,
la sœur cadette de Marie-Louise Rey et belle sœur d’Amédée Ducos du Hauron ;
sur lequel faire-part 
_ malencontreusement déchiré, d’ailleurs, dans la reproduction de la page du journal accessible : j’ai dû rétablir en rouge les éléments manquants !  _
j’ai pu lire pour la première fois la mention du nom de « Bonopéra »
en un document concernant des membres de la famille Ducos du Hauron :

« Mme Vve Victor Gadel ;

M. Robert Gadel, étudiant en pharmacie,

Mme, née Irène Bure, et leur fils Jean-Claude ;

M. Georges Gadel ;

Mme et M. Eugène Gadel et leurs enfants, de Paris ;

Mme et M. Ducos du Hauron et leurs enfants ;

Mme et M. Henri Ducros ;

Mme et M. Eugène Gentet ;

Mme Vve Gentet ;

les familles Gadel, Dufour, Sibert et Macaire, de Marseille ;

Bure, Escudié, Mann, Donsimoni, Ferrand, Wachter, Gastaud, Rencurel, Maestracci, Cachia, Barzan, Ducros, Jean, Bonopéra

ont la douleur de vous faire part du décès de leur bien cher et regretté

Monsieur Victor GADEL
Payeur-adjoint du Trésor, Capitaine en retraite, Chevalier de la Légion d’honneur

leur époux, père, beau-père, grand-père chéri, frère, beau-frère, oncle, cousin germain, neveu, cousin, parent, allié et ami,

survenu à Alger le 30 mars, à l’âge de 57 ans,

et vous prient de bien vouloir assister à ses obsèques qui auront lieu aujourd’hui 31 mars à 10 heures.

Réunion au domicile mortuaire, 32, rue Eugène Robe.

P. F. GUYE, 38, rue Rovigo, Alger. T. 51-71« 

À comparer avec le faire-part de décès, plus succinct, de « Madame Henri Ducros, née Éveline Ducos du Hauron »,
la fille aînée d’Amédée Ducos du Hauron et son épouse née Marie-Louise Rey, 
paru dans L’Écho d’Alger du 2 janvier 1939
_ et dans lequel ne figure plus le nom de « Bonopéra » : « Mme Vve Bonopéra » était-elle décédée entretemps ?.. Probablement… _ :
M. Henri Ducros, administrateur-adjoint à Dupleix et ses enfants ;
MM. Ducos du Hauron Gérard et Roger ;
Mme Jacquet ;
Mme Vve Gadel et ses enfants ;
les familles Ducros, Ducos du Hauron, Gadel, Gentet, Charavel, Ferrand, Bure,
vous font part du décès de leur chère et regrettée Madame Henri Ducros, née Eveline Ducos du Hauron.
Les obsèques ont eu lieu dans l’intimité le 1er janvier 1939.
À suivre !
Francis Lippa

 

Voilà pour ce premier éclairage, j’espère un peu utile.
Vous me pardonnerez probablement, j’espère aussi, les efforts de lecture que nécessitent ces divers articles,
qui rejoignent mes propres efforts pour, moi-même le premier, tâcher de me retrouver en leurs complexes et riches connexions entre eux,
issus qu’ils sont, au jour le jour, de ma patiente, longue et lente, mais tenace, recherche, au fil et rebondissements de mes successives découvertes…
Et, en leur rédaction, j’ai toujours privilégié la précision et justesse des faits découverts, à l’élégance de la rédaction
et à une lisibilité aisée, facilitée, des articles pour les lecteurs.
Dans mon esprit, il s’agit d’abord et avant tout ici d’une patiente et assez ardue recherche,
avec ses aléas, ses pauses ou impasses j’espère bien provisoires,
et surtout ses formidables merveilleuses surprises de découvertes progressives ;
de même que l’incroyable joie de rencontrer quelques lecteurs qui y trouvent un désintéressé profit de connaissance de points jusqu’alors ignorés d’eux de leur histoire familiale ;
telles des bouteilles miennes lancées à la mer et ayant miraculeusement trouvé leurs destinataires…
En toute humilité,
Bien à vous deux, Messieurs Bonopéra,
Francis Lippa, à Bordeaux
..
P. s. :
en sachant d’ores et déjà que vous allez pouvoir corriger certaines de mes erreurs (de rédaction), et il y en a ;
et surtout quelques points demeurés jusqu’ici aveugles dans l’effort d’établissement des données généalogiques de votre famille,
comme m’y ont aidé vos cousines et cousins Françoise Pons, Cécile Bonopéra, André Raymond,
ainsi que divers membres, aussi, de la famille Ducos du Hauron…
Ce dimanche 4 février 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Au concert, à Genève, comme au CD : la sublime clarté de jeu du rare Piotr Anderszewki, au coeur le plus intime et de chair, de l’idiosyncrasie des compositeurs (et des pièces) qu’il élit…

03fév

Comme pour ponctuer s’il le fallait mon intense immense admiration à l’écoute du tout simplement sublimissime CD « Bartok – Janacek – Szymanowski » _ le CD Warner Classics 5054197891274 _ de Piotr Anderszewski

dont viennent d’amplement témoigner mes 3 récents articles (avec podcasts) des 27, 29 et 30 janvier dernier : « « ,

« « 

et « « ,

 

de son intense enchantement à lui aussi envers le jeu exceptionnel au piano de Piotr Anderszewski, de Paul-André Demierre voici, en date du 1er février dernier, ce magnifique article-ci sur le site de l’excellent magazine Crescendo,

intitulé « À Genève, Un pianiste de classe : Piotr Anderszewski« ,

au sortir d’un concert enchanté du pianiste polonais au Victoria Hall de Genève :

A Genève, Un pianiste de classe : Piotr Anderszewski

LE 1 FÉVRIER 2024 par Paul-André Demierre


Pour sa prestigieuse série ‘Les Grands Interprètes’, l’Agence de concerts Caecilia a invité, au Victoria Hall de Genève le 30 janvier, un pianiste hors pair qui _ effectivement _ se fait _ très _ rare depuis plusieurs saisons, Piotr Anderszewski.

Son programme inclut nombre de nouveautés à son répertoire mais commence par l’un de ses chevaux de bataille, la Sixième Partita en mi mineur BWV 830 de Bach _ cf son magistral CD Erato d’octobre 2002. Dès les premières mesures de la Toccata, l’on retrouve cette clarté de jeu _ voilà _ n’utilisant les pédales qu’avec parcimonie, ce qui confère une extrême fluidité aux formules en arpège s’appuyant sur des basses de grand orgue. L’Allemande se confine dans les demi-teintes pour se développer rigoureusement en incorporant les ornements à la ligne mélodique, alors que la Courante joue sur les accents alternés entre les deux mains afin d’encadrer de virevoltants passaggi. L’Aria tient du dialogue à deux voix annonçant la Sarabande voilant un insondable mystère que dissiperont la Gavotte articulant délibérément les triolets de croches puis la Gigue, véritable kaléidoscope opposant les lignes de force en un fugato policé.

Piotr Anderszewski a ensuite la judicieuse idée de mettre en parallèle trois des mazurkas de Chopin à cinq extraites de l’opus 50 de Karol Szymanowski. De ce Chopin qui n’a jamais fait partie de son répertoire d’élection, il donne une lecture singulière en s’attachant à l’opus 59 dont il laisse affleurer un rubato rêveur libérant le cantabile sur de sombres accords, quand la seconde s’embue de douces larmes qu’assèche la troisième, plus extravertie, évoquant le souvenir des jours heureux. Les cinq mazurkas composées par Karol Szymanowski dans les années 1924-1925 passent de la confidence à fleur de clavier (n.3) à la veine folklorique à la Bartók (n.7) que tempèrent la 8e par ce triste dialogue à deux voix, la 5e par sa noble progression et la 4e, véritable mazurka aux contrastes virulents.

En seconde partie, leur font écho les Quatorze Bagatelles Sz 38 que Bartók  acheva en mai 1938. Le pianiste les aborde avec sobriété, prêtant à la Troisième un coloris translucide qui se durcit avec le choral en accords granitiques de la Quatrième, tandis que la Sixième tient de l’élégie désabusée, la Huitième, de l’étrangeté harmonique qui s’épaissit dans la Neuvième. Les cinq dernières focalisent l’attention par la véhémence des oppositions qui juxtaposent une Dixième dégingandée, une Onzième haletante, une Douzième intériorisée comme un nocturne à une saisissante marche funèbre sous-titrée « Elle est morte », expression de total désarroi que bousculera la valse « Ma mie quie dance » (sic !), truffée d’ironie mordante.

Pour achever son récital, Piotr Anderszewski revient au Bach de la Première Partita en si bémol majeur BWV 825 écrite en 1726 qu’il ébauche comme une invention à trois voix linéaire, enchaînant les divers segments de l’Allemande avec la régularité mécanique d’un solfeggietto pour parvenir à une Courante jubilatoire. Par contraste, la Sarabande a la nostalgie d’un spianato presque immatériel que vivifient la rigueur formelle des deux Menuets et de la Gigue conclusive en forme de brillante toccata. Devant l’enthousiasme du public, l’artiste si réservé le remercie par trois brèves pages de Bartók , Bach et Beethoven. Une éblouissante soirée ! _ voilà, c’est dit.

Genève, Victoria Hall, le 30 janvier 2024

Paul-André Demierre

Crédits photographiques : Parlophone Records

À son répertoire, Piotr Anderszewski demeure ainsi extrêmement fidèle,

et c’est avec une extrême exigence et minutie qu’il choisit de lui adjoindre quelques peu nombreuses nouvelles pièces, comme ici ces œuvres _ elles aussi choisies… _ de Janacek, de Szymanowski, de Bartok,

tant pour le concert que pour le disque…

Et pour chacune de ces pièces qu’il donne, et avec une belle rareté, à partager aux mélomanes,

il sait aller au cœur le plus intime, et de chair, de l’essentiel de l’idiosyncrasie de chacun des compositeurs, et des pièces, qu’il élit ainsi de servir !

Au concert comme au disque…

 Chapeau très bas, l’artiste !

Ce samedi 3 février 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

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