« la seule question qui vaille : est-ce que l’amour existe ? » _ ou le sublime « Copie conforme » de Kiarostami
En complément à _ ou bien en lieu et place de (au choix !) _ mon article
du 23 mai dernier,
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cet articulet-ci, ce jour, dans Libération,
in « Les Choix de Libé«
(= courir voir, toutes affaires cessantes !, Copie conforme d’Abbas Kiarostami !),
à la page 16 du cahier « Cinéma » du mercredi :
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« Conversion tardive au mainstream, Kiarostami, l’Iranien aristocratique _ certes ! c’est sa noblesse ! _, change de paysage (la Toscane) pour son premier film avec une vedette européenne (Juliette Binoche) _ mais est-ce donc là le principal ? Le résultat est parfois _ en permanence ! _ déroutant, mais il est difficile _ il n’y a pas vraiment là contradiction : nous sommes plongés là, quasi en apnée, dans l’oxymore de tout grand art (= « exploration« ) ! _de ne pas être captivé _ et c’est même peu dire ! _ par cette relecture du Voyage en Italie de Rossellini _ mâtinée d’une autre (relecture) des Scènes de la vie conjugale, de Bergman, et d’un Identification, mais non pas d’une femme, cette fois, mais d’un homme (c’est « lui« le plus difficile à « identifier » : par « elle« , comme par nous à sa suite, car tel est l’angle de perception (= son regard à « elle » sur « lui » qui la voit : à la distance vibrante et chamboulée de leur « intimité« à la question…) privilégié par la caméra de Kiarostami !) de ce nouvel Antonioni-Kiarostami… _, étude sur un couple _ coppia en italien _ en perpétuelle scène de ménage _ en troublante (= passionnante) « évolution« de « touches« sur l’image, toutefois : vers, vers le « mordoré » (érotiquement chaste) de la sublime séquence de la chambre de la « pensione« le soir, sur les huit heures tonitruant (comme à l’ordinaire du quotidien de Lucignano) au carillon de l’église San Francesco, et vue (en échappée : par « lui« ) par-dessus les toits tranquilles de tuiles (en rouge), avec vols (furtifs) de colombes ; et puis viendra la nuit… _,
qui pose la seule question qui vaille _ voilà ! _ : est-ce que l’amour existe ?«
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Et la réponse _ parfaitement « mordorée« : sur les huit heures du soir (et aux soixante-neuf ans de vie de Kiarostami : c’est une clé !..) _ est (presque clairement) oui !
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En suite (jubilatoire ! et sobre : direct à l’essentiel !!! cette « note » de Libération…) à mon article du 23 mai dernier « Jubilation de la déprise du cinéma d’Abbas Kiarostami : la question de l’amour du couple de “Copie conforme” ; et la profonde synthèse de la “lecture” de Frédéric Sabouraud en son “Abbas Kiarostami _ le cinéma revisit锫 , donc…
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Titus Curiosus, ce 9 juin 2010
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