Et puis la découverte du lien des Ferrand, via les Wachter, aux Gentet d’Orléansville : le faire-part du décès de « Monsieur Albert Ferrand, Caissier aux Deux Magots », à Alger, en 1927…
30jan
Dans ma recherche des filiations et apparentements de la branche « algéroise- algérienne » des Ducos du Hauron, je suis encore loin de la fin des surprises et de mes découvertes.
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Car à force de rechercher les apparentements des Ducros et des Charavel, et la réalité complexe des Ferrand d’Algérie _ bien des pièces et articulations me manquent encore... _,
voici que je viens de tomber sur un faire-part de décès qui m’avais échappé jusqu’ici :
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celui de « Monsieur Albert Ferrand, Caissier aux Deux Magots » : un Ferrand décédé à Alger, en sa 59éme année, le 18 décembre 1927,
paru dans L’Écho d’Alger du 20 décembre 1927 ;
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et cela, alors que je traquais surtout la moindre information concernant l’Ingénieur des Travaux Publics de l’État Marius-Alexandre-Jacques Ferrand,
qui passa plus de quinze ans à Orléansville, de 1906 à 1921, en charge de la construction de la ligne nouvelle de chemin de fer de Ténès à Orléansville, d’après un article de L’Écho d’Alger du 13 décembre 1921, qui annonçait sa promotion d' »Ingénieur TPE adjoint à M. le Directeur des Travaux Publics de l’Etat au Gouvernement général de l’Algérie« …
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Ce M. Marius Ferrand qui épousa le 10 avril 1912, à Orléansville, « Melle Jeanne Clément, fille de notre ami Clément Lui, Maire d’Orléansville« , comme en informait Le Progrès d’Orléansville en date du 4 avril 1912…
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Et même si je ne parvenais pas à découvrir encore de quels parents ce brillant Marius Ferrand était le fils ;
et donc quels pouvaient être ses précis liens de parenté avec les Ducos du Hauron, les Rey, les Gentet, etc….
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Il me faut donc très précisément détailler ce passionnant _ et décisif ! _ faire-part du décès de « Monsieur Albert Ferrand, Caissier aux Deux Magots« , à Alger, qui m’ouvre bien des perspectives sur l’apparentement des Ferrand aux Ducos du Hauron, aux Gentet, aux Gadel, via les Wachter d’Orléansville ; auxquels il faut joindre aussi les Bonopéra, ainsi que les Gastaud et les Malinconi… _ certaines boucles finissent parfois par se boucler…
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« Madame Vve Albert Ferrand, née Wachter et ses enfants : Yvonne et Simone ; M. Henri Ferrand et Mme ; Mme Vve Bonopéra ; Mme Vve Louis Gentet, née Wachter ; Mme et M. Emile Wachter et leurs enfants ; Mme Vve Louis Wachter et sa fille ; Mme et M. Jules Malinconi et leurs enfants ; M. A. Gastaud ; les familles Ferrand d’Avancourt, Gadel, Ducos du Hauron, Gentet, Gastaud ; M. Albert Billiet ; MM. Tiné, le personnel de la Maison Tiné et Cie,
ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu’ils viennent d’éprouver en la personne de Monsieur Albert FERRAND, Caissier aux Deux Magots, leur époux regretté, père chéri, neveu, beau-frère, cousin et allié, décédé à Alger le 18 décembre 1927, dans sa 59e année. Ses obsèques auront lieu aujourd’hui à quatre heures. Réunion au domivile mortuaire, 9 rue Rovigo. Regret éternel« .
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J’apprends ici la parenté Wachter de diverses personnes :
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d’abord, la parenté directe de Mme Vve Albert Ferrand, née Wachter ;
de Mme Vve Louis Gentet, née Wachter ;
de M. Emile Wachter ;
et du déjà défunt Louis Wachter ;
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mais aussi, peut-être la parenté indirecte _ nous découvrirons bientôt par quel biais, et un biais d’importance : même si le nom qui manque ici n’est jusqu’ici apparu dans nulle filiation, ni nul apparentement, des Ducos du Hauron, des Gentet, des Gadel, etc. _ Wachter, de Mme Jules Malinconi…
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Le premier apport d’importance de la lecture attentive de ce faire-part,
est de m’apprendre, sinon l’identité complète, puisque manque encore le prénom de cette veuve, du moins le fait que Louis Gentet, le frère d’Adélaïde, et le protecteur, à Orléansville, depuis les décès de leurs deux parents, Adélaïde Gentet et son époux Anatole Rey, à Oran, en 1886, puis en 1890, des deux enfants devenues orphelines de ce couple : Marie-Louise Rey, qui deviendra l’épouse d’Amédée Ducos du Hauron, et Aimée-Laurence Rey, qui deviendra l’épouse de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel ; le fait, donc, que Louis Gentet (Orléansville, 1855 – Orléansville, 9 août 1906) avait bien une épouse _ mais probablement pas d’enfant : la mention de sa veuve n’est, en effet, pas suivie, en ce faire-part de décès de « Monsieur Albert Ferrand, Caissier aux Deux Magots« , d’une mention d’enfants issus de ce couple Gentet… _ ; et, mieux encore, que celle-ci, « Mme Vve Louis Gentet« , était « née Wachter« .
Et encore aussi, au passage, que celle-ci, veuve depuis le 9 août 1906, vivait encore à la date du 20 décembre 1927 : soit 21 ans plus tard…
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Ensuite, je découvre aussi que cette famille Wachter, bien présente en effet à Orléansville, comportait divers membres ; et notamment diverses veuves _ réunies sur ce faire-part par leur appartenance à la famille Wachter, originaire de Rougemont aux confins de l’Alsace et de la Franche-Comté _ :
_ d’abord, bien sûr, la veuve, « née Wachter« , de ce M. Albert Ferrand qui venait de décéder à Alger le 18 décembre 1927 _ et j’apprends, par l’acte de naissance de sa filla aînée, Yvonne-Aimée-Marie Ferrand, que la mère de l’enfant (et épouse de M. Albert-Philippe-Joseph Ferrand) se nommait Marie-Emilie Wachter, âgée de 27 ans à la naissance de la petite Yvonne : elle est donc née en 1875… _ ;
_ puis la veuve d’un « Monsieur Bonopéra« _ très probablement la veuve de Paul Bonopéra-le-père, décédé, à l’âge de 60 ans, à Orléansville le 18 janvier 1916 (ce qui fait remonter la naissance de celui-ci à l’année 1856 ; Paul Bonopéra-le-fils décèdera, lui, le 3 novembre 1930, à l’âge de 52 ans … _, même si j’ignore le nom de jeune fille de celle-ci, que le faire-part présente comme étant la tante, soit du défunt lui-même, Albert Ferrand, soit de sa veuve « née Wachter« … : cette « Mme Vve Bonopéra » est-elle née, elle aussi, Wachter ? Non : cela aurait été bien sûr mentionné ; ou bien plutôt Ferrand ? Car cette veuve Bonopéra peut être ou bien la tante du défunt Albert Ferrand ou bien la tante de sa veuve « née Wachter« … ; de quel côté, donc ? est-ce du côté Ferrand, du défunt ? ou bien du côté Wachter, de sa veuve ?… _ jusqu’ici, rien ne me l’a indiqué (notamment au moment des publications des divers avis de décès de Paul Bonopéra, au mois de janvier 1916 ; et il me faut donc, ici, continuer de le chercher… Mais j’apprendrai bientôt, par un faire-part de décès paru dans Le Progrés d’Orléansville le 2 avril 1925, que cette « Mme Vve Bonopéra« est en réalité une tante (née Confex) de la veuve (née Confex) d’Albert Ferrand, et non pas du défunt lui-même… _ ;
_ la veuve, donc, de Louis Gentet, décédé à Orléansville le 9 août 1906, et elle aussi « née Wachter » _ ainsi belle-sœur Wachter du défunt ; mais j’ignore toujours le prénom de cette veuve « née Wachter« de Louis Gentet… _ ;
_ et la veuve de Louis Wachter _ belle sœur, par le fait, de la veuve « née Wachter » du présent défunt Albert Ferrand…
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Mais aussi Emile Wachter, beau-frère du défunt Albert Ferrand,
mais surtout et d’abord frère de sa veuve « Mme Vve Albert Ferrand née Wachter« ,
ainsi que frère de Louis Wachter,
et frère aussi de « Mme Vve Louis Gentet, née Wachter » :
lesquels, ces trois derniers-là, sont tous tous des Wachter.
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À suivre…
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Ce samedi 30 janvier 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa