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L’intéressant apport des livrets militaires aux recherches généalogiques : l’exemple des Bioy d’Oloron, entre 1892 et 1903…

23oct

Une des ressources fécondes à la connaissance des parcours et domiciliations des personnes ayant eu un livret militaire jusqu’en 1921,

réside dans les diverses informations disponibles inscrites dans les livrets militaires ouverts lors des conseils de révision de la 20e année des personnes concernées…

J’en prends ici des exemples au sein de ma famille maternelle,

la famille Bioy, d’Oloron – Sainte-Marie.

Soient,

autour de mon grand-père maternel

Paul Bioy (Oloron, 25 avril 1878 – Bordeaux, 6 décembre 1954),

classe 1898, matricule n° 1626 ;

d’abord ses trois frères :

Antoine Bioy (Oloron, 29 juillet 172 – Buenos-Aires, 31 août 1859),

classe 1892, matricule n° 1518 ;

Pierre Bioy (Oloron, 25 juillet 1874 – Oloron, 13 janvier 1953),

classe 1894, matricule n° 1361 ;

et Xavier Bioy (Oloron, 20 août 1881 – Herrère, 10 septembre 1950),

classe 1901, matricule n° 2119 ;

et ses deux cousins germains :

Célestin Bioy (Oloron, 30 juillet 1875 – Hasparren, 2 novembre 1946),

classe 1895, matricule n° 1008 ;

et son frère Jean-Baptiste Bioy (Oloron, 12 août 1883 – devant Arras, 16 juin 1915),

classe 1903, matricule n° 1755.

Un détail utile à relever et souligner :

ni épouse(s), ni enfant(s) ne sont _ hélas _ jamais mentionnés sur ces livrets militaires pourtant assez bien détaillés,

à la différence, forcément, du parcours dans la hiérarchie militaire,

et de diverses domiciliations, bien sûr,

utiles et même nécessaires en cas de mobilisation du réserviste, avant sa libération définitive des services…

Ce dimanche 23 octobre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

En appendice à ma recherche des domiciliations à Ciboure des enfants de Michel Goyenague (1790 – 1849) et Marie Delouart (1786 – 1872) : le cas du couple formé par Marie Goyenague (1827 – après 1898) et son époux Martin Passicot (1824 – 1888)…

19nov

En continuant ma recherche des domiciles cibouriens des divers membres de familles apparentées à Marie Delouart (Ciboure, quartier de Pocalettte, maison Bourbouillonbaita, n° 118, 24 mars 1840,  – Paris, 5 janvier 1917) et son fils Maurice Ravel (Ciboure, rue du Quai, n° 12, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937)

_ cf mes articles des 15, 16, 17 et 18 novembre derniers :

 ;

 ;

 ;

et  … _,

j’en viens ce jour

au cas du couple formé par la troisième des enfants de Michel Goyenague (Ciboure, 11 janvier 1790 – Ciboure, 20 novembre 1849) et son épouse Marie Delouart (Ciboure, 17 août 1786 – Ciboure, 15 décembre 1872),

Marie D’Oyenhart _  = Goyenague _ (Ciboure, quartier de Pocalette, maison n° 117, 28 juillet 1827 – Buenos-Aires, après 1898), épouse, à Ciboure le 17 juillet 1850, de Martin Passicot (Urrugne, 24 octobre 1824 – Buenos-Aires, 22 octobre 1888) _ Martin Passicot, né à Urrugne le 24 octobre 1824 (cf l’acte d’état-civil de son mariage à Ciboure), est fils de Jean Passicot, laboureur à Urrugne (qui a 48 ans lors de ce mariage de son fils Martin le 17 juillet 1850), et de son épouse Agnès Passicot (âgée de 44 ans), mariés à Urrugne le 21 janvier 1824 ; Jean Passicot est né à Ciboure le 8 septembre 1801, maison Semperbaita ; et son épouse Agnès Passicot, qui habitait Urrugne, maison Ancillaren, lors de son mariage à Urrugne en 1824, était née à Ascain le 13 avril 1805. L’époux, Martin Passicot, de profession forgeron, est alors domicilié à Ciboure, quartier du Sud, maison Gasteluzarrea ; et l’épouse, Marie Goyenague, de profession couturière, est domiciliée à Ciboure, quartier de Pocalette, maison Miquelenia n° 183.

Mon très détaillé article du 4 octobre 2019, ,

mentionne les dates et lieux de naissance des 11 enfants Passicot (successivement Jean-Martin, Juan-Tomas-Gabriel, Marcelina, Pascuala, Pedro, Catalina, Pedro, Bernard-Mariana, Maria-Luisa, Juan-Maria et enfin Francisco) du couple formé par Marie Goyenague et son époux urrugnard Martin Passicot, mariés donc à Ciboure le 17 juillet 1850 _ l’époux, de profession forgeron, est à cette date domicilié à Ciboure, quartier du Sud, maison Gasteluzarrea ; et l’épouse, de profession couturière, est domiciliée à Ciboure, quartier de Pocalette, maison Miquelenia n° 183 _ ;

Martin Passicot, quitte la France et embarque pour l’Argentine, à bord du bateau Glenmere, au port de Pasajes (Pasaia) dès l’été 1851 ;

il sera rejoint à Buenos-Aires, en 1853, par son épouse Marie Goyenague et leur premier   Jean-Martin Passicot, né à Ciboure le 17 mai 1851, au quartier de Pocalette, maison Miquelenia n° 183, qui ont embarqué à leur tour pour l’Argentine, au port de Pasajes (Pasaia), en 1853.

Le second enfant  du couple, Juan Tomas Gabriel Passicot, naîtra, lui, à Buenos-Aires, le 30 mars 1855.

De même que naîtront à Buenos-Aires aussi les 6 enfants suivants du couple :

Marcelina, le 5 juin 1856 ; Pascuala, le 26 juillet 1858 ; Pedro, le 21 avril 1860 ; Catalina, le 9 juillet 1861 ; Pedro, le 19 novembre 1863 ; et Bernarda-Mariana, le 20 novembre 1865.

Et les trois derniers enfants du couple (les 9e, 10° et 11°), naîtront, eux, à Las Lomas de Zamora _ cité faisant aujourd’hui partie de l’agglomération du grand Buenos-Aires, et compte plus de 100 000 habitants _ :

Maria-Luisa, le 26 juin 1867 ; Juan-Maria, le 26 novembre 1869 ; et enfin Francisco Passicot, le 15 juin 1873. 

L’aîné de ces enfants Passicot, Jean-Martin (Ciboure, quartier de Pocalette, maison Miquelenia, n° 183, 17 mai 1851 – Buenos-Aires, après 1895), de profession forgeron, puis commerçant, épousera à Buenos-Aires le 5 mai 1875 Zenona Yriciti (Buenos-Aires, 1849 – Buenos-Aires, après 1895) ;

et le couple aura 2 filles :

Maria-Emilia Passicot, née à Buenos-Aires en 1876 ; et Carmen Zelmira Passicot, née à Buenos-Aires en 1878.

Le second, Juan-Tomas-Gabriel Passicot, né à Buenos-Aires le 30 mars 1855, épouse à Buenos-Aires en 1904 Gregoria-Ramira Fernandez.

La troisième, Marcelina Passicot, née à Buenos-Aires le 5 juin 1856, épouse à Buenos-Aires le 15 septembre 1880 Primitivo Calvete (né en 1849) ;

dont elle aura 3 enfants Calvete :

Martin-Alfredo, né en 1883 ; Ricardo Casiano, né en 1886 ; et Maria-Estela, née en 1895.

La quatrième, Pascuala Passicot, née à Buenos-Aires le 26 juillet 1858, décèdera avant 1867. 

Du cinquième, Pedro Passicot, on sait seulement qu’il est né à Buenos-Aires le 21 avril 1860.

La sixième, Catalina Passicot, née à Buenos-Aires le 9 juillet 1861, épouse à Buenos-Aires en 1883 Jean Berrade ;

dont elle aura 4 enfants Berrade :

Maria, née en 1884 ; Eduardo, né en 1887 ; Raul, né en 1891 ; et Julio, né en 1894.

Le septième, Pedro Passicot, né à Buenos-Aires le 19 novembre 1863, épouse à Buenos-Aires le 29 février 1896 Julia Lavagne (née en 1868).

La huitième, Bernarda-Mariana Passicot, est née à Buenos-Aires le 20 novembre 1865, et est décédée avant 1867.

De la neuvième, Maria-Luisa Passicot, je sais seulement qu’elle est née à Las Lomas de Zamora le 26 juin 1867.

Le dixième, Juan-Maria Passicot, né à Las Lomas de Zamora le 26 novembre 1869, épouse à Buenos-Aires le 20 avril 1898 Julia Rubio ;

le couple aura un fils, Juan-Daniel Passicot, né en 1900.

Et du onzième des enfants de Martin Passicot et son épouse Marie Goyenague, Francisco Passicot, je sais seulement qu’il est né à Las Lomas de Zamora le 15 juin 1873.

Voilà pour ces descendants Passicot-Goyenague d’Argentine,

dont la grand-mère maternelle _ et mère de Marie Goyenague (née à Ciboure, quartier de Pocalette maison n° 117, le 28 juillet 1827) _ n’est autre que Marie Delouart (Ciboure, 17 août 1786 – Ciboure, 15 décembre 1872),

la seconde des sœurs de Marie-Baptiste Delouart _ cf ici son acte de baptême _ (Ciboure, 29 juin 1782 – Ciboure, 23 août 1855) _ et il est bien dommage que sur ces deux documents de baptême de 1782 et 1786 ne soient pas mentionnées la maison de naissance, à Ciboure, de ces deux filles de Gratien Delouart et son épouse Sabine Laxague… _,

la grand-mère de Marie Delouart _ née à Ciboure, quartier de Pocalette, maison Bourbouillonbaita n° 118, le 24 mars 1840… _ et arrière-grand-mère de Maurice Ravel _ à Ciboure, maison San Estebania, rue du Quai n° 12, le 7  mars 1875…

À suivre…

Ce vendredi 19 novembre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Qu’était la firma de Pedro et Antonio Lanusse, les amis de Jean-Baptiste Bioy, le grand-père paternel d’Adolfo Bioy Casares ?..

09août

« Qu’était la firma de Pedro et Antonio Lanusse, les amis de Jean-Baptiste Bioy, le grand-père paternel d’Adolfo Bioy Casares ?..« 

est la question que m’a soumis un de mes correspondants, en réponse à l’expédition-reprise d’un courriel d’explicitation en date du 6 septembre 2018 ;

que voici :

A propos des résidences des Bioy à Oloron rue Sablière au cours de la décennie 1830-1840,

je vous soumets ces divers faits : 
Antoine Bioy et Marie Anne Casamayou se sont mariés à Préchacq-Navarrenx le 23-9-1834.
Très peu de temps après, Antoine Bioy a fait le voyage d’Argentine, et a commencé à bâtir à Pardo ce qui deviendra « El Viejo Rincon », puis retourne en France.
Le 8-7-1835, naît à Oloron, maison Herrou rue de la Sablière leur premier enfant, Claire Elisabeth Bioy, qui décède 10 jours plus tard ; sa conception remonte à la fin septembre 1834, au moment de leur mariage.
Une ambiguïté existe pour savoir si Antoine Bioy est ensuite revenu ou pas en Argentine à Pardo ; les témoignages de son fils Adolfo et de son petit-fils Adolfito divergent sur ce point.
De même, je me suis efforcé de trouver de quoi dater la venue de Juan Bautista Bioy en Argentine : en 1854 ?
Il a fait la traversée en compagnie de Pierre Lanusse Larroudé, son grand ami (né à Préchacq Navarrenx le 2 mars 1839, et qui décédera à Buenos Aires le 6 novembre 1897) et d’un autre Lanusse (peut-être Antonio Calixto Lanusse Fernandez, né à Buenos Aires le 14-10-1846, et qui décédera à Buenos Aires le 1er août 1917 : Pedro y Antonio fonderont à Buenos Aires en 1872 la firme « Pedro y Antonio Lanusse » appelée à un bel avenir…).
Le 3-6-1836, naît à Oloron, maison Poey rue Sablière, le second enfant d’Antoine Bioy et Marie Anne Casamayou : Clotilde Marie Bioy, future épouse Lezla ; sa conception remonte à la fin août 1835 : Antoine Bioy est donc de retour à ce moment à Oloron.
Le séjour en Argentine d’Antoine Bioy s’est déroulé entre l’automne 1834 et l’été 1835.
Or, un des frères aînés d’Antoine Bioy, Jean Baptiste Bioy, né à Oloron le 10 octobre 1808 (et qui décèdera à Oloron, maison Piarrou, rue de l’Hospice, le 6 juin 1846) épouse à Oloron le 26 mars 1840 Marie Lamicq (née à Oloron le 14 février 1812, et qui décèdera à Oloron le 6 mars 1879 ; ils n’auront pas d’enfant).
Le 5 juin 1852, Marie Lamicq, veuve Bioy, se remarie avec Pierre Mirande (dit David ; né à Cardesse le le 19 mai 1811). Ils auront un fils Jules Mirande (Oloron, 29 novembre 1853 – Oloron, 6 avril 1919, qui aura une descendance : Douat, Faure). Je n’en ai pas découvert davantage sur la parenté et les filiations de ce Pierre Mirande, dit David.
Ce Pierre Mirande a-t-il des liens avec les Mirande de Castetnau-Camblong
qui font partie des ascendants de Louise Domecq (née à Jasses le 15 avril 1844), future épouse de Juan Beautista Bioy Casamayou (dit parfois Poey dans certaines biographies argentines, et né lui, à Oloron le 6 août 1838) ? Je l’ignore…
Idem pour les liens entre certains Casamayou et certains Poey (de Gurs)…
Parmi les ascendants de Marie Lamicq (1812-1879),
on trouve côté paternel, Lamicq,
des Domecq : Anne Domecq (1761-1826), Jean Domecq (1733-1888),
et des Casemayou : l’épouse de ce Jean Domecq est Marie Casamayou, fille de Vincent Casamayou ;
alors que côté maternel, Bellocq,
on trouve des Herrou : Marie Herrou (Aren, 1750 – Oloron, 8 mars 1823), Jean Herrou (Aren, 1729 – Aren, 1789)
et des Mirande : l’épouse de ce Jean Herrou est Marie Bordelongue (Aren, 1726 – Aren, 1790), fille de Marie Mirande.
Voilà où j’en suis ce matin, 6 septembre 2018
Francis  

Voici donc ma réponse d’aujourd’hui à la demande de ce correspondant à propos de le firme « Pedro & Antonio Lanusse« …

L’entreprise « Pedro & Antonio Lanusse S. A. » a été fondée en 1872, à Buenos Aires.

A départ, en 1872, il s’agit d’un commerce de vente et exportation de produits comestibles.
Puis l’entreprise s’est considérablement diversifiée…
 
Pedro Lanusse Larroudé (Préchacq-Navarrenx, 2-3-1839 – Buenos-Aires, 6-11-1897)
et Antonio Lanusse Fernandez (Buenos-Aires, 10-10-1846 – Buenos Aires, 1-8-1917) sont cousins germains,
fils de 2 frères Lanusse Mouras :
Pierre Lanusse Mouras (Préchacq-Navarrenx, 26-2-1808 – Préchacq-Navarrenx, 16-3-1883)
et Jean-Philippe Lanusse Mouras (Préchacq-Navarrenx, 15-10-1811 – Buenos-Aires, 10-9-1870).
 
C’est en 1854 que Jean-Baptiste Bioy (Oloron, 6-10-1838 – 1919) _ il est âgé de 16 ans _ s’embarque pour l’Argentine avec Pierre Lanusse Larroudé _ âgé de 15 ans _ et un frère («  un hermano » _ à moins qu’il ne s’agisse plutôt là de son cousin argentin Antonio Lanusse Fernandez, né le 10-10-1846, à Buenos Aires, et qui serait venu rendre visite à ses grands-parents paternels béarnais Lanusse, à Préchacq-Navarrenx… _ de ce dernier, prénommé Antoine, indique Adolfo Bioy Casares en un entretien publié en 2012 par Maria Saenz Quesada, dans un livre intitulé « Los Estancieros ».
Quant au père d’Adolfito Bioy Casares, Adolfo Bioy Domecq (Pardo, 27-7-1882 – Buenos Aires, 26-8-1962)), il indique _ mais pas assez clairement ! _ à la page 185 du chapitre XXIII de ses Mémoires « Antes del 900 » le lien de parenté qui liait son père Jean-Baptiste Bioy et Pierre Lanusse : « la abuela o bisabuela de mi padre era una Lanusse »…
Et à propos de l’arrivée en Argentine de son grand-père paternel Jean-Baptiste Bioy,
Adolfito Bioy Casares dit que son « abuelo trabajo un tiempo en la casa de comercio de Udaondo » (des Lanusse, dans la banlieue de Buenos Aires)…
Ajoutant aussitôt : « Y antes de 1860, compro el terreno (de Pardo) que habia arrendado (en 1832) su padre (Antoine Bioy). Y se caso con una Domecq » (Louise, née à Jasses, le 15-1-1844)…
 
Voilà quelques pistes à creuser…

Le plaisir de la recherche est fait de ses quasi incessants rebondissements : il reste tant à découvrir…

Et les questions des autres relancent la recherche…

Ce lundi 9 août 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

En tournant autour des ascendances béarnaises d’Adolfo Bioy Casares : un premier compendium d’articles…

30juil

Ce vendredi soir 30 juillet 2021,

je rassemble ici la très récente série des articles que je viens de consacrer aux ascendances béarnaises d’Adolfo Bioy Casares (Buenos Aires, 15 septembre 1914 – Buenos Aires, 8 mars 1999),

dont le grand-père paternel, Jean-Baptiste Bioy Casamayou (Oloron, 6 août 1838 – Buenos Aires, 1919), était natif d’Oloron…

En espérant susciter un peu de curiosité chez les éventuels lecteurs de ces articles autour des Bioy d’Argentine et de leurs cousins béarnais d’Oloron et environs…

Ce vendredi 30 juillet 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

En forme de suite à mon article d’hier à propos des testaments de Bioy : le dépôt des archives Bioy – Ocampo à la Bibliothèque Nationale d’Argentine, à Buenos Aires

27juil

En forme de suite à mon article d’hier à propos des testaments de Bioy, , citant un article du 17 novembre 2018, ,

en voici en quelque sorte une très intéressante suite, datée du 6 juin 2018 : 

Le trésor des archives Bioy-Ocampo à la Bibliothèque Nationale d’Argentine à Buenos-Aires

— Ecrit le mercredi 6 juin 2018 dans la rubrique

Les archives Adolfo Bioy – Silvina Ocampo déposées à la Bibliothèque Nationale d’Argentine

commencent à livrer leurs secrets,

nous informe ce jour un bien intéressant article d’El Pais :

Los secretos de las cajas 26 de Bioy Casares y Ocampo

ARGENTINA

Los secretos de las cajas 26 de Bioy Casares y Ocampo

Pruebas de galera de Borges, primeras ediciones corregidas y una carta de Gabriel García Márquez son algunas de las joyas donadas a la Biblioteca Nacional de Argentina

MAR CENTENERA

Buenos Aires 6 JUN 2018 – 00:08 CEST
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Exposición de material de las cajas 26 de la biblioteca de Silvina Ocampo y Bioy Casares en la sala del Tesoro de la Biblioteca Nacional

Exposición de material de las cajas 26 de la biblioteca de Silvina Ocampo y Bioy Casares en la sala del Tesoro de la Biblioteca Nacional MARCELO HUICI / BIBLIOTECA NACIONAL MARIANO MORENO


En 1999, la biblioteca de los escritores argentinos Adolfo Bioy Casares y Silvina Ocampo quedó huérfana. Al morir Bioy Casares, cinco años después que su mujer, el librero Alberto Casares dividió los 17.000 volúmenes en diez lotes. Uno por heredero. Incluyó 33 cajas en cada lote y las más valiosas eran las número 26, guardianas de las joyas de la colección. Pero nunca llegaron a repartirse. En 2017, la biblioteca íntegra fue adquirida por patrocinadores por 400.000 dólares y donada a la Biblioteca Nacional de Argentina. Después de meses de restauración y estudio, los secretos de las diez cajas 26 fueron desvelados hoy : está la prueba de galeras del cuento El jardín de senderos que se bifurcan, de Jorge Luis Borges ; primeras ediciones corregidas a mano que dieron pie a nuevas reediciones, una carta de Gabriel García Márquez dirigida a Bioy Casares y una respuesta manuscrita de Silvina Ocampo a Alejandra Pizarnik, entre otras maravillas.

AMONTONADOS EN UN DEPÓSITO « CON BICHOS DE TODO TIPO« 

Los libros pasaron 15 años amontonados en cajas en un depósito de la capital argentina. « Estaban en condiciones pésimas, con bichos de todo tipo en un lugar malsano« , dijo Manguel. Recuperarlos precisa de un gran trabajo de restauración y su destino será la primera sede de la Biblioteca Nacional, hogar del Centro de estudios y documentación Jorge Luis Borges.

Borges fue durante años el invitado más asiduo a la vivienda del matrimonio. El genial lector y cuentista llevaba libros para comentar con su amigo Bioy Casares y los dejaba allí, lo que explica todo el material borgeano presente en la colección. « Los libros muestran los vínculos entre Bioy Casares y Borges y son un testimonio más para conocer sus procesos de escritura« , declaró el director de la sala del Tesoro, Juan Pablo Canala, en la presentación. Entre los ejemplares seleccionados figuran dos ediciones, una en inglés y otra en alemán, de Las mil y una noches, uno de los libros favoritos del autor de El Aleph. Borges leyó las dos versiones y las confrontó – llenándolas de notas con su minúscula caligrafía – para preparar el ensayo Los traductores de las mil y una noches.

Los investigadores Laura Rosato y Germán Álvarez rastrean desde hace años los vínculos literarios borgeanos para reconstruir su universo creativo y se nutrirán de los hallazgos localizados entre los 17.000 volúmenes. « Borges imaginó en el cuento de El Congreso un grupo de gente que hace una enciclopedia del universo. Fallan. Esta va a ser una enciclopedia de la obra de Borges y no va a fallar« , dijo el director de la Biblioteca Nacional, Alberto Manguel, ante la titánica tarea que tienen por delante.

Las cajas 26 muestran también las amistades literarias que la pareja tejió a lo largo de sus vidas. En una carta fechada en México, en junio de 1991, el premio Nobel Gabriel García Márquez se dirige a su « querido Adolfo« . « Mi asombro por tu resistencia descomunal ante los embates de once discursos« , comienza la misiva, en la que habla de una « cena inolvidable » junto a su mujer, Mercedes Barcha. « Mercedes – que amaneció queriéndote más que a mí – no me perdona mi heterodoxia« , le dice a Bioy Casares.

En un ejemplar dedicado de La soledad de América Latina, el colombiano escribe : « Para Adolfo Bioy Casares, con el terror compartido por los discursos (dichos y oídos); y la admiración y la amistad« . El libro de García Márquez es su escrito de aceptación del Nobel de Literatura en 1982 y debía conocer muy bien el rechazo del autor de La invención de Morel a dar entrevistas y su temor a hablar en público. « Cuando le concedieron el Cervantes, pasó meses preparando ese texto aterrado porque pensaba que todo eran lugares comunes« , recuerda Manguel.

Correspondencia con Pizarnik

Es posible leer también una carta de Silvina Ocampo a la poeta argentina Alejandra Pizarnik como respuesta al libro en francés La mort, de George Bataille, que le había prestado. « Querida Alejandra : escatológica. Qué horrible libro. Me da miedo tenerlo en mi cuarto porque nunca como dulce de leche« , le dice la menor de las hermanas Ocampo a Pizarnik. Admite que « es bueno conocer cosas repugnantes » y le asegura que se dará cuenta en un poema suyo « muy próximo« . « En los diarios de Pizarnik también se aprecian estos intercambios, le gustaba provocar« , cuenta Rosato.

Ejemplar de La mort, de George Bataille, con anotaciones de Pizarnik y una carta de Ocampo.

Ejemplar de La mort, de George Bataille, con anotaciones de Pizarnik y una carta de Ocampo.

De la biblioteca nacerán decenas de investigaciones que arrojarán luz sobre la biografía de estos dos grandes escritores y de otros cercanos, asegura Álvarez. Entre los libros infantiles que Ocampo conservó estaba Gollywogg, de Florence Kate Upton, publicado en 1895 y considerado hoy un ejemplo de racismo. El título, que da nombre también al protagonista, se ha convertido en un insulto para referirse a personas de origen africano, pero los estudiosos creen que ayuda a entender la formación literaria de esa generación de las élites porteñas.

Los investigadores se han asomado a las 345 cajas que quedan por abrir. En ellas hay, por ejemplo, las guías Michelín que consultaban Bioy Casares y Ocampo en sus paseos por Europa y las revistas francesas que la poeta traía de vuelta a casa, que servirán para reconstruir esos viajes. También una colección completa de la revista Sur. Álvarez está convencido de que aguardan ocultas grandes sorpresas: « Hemos visto el 1%, el tesoro dentro del tesoro. Creemos que puede haber cartas, manuscritos, correcciones… Son 17.000 volumenes de expectativas« .

MÁS INFORMACIÓN

  • 17.000 libros para descubrir cómo leían Borges, Bioy y Ocampo

    17.000 libros para descubrir cómo leían Borges, Bioy y Ocampo

  • El amorío telefónico de Borges y otros secretos de la Biblioteca Nacional

    El amorío telefónico de Borges y otros secretos de la Biblioteca Nacional

Ce mercredi 6 juin 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa

 

D’autres articles sur Bioy et sa famille, et plus originaux, ont été rédigés sur mon blog…

Ce mardi 27 juillet 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

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