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Confirmation d’identité : le nom officiel de naissance de l’oloronais Jules Noblet, domicilié à Oloron 9 Place Saint-Pierre, est bien Mathieu-César Noblet !

07nov

En poursuivant mes recherches sur les noms de Jules Noblet et Mathieu-César Noblet _ et l’intuition de leur totale identification ! (cf mon article du 3 novembre dernier « « ) _,

voici, ce lundi 22 novembre 2022, qu’un registre d’actes notariés passés à Oloron en 1891 en l’étude de Maître Darré, mentionnant un acte conclu par l’oloronais Mathieu-César Noblet avec un nommé Pierre Dastugue,

vient confirmer noir sur blanc on ne peut plus explicitement mon intuition initiale qu’il s’agit bien ici de celui que ses concitoyens oloronais ont la coutume de nommer « Jules Noblet » :

« Noblet Mathieu César dit Jules » ;

et qui est domicilié à Oloron 9 Place Saint-Pierre…

Cf ainsi la mention faite du « sentencieux Jules Noblet (…) qui avait hérité d’une propension à tous les arts« , en un article de Pierre Dyssord intitulé « La Place Saint-Pierre à Oloron« , dans le numéro du 8 mai 1926 du journal « Pau-Pyrénées«  :

« On rencontrait aussi, le lundi, dans l’aimable peit salon de la Place Saint-Pierre, où un panneau représentait la Samaritaine au puits de Janob, le sentencieux Jules Noblet qui avait hérité de Michel Morin une égale propension à tous les arts. Il maniait également la lancette, les ciseaux et la plume du comptable » _ lui qui, après avoir été coiffeur (ou maître-perruquier), était devenu caissier à la Caisse d’Epargne d’Oloron ; un poste dont, à l’âge de 65 ans passés, il démissionna au mois d’octobre 1904, ainsi que nous l’apprend en 5 lignes, à l’occasion de la nomination de son remplaçant, M. M. Joanicot, L’Indépendant des Pyrénées du 20 octobre 1904

Pour rappel

_ et en me référant aussi à la bien précieuse généalogie familiale réalisée par le cousin Bruno Lucbéreilh _,

le Mathieu-César Noblet (Oloron, 11 mars 1839 – Oloron, après le 20 octobre 1904) que les chroniques oloronaises appellent Jules Nobletet qui est l’époux de Marie Casenave (Oloron, 12 septembre 1837 – Oloron, 28 septembre 1887),

 

est donc bien fils de François Noblet (Oloron, 28 juillet 1785 – Oloron, 5 janvier 1864) et sa seconde épouse Marie Lasclottes (Eysus, 18 avril 1794 – ?, ?),

neveu de Pierre-Joseph Noblet (Oloron, 25 novembre 1873 – Oloron, 10 février 1837),

 

et petit-fils de Jacques-Guillaume Noblet (Saint-Geniez-d’Olt, 28 janvier 1742 – Oloron, 3 mai 1786) et son épouse Geneviève Bioy (Bidos, 3 janvier 1746 – Oloron, 9 mai 1838) ;

ainsi que cousin germain de Félix Noblet (Oloron, 29 juillet 1805 – Oloron, 24 juillet 1884), l’époux de Marie-Anne-Damasie Etcheveste (Chéraute, 1826 – ?, ?) ;

et père de :

Victor-Clément Noblet (Oloron, 16 novembre 1865 – ?, ?),

Ernest-François Noblet (Oloron, 2 septembre 1868 – ?, 1933), époux d’Anne-Marie-Claire « Anna » Bioy (Oloron, 11 août 1877 – Biscarrosse, 11 avril 1962),

Charles-François Noblet (Oloron, 4 novembre 1872 – ?, ?),

et Justine Noblet (Oloron, 6 mars 1876 – ?, ?), épouse d’Etienne-Gabriel Bourdeu (Paris, 21 juin 1868 – ?, ?)…

Ce lundi 7 novembre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

D’autres présences, en tant que témoin, du coiffeur – perruquier Pierre Bignès, retrouvées parmi les archives d’état-civil d’Oloron, accessibles…

03nov

Concernant Pierre Bignès, dit Gabastou, le perruquier-coiffeur d’Oloron, dit « maître-perruquier, domicilié à Oloron, et subrogé tuteur du mineur François Noblet« , dans l’annonce de vente par licitation à Arles-sur-Tech, publiée par le journal L’Alliance du 13 juillet 1890né à Nay le 22 août 1824, veuf de Jeanne-Marie Borgès et remarié, en secondes noces, à Oloron le 30 septembre 1866 _ le marié avait alors 42 ans, et, domicilié à Oloron, il était alors dit « coiffeur«  _ avec Gracieuse Elichagarrayau mariage desquels faisaient partie de leurs quatre témoins et Jules Noblet, « âgé de 27 ans _ né, donc, en 1839 et assez vraisemblablement à Oloron le 11 mars 1839 (soit la jour même de naissance de Mathieu-César Noblet !.. : Jules et Mathieu-César Noblet étant très probablement la même personne ! _, perruquier » ; et Pierre Daguzan, « âgé de 53 ans _ né à Oloron le 24 janvier 1813 _, fabricant de bérets« ,

j’ai trouvé d’autres situations de « témoin » de Pierre Bignès lors de plusieurs mariages de proches à Oloron :

_ ainsi, le 30 janvier 1861, lors du mariage à Oloron d’Anne-Bertilhe-Félicie Noblet, née à Oloron le 5 novembre 1837, couturière, et fille aînée de François Noblet (Oloron, 28 juillet 1885 – Oloron, 5 janvier 1864) et sa seconde épouse _ à Eysus le 8 octobre 1835 _ Marie Lasclottes, avec Laurent-Eugène Sayous, né à Oloron le 15 novembre 1832, cordonnier, Pierre Bignès, « âgé de 40 ans, coiffeur« , était-il déjà témoin ;

_ ainsi, encore, le 27 janvier 1865, lors du mariage à Oloron de Mathieu-César _ = Jules ? Oui ! Ce  lundi 7 novembre 2022, en un registre d’actes notariés passés à Oloron en l’étude de Maître Darré, en 1891, je viens de découvrir la mention d’un acte conclu entre un nommé Dastugue Pierre, et Noblet Mathieu César dit Jules !!! Mon intuition de départ qu’il s’agissait bien là d’une seule et même personne, se trouve là confirmée… _ Noblet, né à Oloron le 11 mars 1839, perruquier, le frère cadet d’Anne-Bertilhe-Félicie Noblet, et donc fils de François Noblet et Marie Lasclottes, avec Marie Casenave ,

Pierre Bignès, « âgé de 40 ans, coiffeur« , était-il à nouveau témoin ;

_ et encore, le 10 décembre 1890, lors du mariage à Oloron de Marie-Ambroisine Daguzan _ née à Oloron le 16 septembre 1868 ; et marraine, en 1918, de ma mère Marie-France Josèphe Bioy (Tarbes, 11 février 1918 – Bordeaux, 27 octobre 2018), petite fille de Marcelin Bioy (Oloron, 14 avril 1840 – Oloron, 1917) et son épouse Marie-Isabelle Daguzan (Oloron, 15 août 1847 – Oloron, 28 février 1900), qui se sont mariés à Oloron le 23 août 1871 _, avec Joseph Laborde-Porte,

Pierre Bignès, « âgé de 66 ans, coiffeur« , était-il témoin

Et, d’autre part, le 21 février 1881, au mariage à Oloron de Firmin Daguzan et Alexandrine-Marie Latapie-Armagnac,

c’était cette fois Jules Noblet, « âgé de 42 ans, perruquier« , qui était témoin…

Ce jeudi 3 novembre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Ce que le nom de Pierre Bignès, « subrogé tuteur » du « mineur » François Noblet, de l’annonce, en juillet 1890, de vente aux enchères par licitation, à Arles-sur-Tech, pour le litige de la succession de Marie Etchevest veuve Bataille, nous apprend de François et Jules Noblet, d’Oloron…

