Et relecture-révision de l’important article du 29 décembre 2020 « Comment j’ai fini par repérer la place (et bientôt la connexion) des trois discrètes dames Rey au sein de la branche « algérienne » des Ducos du Hauron… »…

— Ecrit le mercredi 1 décembre 2021 dans la rubriqueBlogs, Histoire, photographie”.

Et voici ce matin, 1er décembre 2021, ma relecture-révision, avec corrections et ajouts d’après ce que j’ai pu apprendre depuis,

de mon important article du 29 décembre 2020  :

C’est presque avec surprise que j’ai fini par prendre conscience de la place (et de la connexion entre au moins deux d’entre elles _ mais bien, au final, les trois ! _  des trois très discrètes dames Rey (Marie-Eugénie-Hortense, puis Aimée-Laurence et Marie-Louise) dans la constellation familiale de ce que j’ai nommé la branche « algéroise-algérienne » des Ducos du Hauron, d’abord à partir du fait, premier, de la difficulté à réussir à donner une identité précise, à chacune de celles qui se présentaient, dans les différents faire-part d’État-civil accessibles le plus aisément sur le web, chaque fois, seulement comme la mère de tels et tels enfants _ pour le cas de la première épouse de Victor-Alexandre-Philémon Gadel (1835 – 1927) : Marie-Eugénie-Hortense (Le Grand-Serrre, 21 mars 1848 – Le Grand-Serre, 9 septembre 1880) _, ou la veuve d’un autre _ pour le cas de l’épouse de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel (1872 – 1930) : Aimée-Laurence Rey (probablement Orléansville, entre fin 1879 et le 9 novembre 1883 – probablement Alger entre 1939 et 1942…). Et je passe ici sur la rareté des références (accessibles sur le web) à l’identité de celle _ Marie-Louise Rey (Orléansville, 1879 – Agen, 20 septembre 1933) _ qui a été l’épouse de Marie-Louis-Amédée Ducos du Hauron (Agen, 24 mars 1867 – Alger, 14 juillet 1935) _ et non pas son frère Henri-Amédée-Lionel Ducos, décédé à l’âge de deux mois et cinq jours : Agen, 9 février 1866 – Agen, 11 juillet 1866 _, et la mère de leurs _ au moins _ cinq enfants…

Presque trois fantômes d’épouses, ces trois-là, pour le moment de cette recherche _ mais bien d’inconnues demeurent toujours, après un an de recherches… _ tant font défaut, jusqu’ici, les environnements familiaux de naissance de chacune d’entre elles : de quels parents sont-elles, chacune d’elles, les filles ?.. Cela me demeure _ assez étrangement : pour quelles secrètes raisons ?_, pour le moment, inconnu _ mais, cela, j’ai fini par l’apprendre : Marie-Eugénie-Hortense Rey est fille de Jean-François-Régis (dit Benjamin) Rey (Le Grand-Serre, 8 décembre 1816 – Le Grand-Serre, 11 juillet 1880 ; lui-même fils de Jean Rey et son épouse Marianne Manin) et son épouse, le 5 août 1844, au Grand-Serre, Eugénie-Catherine-Louise Sibert (Le Grand-Serre, 1824 ; fille de Nicolas Sibert et son épouse Marguerite Sancy) ;

quant aux sœurs Marie-Louise et Aimée-Laurence Rey, elles sont les filles de Jean-Anatole-Firmin Rey (Le Grand-Serre, 10 juin 1845 – Oran, 28 janvier 1890 ; lui-même fils de Jean Rey et son épouse Marianne Manin) et son épouse Adélaïde Gentet (Orléansville, 1855 – Oran, 5 juillet 1886 ; elle-même fille de Laurent Gentet (Satolas, 7 avril 1821 – Orléansville, ?) et son épouse, à Orléansville le 21 janvier 1852, Anne-Marie Schwartz (Saint-Jean-Rohrbach, 1822 – Orléansville, 27 décembre 1904).

Car c’est à peine si, quand je suis parvenu à accéder à la réalité de leur nom de jeunes filles, le même, « Rey« , pour toutes les trois, j’ai pensé à effectuer une connexion tant soit peu concrète entre elles trois ; probablement faute de pouvoir disposer, pour chacune de ces trois-là, du moindre contexte familial de naissance et d’enfance : ni père, ni mère, ni frères et sœurs, ni parenté plus ou moins proche, n’apparaissant, en effet, assez étrangement _ il me faudrait tacher d’un peu comprendre aussi cela… _, pour aucune d’entre elles, dans les faire-part d’État-civil (décès, mariages, naissances) les plus aisément accessibles _ sans se déplacer _ pour elles trois _ probablement du fait des tremblements de terre d’Orléansville du 9 septembre 1954 et 10 octobre 1980 : les archives d’état-civil d’Orléansville et sa région ont alors été détruites…

Et c’est seulement face au faire-part de décès paru dans L’Écho d’Alger du 31 mars 1930 de « M. Victor Gadel, Payeur adjoint au Trésor« , dans lequel l’identité de sa veuve demeurait en quelque sorte _ comme fantômatiquement… _ en blanc (« Mme Vve Victor Gadel« , sans nul prénom sien _ sinon celui de ce mari, Victor, la laissant veuve… _, pas davantage que de nom de jeune fille), que j’ai fini par me demander les raisons, forcément familiales (!), de la présence au sein de la liste des proches parents du défunt, de « Mme _ toujours sans prénom, ni nom de jeune fille _ et M. _ mais là, c’est une très malencontreuse déchirure de la feuille du journal ainsi reproduite, qui me privait (vilainement) du prénom de son mari ainsi caviardé ! Et il ne manquait plus que cette malencontreuse déchirure !!! _ Ducos du Hauron, et de leurs enfants«  _ pas de prénoms pour eux non plus : desquels des Ducos du Hauron « algériens » pouvait-il bien s’agir là ???  _, renforcé de la présence, aussitôt, de la mention de « Mme _ toujours, bien sûr, sans prénom, ni nom de jeune fille _ et M. Henri _ Ouf ! enfin un prénom pour mieux se rapprocher, enfin !, de ce couple… _ Ducros«  _ sans enfants, eux, ces Ducros-là, à cette date du 30 mars 1930… : c’était, en effet, à relever…

Car, dans ce second faire-part de décès, tout à fait important, et même crucial _ oui ! _, pour les petits progrès de ma recherche d’identification de ces personnes citées de trop nombreuses fois sans leurs prénoms, ni leurs noms de jeune fille,

après la référence au mari veuf de la défunte, « M. Henri Ducros, administrateur adjoint à Dupleix« , et « ses enfants«  _ cités ici sans leurs prénoms _ ;

après la référence à « MM. Ducos du Hauron Gérard et Roger«  _ ici les prénoms des deux frères de la défunte sont parfaitement clairement donnés _ ;

et après une « Mme Jacquet«  _ que je réussirai à identifier : la compagne de Gérard _,

venait enfin, et juste avant la liste de sept noms (« Ducros, Ducos du Hauron, Gadel, Gentet, Charavel, Ferrand, Bure« ) de parents et alliés,

 

venait, ou plutôt revenait, ce 2 janvier 1939, pour le décès d’Eveline Ducos du Hauron, cette mention encore sibylline _ et quasi fantômatique _ de « Mme Vve Gadel et ses enfants«  _ à nouveau (décidément !) sans indication de prénoms et de noms, pour ces enfants Gadel.

Une première hypothèse qui m’est venue à l’esprit était que cette « Mme Vve Gadel » pouvait avoir eu pour nom de jeune fille le nom de « Ducos du Hauron« …

Mais c’est alors que m’est venue à l’esprit l’étincelle éclairante que le lien de parenté de cette « Mme Vve Victor Gadel » avec les « Ducos du Hauron » d’Algérie, ne provenait pas du côté du défunt lui-même, de ce Victor Gadel _ le mari de ce couple _, ni d’autres Gadel de sa parenté,

mais bien du côté de cette « Mme Vve Gadel » elle-même _ cette épouse-veuve mentionnée ici sans son nom de jeune fille _ ;

surtout si cette « Mme Vve Gadel« , née « Aimée Laurence Rey« , et étant bien ainsi une « Rey« , avait, elle, un tout à fait effectif _ mais resté jusqu’ici fort discret : comme volontairement gommé, effacé.. ; mais ici j’ironise... _, lien de parenté avec les Ducos du Hauron :

un très précis lien de parenté avec, en cette occurence, Marie-Louise Rey, l’épouse de Henri-Amédée-Lionel Ducos du Hauron, le père de Gérard et Roger, ainsi que d’Eveline, la défunte « Mme Henri Ducros » du faire-part de décès du 2 janvier 1939…

Et même si ce lien de parenté n’avait jusqu’ici pas encore été élucidé…

Dernier point _ et énigme peut-être _ à affronter : la similitude _ en effet ! _ des deux mariages « algériens » des deux Victor Gadel, le père et le fils :

_ d’une part, le remariage, à Birkaden, le 9 décembre 1886, de Victor-le-père, veuf _ et à une date que j’ignore encore : ce fut le 9 septembre 1880 que Marie Eugénie-Hortense Rey décèdera, au Grand-Serre _ de sa première épouse Marie-Eugénie-Hortense Rey, avec sa seconde épouse (et belle-mère des deux enfants de son premier mariage), Marie Morlier _ qui décèdera, elle, à Marseille, le 8 janvier 1921 _que venait donc faire en Algérie Victor-Alexandre-Philémon Gadel ? Y venait-il tout exprès pour s’y marier ?..

_ et, d’autre part, presque vingt ans plus tard, le mariage, à Orléansville, le 11 mars 1905, de Victor-le-fils, avec son unique épouse _ et future veuve, le 30 mars 1930 _, Aimée-Laurence Rey.


Existe donc, et _ pleinement _ révélé par la confrontation de ces deux faire-part de 1930 et 1939,

un lien fort, une puissante connexion familiale

entre certains des Ducos du Hauron _ dont Eveline, mais aussi Gérard et Roger _ et cette « Mme Vve Gadel » _ voilà !

Même si la précision de cette parenté effective entre Marie-Louise, l’épouse d’Amédée, et Aimée-Laurence, l’épouse de Victor, ne m’est pas encore _ tout à fait _ apparue jusqu’ici en pleine lumière _ faute de disposer, sur ces divers faire-part de décès, des prénoms et noms de jeune fille des veuves…

Et cela, alors même que j’épluchais patiemment les diverses relations familiales de la nombreuse famille des Rey autour d’Orléansville, Malakoff, Hanoteau, etc. ;

autour d’un Denis Rey, par exemple _ qui décède à Malakoff, au mois de novembre 1935.

Mais je viens de découvrir _ surtout ! _ qu’un Jean-Anatole Rey avait été, en 1880-1882, maire d’Orléansville :

voilà qui ouvre tout d’un coup une bien prometteuse piste de travail…

Puis, je revenais à ce précédent faire-part de décès, décisif celui-ci _ oui, vraiment, pour le progrès de ma recherche (et prise de connaissance) du devenir en Algérie d’Amédée Ducos du Hauron et sa famille ! _, que je pouvais désormais relire en meilleure connaissance de cause, je veux dire celui, publié par L’Écho d’Alger du 2 janvier 1939, annonçant le décès de « Mme Henri Ducros, née Eveline Ducos du Hauron«  _ et cette fois sont bien présents le prénom et le nom de jeune fille de la défunte _, annoncé par « M. Henri Ducros, administrateur adjoint à Dupleix, et ses enfants«  _ à nouveau, hélas sans les prénoms de ces derniers ! : les enfants Ducros…

Faire-part que revenait hanter l’ombre fantômatique _ et décisive ! _ de « Mme Vve Gadel » :

telle la confirmation bienvenue de la bien effective parenté de ces deux dames toutes deux d’ascendance Rey…

À suivre…

Ce mardi 29 décembre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Oui, un article décidément important dans la progression de ma recherche du devenir en Algérie d’Amédée Ducos du Hauron,

et les divers membres de sa famille :

les Ducos du Hauron, les Rey, les Gentet, les Gadel, les Ducros…

Ce mercredi 1er décembre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

L'envoie de commentaire est désactivé

Chercher sur mollat

parmi plus de 300 000 titres.

Actualité
Podcasts
Rendez-vous
Coup de cœur