Musiques de joie : la joie du Concerto italien, de Jean-Sébastien Bach, par Benjamin Alard, ou Pierre Hantaï
J’avais dans l’idée de poursuivre
par Johann-Sebastian Bach
ma série d’écoute de Suites à la française pour l’orchestre,
selon la pratique festive inaugurée par l’ami Telemann, à Leipzig, au Café Zimmermann…
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Mais la joie bachienne me paraît bien moins festive et jubilatoire,
au moins dans le style français de ces Suites pour orchestre,
que la joie ouverte telemannienne :
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ainsi les interprétations, pourtant excellentes, des 4 Ouvertures BWV 1066-1069,
tant par le Café Zimmermann de Pablo Valetti et Céline Frisch
que par le Zefiro d’Alfredo Bernardini (et des frères Grazzi),
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ne m’enthousiasment-elles pas autant
que les si déliées et délurées et tellement festives Ouvertures de l’ami Telemann,
telles qu’interprétées par Zefiro dans le CD Arcana A 371...
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Serait-ce le style français qui convient moins bien à Bach ?
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Je change donc mon fusil d’épaule ;
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et me tourne, chez Bach, vers son emploi du style italien,
qui me paraît lui convenir mieux que le style français :
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et j’opte pour la fantaisie plus accomplie du Concerto italien en Fa Majeur BWV 971.
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Soit dans l’interprétation de Benjamin Alard, dans le CD Alpha 180, en 2011 ;
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soit dans celle de Pierre Hantaï, dans le CD Mirare MIR 251, en 2014…
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Ce vendredi 1er mai 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa