Et maintenant un début de point-bilan rétrospectif-prospectif sur Eveline Ducos du Hauron elle-même
Et maintenant je passe à un essai de point-bilan rétrospectif-prospectif sur Eveline Ducos du Hauron elle-même,
dont le faire-part de décès paru dans L’Écho d’Alger du 2 janvier 1939 continue de constituer pour le moment ma base première de recherche pour tacher d’établir un panorama le plus précis possible des filiations internes à la branche « algéroise – algérienne » des Ducos du Hauron _ issue du mariage d’Amédée Ducos du Hauron (1866 – 1935) et Marie-Louise Rey (1879 – 1933), qui a possiblement eu lieu à Orléansville, et probablement un peu avant 1896… _, après le départ d’Alcide, Césarine-Marie et leur fils cadet Gaston, ainsi que de Louis Ducos du Hauron s’en retournant en France en 1896 ; ainsi que de leurs apparentements à d’autres familles venues s’installer en Algérie durant cette période coloniale : les Rey _ originaires du Grand Serre, dans la Drôme _, les Gentet _ originaires de Satolas, en Isère _, les Schwartz _ originaires de Saint-Jean-Rohrbach, en Moselle _, les Gadel _ originaires de Tarascon dans les Bouches-du-Rhône _, les Bure _ originaires de je ne sais pas encore quelle région… _, les Ducros _ originaires de Martigues et Nîmes, dans le Gard _, les Charavel _ originaires du Gard… _, etc.
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Eveline Ducos du Hauron, qui décèdera à Alger dans les tous derniers jours de 1938, est probablement l’aînée de la fratrie des enfants d’Amédée Ducos du Hauron et son épouse Marie-Louise, née Rey ; et il est même possible d’envisager qu’elle soit née autour du moment du retour en France, en 1896, de ses grands-parents Alcide et Césarine-Marie, son oncle Gaston et son grand-oncle Louis Ducos du Hauron.
Ce qui aurait pu constituer un autre motif du choix d’Amédée de demeurer en Algérie…
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Et il n’est pas facile non plus de proposer une date pour le mariage (peut-être à Orléansville, où ils auraient pu se rencontrer…) de ses parents Amédée Ducos du Hauron (né en 1866) et Marie-Louise Rey (née en 1879) : en 1896, Amédée avait 30 ans, et Marie-Louise Rey, 17 ans…
Amédée, en effet, a été rédacteur à la sous-préfecture d’Orléansville avant de peut-être débuter sa carrière d’administrateur-adjoint de communes mixtes d’Algérie, en janvier 1901 ;
et Marie-Louise devait probablement vivre à Orléansville au domicile de son oncle maternel Louis Gentet, un des frères de sa mère _ née Adélaïde Gentet (en 1855). Et peut-être en compagnie de sa petite sœur Aimée-Laurence : les deux sœurs étant orphelines de leurs deux parents, Anatole Rey et son épouse Adélaide Gentet depuis 1886 et 1890 _ le 5 juillet 1886 est décédée leur mère, à Oran ; et le 28 janvier 1890 est décédé leur père, lui aussi à Oran… C’est alors que les a probablement recueillies l’oncle Louis Gentet, à Orléansville, où il est demeuré domicilié ; et siégeait au conseil municipal _ Louis Gentet décèdera, à Orléansville, le 9 août 1906.
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Il ne m’a pas non plus été facile de me figurer une date approximative pour la naissance (à Azazga ?) de son futur époux Henri Ducros ; qui lui a débuté sa carrière d’administrateur-adjoint de communes mixtes d’Algérie au tout début de l’année 1913 _ comme administrateur-adjoint stagiaire, pour la commune mixte de Sidi-Aïssa _ après sa réussite au concours d’admission à la carrière qui avait eu lieu le 26 novembre 1912…
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Sur le détail de mes réflexions sur ce point, je renvois à mon article d’hier : Un premier point-bilan rétrospectif-prospectif sur un essai de brève biographie de Henri Ducros, l’époux d’Eveline Ducos du Hauron…
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À suivre…
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Ce vendredi 15 janvier 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa