Parmi les superbes rééditions de CDs Eloquence d’Ernest Ansermet, l’excellence prioritaire du double album Ravel-Debussy-Stravinsky des Ballets russes
Parmi les excellentes rééditions de CDs
de la série _ australienne _ Éloquence,
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ici
de gravures du chef suisse Ernest Ansermet,
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relevons,
avec le magazine Diapason de janvier 2019,
aux pages 124-125 (du Coin du Collectionneur),
et à propos,
au sein de cette remarquable série de rééditions,
du double album Ernest Ansermet and the Ballets russes, Decca 482 4989,
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ce commentaire très avisé ci,
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et sous la plume de l’excellent Patrick Szersnovicz :
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« Son volume prioritaire, un double album partagé entre Ravel, Debussy et Stravinsky, nous ramène à des trésors familiers.
Dans le Daphnis et Chloé de 1965, l’exactitude textuelle s’accompagne d’une fluidité et d’une luminosité exceptionnelles _ son Lever du jour est peut-être le plus fabuleux de la discographie.
La lecture épurée, hautaine, un rien corsetée, du Prélude à l’après-midi d’un faune (1957, avec la flûte envoûtante d’André Pépin) ne sera pas au goût de tous nos collègues _, elle nous enchante.
N’en rajoutons pas sur la seconde version de Jeux (1958), mais précisons que la stéréo dont Decca avait alors le secret flatte l’habileté du chef suisse dans les changements de tempo, imperceptiblement anticipés, pour tendre, sans effet apparent, la continuité dramatique.
Ce regard creusé, éclairant la structure globale autant que les subtilités des alliages de timbres, se trouve déjà dans la version de Jeux (1953) comme dans la première version stéréo (1957) de La Mer, où Ansermet, ciselant le détail, magnifie la diversité des progressions orchestrales.
Mathématicien de formation, Ansermet le cérébral avait pourtant quelque chose de naïvement sauvage et d’une étonnante force poétique.
A preuve l’admirable verdeur conférée aux Noces de Stravinsky, où s’incarne la fatalité de la souffrance humaine« .
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Un double album ainsi indispensable
à toute vraie discothèque.
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Ce samedi 29 décembre 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa