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D’autres présences, en tant que témoin, du coiffeur – perruquier Pierre Bignès, retrouvées parmi les archives d’état-civil d’Oloron, accessibles…

03nov

Concernant Pierre Bignès, dit Gabastou, le perruquier-coiffeur d’Oloron, dit « maître-perruquier, domicilié à Oloron, et subrogé tuteur du mineur François Noblet« , dans l’annonce de vente par licitation à Arles-sur-Tech, publiée par le journal L’Alliance du 13 juillet 1890né à Nay le 22 août 1824, veuf de Jeanne-Marie Borgès et remarié, en secondes noces, à Oloron le 30 septembre 1866 _ le marié avait alors 42 ans, et, domicilié à Oloron, il était alors dit « coiffeur«  _ avec Gracieuse Elichagarrayau mariage desquels faisaient partie de leurs quatre témoins et Jules Noblet, « âgé de 27 ans _ né, donc, en 1839 et assez vraisemblablement à Oloron le 11 mars 1839 (soit la jour même de naissance de Mathieu-César Noblet !.. : Jules et Mathieu-César Noblet étant très probablement la même personne ! _, perruquier » ; et Pierre Daguzan, « âgé de 53 ans _ né à Oloron le 24 janvier 1813 _, fabricant de bérets« ,

j’ai trouvé d’autres situations de « témoin » de Pierre Bignès lors de plusieurs mariages de proches à Oloron :

_ ainsi, le 30 janvier 1861, lors du mariage à Oloron d’Anne-Bertilhe-Félicie Noblet, née à Oloron le 5 novembre 1837, couturière, et fille aînée de François Noblet (Oloron, 28 juillet 1885 – Oloron, 5 janvier 1864) et sa seconde épouse _ à Eysus le 8 octobre 1835 _ Marie Lasclottes, avec Laurent-Eugène Sayous, né à Oloron le 15 novembre 1832, cordonnier, Pierre Bignès, « âgé de 40 ans, coiffeur« , était-il déjà témoin ;

_ ainsi, encore, le 27 janvier 1865, lors du mariage à Oloron de Mathieu-César _ = Jules ? Oui ! Ce  lundi 7 novembre 2022, en un registre d’actes notariés passés à Oloron en l’étude de Maître Darré, en 1891, je viens de découvrir la mention d’un acte conclu entre un nommé Dastugue Pierre, et Noblet Mathieu César dit Jules !!! Mon intuition de départ qu’il s’agissait bien là d’une seule et même personne, se trouve là confirmée… _ Noblet, né à Oloron le 11 mars 1839, perruquier, le frère cadet d’Anne-Bertilhe-Félicie Noblet, et donc fils de François Noblet et Marie Lasclottes, avec Marie Casenave ,

Pierre Bignès, « âgé de 40 ans, coiffeur« , était-il à nouveau témoin ;

_ et encore, le 10 décembre 1890, lors du mariage à Oloron de Marie-Ambroisine Daguzan _ née à Oloron le 16 septembre 1868 ; et marraine, en 1918, de ma mère Marie-France Josèphe Bioy (Tarbes, 11 février 1918 – Bordeaux, 27 octobre 2018), petite fille de Marcelin Bioy (Oloron, 14 avril 1840 – Oloron, 1917) et son épouse Marie-Isabelle Daguzan (Oloron, 15 août 1847 – Oloron, 28 février 1900), qui se sont mariés à Oloron le 23 août 1871 _, avec Joseph Laborde-Porte,

Pierre Bignès, « âgé de 66 ans, coiffeur« , était-il témoin

Et, d’autre part, le 21 février 1881, au mariage à Oloron de Firmin Daguzan et Alexandrine-Marie Latapie-Armagnac,

c’était cette fois Jules Noblet, « âgé de 42 ans, perruquier« , qui était témoin…

Ce jeudi 3 novembre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Ce que le nom de Pierre Bignès, « subrogé tuteur » du « mineur » François Noblet, de l’annonce, en juillet 1890, de vente aux enchères par licitation, à Arles-sur-Tech, pour le litige de la succession de Marie Etchevest veuve Bataille, nous apprend de François et Jules Noblet, d’Oloron…

01nov

« Ce que le nom de Pierre Bignès, « subrogé tuteur » du « mineur » François Noblet, de l’annonce, en juillet 1890, de vente aux enchères par licitation, à Arles-sur-Tech, pour le litige de la succession de Marie Etchevest veuve Bataille, nous apprend de François et Jules Noblet, d’Oloron…« ,

tel est le long titre que je choisis de donner à l’article de cette Toussaint 1er novembre 2021, par lequel je commence à mieux pénétrer les arcanes de la constellation et généalogie familiale des Noblet d’Oloron,

depuis l’arrivée et installation à Oloron, avant même son mariage oloronais, le 27 janvier 1769, avec Geneviève Bioy (Bidos, 3 janvier 1746 – Oloron, 18 mai 1838), de l’artiste, sculpteur sur bois ainsi que peintre, Jacques-Guillaume Noblet (Saint-Geniez-d’Olt, 29 janvier 1742 – Oloron, 3 mai 1886), le fondateur de la lignée des Noblet d’Oloron…`

