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Et découvrir enfin le moment, au mois de mars 1898, de la naissance, à Orléansville, de la fille aînée, Eveline, d’Amédée Ducos du Hauron et son épouse, depuis le 10 juin 1896, à Orléansville, Marie-Louise Rey : le petite Marie-Aimée-Eveline Ducos…

21fév

Découvrir enfin le moment,

au mois de mars 1898, entre le 24 et le 30 mars _ manque encore la précision du jour précis de cette naissance ! _,

de la naissance, à Orléansville, de la fille aînée, Eveline, d’Amédée Ducos du Hauron et son épouse _ depuis le 10 juin 1896, à Orléansville ; cf l’avis de « Mariage » du numéro du samedi 13 juin 1896 du Progrès d’Orléansville : « Mercredi dernier _ 10 juin _, a été célébré au milieu d’une affluence considérable d’amis, le mariage de Melle Marie-Louise Rey avec M. Ducos du Hauron rédacteur à la Sous-Préfecture » ; un peu plus précis que le strict avis d’état-civil de la commune d’Orléansville paru le jeudi dans Le Progrès d’Orléansville du samedi 6 juin de la semaine précédente : « Publications : M. Ducos du Hauron, Amédée-Louis, rédacteur à la Sous-Préfecture d’Orléansville, et Delle Rey Marie-Louise, s. p., demeurant à Orléansville « , ce ban de publication de mariages à venir prochainement à Orléansville, dont a fait état Jean-François Rat, et qui m’a tout dernièrement mis sur cette piste (cf mon article du 18 février dernier : « « …)... _ Marie-Louise Rey :

la petite Marie-Aimée-Eveline Ducos ;

ainsi qu’en un bref avis _ très succinct, minimal même… _ de l’état-civil de la commune d’Orléansville _ et pas un vrai faire-part de naissance émis par la famille… _, l’informe le numéro du 31 mars 1898 du Progrès d’Orléansville :

« Naissances :

_ Européens : Fages Marie ; Ducos Marie Aimée Eveline ; Verrier Charles Fernand Gaston

Israélites : 2 jumelles

Indigènes : 3″ _ sans commentaire… _,

telle est l’avancée de l’enquête de ce mercredi 21 février 2024…

Et cela à partir de mon intuition que c’était vers cette année 1898 qu’avait très probablement dû naître, et à Orléansville, la fille aînée d’Amédée Ducos du Hauron et son épouse orléansvillaise Marie-Louise Rey, Amédée occupant alors le poste de rédacteur à la Sous-Préfecture d’Orléansville ;

et c’est en épluchant minutieusement chaque numéro, hebdomadaire, du journal local, Le Progrès d’Orléansville _ toujours accessible, lui, alors qu’ont tous disparu les actes d’état-civil de la commune d’Orléansville… _ que j’ai fini par découvrir, dénicher même, l’information…

À propos de cette Eveline Ducos du Hauron, donc, qui décèdera, à l’âge de 40 ans, à Alger, un des derniers jours de décembre de l’année 1938,

comme nous l’a appris _ cf la succession des articles commentant en détails ce faire-part de décès d’Eveline, que j’ai rédigés au mois de janvier 2021, à partir, par exemple, de celui, éminemment crucial, du 13 janvier « «  ; et en allant, ensuite, de celui du 17 janvier « «  à celui du 31 janvier suivant « « … _ l’avis du décès d’Eveline Ducos du Hauron, épouse Ducros, paru dans L’Écho d’Alger en date du 2 janvier 1939,

dont je m’empresse de redonner ici le détail :

« Monsieur Henri Ducros, administrateur adjoint à Dupleix, ainsi que ses enfants ;

MM. Ducos du Hauron, Gérard et Roger ;

Mme Jacquet ;

Mme Vve Gadel et ses enfants ;

les familles Ducros, Ducos du Hauron, Gadel, Gentet, Charavel, Ferrand, Bure,

vous font part du décès de leur chère et regrettée

Madame Henri DUCROS née Éveline DUCOS DU HAURON.

Les obsèques ont eu lieu dans l’intimité le 1er janvier 1939 »

Ce mercredi 21 février 2024, une certaine boucle de ma recherche débutée, il ya plus de 3 ans, le 6 décembre 2020, par mon article principiel « « ,

vient donc ainsi de trouver _ ou presque ! _ son achèvement :

celle concernant cette évanescente Eveline Ducos du Hauron...

Mais demeurent bien sûr encore quelques autres points aveugles au sein de mon entreprise d’identification, notamment de certains des membres des familles Wachter et Gentet,

ainsi que Confex et Bonopéra,

indirectement alliées _ via les Gentet-Rey d’Orléansville : Adélaïde Gentet et Anatole Rey, les parents de Marie-Louise ; puis l’épouse de Louis Gentet, le tuteur (orléansvillais) de Marie-Louise Rey après les décès successifs, en 1886 et 1890, à Oran, des deux parents de Marie-Louise… _ à la famille Ducos du Hauron d’Algérie,

via, j’y insiste, Orléansville,

qui continuent de me tarauder plus ou moins sourdement :

ainsi laquelle des demoiselles Wachter d’Orléansville est cette « Mme Vve Louis Gentet, née Wachter » ?

et laquelle des demoiselles Confex, d’Orléansville aussi, est cette « Mme Vve Paul Bonopéra, née Confex » ?..

À suivre..,

et cette recherche _ de réalité historique bien effective ! _ est plus passionnante qu’un roman de fiction !..

Ce mercredi 21 février 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Pour répondre à la question « Qui, du marquis des Arcis et de la marquise de La Pommeraye, trompe (ou trompe le plus) l’autre ? »…

10jan

Voici quelques éléments de réponse à la question de mon article d’hier 8 janvier 2023 :

« « 

La question de la vérité, de l’honnêteté, de la sincérité, de la franchise _ et éventuellement de leurs divers degrés respectifs _ au sein des relations affectives, amoureuses _ et, au tout premier chef, matrimoniales, ou quasi, comme dans cette « histoire » un peu exceptionnelle-ci... _, court, en effet, tout au long du conte-récit de l’Histoire de Mme de La Pommeraye et du marquis des Arcis, qui occupe le centre et le cœur même de ce roman inclassable de Diderot qu’est son « Jacques le fataliste et son maître » ;

avec leurs envers, forcément : le mensonge, l’hypocrisie, la tromperie, la duperie, la fourberie, la malhonnêteté, la méchanceté, la scélératesse, etc. _ du monde comme il est et comme il va… _ ;

constituant un élément central et fondamental de l’anthropologie _ non spécifiquement théorisée, mais donnée à ressentir en cette forme-ci, romanesque (mâtinée aussi de théâtral, eu égard au caractère conversationnel des échanges dialogués permanents entre les trois interlocuteurs que sont là l’hôtesse de l’auberge du Grand-Cerf et ces deux de ses hôtes, que sont Jacques et son maître, sans compter les interventions aussi, à quelques reprises dans le récit, de l’auteur lui-même, Diderot, s’adressant à son lecteur !)… _ de Denis Diderot, à propos de l’affectivité (sentiments, émotions, passions, ainsi que pratiques érotiques et sexuelles, pour employer un vocabulaire qui n’était pas celui de l’époque…), concernant les liens _ dont celui, bien sûr, du mariage, mais aussi de ce que Diderot nomme le « libertinage«  ou encore « la galanterie pratiquée couramment, voire quasi universellement, elle aussi…  ; cf, par exemple, le très bref essai « Sur les femmes« , publié en ouverture (aux pages 7 à 22) du volume Folio n° 6556 de l’édtion d’Yvon Belaval de l’Histoire de Mme de La Pommeraye _ entre hommes et femmes :

questions intéressant au tout premier chef notre cher Diderot,

dont un des chefs d’œuvre marquant _ et même éblouissant _ est et demeure les admirables « Lettres à Sophie Volland » _ c’est d’ailleurs une sorte de scandale culturel présent que l’édition de poche, en Folio (n° 1547), de celles-ci, ne soit plus aujourd’hui disponible ! Pour ma part, de ces « Lettres à Sophie Volland«  (« Pour moi dans l’éloignement où je suis de vous, je ne sache rien qui vous rapproche de moi, comme de vous dire tout _ voilà ! _ et de vous rendre présente à mes actions par mon récit », écrivait Diderot..),  j’ai la chance de posséder l’édition Gallmard, en deux volumes, d’André Babelon, de 1938 ; et celle, au Club français du livre, d’Yves Florenne, de 1965. De même qu’un intéressant commentaire « Denis Diderot – Sophie Volland Un dialogue à une voix« , de Jacques Chouillet, chez Champion, en 1986.

La situation des liens affectifs et sentimentaux entre Mme de La Pommeray et le marquis des Arcis est dessinée, en son départ, aux pages 156 à 163 du récit de l’hôtesse de l’auberge du Grand-Cerf à Jacques et son maître avec lesquels s’est engagée une conversation suivie, interrompue fréquemment qu’elle est, mais sans cesse reprise et continuée, jusqu’au bout, par les forcément impérieux offices de l’hôtesse en son établissement, dans l’édition Belaval (Folio classique n° 763) :

« Ces deux hommes _ indique l’hôtesse à ses deux interlocuteurs, page 156, afin de présenter celui (« cet homme qui est là-bas« ) de  ces deux hommes-là, hôtes eux aussi, comme Jacques et son maître, de l’auberge, qui a fait, lui, « un bien saugrenu » mariage (avait-on lu à la page 146), dont l’hôtesse va s’enchanter à narrer délicieusement, pour Jacques et son maître qui l’écoutent, comme pour nous qui allons lire le récit qu’entame ainsi ce conte de Diderot… _ sont bons gentilshommes ; ils viennent de Paris et s’en vont à la terre du plus âgé. (…) Le plus âgé des deux s’appelle le marquis des Arcis _ voilà ! Nous voici introduits à cette histoire-ci du « saugrenu mariage« …. C’était _ on remarque bien sûr l’emploi ici, pas tout à fait anodin, de l’imparfait, dans ce récit de l’hôtesse  _ un homme de plaisir _ un libertin, donc _, très aimable, croyant peu à la vertu des femmes _ et donc en profitant et probablement abusant : « Il avait raison« , se permet de commenter ici Jacques, page 156 : Jacques est en effet lui aussi, même si ce n’est pas tout à fait au même niveau social que le marquis, une sorte d’expert en libertinage… M. le marquis en trouva pourtant une _ de femme _ assez bizarre _ c’est-à-dire en quelque sorte peu banale et passablement inattendue, à la différence de la manière dont se comporte le plus souvent la plupart des autres femmes… _ pour lui tenir rigueur. C’était une veuve qui avait des mœurs, de la naissance, de la fortune et de la hauteur _ eu égard à son rang et surtout à sa haute estime de soi. M. des Arcis _ pour elle _ rompit avec toutes ses connaissances, s’attacha uniquement à Mme de La Pommeraye, lui fit sa cour avec la plus grande assiduité, tâcha par tous les sacrifices imaginables _ voilà, rien moins ; en une une forme d’exploit... _ de lui prouver qu’il l’aimait _ d’un amour bien réel, profond et véritable : mais était-ce bien finalement le cas ?.. _, lui proposa même de l’épouser ; mais cette femme qui avait été si malheureuse avec un premier mari qu’elle… (…) qu’elle aurait mieux aimé s’exposer à toutes sortes de malheurs qu’au danger _ rien moins ! _d’un second mariage.

(…)

Cette femme vivait très retirée. Le marquis était un ancien ami de son mari ; elle l’avait reçu et continuait de le recevoir. Si _ par exception acceptableon lui pardonnait son goût efféminé pour la galanterie, c’était ce qu’on appelle un homme d’honneur _ déjà pour sa propre estime de soi.

La poursuite constante _ infiniment patiente et exclusive _ du marquis, secondée de ses qualités personnelles, de sa jeunesse, de sa figure, des apparences _ au moins, sinon de la réalité authentique : un doute pourrait donc demeurer… _ de la passion la plus vraie, de la solitude, du penchant à la tendresse, en un mot _ et c’est toujours l’hôtesse qui parle _, de tout ce qui nous livre _ nous, femmes _ à la séduction des hommes (…) eut _ ainsi _ son effet,

et Mme de La Pommeraye, après avoir lutté _ tout de même _ plusieurs mois contre le marquis, contre elle-même, exigé selon l’usage _ et en dépit de son refus, à elle, du mariage que lui proposait pourtant le marquis… _ les serments les plus solennels,  rendit heureux le marquis _ c’est-à-dire céda à son désir et devint sa maîtresse _,

qui aurait joui du sort le plus doux, s’il avait pu _ mais à la longue il ne le put pas... _ conserver pour sa maîtresse les sentiments _ d’amour profond, vrai et durable _ qu’il avait juré _ avoir _ et qu’on avait _ Mme de La Pommeraye _ pour lui. Tenez, monsieur, il n’y a que les femmes qui sachent aimer ; les hommes n’y entendent rien _ se permet de commenter alors la belle hôtesse à destination de ses deux interlocuteurs masculins, page 157. 

Au bout de quelques années _ le temps faisant son œuvre d’usure des sentiments masculins _, le marquis commença _ comme inexorablement, sinon fatalement… _ à trouver la vie de Mme de La Pommeraye trop unie _ uniforme, monotone, pas assez variée.  

(…)

À mille infimes détails s’accumulant peu à peu _ Mme de La Pommeraye pressentit _ alors _ qu’elle n’était plus aimée ; il fallu s’en assurer, et voici _ rapporte alors l’hôtesse, à la page 158 _ comment elle s’y prit. (…) Un jour, après dîner, elle dit au marquis : (…)

_ Mon ami, il y a longtemps que je suis tentée de vous faire une confidence ; mais je crains de vous affliger.

_ Vous pourriez m’affliger, vous ?

_ Peut-être ; mais le ciel m’est témoin _ et là, la duplicité de la marquise abuse ! _ de mon innocence… (…) Cela s’est fait sans mon consentement, à mon insu, par une malédiction _ un déterminisme, dirions-nous aujourd’hui _, à laquelle toute l’espèce _ femmes et hommes compris, donc ; et sans nulle exception individuelle ! _ est apparemment assujettie, puisque moi-même _ qui m’estime supérieure… _, je n’y ai pas échappé.  

(…)

_ De quoi s’agit-il ? (…) Mon amie, parlez ; auriez-vous au fond de votre cœur un secret pour moi ? La première de nos conventions ne fut-elle pas que nos âmes s’ouvriraient l’une à l’autre sans réserve ?

_ Il est vrai, et voilà ce qui me pèse ; c’est un reproche qui met le comble à un _ reproche _ beaucoup plus important que je me fais. Est ce que vous ne vous apercevez pas que je n’ai plus la même gaieté ? J’ai perdu l’appétit ; je ne bois et je ne mange que par raison ; je ne saurais dormir. Nos sociétés les plus intimes _ bigre ! _ me déplaisent. La nuit, je m’interroge et je me dis : Est-ce qu’il est moins aimable ? Non. Auriez-vous à lui reprocher quelques liaisons suspectes ? Non. Est-ce que sa tendresse pour vous est diminuée ? Non. Pourquoi, votre ami étant le même, votre cœur est-il donc changé ? car il l’est _ voilà… _ : vous ne pouvez vous le cacher ; vous ne l’attendez plus avec la même impatience ; vous n’avez plus le même plaisir à le voir ; cette inquiétude quand il tardait à revenir ; cette douce émotion au bruit de sa voiture, quand on l’annonçait, quand il paraissait, vous ne l’éprouvez plus.

(…) 

_ Marquis, (…) oui, mon cher marquis, il est vrai… Oui, je suis… Mais n’est-ce pas un assez grand malheur que la chose _ d’un tel désamour, même si ce mot-là ne vient pas sous la plume de Diderot… _ soit arrivée, sans y ajouter encore la honte, le mépris _ de soi : et c’est bien là le plus grave _ d’être fausse, en vous le dissimulant ? Vous êtes le même, mais votre amie est changée ; votre amie vous révère, vous estime autant et plus que jamais ; mais… mais une femme accoutumée comme elle à examiner de près ce qui se passe _ réellement _ dans les replis les plus secrets de son âme et à ne s’en imposer sur rien, ne peut se cacher que l’amour _ lui, voilà ! _ en est sorti. La découverte est affreuse, mais elle n’en est pas moins réelle. La marquise de La Pommeraye, moi, moi, inconstante ! légère ! Marquis, entrez en fureur, cherchez les noms les plus odieux, je me les suis donnés d’avance ; donnez-les-moi, je suis prête à les accepter tous…, excepté celui de femme fausse, que vous m’épargnerez, je l’espère, car en vérité je ne le suis pas _ proclame-t-elle au moment même où elle amorce ainsi la construction de son piège à venir par la sournoise manœuvre perfide de cette fausse confidence, sous couvert de la plus grande sincérité réciproque ; quand elle vient ainsi prêcher auprès du marquis le faux aveu d’un désamour sien, afin de mettre à jour ainsi et obtenir de lui le vrai de son effectif désamour à lui… Qui trompe donc qui, ici ?.. Cela dit, Mme de La Pommeray _ joignant à peine théâtralement le geste à la parole _ se renversa sur son fauteuil et se mit à pleurer. Le marquis se précipita à ses genoux, et lui dit : « Vous êtes une femme charmante, une femme adorable, une femme comme il n’y en a point _ un trait bien sûr capital, tant pour le thème du rare « mariage saugrenu » (qui viendra) sur lequel entend broder l’hôtesse, que pour l’anthropologie de fond de Diderot lui-même quant à l’héroîsme de certains assez rares caractères supérieurs, que lui, Diderot, ne peut se cacher d’admirer… Votre franchise, votre honnêteté _ c’est un comble de duperie réussie de la part de la marquise, qui est en train de mentir ! _ me confond et devrait me faire mourir de honte. Ah! quelle supériorité _ et là le marquis, ainsi dupé, ne croit pas si bien dire… _ ce moment _ de fausse franchise de la marquise _ vous donne sur moi ! _ nous ne tarderons pas à en découvrir l’enchaînement presque parfait des suites (jusqu’à l’extraordinaire très inattendu retournement final de l’affaire dans le récit). Que je vous vois grande et que je me trouve petit ! _ mais c’est en fait dans l’art du perfide mensonge, et non pas dans la généreuse et ouverte franchise !, que la marquise est grande, et même diabolique… _ c’est vous qui avez parlé la première, et c’est moi qui fus coupable _ de désamour réel _ le premier. Mon amie, votre _ fausse _ sincérité _ affichée _ m’entraîne ; je serais un monstre _ et le marquis ne l’est pas du tout, en effet _ si elle ne m’entraînait pas _ ce qu’obtient à la perfection le subterfuge de la fausse sincérité ici de la marquise _, et je vous avouerai que l’histoire _ inventée de toutes pièces par la marquise de La Pommeraye, du désamour _ de votre cœur est mot à mot l’histoire _ du désamour _du mien. Tout ce que vous vous êtes dit, je me le suis dit : mais je me taisais, je souffrais, et je ne sais quand j’aurais eu le courage de parler.

_ Vrai, mon ami ?
_ Rien de plus vrai
_ l’aveu du marquis ainsi recherché par la marquise, est donc on ne peut plus clairement obtenu ici par ce stratagème de la fausse confidence de la marquise ; et c’est en toute innocence et naïveté que le marquis vient ici de se livrer et se perdre…  _ ; et il ne nous reste qu’à nous féliciter réciproquement selon un très efficace faux parallélisme _ d’avoir perdu en même temps le sentiment _ d’amour _ fragile et trompeur _ car illusionné donc… _ qui nous unissait _ jusque là.

(…)

Jamais vous ne m’avez paru aussi aimable, aussi belle que dans ce moment _ de faux aveu et fausse contrition _ ; et si l’expérience du passé ne m’avait rendu aussi circonspect, je croirais vous aimer plus que jamais.« 

Et le marquis en lui parlant ainsi lui prenait les mains et les lui baisait.. _ commente l’hôtesse, page 162.

Mme de La Pommeraye renfermant en elle-même _ voilà donc comment se poursuit ici la dissimulation _ le dépit mortel _ rien moins ! _ dont elle était déchirée, reprit la parole _ poursuit son récit l’hôtesse (et l’auteur, Diderot, en marquant ainsi la césure), page 162 _ et dit au marquis : « Mais, marquis, qu’allons-nous devenir ?

_ Nous ne nous en sommes imposés _ n’étant pas entrés dans le lien du mariage _ ni l’un ni l’autre ; vous avez droit à toute mon estime ; je ne crois pas avoir entièrement perdu le droit _ et là le marquis se leurre complètement ; le piège de la marquise fonctionne ainsi à plein… _ que j’avais à la vôtre : nous continuerons de nous voir, nous nous livrerons à la confiance _ totalement perdue de la marquise, puisque désormais inversée en implacable haine vengeresse féroce ! _ de la plus tendre amitié. Nous nous serons épargnés _ que non ! l’illusion du malheureux marquis est totale… _ tous ces ennuis, toutes ces petites perfidies _ le marquis ignore ainsi la très grande perfidie du « singulier mariage » que va très bientôt lui mitonner très minutieusement et très patiemment l’infiniment « vindicative » marquise _, tous ces reproches, toute cette humeur, qui accompagnent communément _ mais la marquise n’a décidément rien de ce « commun« -là ; et le marquis se méprend du tout au tout sur la « singularité«  de caractère de la marquise…  _ les passions qui finissent ; nous serons uniques dans notre espèce » _ mais ce ne sera pas de cette espèce de tolérance, voire pardon, dont à ce moment le marquis des Arcis pense faire partie… ; et la rare « singularité«  finale qui sera in extremis la sienne, le marquis, lui, constamment si léger, n’en a, pour le moment, pas le moindre petit début de pressentiment, même s’il sait bien qu’il est, à ses yeux du moins, parfait « homme d’honneur«  Le génie de Diderot auteur de ce conte est là tout simplement magnifique. Vous recouvrerez toute votre liberté _ libidinale _, vous me rendrez la mienne que non ! et le marquis est loin de se douter si peu que ce soit du piège que la marquise entreprend dès maintenant de penser à échafauder, mettre au point, et qui va implacablement se refermer sur lui _ ; nous voyagerons dans le monde ; je serai le confident de vos conquêtes _ galantes _ ; je ne vous cèlerai rien des miennes, si j’en fais quelques unes, ce dont je doute fort, car vous m’avez rendu difficile _ mais c’est lui qui, in fine, sera en efft « conquis« , par l’incroyable rédemption sublime de la catin par laquelle la marquise va croire piéger le malheureux marquis et très cruellement le perdre aux yeux de tous (un point qui est décisif), ainsi que de lui-même. Cela sera délicieux ! _ oui, en effet ; mais pas du tout comme se le figuraient à cet instant et l’innocent marquis, et la vindicative marquise, entreprenant dès à présent, de penser à  comment se venger de cet amour sien si vilainement trahi par la déplorable inconstance du marquis... Vous m’aiderez de vos conseils _ mais ils seront incroyablement perfides ! _, je ne vous refuserai pas les miens _ assez experts en fait d’art de la galanterie et du libertinage _ dans les circonstances périlleuses où vous croirez en avoir besoin. Qui sait ce qui peut arriver ? _ et nous lecteurs de ce récit de l’hôtesse, et du conte de Diderot qui la fait délicieusement parler ici, n’allons, en effet, mais pas du tout comme se l’imagine ici le malheureux personnage du marquis, être au bout de nos, en effet, délicieuses et sublimes surprises…

(…)

Après cette conversation _ poursuit alors son récit, page 163, l’hôtesse _, ils se mirent à moraliser sur l’inconstance _ universelle, banalement « commune«  _ du cœur humain, sur la frivolité _ naïve, inconséquente _ des serments, sur les liens _ bien trop fragiles _ du mariage…« 

La suite, de la page 173 à la page 213 de « Jacques le fataliste et son maître« , va consister en ce récit à rebondissements, par l’hôtesse à Jacques et à son maître, du détail cruellement efficace et précis de la mise en place et réalisation méticuleuse du piège du « saugrenu« , ou « singulier« , mariage, que va tendre la très « vindicative » Mme de La Pommeraye au malheureux _ puis, in fine, heureux, car incroyablement chanceux ! :« il a été plus heureux que sage », commente joliment, page 213, au final du récit de l’hôtesse, le maître de Jacques _ marquis des Arcis, avec son incroyable sublimissime renversement amoureux final…

Soit le conte superbe d’une ingénieuse trompeuse finalement trompée en le renversement, du tout au tout, du sens du résultat tellement imprévisible et imprévu par elle, comme par le marquis, et par tous, de sa perfide vengeance :

« _ En vérité, je crois que je ne me repends de rien ; et que cette Pommeraye, au lieu de se venger, m’aura rendu un grand service. Ma femme, allez vous habiller, tandis qu’on s’occupera de faire vos malles. Nous partons pour ma terre, où nous resterons jusqu’à ce que nous puissions reparaître ici sans conséquence pour vous et pour moi « , dira le marquis à son épouse, à la page 211 ;

et « Ils passèrent presque trois ans de suite absents de la capitale« ajoute alors à son récit l’hôtesse.

Ce à quoi répond alors Jacques, à la page 212 : 

« _ Et je gagerais bien que ces trois ans s’écoulèrent comme un jour, et que le marquis des Arcis fut un des meilleurs maris et eut une des meilleures femmes qu’il y eût au monde« …

À la page 173 de Jacques le fataliste et son maître, Diderot fait reprendre à l’hôtesse le récit qui avait été interrompu à la page 163 (« Messieurs, il faut que je vous quitte. Ce soir, lorsque toutes mes affaires seront faites, je reviendrai et je vous achèverai cette aventure, si vous en êtes curieux… » _ et comment le sont-ils ! _) :

L’hôtesse : (…) Vous rappelez-vous où nous en étions ?

Le maître : Oui, à la conclusion de la plus perfide des _ fausses _ confidences _ de la marquise.

L’hôtesse : M. le marquis des Arcis et Mme de La Pommeraye s’embrassèrent, enchantés _ mais pas du tout pour les mêmes raisons _ l’un de l’autre _ elle, la dupeuse appâteuse, et lui, le dupé appâté _, et se séparèrent.

Plus la dame s’était contrainte _ à masquer au marquis ses véritables sentiments _ en sa présence, plus sa douleur fut violente quand il fut parti. Il n’est que trop vrai, s’écria-t-elle _ ainsi à part soi _, il ne m’aime plus !…

(…)

Je vous ai dit que cette femme avait de la fierté ; mais elle était bien autrement _ à un bien plus haut degré, donc, et très peu ordinaire _ vindicative _ voilà ! Lorsque les première fureurs furent calmées, et qu’elle jouit _ mais oui _ de toute la tranquillité _ indispensable _ de son indignation _ fait alors raconter à l’hôtesse le merveilleux Diderot, page 174 _, elle songea à se venger, mais à se venger d’une manière _ vraiment absolument _ cruelle, d’une manière à effrayer tous ceux qui _ en ayant eu connaissance _ seraient tentés à l’avenir de séduire et de tromper une honnête femme  _ comme le marquis des Arcis avait si vilainement procédé avec elle. Et cet enjeu social de réputation est en effet vital pour chacun des divers protagonistes de cette affaire. Elle s’est vengée _ annonce par anticipation dès ce moment de son récit l’hôtesse, à la page 174 _, elle s’est cruellement vengée ; sa vengeance a éclaté _ et de fait nous découvrirons le très précis détail de ce qui va suivre, jusqu’à la page 207, des modalités hyper-raffinées de ce comment de la vengeance de la marquise de La Pommeraye à l’égard du malheurux marquis des Arcis _ et n’a corrigé personne _ mais nous verrons aussi pour quelles surprenantes, imprévues et supérieures raisons _ ; nous n’en avons pas été depuis moins vilainement séduites et trompées _ indique malicieusement l’hôtesse à laquelle on ne saurait décidément la faire…