01nov

« Ce que le nom de Pierre Bignès, « subrogé tuteur » du « mineur » François Noblet, de l’annonce, en juillet 1890, de vente aux enchères par licitation, à Arles-sur-Tech, pour le litige de la succession de Marie Etchevest veuve Bataille, nous apprend de François et Jules Noblet, d’Oloron…« ,

tel est le long titre que je choisis de donner à l’article de cette Toussaint 1er novembre 2021, par lequel je commence à mieux pénétrer les arcanes de la constellation et généalogie familiale des Noblet d’Oloron,

depuis l’arrivée et installation à Oloron, avant même son mariage oloronais, le 27 janvier 1769, avec Geneviève Bioy (Bidos, 3 janvier 1746 – Oloron, 18 mai 1838), de l’artiste, sculpteur sur bois ainsi que peintre, Jacques-Guillaume Noblet (Saint-Geniez-d’Olt, 29 janvier 1742 – Oloron, 3 mai 1886), le fondateur de la lignée des Noblet d’Oloron…`

Or, c’est ce nom de Pierre Bignès, « maître perruquier, domicilé à Oloron – Sainte-Marie« , et « subrogé tuteur » de l’encore « mineur« , au moment du décès, à Amélie-les-Bains le 6 octobre 1889, de dame Marie Etcheveste, veuve Bataille,

pour la succession de laquelle avait surgi un litige entre héritiers dits « défaillants » et héritiers poursuivant les précédents, qui avait conduit le tribunal de première instance de Céret, à demander à Me Joseph Julia, d’Arles-sur-Tech, de procéder à un règlement du litige par mise en vente aux enchères par licitation d’une maison (et son pâtus attenant) sise à Arles-sur-Tech,

lequel, Me Julia, à cette fin, procéda à la publication d’une annonce de vente aux enchères, rédigée par l’Avoué licencié Léon Do, parue dans le journal L’Alliance, le 13 juillet 1890 ;

c’est donc ce nom du maître perruquier d’Oloron, Pierre Bignèsqui m’a conduit à rechercher de plus amples renseignements sur ce Pierre Bignès, né à Nay le 22 août 1824 ; et permis de découvrir l’acte d’état-civil de son second mariage _ Pierre Bignès, dit Gabastou, coiffeur, étant prédémment veuf de Jeanne-Marie Borgès _, à Oloron, le 30 septembre 1866, avec une dame Gratieuse Elichagaray

Or il se trouve que parmi les quatre témoins de ce mariage du 30 septembre 1866 à Oloron,

nous découvrons les noms de deux personnes qui, pour des raisons un peu différentes, nous intéressent personnellement tout particulièrement :

_ Jules Noblet, 27 ans, perruquier _ né, donc, en 1839… _ ;

_ et Pierre Daguzan, 53 ans, fabricant de bérets _ Pierre Daguzan (Oloron, 24 janvier 1813 – Oloron, ?,?) qui se trouve être le père de mon arrière-grand-mère Marie-Isabelle Daguzan (Oloron, 13 août 1847 – Oloron, 28 février 1900), épouse à Oloron le 23 août 1871, de mon arrière-grand-père maternel Marcelin Bioy (Oloron, 14 avril 1840 – Oloron, 1917) ; soient les parents de mon grand-père maternel Paul Bioy (Oloron, 25 avril 1878 – Bordeaux, 6 décembre 1954).

Il me paraît tout à fait vraisemblable que celui qui se fait appeler par ses proches Jules Noblet, et qui a été tour à tour perruquier, puis caissier de la Caisse d’Epargne d’Oloron _ un poste dont Jules Noblet démissionne au mois d’octobre 1904, âgé de 65 ans _, né en 1839 _ il est âgé de 27 ans à la date du mariage de son ami Pierre Bignès, le 30 septembre 1866 ; le calcul est facile… _,

et Mathieu-César Noblet (Oloron, 11 mars 1830 – ?,?), qui a tour tour été perruquier, puis caissier de la Caisse d’Epargne d’Oloron _ ainsi que, époux, le 27 janvier 1865 à Oloron de Marie Casenave (Oloron, 12 septembre 1837 – Oloron, 28 septembre 1887) ; et père de leurs 3 enfants Victor-Clément Noblet (Oloron, 16 novembre 1865 – ?,?), Ernest-François Noblet (Oloron, 2 septembre 1868 – ?, 1933 ; et époux, à Oloron, le 24 novembre 1919, d’Anne « Anna«  Marie-Claire Bioy (Oloron, 11 août 1877 – Biscarrosse, 23 avril 1963) ) et Justine Noblet (Oloron, 6 mars 1876 – ?,? ; et épouse, à Oloron, le 1er août 1895, d’Etienne-Gabriel Bordeu (Paris, 21 juin 1868 – ?,?) )… _,

constituent une seule et même personne…

Mes recherches concernant les décès à Oloron – Sainte-Marie à partir du troisième tiers du XIXe siècle, pâtissent hélas de l’absence d’accessibilité sur le net de ces archives d’état-civil des décès…

En tout cas, et du moins, je constate aussi la proximité amicale, à Oloron, en 1866, des Noblet et des Daguzan, apparentés qu’ils ont été ou qu’ils seront à des Bioy, à Oloron…

Et pour ce qui concerne la constellation familiale des Noblet l’été 1890 du litige successoral d’Amélie-les-Bains,

et l’étrange mélange, sur l’annonce de la vente par licitation d’une maison, à Arles-sur-Tech (Pyrénées-Orientales), de la défunte Marie Etcheveste, veuve Bataille, originaire de Chéraute (Basses-Pyrénées),

de Noblet effectivement neveux et nièces de la défunte Marie Etchevest, veuve Bataille (Chéraute, 2 juillet 1829 – Amélie-les-Bains, 6 octobre 1889), soient les enfants de la sœur aînée de la défunte, Marie-Anne-Damasie Etcheveste (Chéraute, 1826 – ?,?) et son époux Félix Noblet (Oloron, 29 juillet 1805 – Oloron, 24 juillet 1884), encore vivants en 1889-90 ;

et de cousins Noblet, non descendants, eux, d’aucun membre de la famille Etchevest – Espelette-Larraburu de Chéraute,

soient Jules (ou Mathieu-César) Noblet (Oloron, 11 mars 1839 – ?, ?) ainsi que son fils François Noblet (Oloron, 2 septembre 1868 – ?, 1933) ;

il n’est cependant fait mention en cette annonce ni de Victor-Clément Noblet (Oloron, 16 novembre 1865 – ?,? ; qui a occupé le poste de sous-caissier à la Caisse d’Epargne d’Oloron ), ni de Justine Noblet (Oloron, 6 mars 1876 – ?,?), les deux autres enfants de Mathieu-César (ou Jules) Noblet et son épouse Marie Casenave ;

ainsi que pour ce qui concerne, aussi, l’un peu étrange, et questionnante pour tout dire, ignorance affichée dans l’annonce, des domiciles et résidences des autres enfants vivants de Félix Noblet et son épouse Marie-Anne-Damasie Etchevest, à l’exception unique de leur fille Marie-Louise Noblet, « professeur de musique à Oloron«  _ comme a été « professeur de musique« , aussi, à Oloron, son père Félix Noblet, décédé à Oloron le 24 juillet 1884 _car il est assez peu vraisemblable que l’oloronaise Marie-Louise Noblet puisse ignorer les « domiciles et résidences » de tous ses frères et sœurs Noblet ! ;

il me semble envisageable, mais c’est bien sûr, et de toutes façons, à vérifier (!) de les attribuer à la proximité amicale comme professionnelle du témoin présent à Arles-sur-Tech, le maître perruquier oloronais Pierre Bignès, avec son ami perruquier, comme lui, puis plus tard caissier à la Caisse d’Epargne d’Oloron, Jules Noblet (dit dans l’annonce du journal L’Alliance, « tuteur datif » du « mineur » François Noblet _ en fait François est le propre fils de Jules ! _; ce François Noblet dont Pierre Bignès est présenté, dans l’annonce, lui, comme le « subrogé tuteur » ; et cela aussi demeure tout de même bizarre puisque Jules Noblet, le père du jeune François Noblet, n’est pas du tout décédé en cette année 1890 ; lui, Jules Noblet, qui démissionnera de son poste de caissier de la Caisse d’Epargne d’Oloron au mois d’octobre 1904…

Enfin,

pour ce qui concerne la distinction faite par l’annonce des domiciles connus (pour Marie-Louise Noblet « professeur de musique à Oloron« , née à Oloron le 4 octobre 1857), ou bien inconnus (pour ses frères et sœurs Noblet, tous nés à Oloron : Paul, négociant (né le 10 décembre 1850) ; Auguste, négociant (né le 25 mars 1855) ; Berthe, modiste (née le 19 mai 1860) ; Valentine, institutrice (née le 4 juillet 1863) ; et Nina, institutrice (née le 12  février 1866), les autres enfants vivants de Félix Noblet et son épouse Marie-Anne-Damasie Etchevest),

il est difficile de lui attribuer une probable claire raison, sinon, peut-être, une préférence-partialité affective de la part de l’intermédiaire ici auprès du notaire d’Arles-sur-Tech de plusieurs des héritiers « défaillants« , le maître perruquier oloronais Pierre Bignès (né à Nay, 28 août 1824), qui a fait le long déplacement d’Oloron à Arles-sur-Tech l’été 1890 ;

une préférence-parialité en faveur de Jules Noblet et son fils François ;

ainsi que leur cousine Marie-Louise Noblet…

Même si ce ne sont là que des supputations sujettes à caution…

Mais j’ai encore au moins une autre remarque à ajouter sur le cercle d’amis des Noblet à Oloron en 1866 et 1890 : je m’y attacherai demain…

À suivre, donc…

Ce mardi 1er novembre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Réfléchir sur ce qu’indique le litige entre les héritiers en 1890 de Marie Etcheveste, veuve Bataille, décédée à Amélie-les-Bains le 6 octobre 1889…

31oct

Mes articles d’avant-hier samedi 29 octobre «  »

et hier dimanche 30 octobre « « ,

commençaient de s’interroger sur ce qu’apporte à notre connaissance de la généalogie des Bioy et des Noblet, à Oloron, le passionnant document _ découvert le 26 octobre dernier en procédant à des recherches afin de préciser les données biographiques, encore bien imprécises, de François Noblet (1868 – 1933), l’époux d’Anna Bioy (1877 – 1963)… _ concernant un litige successoral survenu entre héritiers _ Noblet et Etcheveste… _ de la défunte Marie Etcheveste, veuve Bataille (Chéraute, 2 juillet 1829 – Amélie-les-Bains _ Maison Delmas, 6 Avenue des Thermes _, 6 octobre 1889 _ comme me l’apprendra un peu plus tard Bruno Lucbéreilh _, qui débouchait sur la  vente aux enchères par licitation, le lundi 11 août 1890, à Arles-sur-Tech, d’un bien immobilier laissé par celle-ci, veuve Bataille, soit une maison _ jointe à  un pâtus _ sise à Arles-sur-Tech (Pyrénées Orientales),

ainsi que le révélait le bien intéressant _ et assez intriguant _ document fourni par le journal L’Alliance du 11 août 1890, à propos de cette succession litigieuse de « la dame Marie Etcheveste, veuve Bataille, en son vivant rentière, à Amélie-les-Bains », concernant une liste de 10 héritiers de celle-ci _ native de Chéraute (Basses-Pyrénées) _, telle qu’elle apparaît dans l’annonce susdite de cette vente aux enchères par licitation telle qu’elle a été publiée sur cette page du journal L’Alliance du 13 juillet 1890 :

« La vente par licitation en a été ordonnée par jugement de défaut rendu par le tribunal de première instance séant à Céret en date du 24 juin 1890, enregistré.

Sur la poursuite du sieur Clément Etcheveste, cultivateur à Gotein Libarrenx, et du sieur Bernard Etcheveste, cultivateur, domicilié à Barcus (…).

Contre

1. la demoiselle Marie-Louise Noblet, professeur de musique ; 2. le sieur Jules Noblet, caissier de la Caisse d’Épargne, pris en sa qualité _ non pas d’héritier, mais seulement _ de tuteur datif de François Noblet, mineur, domiciliés à Oloron-Sainte-Marie ; 3. le sieur Félix Etcheveste, cultivateur, domicilié à Chéraute, mineur émancipé ; 4. le sieur Jean Quihillalt, employé domicilié à Mauléon, son curateur ; 5. le sieur Paul Noblet, négociant ; 6. le sieur Auguste Noblet, négociant ; 7. la demoiselle Berthe Noblet, modiste ; 8. la demoiselle Valentine Noblet, institutrice ; 9. la demoiselle Nina Noblet, aussi institutrice ; et 10. la dame Marie-Louise Etcheveste, veuve Sathicq, sans profession, tous les six derniers dénommés sans domicile ni résidence connus en France, défendeurs défaillants.

En conséquence, l’adjudication de la dite maison et pâtus _ à Arles-sur-Tech _ aura lieu aux jour, lieu et heures ci-dessus indiqués _ le 11 août 1890, à deux heures du soir, par devant Me Joseph Julia, notaire, en son étude sise à Arles-sur-Tech… _, aux clauses et conditions du cahier des charges dressé par ledit Me Julia, notaire, qui se trouve déposé en son étude sise à Arles-sur-Tech, où les prétendants peuvent en prendre connaissance sans frais, et en outre en présence du sieur Pierre Bignès, maître perruquier, domicilié à Oloron Sainte-Marie, subrogé tuteur dudit François Noblet, ou lui dûment appelé.

Fait et dressé pour l’avoué poursuivant, soussigné Léon Do, Avoué licencié.

Enregistré à Céret le   juillet mil huit cent quatre vingt dix.« 

Je m’étais précédemment interrogé sur la présence de ces noms d’héritiers _ Etchevest et Noblet _ « défaillants » figurant en cette annonce de la vente aux enchères, à l’étude de Me Joseph Julia à Arles-sur-Tech, de la maison et du pâtus attenant que laissait la défunte Marie Etcheveste, veuve Bataille, à Arles-sur-Tech ; et ce que pouvait signifier l’ordre ainsi donné de ces noms dans la liste publiée par les soins du notaire d’Arles-sur-Tech, Me Joseph Julia :

probablement une décision simplement pragmatique et chronologique

_ par ordre de naissance des frères et sœurs de la défunte : d’abord les descendants de la sœur aînée de la défunte, Marie-Anne-Damasie Etcheveste (épouse de Félix Noblet), née en 1826, et très probablement déjà décédée (soient Marie-Louise Noblet et son peut-être frère François Noblet _ mais nous découvrirons bientôt que Marie-Louise Noblet (née à Oloton le 4 octobre 1857) et François Noblet (né à Oloron le 2 septemnre 1868) ne sont pas du tout, comme nous l’avions d’abord un peu trop vite supposé, frère et sœur, mais cousins, et encore seulement cousins au second degré (!), du fait que François Noblet n’est, lui, pas fils de Félix Noblet (Oloron, 2 septembre 1805 – Oloron, 24 juillet 1884), mais du cousin germain de Félix, Mathieu-César Noblet (Oloron, 11 mars 1839 – ?, ?) ;

Félix Noblet, lui, étant fils de Pierre-Joseph Noblet (Oloron, 25 novembre 1773 – Oloron, 10 février 1837), tandis que son cousin germain Mathieu-César Noblet, lui, est fils de François Noblet (Oloron, 28 juillet 1785 – Oloron, 5 janvier 1864) ;

lesquels frères Pierre-Joseph Noblet et François Noblet sont deux des enfants de Jacques-Guillaume Noblet (Saint-Genièz d’Olt, 29 janvier 1742 – Oloron, 3 mai 1786) et son épouse, à Oloron le 27 janvier 1769, Geneviève Bioy (Bidos, 3 janvier 1746 – Oloron, 18 mai 1838) ;

je vais bien sûr très vite y revenir ! Fin ici de l’incise) _ ;

puis le descendant de son frère François Etchevest, né en 1827 et décédé en 1875 : Félix Etchevest) _

de la part du notaire organisateur de la vente aux enchères par licitation d’Arles-sur-Tech, pour ce qui concerne au moins les quatre premiers noms de cette liste d’héritiers dits « défaillants » face à la requête des deux héritiers « poursuivants« , Clément (né à Chéraute le 5 avril 1834, et domicilié à Gotein-Libarrenx) et Bernard Etchevest (né à Chéraute le 22 juin 1830) _ tandis que leur sœur Marie-Louise Etchevest, née à Chéraute le 29 mars 1939, et devenue veuve de Jean Sathicq (un temps maire de Chéraute) est dite de « domicile et résidence inconnus«  en 1890… _ ;

bien forcé qu’était ce notaire d’Arles-sur-Tech de repousser en fin de sa liste les six derniers légataires « défaillants » dont il continuait d’ignorer les domiciles et résidences en France, où il aurait pu les joindre…

 

D’autre part, et c’est de ce côté-ci, que je vais affiner maintenant ma recherche,

il me faut prendre aussi en compte ce que peut apporter à ma poursuite d’enquête un élément qui, tout à fait à tort _ comme nous allons très vite le voir : le moindre inaperçu infime détail pouvant bientôt faire office de très fructueux indice relançant la recherche vers de nouvelles très fécondes pistes… _, n’avait pas retenu jusqu’ici mon attention :

la présence du nom d’un « subrogé tuteur« , en plus de son « tuteur datif«  : Jules Noblet, du « mineur » François Noblet, le nommé « Pierre Bignès, maître perruquier, domicilié à Oloron – Sainte-Marie » ;

tous trois, François Noblet, « mineur« , Jules Noblet, « tuteur datif« , et Pierre Bignès, « subrogé tuteur » _ de même, aussi, que Marie-Louise Noblet _domiciliés à Oloron – Sainte-Marie…

Une piste oloronaise que je poursuivrai donc bien volontiers demain,

recelant de nouvelles très bonnes surprises dans cet essai de compléter à nouveau la généalogie familiale des Noblet et des Bioy d’Oloron,

et grâce à la compétente et généreuse contribution du cousin Bruno Lucbéreilh…

Ce lundi 31 octobre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

De premiers éléments de réponse sur les liens de parenté entre la défunte Marie Etcheveste (Chéraute, 1830 – Amélie-les-Bains, vers 1889) et ses divers héritiers présomptifs Noblet et Etchevest…

30oct

J’ai un peu progressé ce dimanche par rapport aux questions de mon article d’hier « « ,

car je suis parvenu à un peu mieux identifier certains liens familiaux existant entre la défunte Marie Etcheveste, veuve Bataille _ née à Chéraute en 1830, et décédée à Amélie-les-Bains, vers 1889 ; épouse à Chéraute le 16 mai 1853 de Jacques Bataille, né en 1826 à Real y Odeillo (Pyrénées Orientales), gendarme à cheval en résidence à Mauléon (Basses-Pyrénées en 1853) _, et quelques uns, sinon tous, de ses héritiers Noblet et Etchevest.

Marie Etcheveste, épouse_ puis veuve _ Bataille, née à Chéraute en 1830,

est en effet la troisième née, en 1830, des 6 enfants, nés entre 1826 et 1839, de Jean Etcheveste (sans domicile ni résidence connus depuis 1841) et son épouse Marie Espelette Larraburu (née à Chéraute en 1803) :

_ 1. Marie-Anne-Damasie Etcheveste (Chéraute, 1826), épouse à Chéraute le 11 février 1850 de Félix Noblet (Oloron, 29 juillet 1805 – Oloron, 24 juillet 1884) ;

parents d’au moins 3 enfants :

Marie-Louise Noblet _ professeur de musique à Oloron en 1890 _,

Marie-Berthe Noblet (Oloron, 19 mai 1860 – ? ?) _ modiste _,

et E. François Noblet (Oloron, 1868 – ? 1933 _ sans plus de précisions jusqu’ici… _) _ « mineur«  en 1889, ayant alors pour « tuteur datif » Jules Noblet, caissier à la Caisse d’Epargne d’Oloron en 1889 : de quel Noblet Jules Noblet est-il donc le fils ?

