Chronique de ma lecture de « Rêvoir », d’Hélène Cixous : les trois chapitres du début du récit
Ce soir de Noël, 25 décembre 2021,
j’ai lu les trois premiers chapitres du « Rêvoir » d’Hélène Cixous (achevé d’imprimer le 22 septembre 2021) :
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1) « Chute«
2) « Cri«
3) « Pâques » _ situé à la date du 12 avril, cette année 2020-là.
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Déjà, je remarque que quelques dates sont ici données,
situées aux alentours du confinement,
annoncé, mais sans jamais alors en prononcer le mot, par une intervention publique à la télévision du Président de la République, le lundi 16 mars 2020.
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Ce nouvel opus cixoussien
a donc en partie trait _ un possible départ d’écriture, à la place de la période rituelle de l’été arcachonnais… _ à l’expérience-surprise du confinement subi _ pour une fois : les confinements des 2 mois d’été en la maison d’écriture des Abatilles, étant, eux, non seulement volontaires (et très rigoureux), mais minutieusement programmés : le travail d’écriture comportant de très drastiques conditions… Je l’avais d’autant mieux vérifié quand j’avais proposé à Hélène Cixous de venir m’entretenir, ne serait-ce que très brièvement, chez elle, en cette maison d’écriture d’Arcachon : elle me l’avait alors très clairement expliqué… _ du printemps 2020, en une certaine précipitation,
du moins en son départ-occasion, très opportunément _ en dépit de ce qu’il venait bousculer des rassurants rituels annuels habituels : la dangereuse et très osée-terriblement-risquée mise en jeu de soi en ce processus follement audacieux d’écriture (cf la justissime et indispensable préface de Michel Leiris à son si beau L’Âge d’homme _ de la littérature considérée comme une Tauromachie) nécessite, en effet, la très soigneuse et drastique précaution de tels pragmatiques sévérissimes garde-fous… Ça se comprend fort bien ! _ mis à profit…
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En voyage de printemps pour la thébaïde de la maison d’écriture sacrée des Abatilles…
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Ce samedi 25 décembre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa