Borges citant Bioy dans ses conférences retrouvées de 1965 sur le Tango
La quatrième de couverture du Tango _ quatre conférences
de Jorge Luis Borges, enregistrées en octobre 1965,
et ici traduite par Silvia Baron Supervielle
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cite à diverses reprises le nom de Bioy,
tant le fils Adolfo Bioy Casares _ trois fois _,
que le père, Adolfo Bioy Domecq _ trois fois aussi _,
et une fois Sivina Ocampo,
sur lesquels je travaille.
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Voici la quatrième de couverture de ce très intéressant opuscule de 121 pages :
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« Au mois d’octobre 1965, Jorge Luis Borges donne quatre conférences sur l’histoire du tango devant un groupe d’admirateurs et d’amis réunis à Buenos Aires. L’un des invités enregistre secrètement les propos de l’écrivain, mais les bandes sonores s’égarent et ne sont retrouvées que quarante ans plus tard. En 2013, María Kodama, la veuve et ayant droit du grand auteur argentin, certifie l’authenticité des enregistrements et en autorise la transcription et la publication. Voilà en quelques lignes l’histoire rocambolesque de ce petit livre délicieux. Bien qu’il ne s’agisse pas d’un texte littéraire conçu comme tel par Borges, la transcription des quatre conférences porte en elle toute la vitalité et la force de la prose borgésienne grâce à la richesse des anecdotes, des contes et des digressions s’immisçant tout au long d’une intervention qui semble soigneusement préparée. Chaque conférence nous offre l’occasion unique de redécouvrir un auteur qui, avec humour et poésie, n’hésite pas à réciter ni à chanter des tangos, tout en déployant son incroyable érudition sur la culture de Buenos Aires et sur la formation de l’Argentine moderne au début du XXe siècle. Comme on pourra le constater, le souvenir, le savoir et l’émotion vive se conjuguent souvent dans ses paroles et font de ce livre un ouvrage exceptionnel qui ravira, sans nul doute, les lecteurs de Borges, mais aussi tous les amateurs de tango et de bonne littérature.«
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Un document historique aussi sur lhistoire du machisme et sa violence
en Argentine…
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Ce dimanche 6 janvier 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa