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Et le parcours d' »administrateur-adjoint » de diverses communes mixtes d’Algérie de Henri Ducros, gendre d’Amédée Ducos du Hauron

06jan

M’étant intéressé au parcours d' »Administrateur-adjoint » dans diverses « communes mixtes » d’Algérie, d’Amédée Ducos du Hauron,

parcours dont j’ai recensé les diverses occurrences _ du moins celles qui m’ont été accessibles sur le web _ de postes,

le long de sa carrière en Algérie _ carrière dont j’ignore pour le moment le début : j’ai seulement pu remonter, et d’après une brève de La Politique coloniale en date du 31 janvier 1901 (cf mon article d’hier : ), à ceci : « M. Ducos du Hauron, rédacteur à la sous-préfecture d’Orléansville, est nommé adjoint (sic) à l’Ouarsenis, en remplacement de M. Dupuis, admis à faire valoir ses doits à la retraite«  _,

tout récemment je viens de découvrir, par la publication d’Actes Officiels dans le numéro de L’Écho d’Alger en date du 9 janvier 1913, le croisement des routes administratives de deux « Administrateurs-adjoints » de ces dites « communes mixtes » d’Algérie, qui vont se trouver liés aussi par des liens familiaux :

Amédée Ducos du Hauron,

et son futur gendre Henri Ducros,

l’époux d’Eveline Ducos du Hauron _ j’ignore toujours la date et le lieu de ce mariage _ :

« Par arrêté de M. le Gouverneur Général, en date du 4 janvier 1913,

M. Ducros, candidat classé à la suite du concours du 26 novembre 1912, est nommé administrateur-adjoint stagiaire,

et désigné pour la commune mixte de Sidi-Aïssa, en remplacement de M. Ducos du Hauron.« 

Et 42 lignes plus bas, dans la même colonne de ce journal :

« M. Ducos du Hauron, administrateur-adjoint de la commune mixte de Sidi-Aïssa,

est appelé dans celle de la Mizrana, en remplacement de M. Léonardi, précédemment promu administrateur« .

J’ignore donc toujours l’âge qu’avait alors le futur gendre, Henri Ducros

_ de même que celui de sa future épouse Eveline Ducos du Hauron _ ;

mais le futur beau-père, né à Agen le 9 février 1866, allait avoir, lui, 47 ans.

Après ce premier poste dans la « commune mixte de Sidi-Aïssa« 

d’après l’information donnée dans la rubrique « Actes officiels » de L’Écho d’Alger du 9 janvier 1913 : « M. Ducros, candidat classé à la suite du concours du 26 novembre 1912, est nommé administrateur-adjoint stagiaire, et désigné pour la commune mixte de Sidi-Aïssa, en remplacement de M. Ducos du Hauron.

M. Ducos du Hauron, administrateur-adjoint de la commune mixte de Sidi-Aïssa, est appelé dans celle de la Mizrana, en remplacement de M. Léonardi, précédemment promu Administrateur  » (L’Écho d’Alger, le 9 janvier 1913),

voici quels ont été les sept postes suivants d' »administrateur-adjoint«  _ du moins tels que j’ai pu les recenser sur le web _ de M. Henri Ducros,

dont la famille était installée à Azazga, dès la décennie 80 du XIXe siècle :

_ 2) la « commune mixte d’Azazga« 

d’après l’information donnée dans la rubrique « Actes officiels » de L’Écho d’Alger de cette fois le 14 décembre 1915 : « M. Ducros, administrateur-adjoint de la commune mixte de Sidi-Aïssa, est appelé dans celle d’Azazga _ le village où vit sa famille depuis la décennie 80 du XIXème siècle _, en remplacement de M. Gérolami précédemment promu Administrateur « .

_ 3) la « commune mixte du Haut-Sébaou« 

d’après la mention suivante, dans la rubrique « Mouvement administratif _ dans les communes mixtes« , parue dans L’Écho d’Alger du 11 décembre 1919 : « M. Ducros, administrateur-adjoint de la commune mixte du Haut-Sébaou, est appelé à Aumale, en remplacement de M. Bercher« .

_ 4) la « commune mixte d’Aumale » _ même mention.

_ 5) la « commune mixte du Djebel Nador »

d’après cette mention dans la rubrique « Actes officiels _ Communes mixtes« , parue dans L’Écho d’Alger du 7 février 1923 : « Par arrêté du Gouverneur général de l’Algérie en date du 3 février 1923, M. Ducros, administrateur-adjoint de la commune mixte du Djebel Nador, est appelé à titre provisoire, à celle de Azeffoun.

M. Marchand, ancien élève diplomé de l’Institut national agronomique, est nommé administrateur-adjoint stagiaire, et affecté, à titre provisoire, à la commune du Djebel Nador, en remplacement de M. Ducros« . 

_ 6) la « commune mixte d’Azeffoun » _ même mention.

On notera aussi que la petite ville de Port-Gueydon se trouve située sur le territoire de la commune mixte d’Azeffoun.

Et vont paraître, dans le journal L’Écho d’Alger des 27 janvier 1925, 2 septembre 1929, 10 septembre 1929, 8 juin 1930, 30 mai 1931,10 septembre 1931, 20 juin 1933, 27 octobre 1933,

huit mentions signalant la présence à  Port-Gueydon de M. Henri Ducros, administrateur-adjoint ;

dont quatre fois (sur les huit) en des faire-part d’événements familiaux : les naissances de ses enfants Yves-Henri (en juin 1930) et Raymond (en mai 1931), et les décès de sa fille Raymonde (en octobre 1933), ainsi que de sa belle-sœur Mme Alphonse Ducros, née Gilberte Bure (en septembre 1929).

Enfin paraît aussi dans L’Afrique du Nord illustrée du 13  juillet 1934, le récit détaillé d’une visite aux ruines romaines de Port-Gueydon de M. Aymard, de l’École française de Rome, « accueilli dès son arrivée dans la cité _ de Port-Gueydon _ par M. Ducros, administrateur-adjoint de la commune mixte d’Azeffoun« … 

_ 7) et enfin « Dupleix« ,

avec cinq mentions, dans l’Écho d’Alger des 6 janvier 1937 _ pour son arrivée, accompagné de sa famille, à Dupleix (en provenance de Port-Gueydon) _, 18 juillet 1937, 2 janvier 1939, 5 janvier 1939 et 18 janvier 1939,

de « M. Ducros, administrateur-adjoint » à Dupleix  ;

en remarquant que les trois dernières de ces occurrences concernent le décès de l’épouse de M. Henri Ducros, née Eveline Ducos du Hauron…  

Ce mercredi 6 janvier 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un essai de recollection du parcours dans l’administration de l’Algérie d’Amédée Ducos du Hauron, entre 1898 et 1927

05jan

Dans l’effort pour recueillir le maximum possible de données concernant la vie _ familiale tout particulièrement : celle aussi de son épouse, ses enfants, sa belle-famille, ses divers parents et alliés… _ d’Amédée Ducos du Hauron

lors de la période durant laquelle il est demeuré le seul de sa famille (Ducos du Hauron) en Algérie _ ses parents, Alcide et Césarine-Marie, son frère Gaston, ainsi que son oncle Louis Ducos du Hauron, ayant regagné la France en 1896… _,

à partir de 1896 et jusqu’à son décès, à Alger, au mois de juillet 1935 _ décès probablement survenu à son domicile, à Alger : 54 Chemin Yusuf ; c’est en effet cette adresse à Alger qui figure sur le faire-part de décès d’Amédée, paru dans L’Écho d’Alger du 13 août 1935 (les obsèques avaient eu lieu le 15 juillet précédent) ; son épouse, née Marie-Louise Rey, était décédée précédemment, à Agen, le 20 septembre 1933, à l’âge de 54 ans (et je relève le fait intéressant que le faire-part de son décès, paru dans le numéro du 13 octobre 1933 de ce même quotidien L’Écho d’Alger, mentionnait les seuls noms des familles Ducos du Hauron, Ducros, Gadel et Gentet) _,

je me suis efforcé de collecter  et réunir, dans la chronologie des faits, les informations que j’ai pu trouver sur le web concernant les différents lieux où lui et sa famille ont résidé en Algérie,

à partir d’informations concernant :

ou bien sa carrière d’administrateur-adjoint dans diverses « communes mixtes » d’Algérie,

ou bien les annonces de naissances d’enfants, au nombre de deux seulement,

sur les cinq que lui attribuaient un quotidien parisien en un article reproduit par le numéro de L’Écho d’Alger en date du 4 mars 1927, à l’occasion d’une exposition d’anaglyphes de Louis Ducos du Hauron au Casino d’Alger, et au moment où Amédée Ducos du Hauron commençait à jouir de sa retraite, à Rébeval, en Kabylie :

« Le seul homme qui porte le nom glorieux de Ducos du Hauron vit péniblement à Rébeval (Algérie) avec une retraite de 400 francs par mois, son principal revenu pour entretenir une famille de cinq enfants.

