Revenir se pencher sur les liens entre les Ducos du Hauron de la branche algérienne, à partir d’Amédée Ducos du Hauron et son épouse Marie-Louise Rey, et les Bonopéra d’Orléansville…

— Ecrit le dimanche 4 février 2024 dans la rubriqueBlogs, Histoire, photographie, Rencontres”.

Suite à deux merveilleux coups de fil jeudi dernier 1er février de deux membres _ fils (né à Paris le 17 mars 1977,) et père (né à Orléanville le 9 mars 1950)… _ de la famille Bonopéra qui ont réussi à capter certains de mes articles du blog « En cherchant bien »  _ alors que le lien à ce blog a disparu du site de la Librairie Mollat, et cela ans que j’en sois informé, et que m’en aperçoive aussitôt… ; mais mon blog, bien sût, se poursuit, et quotidiennement !!! Et j’adresse mes articles à qui je pense pouvoir s’y intéresser, et le dialogue avec eux se poursuit… _, en faisant des recherches, simplement via Google, sur leur famille Bonopéra, et qui ont pris sur eux de me téléphoner, à Bordeaux,

Et suite à mes 2 très récentes reprises, le 1er et le 2 février 2024 derniers, corrigées et augmentées, de 2 précédents articles « « 

et « « 

d’articles en date, donc, des 4 mai 2021 et 16 février 2021,

je me suis décidé à prendre le taureau par les cornes, en tâchant de répondre un peu précisément à la question posée, le lendemain de notre contacr téléphonique, qui est la suivante :

_ « Je crois avoir compris que le lien familial _ des Bonopéra d’Orléansville _ avec M. _ Louis _ Ducos du Hauron _ (Langon, 1837 – Agen, 1920) le génial inventeur de la « photographie de couleurs« , à Lectoure (Gers) en 1868 _ se ferait, d’après vos recherches passionnantes, à partir de la sœur de Paul Bonopera père (et père d’Auguste, lui-même père de mon grand-père René), à savoir Marguerite _ Bonopéra, épouse d’Auguste Morand de La Genevraye _), et concernerait les fils du frère _ Alcide _ de Louis Ducos Du Hauron, notamment Amédée ? Ai-je bien compris ? _ oui, parfaitement ! Et alors, de quelle nature serait cette parenté entre les deux familles ? »…

Et c’est bien sûr là une très pertinente question !

Voici donc mon début de réponse et précisions :

Messieurs et chers amis,

voici d’une part mon article du 1er mars 2021 «  » 
qui pointe ma découverte de l’articulation entre
d’une part mes recherches de la généalogie algérienne des Ducos des Hauron, à partir d’Amédée Ducos du Hauron (Agen 29 mars 1867 – Alger 15 juillet 1935),
_ fils d’Alcide Ducos du Hauron (Coutras, 30 juin 1830 – Savigny-sur-Orge, 13 mai 1909) et neveu de Louis Ducos du Hauron (Langon, 8 décembre 1837 – Agen, 31 août 1920), l’inventeur de la photographie de couleurs à Lectoure en 1868 _
et son épouse Marie-Louise Rey (Orléansville, 1879 – Agen, 20 septembre 1933)
_ fille de Jean-Anatole-Firmin Rey (Le Grand-Serre, 10 juin 1845  – Oran, 28 janvier 1890)  et son épouse Adélaïde Gentet (Orléansville, 1855 – Oran, 5 juillet 1886) _ ;
et d’autre part ma découverte des liens (indirects : par alliances de collatéraux, via 2 dames Confex ou issues de Confex, l’une, née Confex _ Élisabeth Confex (Marseille, 28 décembre 1838  – Alger, 30 mars 1925) _, et épouse et veuve (en 1916) de Paul Bonopéra, et l’autre, née Wachter mais de mère Confex _ sa mère est cette même Élisabeth Confex… _, épouse et veuve (en 1906) de Louis Gentet…) de ces Ducos du Hauron d’Algérie, via Marie-Louise Rey, épouse d’Amédée Ducos du Hauron,
avec votre famille des Bonopéra d’Orléansville
_ Orléansville où la famille de Paul Bonopéra s’est installée vers 1902-1903, en provenance du village de Rabelais, mais la sœur aînée de Paul, Marguerite Bonopéra (née à Miliana le 22 janvier 1849), et épouse d’Auguste Morand de La Genevraye (Varsovie, 11 septembre 1844 – Orléansville, 25 mai 1904), résidait déjà depuis longtemps à Orléansville ; et son mari était à son décès, le 25 mai 1904, maire d’Orléansville ; cf mon article du 10 février 2021«  » 
Amédée Ducos du Hauron ayant rencontré puis épousé Marie-Louise Rey à Orléansville, où il se trouvait en poste dans l’administration,
une ville qu’il quitte de son poste de rédacteur à la sous-préfecture (d’Orléansville) le 31 janvier 1901, pour un poste d’administrateur « adjoint » à la commune mixte de L’Ouarsenis ;
mais le livret militaire d’Amédée indique bien qu’il résidait déjà à Orléansville à la date du 18 avril 1895
_ et sur la carrière administrative en Algérie d’Amédée Ducos du Hauron est aussi intéressant et significatif mon article du 2 décembre 2021«  »
Voici, ensuite, un précieux et très émouvant document (rédigé par son grand-père Marcel Bonopéra (Renault, 6 octobre 1907 – Nice, 1er décembre 1992), instituteur de profession) que m’a adressé le 7 mars 2021 la niçoise Cécile Bonopéra :
concernant la généalogie de ses ancêtres Bonopéra
Celle que les documents après 1916 nomment « Mme Vve Paul Bonopéra »,
puis,
après le 3 novembre 1830, au décès du second fils, Paul Bonopéra – junior (Pontéba, 19 septembre 1878 – Orléansville, 3 novembre 1930), le fils de son mari Paul Bonopéra-senior et sa première épouse Joséphine Girot (Ténès, 1856 – Orléansville, 11 juillet 1892),
« Mme Vve Paul Bonopéra – mère »,
est en réalité la 3ème épouse (et veuve) de Paul Bonopéra – senior, décédé à Orléansville le 18 janvier 1916 ; 

et non pas la mère des 6 fils (Jean, Paul, Alphonse, Auguste, Julien et Georges, nés respectivement en 1877, 1878, 1881, 1883, 1887 et 1892),
qui est Joséphine Girot (ou Giraud), née à Ténès en 1856 et décédée à Orléansville le 11 juillet 1892.
Cette veuve de Paul Bonopéra – senior est en effet née Confex
_ cf mon article du 1er novembre 2021 : «  » ; la Vve Bonopéra (à partir du 18 juillet 1916) née Confex, et la Vve Gentet (à partir du 9 août 1906) née Wachter _ ;
de même que se trouve être une des filles d’Élisabeth Confex (Marseille, 28 décembre 1836 – Alger, 30 mars 1925) et de son époux (leur mariage a eu lieu à Mustapha, le 26 mai 1857) Jean-Baptiste-Antoine Wachter (Rougemont, 5 février 1827 – en Algérie , ?), celle qui, née donc Wachter, est l’épouse (et la veuve à, partir du 9 août 1906) de Louis Gentet, le presque beau-père d’Amédée Ducos du Hauron, 
_ cf ce même passionnant article du 1er novembre 2021,
C’est ce Louis Gentet (Orléansville, 1853 – Orléansville, 9 août 1906), donc, qui se trouve être le tuteur légal et effectif , depuis le 28 janvier 1890, des 2 filles Marie-Louise et Aimée-Laurence Rey de sa sœur Adélaïde Gentet (née à Orléansville en 1855 et décédée à Oran le 5 juillet 1886) et de son beau-frère Anatole Rey (né au Grand-Serre le 11 juin 1845, et décédé à Oran le 28 janvier1890) ; et les deux sœurs Rey vivent donc désormais à Orléanville
les 2 sœurs que sont Marie-Louise Rey, future épouse d’Amédée Ducos du Hauron, 
et Aimée-Laurence Rey, future épouse, le 9 mars 1905 à Orléansville, de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel (né le 8 juillet au Grand-Serre, et qui décèdera à Alger le 30 mars 1930)…
Les Gentet étant citoyens d’Orléansville depuis 1848
 
Et il se trouve que Elisabeth Confex, épouse Wachter, a longtemps vécu à Orléansville, auprès de plusieurs de ses enfants qui y étaient installés ; dont, notamment, Émile Wachter, j’y reviendrai plus tard
Vous me pardonnerez probablement les efforts de lecture que nécessitent ces divers articles,
qui rejoignent mes propres efforts pour, moi-même, me retrouver en leurs connexions entre eux,
issus qu’ils sont, au jour le jour, de ma patiente, longue et lente, mais tenace, recherche, au fil et rebondissements de mes successives découvertes…
Et, en leur rédaction, j’ai toujours privilégié la précision des faits découverts à l’élégance de la rédaction
et à une lisibilité aisée des articles pour les lecteurs.
Dans mon esprit, il s’agit d’abord et avant tout ici d’une patiente et assez ardue recherche,
avec ses aléas, ses pauses ou impasses j’espère bien provisoires,
et surtout ses formidables merveilleuses surprises de découvertes progressives ;
de même que l’incroyable joie de rencontrer des lecteurs qui y trouvent leur désintéressé profit de connaissance de points jusqu’alors ignorés d’eux de leur histoire familiale ;
telles des bouteilles miennes lancées à la mer et ayant miraculeusement trouvé leurs destinataires…
En toute humilité,
Bien à vous deux, Messieurs Bonopéra,
Francis Lippa, à Bordeaux
..
P. s. :
en sachant d’ores et déjà que vous allez pouvoir corriger certaines de mes erreurs (de rédaction), et il y en a ;
et surtout quelques points demeurés jusqu’ici aveugles dans l’effort d’établissement des données généalogiques de votre famille,
comme m’y ont aidé surtout vos cousines et cousins Françoise Pons, Cécile Bonopéra, André Raymond,
ainsi que divers membres, aussi et bien sûr, de la famille Ducos du Hauron…

Début du message réexpédié :
De: CECILE BONOPERA 
Objet: Généalogie des Bonopéra, établie par mon grand-père
Date: 7 mars 2021 à 10:17:57 UTC+1
À: Francis Lippa

 

Bonjour Monsieur,

J’ai retrouvé le document manuscrit de mon grand-père Marcel Bonopéra, établissant la généalogie des Bonopéra. Je ne sais pas comment il l’a établie. Mais vous constaterez que l’identité de la veuve qui vous intrigue y apparaît et semble différer des hypothèses de vos recherches. En tout état de cause, je serai heureuse d’en recevoir le résultat quand vous le jugerez abouti. De la même façon, je me perds dans les liens entre les Bonopéra et les Morand de la Genevray, et vos recherches m’éclaireraient.
Bon Dimanche, très cordialement,
Cécile BONOPÉRA

Généalogie des Bonopéra

1ère génération : 1a Nicolas Louis Bonopéra

                                    1a1 Jacinta Minguella

2e génération :      2a : Juan Dionis Francisco Bonopéea

                                    né en 1814 à Tarragone (Catalogne), décédé 

                                    à Pontéba (près d’Orléansville) en 1876, époux de

                                    2a1 : Marguerite Saura, dcédée à Pontéba en 1876

3e génération :      3a : Marguerite Bonopéra

                                     3b : Paul Bonopéra, né à Miliana le 10-1-1856

                                     décédé à Orléansville le 18-1-1916

                                     3c : Jean Bonopéra,, décédé à Alger

4e génération :      3b : Paul Bonopéra, époux de

                                    3b1 : Joséphine Giraud, née à Ténès, décédée à

                                        Orléansville le 11-7-1892 ; ont eu six enfants :

                                    4a : Jean ; 4b : Paul ; 4c : Alphonse ; 4d : Auguste ;

                                    4e : Julien ; 4 f : Georges.

5e génération :      4b : Paul Bonopéra, né à Pontéba le 13-9-1878,

                                     décédé à Orléansville le 2-11-1930 et

                                    4b1 : Marie, Marguerite, Léonie Cathébras, née 

                                       le 12-1-1881 à Saint Sauveur de Ginestoux (Lozère) ;

                                        ont eu deux enfants :

                                     5a : Pauline Bonopéra, née à Rabelais (Alger)

                                      le 5-6-1905, décédée à Nice le 8-2-1974.

                                      5b : Marcel Bonopéra, né à Renault (Oran) le 10-1-1907.

6e génération :        6a : Paul Jean Antoine Bonopéra, né à Orléansville le 5-5-1933

                                       6b : Jean Pierre Bonopéra, né à Orléansville le 2-11-1934

                                       sont les enfants de Marcel Bonopéra, décédé à Nice le 1-12-1992

                                       et de Odette Sanchez, née à Orléansville le 23-12-1911, décédée à Nice                                   



Le 3 mars 2021 à 08:22, Francis Lippa a écrit :

je viens de rajouter in extenso le faire-part de décès (paru dans L’Écho d’Alger du 31 mars 1930) de M. Victor Gadel,
le mari de Laurence-Aimée Rey,
la sœur cadette de Marie-Louise Rey et belle sœur d’Amédée Ducos du Hauron ;
sur lequel faire-part 
_ malencontreusement déchiré, d’ailleurs, dans la reproduction de la page du journal accessible : j’ai dû rétablir en rouge les éléments manquants !  _
j’ai pu lire pour la première fois la mention du nom de « Bonopéra »
en un document concernant des membres de la famille Ducos du Hauron :

« Mme Vve Victor Gadel ;

M. Robert Gadel, étudiant en pharmacie,

Mme, née Irène Bure, et leur fils Jean-Claude ;

M. Georges Gadel ;

Mme et M. Eugène Gadel et leurs enfants, de Paris ;

Mme et M. Ducos du Hauron et leurs enfants ;

Mme et M. Henri Ducros ;

Mme et M. Eugène Gentet ;

Mme Vve Gentet ;

les familles Gadel, Dufour, Sibert et Macaire, de Marseille ;

Bure, Escudié, Mann, Donsimoni, Ferrand, Wachter, Gastaud, Rencurel, Maestracci, Cachia, Barzan, Ducros, Jean, Bonopéra

ont la douleur de vous faire part du décès de leur bien cher et regretté

Monsieur Victor GADEL
Payeur-adjoint du Trésor, Capitaine en retraite, Chevalier de la Légion d’honneur

leur époux, père, beau-père, grand-père chéri, frère, beau-frère, oncle, cousin germain, neveu, cousin, parent, allié et ami,

survenu à Alger le 30 mars, à l’âge de 57 ans,

et vous prient de bien vouloir assister à ses obsèques qui auront lieu aujourd’hui 31 mars à 10 heures.

Réunion au domicile mortuaire, 32, rue Eugène Robe.

P. F. GUYE, 38, rue Rovigo, Alger. T. 51-71« 

À comparer avec le faire-part de décès, plus succinct, de « Madame Henri Ducros, née Éveline Ducos du Hauron »,
la fille aînée d’Amédée Ducos du Hauron et son épouse née Marie-Louise Rey, 
paru dans L’Écho d’Alger du 2 janvier 1939
_ et dans lequel ne figure plus le nom de « Bonopéra » : « Mme Vve Bonopéra » était-elle décédée entretemps ?.. Probablement… _ :
M. Henri Ducros, administrateur-adjoint à Dupleix et ses enfants ;
MM. Ducos du Hauron Gérard et Roger ;
Mme Jacquet ;
Mme Vve Gadel et ses enfants ;
les familles Ducros, Ducos du Hauron, Gadel, Gentet, Charavel, Ferrand, Bure,
vous font part du décès de leur chère et regrettée Madame Henri Ducros, née Eveline Ducos du Hauron.
Les obsèques ont eu lieu dans l’intimité le 1er janvier 1939.
À suivre !
Francis Lippa

 

Voilà pour ce premier éclairage, j’espère un peu utile.
Vous me pardonnerez probablement, j’espère aussi, les efforts de lecture que nécessitent ces divers articles,
qui rejoignent mes propres efforts pour, moi-même le premier, tâcher de me retrouver en leurs complexes et riches connexions entre eux,
issus qu’ils sont, au jour le jour, de ma patiente, longue et lente, mais tenace, recherche, au fil et rebondissements de mes successives découvertes…
Et, en leur rédaction, j’ai toujours privilégié la précision et justesse des faits découverts, à l’élégance de la rédaction
et à une lisibilité aisée, facilitée, des articles pour les lecteurs.
Dans mon esprit, il s’agit d’abord et avant tout ici d’une patiente et assez ardue recherche,
avec ses aléas, ses pauses ou impasses j’espère bien provisoires,
et surtout ses formidables merveilleuses surprises de découvertes progressives ;
de même que l’incroyable joie de rencontrer quelques lecteurs qui y trouvent un désintéressé profit de connaissance de points jusqu’alors ignorés d’eux de leur histoire familiale ;
telles des bouteilles miennes lancées à la mer et ayant miraculeusement trouvé leurs destinataires…
En toute humilité,
Bien à vous deux, Messieurs Bonopéra,
Francis Lippa, à Bordeaux
..
P. s. :
en sachant d’ores et déjà que vous allez pouvoir corriger certaines de mes erreurs (de rédaction), et il y en a ;
et surtout quelques points demeurés jusqu’ici aveugles dans l’effort d’établissement des données généalogiques de votre famille,
comme m’y ont aidé vos cousines et cousins Françoise Pons, Cécile Bonopéra, André Raymond,
ainsi que divers membres, aussi, de la famille Ducos du Hauron…
Ce dimanche 4 février 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

L'envoie de commentaire est désactivé

Chercher sur mollat

parmi plus de 300 000 titres.

Actualité
Podcasts
Rendez-vous
Coup de cœur