Or, c’est ce nom de Pierre Bignès, « maître perruquier, domicilé à Oloron – Sainte-Marie« , et « subrogé tuteur » de l’encore « mineur« , au moment du décès, à Amélie-les-Bains le 6 octobre 1889, de dame Marie Etcheveste, veuve Bataille,

pour la succession de laquelle avait surgi un litige entre héritiers dits « défaillants » et héritiers poursuivant les précédents, qui avait conduit le tribunal de première instance de Céret, à demander à Me Joseph Julia, d’Arles-sur-Tech, de procéder à un règlement du litige par mise en vente aux enchères par licitation d’une maison (et son pâtus attenant) sise à Arles-sur-Tech,

lequel, Me Julia, à cette fin, procéda à la publication d’une annonce de vente aux enchères, rédigée par l’Avoué licencié Léon Do, parue dans le journal L’Alliance, le 13 juillet 1890 ;

c’est donc ce nom du maître perruquier d’Oloron, Pierre Bignèsqui m’a conduit à rechercher de plus amples renseignements sur ce Pierre Bignès, né à Nay le 22 août 1824 ; et permis de découvrir l’acte d’état-civil de son second mariage _ Pierre Bignès, dit Gabastou, coiffeur, étant prédémment veuf de Jeanne-Marie Borgès _, à Oloron, le 30 septembre 1866, avec une dame Gratieuse Elichagaray

Or il se trouve que parmi les quatre témoins de ce mariage du 30 septembre 1866 à Oloron,

nous découvrons les noms de deux personnes qui, pour des raisons un peu différentes, nous intéressent personnellement tout particulièrement :

_ Jules Noblet, 27 ans, perruquier _ né, donc, en 1839… _ ;

_ et Pierre Daguzan, 53 ans, fabricant de bérets _ Pierre Daguzan (Oloron, 24 janvier 1813 – Oloron, ?,?) qui se trouve être le père de mon arrière-grand-mère Marie-Isabelle Daguzan (Oloron, 13 août 1847 – Oloron, 28 février 1900), épouse à Oloron le 23 août 1871, de mon arrière-grand-père maternel Marcelin Bioy (Oloron, 14 avril 1840 – Oloron, 1917) ; soient les parents de mon grand-père maternel Paul Bioy (Oloron, 25 avril 1878 – Bordeaux, 6 décembre 1954).

Il me paraît tout à fait vraisemblable que celui qui se fait appeler par ses proches Jules Noblet, et qui a été tour à tour perruquier, puis caissier de la Caisse d’Epargne d’Oloron _ un poste dont Jules Noblet démissionne au mois d’octobre 1904, âgé de 65 ans _, né en 1839 _ il est âgé de 27 ans à la date du mariage de son ami Pierre Bignès, le 30 septembre 1866 ; le calcul est facile… _,

et Mathieu-César Noblet (Oloron, 11 mars 1830 – ?,?), qui a tour tour été perruquier, puis caissier de la Caisse d’Epargne d’Oloron _ ainsi que, époux, le 27 janvier 1865 à Oloron de Marie Casenave (Oloron, 12 septembre 1837 – Oloron, 28 septembre 1887) ; et père de leurs 3 enfants Victor-Clément Noblet (Oloron, 16 novembre 1865 – ?,?), Ernest-François Noblet (Oloron, 2 septembre 1868 – ?, 1933 ; et époux, à Oloron, le 24 novembre 1919, d’Anne « Anna«  Marie-Claire Bioy (Oloron, 11 août 1877 – Biscarrosse, 23 avril 1963) ) et Justine Noblet (Oloron, 6 mars 1876 – ?,? ; et épouse, à Oloron, le 1er août 1895, d’Etienne-Gabriel Bordeu (Paris, 21 juin 1868 – ?,?) )… _,

constituent une seule et même personne…

Mes recherches concernant les décès à Oloron – Sainte-Marie à partir du troisième tiers du XIXe siècle, pâtissent hélas de l’absence d’accessibilité sur le net de ces archives d’état-civil des décès…

En tout cas, et du moins, je constate aussi la proximité amicale, à Oloron, en 1866, des Noblet et des Daguzan, apparentés qu’ils ont été ou qu’ils seront à des Bioy, à Oloron…

Et pour ce qui concerne la constellation familiale des Noblet l’été 1890 du litige successoral d’Amélie-les-Bains,

et l’étrange mélange, sur l’annonce de la vente par licitation d’une maison, à Arles-sur-Tech (Pyrénées-Orientales), de la défunte Marie Etcheveste, veuve Bataille, originaire de Chéraute (Basses-Pyrénées),

de Noblet effectivement neveux et nièces de la défunte Marie Etchevest, veuve Bataille (Chéraute, 2 juillet 1829 – Amélie-les-Bains, 6 octobre 1889), soient les enfants de la sœur aînée de la défunte, Marie-Anne-Damasie Etcheveste (Chéraute, 1826 – ?,?) et son époux Félix Noblet (Oloron, 29 juillet 1805 – Oloron, 24 juillet 1884), encore vivants en 1889-90 ;

et de cousins Noblet, non descendants, eux, d’aucun membre de la famille Etchevest – Espelette-Larraburu de Chéraute,

soient Jules (ou Mathieu-César) Noblet (Oloron, 11 mars 1839 – ?, ?) ainsi que son fils François Noblet (Oloron, 2 septembre 1868 – ?, 1933) ;

il n’est cependant fait mention en cette annonce ni de Victor-Clément Noblet (Oloron, 16 novembre 1865 – ?,? ; qui a occupé le poste de sous-caissier à la Caisse d’Epargne d’Oloron ), ni de Justine Noblet (Oloron, 6 mars 1876 – ?,?), les deux autres enfants de Mathieu-César (ou Jules) Noblet et son épouse Marie Casenave ;

ainsi que pour ce qui concerne, aussi, l’un peu étrange, et questionnante pour tout dire, ignorance affichée dans l’annonce, des domiciles et résidences des autres enfants vivants de Félix Noblet et son épouse Marie-Anne-Damasie Etchevest, à l’exception unique de leur fille Marie-Louise Noblet, « professeur de musique à Oloron«  _ comme a été « professeur de musique« , aussi, à Oloron, son père Félix Noblet, décédé à Oloron le 24 juillet 1884 _car il est assez peu vraisemblable que l’oloronaise Marie-Louise Noblet puisse ignorer les « domiciles et résidences » de tous ses frères et sœurs Noblet ! ;

il me semble envisageable, mais c’est bien sûr, et de toutes façons, à vérifier (!) de les attribuer à la proximité amicale comme professionnelle du témoin présent à Arles-sur-Tech, le maître perruquier oloronais Pierre Bignès, avec son ami perruquier, comme lui, puis plus tard caissier à la Caisse d’Epargne d’Oloron, Jules Noblet (dit dans l’annonce du journal L’Alliance, « tuteur datif » du « mineur » François Noblet _ en fait François est le propre fils de Jules ! _; ce François Noblet dont Pierre Bignès est présenté, dans l’annonce, lui, comme le « subrogé tuteur » ; et cela aussi demeure tout de même bizarre puisque Jules Noblet, le père du jeune François Noblet, n’est pas du tout décédé en cette année 1890 ; lui, Jules Noblet, qui démissionnera de son poste de caissier de la Caisse d’Epargne d’Oloron au mois d’octobre 1904…

Enfin,

pour ce qui concerne la distinction faite par l’annonce des domiciles connus (pour Marie-Louise Noblet « professeur de musique à Oloron« , née à Oloron le 4 octobre 1857), ou bien inconnus (pour ses frères et sœurs Noblet, tous nés à Oloron : Paul, négociant (né le 10 décembre 1850) ; Auguste, négociant (né le 25 mars 1855) ; Berthe, modiste (née le 19 mai 1860) ; Valentine, institutrice (née le 4 juillet 1863) ; et Nina, institutrice (née le 12  février 1866), les autres enfants vivants de Félix Noblet et son épouse Marie-Anne-Damasie Etchevest),

il est difficile de lui attribuer une probable claire raison, sinon, peut-être, une préférence-partialité affective de la part de l’intermédiaire ici auprès du notaire d’Arles-sur-Tech de plusieurs des héritiers « défaillants« , le maître perruquier oloronais Pierre Bignès (né à Nay, 28 août 1824), qui a fait le long déplacement d’Oloron à Arles-sur-Tech l’été 1890 ;

une préférence-parialité en faveur de Jules Noblet et son fils François ;

ainsi que leur cousine Marie-Louise Noblet…

Même si ce ne sont là que des supputations sujettes à caution…

Mais j’ai encore au moins une autre remarque à ajouter sur le cercle d’amis des Noblet à Oloron en 1866 et 1890 : je m’y attacherai demain…

À suivre, donc…

Ce mardi 1er novembre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

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