Nous nous ferons un devoir et un honneur de revenir sur l’ingratitude manifestée à l’égard de la famille Ducos par ceux-là même qui ont trouvé dans ses inventions une source considérable de millions et de gloire.
Mais, d’ores et déjà, nous estimons qu’une ère de réparation devrait s’ouvrir en faveur de M. Amédée Ducos du Hauron, neveu direct de l’inventeur des anaglyphes et de la photographie des couleurs, seul porteur actuel du nom de Ducos du Hauron, qui fut, jusqu’à vingt-sept ans, en compagnie de son père, Alcide Ducos du Hauron (successivement conseiller à la Cour d’appel d’Agen et d’Alger), le collaborateur du glorieux inventeur Louis Ducos du Hauron, son oncle « _ :
la petite Edmée,
née à Lamartine _ aujourd’hui El Karimia _, le 8 juillet 1904,
selon une brève du journal Le Progrès d’Orléansville ;
et le petit Gérard,
né à Berrouaghia le 30 août 1909,
selon une brève du journal L’Afrique du Nord illustrée, paru le 18 septembre 1909.
Si je puis être certain du prénom de Roger, présent _ en toutes lettres _ dans le faire-part de décès de sa sœur Eveline paru dans le numéro de L’Écho d’Alger daté du 2 janvier 1939,
c’est seulement par induction, et à partir de la formulation « Madame Henri Ducros, née Eveline Ducos du Hauron » de ce même faire-part de décès, que je suis en mesure d’affirmer avec une très grande probabilité de justesse, que cette Eveline-là fait bien partie de la fratrie des enfants d’Amédée Ducos du Hauron et son épouse Marie-Louise Rey ; et même que, très probablement, elle en serait l’aînée…
Quant au cinquième enfant toujours « à charge » d’Amédée désormais retraité de la fonction publique évoqué dans l’article de 1927, si je suppose qu’il s’agirait plutôt d’une fille, c’est parce que les deux seuls prénoms de « MM. Ducos du Hauron » de ce même faire-part de décès d’Eveline, sont ceux de « Gérard » et « Roger » : pas de troisième garçon ici…
Même si reste bien sûr possible _ et même probable _ que ce cinquième enfant supposé ici être un garçon, soit décédé entre 1927 et 1938…
Mais se pose tout autant la question de ce que sont devenus, depuis 1927,  les deux enfants _ et cela, quels que soient leurs sexes _, qui ne sont ni Eveline, la défunte des vacances de Noël algéroises de 1938, ni ses frères Gérard et Gaston… Et qu’est devenue Edmée ?..
Étant entendu que les mention qui suivent immédiatement celle des deux frères Ducos du Hauron (« Gérard et Roger« ) de la défunte, soient les deux mentions de « Mme Jacquet » et de « Mme Vve Gadel et ses enfants« , ne concernent, ni l’une, ni l’autre, de possibles sœurs d’Eveline _ ce que, de fait, ne sont ni « Mme Jacquet« , la compagne (et bientôt épouse) de Gérard Ducos du Hauron ; ni « Mme Vve Gadel« , la tante, née Rey, de la défunte Eveline : Aimée-Laurence Rey, que je suppose être la sœur de la défunte Marie-Louise Rey… _ ; sœurs qui auraient dû apparaître au rang suivant immédiatement la mention de leurs frères, si elles avaient toutes deux encore véc en décembre 1938…

Maintenant, ce que j’ai pu reconstituer de la carrière d’administrateur-adjoint en Algérie d’Amédée du Hauron, est intéressant,

déjà, pour commencer, par les titres qui lui sont attribués en son début et en sa fin de carrière...

Amédée semble débuter, en effet _ mais je ne dispose hélas pas, pour le moment, d’informations antérieures à janvier 1901 : or Amédée a assez probablement débuté bien avant cette date de 1901 dans cette carrière administrative, ne serait-ce que, nécessairement, en tant que « stagiaire« … ; la consultation, le 30 mars 2021, du livret militaire d’Amédée, m’apprendra que le 4 juin 1894, Amédée est domicilié, à Alger, à l’Hôtel de Préfecture ; et que le 18 avril 1895, il réside à Orléansville… _, avec le titre, en 1901, de « rédacteur » à la sous-préfecture d’Orléansville, puisque c’est ce qu’indique sa nomination d' »adjoint » à L’Ouarsenis, « en remplacement de M. Dupuis« , selon une information de La Politique coloniale du 31 janvier 1901.

Et je remarque que pour sa fin de carrière, il accèdera, selon L’Écho d’Alger du 22 septembre 1919, au titre de « rédacteur principal de 1ère classe« , à la _ prestigieuse _ Préfecture d’Alger, par permutation, avec son propre poste _ qu’il échange _ d' »administrateur-adjoint de 1ère classe » pour la commune de Cassaigne _ poste qu’il ne semble cependant pas avoir rejoint au terme de la période d’indisponibilité qu’il avait, pour j’ignore quelles raisons, obtenue _, par permutation, « dans l’intérêt du service« , avec « M. Renaud Paul, rédacteur de 1ère classe à la Préfecture d’Alger« …

Et c’est d’ailleurs ce titre de « Rédacteur principal de préfecture » en retraite qui figure sur le faire-part de décès publié par sa famille le 13 août 1935, dans L’Écho d’Alger.

Voici donc quelques uns _ certains doivent assez probablement me manquer _ des divers lieux d’Algérie

que ses postes d' »administrateur-adjoint« , dans sa série de postes dans une kyrielle de « communes mixtes« ,

ont donné l’occasion à Amédée Ducos du Hauron de séjourner, avec sa famille,

d’Orléansville et sa sous-préfecture,

jusqu’à Alger et sa préfecture :

_ Orléansville : « M. Ducos du Hauron, rédacteur à la sous-préfecture d’Orléansville, est nommé adjoint à l’Ouarsenis, en remplacement de M. Dupuis, admis à faire valoir ses droits à la retraite » (La Politique coloniale, le 31 janvier 1901)

_ L’Ouarsenis : « M. Ducos du Hauron, rédacteur à la sous-préfecture d’Orléansville, est nommé adjoint à l’Ouarsenis, en remplacement de M. Dupuis, admis à faire valoir ses droits à la retraite » (La Politique coloniale, le 31 janvier 1901) ;

_ Le Chéliff : « M. Ducos du Hauron, adjoint à l’Ouarsenis, a été appelé au Chéliff, par permutation avec M. Vignon »  (La Politique coloniale, le 1er mars 1901) ;

_ Lamartine : « Madame et M. Amédée Ducos du Hauron, Administrateur-Adjoint à Lamartine, viennent d’être les heureux parents d’une mignonne fillette qui a reçu le prénom de Edmée. Nous leur adressons nos sincères félicitations, et souhaitons longue vie et prospérité à Mademoiselle Edmée  » (Le Progrès d’Orléansville, le 8 septembre 1904) ;

_ Berrouaghia : « Mme et M. Amédée Ducos du Hauron, administrateur-adjoint à Berrouaghia, nous font part de la naissance de leur fils Gérard » (L’Afrique du Nord illustrée, le 18 septembre 1909) ;

_ Sidi-Aïssa : « M. Ducos du Hauron, administrateur-adjoint de la commune mixte de Sidi-Aïssa, est appelé dans celle de la Mizrana, en remplacement de M. Léonardi, précédemment promu administrateur » et « M. Ducros, candidat classé à la suite du concours du 26 novembre 1912, est nommé administrateur-adjoint stagiaire, et désigné pour la commune mixte de Sidi-Aïssa, en remplacement de M. Ducos du Hauron » (L’Écho d’Alger, le 9 janvier 1913) _ une important occasion de rencontre entre un futur beau-père et un futur gendre (partageant les mêmes fonctions dans l’Algérie coloniale) ; même si j’ignore la date précise du mariage de M. Henri Ducros et Melle Eveline Ducos du Hauron _ ;

_ Mizrana : « M. Ducos du Hauron, administrateur-adjoint de la commune mixte de Sidi-Aïssa, est appelé dans celle de la Mizrana, en remplacement de M. Léonardi, précédemment promu administrateur » (L’Écho d’Alger, le 9 janvier 1913) ;

_ Tablat : « M. Ducos du Hauron, administrateur-adjoint de la commune mixte de Mizrana, est appelé dans celle de Tablat, pour être détaché à L’Arba, en remplacemenr de M. Saar, précédemment promu administrateur » (L’Écho d’Alger, le 13 avril 1914) ;

_ L’Arba : « Par arrêté en date du 9 mai 1914, M. Delpoux, administrateur de la commune mixte de Sidi-Aïssa, est appelé dans celle de Mizrana en remplacement de M. Ducos du Hauron, précédemment détaché à L’Arba  » (L’Écho d’Alger, le 12 mai 1914) ;

_ Cassaigne : « Par arrêté de M. le Gouverneur général de l’Algérie en date du 20 février 1919, M. Ducos du Hauron, administrateur-adjoint de 1ère classe en disponibilité, est réintégré dans le service des communes mixtes et désigné pour la commune mixte de Cassaigne, en remplacement de M. Croizier précédemment nommé à Trezel. M. Renaud Paul, rédacteur principal de 1ère classe à la Préfecture d’Alger, est nommé, dans l’intérêt du service, administrateur-adjoint de 1ère classe à Cassaigne, par permutation avec M. Ducos du Hauron » (L’Écho d’Alger, le 22 février 1919)…

_ Alger :  « Par arrêté de M. le Gouverneur général de l’Algérie en date du 20 février 1919, M. Ducos du Hauron, administrateur-adjoint de 1ère classe en disponibilité, est réintégré dans le service des communes mixtes et désigné pour la commune mixte de Cassaigne, en remplacement de M. Croizier précédemment nommé à Trezel. M. Renaud Paul, rédacteur principal de 1ère classe à la Préfecture d’Alger, est nommé, dans l’intérêt du service, administrateur-adjoint de 1ère classe à Cassaigne, par permutation avec M. Ducos du Hauron » (L’Écho d’Alger, le 22 février 1919)…

Ce mardi 5 janvier 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Comment s’est réalisé l’apparentement des Ducos du Hauron aux Gadel, en Algérie ?

25déc

Ma recherche présente se focalise présentement sur le point précis de l’apparentement des Ducos du Hauron (d’Algérie) aux Gadel…

Car si à diverses reprises, dans le dépouillement des avis d’État-Civil de mariages, de décès ainsi que de naissances, auxquels j’ai pu avoir accès, très partiellemment, sur le web,

j’ai pu constater la présence du nom Ducos du Hauron dans des avis concernant surtout des Gadel _ et à un moindre degré des Bure _,

je ne suis pas encore arrivé, jusqu’ici, à clairement identifier un tel lien effectif entre les Ducos du Hauron et les Gadel,

à l’exception _ pour le moment unique _ du mariage _ mais, pour le moment encore, sans lieu, ni date… _ entre Éveline Ducos du Hauron et Henri Ducros,

qui fut administrateur adjoint de diverses communes d’Algérie : Port-Gueydon, Dupleix (et la commune mixte de Cherchell), pour ce qui concerne la période de cette union ;

et cela à travers la découverte de la naissance avérée d’au moins deux enfants de ce couple :

d’une part, la petite Raymonde Ducros, en un avis de décès (survenu à Alger ; alors que son père était administrateur-adjoint résidant à Port-Gueydon) publié par L’Écho d’Alger du 23 octobre 1933 ; et je le cite ici in extenso : « M. Ducros Henri, administrateur-adjoint à Port-Gueydon, et Mme née Ducos du Hauron, et leur fils Yves ; les familles Ducos du Hauron, Ducros, Gadel, Gentet _ données ici, en 1933, en cet ordre _ et leurs parents vous font part du décès de leur chère petite Raymonde Ducros. Les obsèques auront lieu aujourd’hui à 14 heures. Réunion Chemin Yusuf. P. funèbres de la ville d’Alger. Un seul bureau, mairie. Tél. 86-07« … ;

et, d’autre part, le petit Yves-Henri Ducros, en un avis de naissance (à Port-Gueydon) publié par L’Écho d’Alger du 8 juin 1930, à la page 6 : « Port-Gueydon. Naissance. Nous apprenons avec plaisir la naissance de Yves-Henri Ducros, fils de Mme et M. Henri Ducros, administrateur adjoint à Port Gueydon. Nous présentons au bébé et à ses heureux parents nos meilleurs souhaits de bonheur« .

C’est de ces deux données d’Etat-civil,

ainsi, aussi et surtout, bien sûr, que de l’avis de décès de Mme Henri Ducros, née Éveline Ducos du Hauron, publié le 2 janvier 1939 dans L’Écho d’Alger, à la page 6 : « Monsieur Henri Ducros, administrateur adjoint à Dupleix, ainsi que ses enfants ; MM. Ducos du Hauron, Gérard et Roger ; Mme Jacquet ; Mme Vve Gadel et ses enfants ; les familles Ducros, Ducos du Hauron, Gadel, Gentet, Charavel, Ferrand, Bure, vous font part du décès de leur chère et regrettée Madame Henri DUCROS née Éveline DUCOS DU HAURON Les obsèques ont eu lieu dans l’intimité le 1er janvier 1939« ) ;

complété par cette brève information, donnée le 5  janvier suivant par L’Écho d’Alger, page 6 : « Dupleix, Décès : Mme Ducros est décédée subitement à Alger, où elle était allée, avec sa famille, passer les fêtes de Noël. La triste nouvelle a plongé la population dans une profonde consternation. Nous présentons à M. Ducros, notre administrateur adjoint, et à ses enfants, l’expression de nos condoléances attristées » ;

ainsi que par ces Remerciements parus dans L’Écho d’Alger du 18 janvier suivant, page 7 : « M. Henri Ducros, administrateur adjoint à Dupleix ; MM. Ducos du Hauron et leurs familles prient les personnes qui ont bien voulu prendre part à leur douleur à l’occasion du décès de Mme Henri DUCROS, née Éveline DUCOS DU HAURON de trouver ici l’expression de leurs remerciement émus« ,

que j’ai pu induire et avérer l’existence de ce mariage entre Éveline Ducos du Hauron et Henri Ducros… 

Depuis cet article du 15 décembre dernier (),

je viens de découvrir, en un avis de naissance publié par L’Écho d’Alger du 22 septembre 1921, en page 2, que Henri Ducros, qui était alors administrateur-adjoint à Aumale, avait eu un petit garçon nommé Paul-Henri, de son épouse d’alors, née Gibal (« fille de M. Gibal, instituteur à Alger, et nièce de M. Cordier, chef du Trafic à la Compagnie générale transatlantique » ; chose que j’avais ignorée jusqu’ici _ de même que j’ignore le prénom, la date et le lieu du décès (ou du divorce) de cette première épouse de Henri Ducros ; ainsi que ce qu’est devenu par la suite ce petit Paul-Henri Ducros… Et je peux ajouter ici un autre article de L’Écho d’Alger, cette fois du 2 août 1920, qui citait M. Ducros, « administrateur-adjoint à Aumale« , parmi la liste des membres de la Société de géographie d’Alger…

De même que j’ai appris, d’un entrefilet de L’Écho d’Alger du 30 janvier 1923, en page 4, concernant les communes mixtes, que « M. Dor, administrateur-adjoint à Bou Saâda, avait été appelé à Aumale, en remplacement de M. Ducros, précédement désigné pour Trezel » _ et ici, je dois avouer que je n’en sais, pour le moment, pas davantage, ni sur le parcours administratif (d’administrateur adjoint de diverses communes d’Algérie) de Henri Ducros avant sa nomination à Port-Gueydon (à quelle date ?) ; ni sur son parcours personnel familial : où et quand a-t-il perdu sa première épouse, née Gibal ? où et quand s’est-il remarié avec Éveline Ducos du Hauron ?

Et encore, cette fois en un petit article (de « cordiale bienvenue« ) de L’Écho d’Alger du 6 janvier 1937, en page 5, voici une brève information de la nomination de M. Henri Ducros à Dupleix : « Cordiale bienvenue à M. Henri Ducros et sa famille qui viennent de Port-Gueydon. M. Ducros est nommé en qualité d’administrateur adjoint de la commune mixte de Cherchell« …

En tout cas, Henri Ducros _ le gendre _ et Amédée Ducos du Hauron _ le beau-père _ ont partagé, à une génération de distance, les mêmes fonctions d’administrateur-adjoint, en diverses communes mixtes d’Algérie…

Je poursuivrai demain le compte-rendu de ce que j’ai un peu trop imprudemment annoncé en mon titre :

l’apparentement des Ducos du Hauron (et/ou des Ducros) aux Gadel,

puisque ce jour j’en suis resté à l’apparentement, via Henri Ducros et son épouse Éveline Ducos du Hauron, des Ducos du Hauron aux Ducros ;

et n’ai pas encore abordé la place des Gadel dans cette constellation familiale des Ducos du Hauron d’Algérie…

À suivre, donc…

Ce vendredi 25 décembre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

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