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En ligne : le podcast de la conférence d’Etienne Bimbenet sur l’animalité humaine, à la Station Ausone le 13 février dernier

08mar

Le podcast (de 70′)

de la très remarquable conférence d’Etienne Bimbenet, le mardi 13 février dernier

_ avant dernière conférence de la saison 2017-2018 de la Société de Philosophie de Bordeaux ;

la prochaine et dernière sera la conférence de Frédéric Gros, le vendredi 4 mai prochain, à propos de son essai de philosophie politique Dés-obéir, aux Éditions Albin Michel _,

présentant son livre Le Complexe des trois singes _ essai sur l’animalité humaine (aux Éditions du Seuil),

vient d’être mis en ligne.

L’analyse menée,

en plus de s’appuyer sur la recherche la plus pointue en tout ce qui concerne les dernières avancées tant de la connaissace que de la réflexion et du questionnement en anthropologie

_ cf mon article de présentation du 3 février dernier : «  _,

est d’une finesse et d’une clarté proprement admirables ;

tout en osant et justifiant des thèses courageuses,

qui sont loin de faire le consensus :

pour que progresse en vérité le débat !

Ce jeudi 8 mars 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa

La justesse de l’immanentisme du décentrement et de l’élévation d’Etienne Bimbenet en son passionnant Complexe des trois singes _ essai sur l’animalité humaine

03fév

Simplement,

ce _ court, pour une fois (urgence obligeait) _ très amical échange de courriels avec Etienne Bimbenet à propos de son très riche et lucidissime Complexe des trois singes _ essai sur l’animalité humaine (paru le 5 octobre dernier aux Éditions du Seuil),

le 28 janvier dernier :

mon envoi, à 8 h 50,

intitulé Pour te féliciter et te remercier de la justesse de ton immanentisme du décentrement et de l’élévation :

Cher Etienne,

bousculé que je suis par mes diverses activités et urgences,

j’achève à l’instant de lire, dans ton très précis et passionnant Complexe des trois singes,
ton Pour un anthropocentrisme élargi (soit ce qui constitue ta deuxième partie, pages 209 à 331) ;
avec ton chapitre 1, ou Introduction (Un zoocentrisme, pages 9 à 36)
et ta conclusion (pages 333 à 340)…

Je tâcherai de lire un peu plus tard les trois chapitres (Un naturalisme, Un moralisme, Une antimétaphysique)
de ta première partie, Un nouveau fétiche (pages 37 à 208) _ sur lesquels, pour parer au plus pressé, j’ai hélas pour le moment fait l’impasse…

Eh bien, j’applaudis à la magnifique justesse de tes raisonnements comme à la parfaite probité de ta démarche (en permanence réflexive),
dont je me sens, très humblement, parfaitement solidaire.

En un immanentisme du décentrement et de l’élévation, par minuscules mais très efficients degrés, d’un humanisme hyper-lucide
et en permanence auto-critique,
et en ferme et radicale opposition, en ses paris que je partage (!), aux divers cynismes égocentrés et strictement utilitaristes
qui tiennent maintenant le haut du pavé et écrasent le paysage idéologique…

Sois assuré, cher Etienne, de ma solide amitié,
si besoin était de m’en ré-assurer en te lisant, livre après livre, ainsi,

Francis
et peut-être à jeudi prochain, si jamais tu es _ mais probablement pas… _ à Bordeaux pour la conférence de Jocelyn Benoist

Et la réponse d’Etienne, le même jour à 11 h 37 :

Merci mon cher Francis pour ce gentil mail. Tu es le lecteur idéal, sincère, honnête et juste ! Celui que tout un chacun rêverait d’avoir !
Avec toute mon amitié,
Etienne

Ce livre riche et passionnant

 

dont voici la quatrième de couverture :

« Quelque chose a changé dans notre rapport aux animaux. La « cause animale » est à l’ordre du jour, et le vivant humain est désormais plus essentiellement animal qu’humain. Cela s’appelle un zoo-centrisme : au centre de notre humanité, l’animalité. En apparence, nous avons tout à gagner à cette nouvelle image de l’homme. Elle nous vient de la biologie de l’évolution, qui nous a situés, quelque part dans l’ordre des primates, en bonne compagnie avec nos cousins les grands singes. Elle est aussi un appel à réformer et à moraliser nos relations avec les animaux que nous exploitons : on respecte d’autant mieux qui nous ressemble. Enfin l’animalité humaine fait de nous des esprits forts, qui ont su en finir avec les dualismes et les grands partages métaphysiques d’antan. Bref : c’est à tous égards une pensée progressiste, car ouverte à la science, généreuse envers les animaux, et philosophiquement éclairée. Il se pourrait pourtant que ces raisons d’en finir avec la différence homme-animal ne soient qu’un ensemble de pensées bancales qui, entre oubli des sciences humaines, réduction de la vie humaine à sa seule vulnérabilité et déni de ce que nous vivons en première personne, composent finalement le portrait idéologique d’un progressisme stérile. Pouvons-nous échapper au « complexe des trois singes », ces trois façons de méconnaître ce que nous vivons et faisons comme vivants humains ? Et pouvons-nous imaginer un progressisme de vérité conscient de tout ce que nous devons aux animaux sans pour autant renier ce que nous sommes ? »

est, en effet, un modèle de probité de la recherche la plus ouverte et pointue _ et la mieux actualisée _, de l’analyse la plus fine et détaillée, et de la réflexion la mieux critique et auto-critique permanente, qui soient

en philosophie de l’anthropologie.

Une entreprise et un chantier plus qu’indispensables…

Et qui poursuit l’enquête qu’ont marquée les deux ouvrages précédents d’Etienne,

que sont L’Animal que je ne suis plus (paru le 6 octobre 2011, dans la collection Folio-Essais aux Éditions Gallimard)

et L’Invention du réalisme (paru le 6 mars 2015, aux Éditions du Cerf) ;

ouvrage pour lequel j’avais reçu Etienne pour notre Société de Philosophie de Bordeaux, dans les salons Albert Mollat, le 6 décembre 2016 ;

et dont voici un lien au podcast.

Notre Société de Philosophie de Bordeaux recevra, pour ce nouveau livre important qu’est ce Complexe des trois singes _ essai sur l’animalité humaine, Etienne Bimbenet mardi 13 février prochain à 18 heures à la Station Ausone,

8 rue de la Vieille-Tour.


Ce samedi 3 février 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa

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