Sauf que ce n’est pas de Félix Noblet et son épouse Marie-Anne-Damasie Etcheveste (Chéraute, 1826 – ?, ?) que cet Ernest-François Noblet (Oloron, 2 septembre 1868 – ?, ?) est le fils, mais du cousin germain de Félix Noblet, Mathieu-César Noblet (Oloron, 11 mars 1839 – ?,?) et son épouse Marie Casenave (Oloron, 12 septembre 1837 – Oloron, 28 septembre 1887), dont cet Ernest-François Noblet est le second des 3 enfants, entre Victor-Clément Noblet (Oloron, 16 novembre 1865 – ?,?) et Justine Noblet (Oloron, 6 mars 1876 – ?,?), future épouse, à Oloron le 1er août 1895, d’Etienne-Gabriel Bourdeu (Paris, 32 juin 1868 – ?,?)… _ ;

_ 2. François Etchevest (Chéraute, 21 février 1827 – Chéraute, 9 mai 1875), époux à Chéraute le 20 février 1868, de Marie-Jeanne Espelette (Chéraute, 23 février 1839 – Chéraute, 12 septembre 1889) ;

..

parents de 2 enfants :

Hippolyte-Jean-Félix Etchevest (Chéraute, 13 août 1869),

et André Etchevest (Chéraute, octobre 1871 – Chéraute, 16 juillet 1872) ;

_ 3. Marie Etcheveste (Chéraute, 1830 – Amélie-les-Bains, vers 1889), épouse à Chéraute le 16 mai 1853 de Jacques Bataille (Real y Odeillo, 1826 – ? ?)_ le beau-frère oloronais professeur de musique Félix Noblet faisant partie, ce 16 mai 1853 à Chéraute, des quatre témoins des mariés… _un couple demeuré sans descendance directe ;

_ 4. Barnabé Ricardo Clément Etchevest (Chéraute, 5 avril 1834 – Gotein-Libarrenx, 2 novembre 1890), époux à Chéraute le 18 juillet 1865 de Marie Serbielle (Chéraute, 1845 – ) ;

parents de 6 enfants :

François Etchevest (Chéraute, 21 mai 1869 – ? ?), 

Magdeleine Etchevest (Chéraute, 22 septembre 1873 – ? ?),

Marie Etchevest (Chéraute, 31 janvier 1875 – ? ?),

Marie-Jeanne Etchevest (Chéraute, 9 mai 1876 – ? ?),

Marie Etchevest (Chéraute, 5 juillet 1878 – Chéraute, 2 août 1879),

et Marianne Etchevest (Chéraute, 12 janvier 1880 – Chéraute, 17 janvier 1880) ;

_ 5. Marie-Louise Etchevest (Chéraute, 29 mars 1839 – ? ?), épouse à Chéraute le 27 avril 1860 de Jean Sathicq (L’Hôpital – Saint-Blaise, 4 juin 1829 – ) ;

parents de 3 enfants :

Louis-Raymond Sathicq (Chéraute, 21 juin 1861 – ? ?),

Marie-Damasie Sathicq ( Chéraute, 13 janvier 1865 – Chéraute, 12 mai 1865),

et Marie-Françoise-Philomène Sathicq (Chéraute, 24 février 1867 – ? ?) ;

_ 6. Bernard Etchevest (Chéraute, 1839 – ? ? _ possiblement frère jumeau de Marie-Louise… _), époux à Barcus (?) de Lucine Inchauspé (Barcus, 1844 – ? ?) ;

parents de Félicie Etchevest (Barcus, 21 décembre 1884 – ? ?).

On comprend un peu mieux ainsi le litige survenu entre les divers neveux et nièces héritiers de la défunte Marie Etchevest, veuve Bataille, en 1889-1890 :

Clément et Bernard Etchevest, d’une part,

versus

Marie-Louise Noblet, François Noblet, Félix Etchevest, Paul Noblet, Auguste Noblet, Berthe Noblet, Valentine Noblet, Nina Noblet et Marie-Louise Noblet veuve Sathicq, d’autre part ;

même si nous continuons d’ignorer la situation de parenté de Paul, Valentine, Nina et Marie-Louise Noblet au sein de cette constellation familiale des Noblet d’Oloron…

À suivre…

Ce dimanche 30 octobre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

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