En ce qu’elle pense, mais bien à tort, être la conclusion définitive de sa vengeance contre le marquis des Arcis,

Madame de la Pommeray fait venir chez elle, le lendemain même _ et c’est bien sûr le moment décisif _ de la noce du marquis avec Melle Duquênoi (« c’était son nom de famille« , avons-nous appris à la page 197 ; cette « Melle Duquênoi, ci devant la d’Aisnon » _ D’Aisnon est son nom de catin, au tripot de l’hôtel de Hambourg, rue Traversière, avons-nous appris aussi à la page 207 _, est-il répété à la page 213), celui-ci, le marquis tout fraîchement marié, donc ;

et « on le reçut avec un visage où l’indignation se peignait dans toute sa force ; le discours qu’on lui tint ne fut pas long ; le voici :

« Marquis, lui dit-elle _ rapporte le récit de l’hôtesse, à la page 207 _, apprenez à me connaître _ le naïf marquis a décidément manqué de la plus élémentaire perspicacité.

Si les autres femmes s’estimaient assez _ ce qui n’est hélas pas le cas… _ pour éprouver _ toute la puissance de _ mon _ juste _ ressentiment, vos semblables _ masculins _ seraient moins communs.

Vous aviez acquis une honnête femme que vous n’avez pas su conserver ; cette femme, c’est moi ; elle s’est vengée en vous en faisant épouser une _ indigne _ digne de vous.

Sortez de chez-moi, allez rue Traversière à l’hôtel de Hambourg, où l’on vous apprendra le sale métier que votre femme et votre belle-mère ont exercé pendant dix ans, sous le nom d’Aisnon« .

La surprise et la consternation de ce pauvre marquis ne peuvent se rendre« , etc., etc.

_ et commencent alors, pour le marquis, quelques jours (« quinze jours, sans qu’on sut ce qu’il était devenu« , apprenons-nous du récit de l’hôtesse, à la page 208) de fuite (loin de chez lui, à Paris ; « cependant, avant de s’éloigner, il avait pourvu à tout ce qui était nécessaire à la mère et à la fille, avec ordre d’obéir à madame comme à lui-même« , lit-on pages 208-209) et de calvaire, notamment (mais pas seulement) social, pour sa réputation désormais bien ruinée.

Jusqu’à un extraordinaire renversement _ presque final ; car Diderot nous proposera encore, in extremis en ce récit, un autre regard, en quelque sorte alternatif à celui de l’hôtesse (selon le point de vue, cette fois, du maître de Jacques), sur toute cette affaire de « saugrenu mariage«  telle que vient de la narrer l’hôtesse de l’auberge du Grand-Cerf ; et c’est nous, lecteurs, que Diderot-auteur, in fine, laisse libres de faire notre propre jugement sur les divers protagonistes, en toute dernière instance… _ des situations _ tant matrimoniales qu’affectives, galantes, amoureuses… _ des personnes,

dont s’enchante, bien plus encore que, déjà, son savoureux personnage de la malicieuse, délicieuse et plantureuse hôtesse de l’auberge du Grand-Cerf, qui aime tant raconter,

cet admirable conteur et profond philosophe de l’humain qu’est notre cher, magnifique et merveilleux, Denis Diderot : homme de subtile  profonde vérité.

Ce lundi 9 janvier 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Ce qu’apporte la lecture attentive du texte de Diderot, dans « Jacques le fataliste et son maître », à la comparaison des visions des films d’Emmanuel Mouret et Robert Bresson, mettant en images, en couleurs en 2018, et en noir et blanc en 1945, le récit de l’histoire de Madame de La Pommeray et du marquis des Arcis ; et du « saugrenu » et sublime mariage de celui-ci…

04jan

Afin de remplir le programme de questions que je m’étais fixé en mon article d’hier « « ,

après plusieurs lectures et relectures attentives du texte de Diderot _  _, aux pages 133 à 216, de l’édition Folio classique 763 de « Jacques le fataliste et son maître », en 1973, par l’excellent Yvon Belaval (1908 – 1988) ;

ainsi que sa reprise dans le Folio classique 6556 de  , en 2018 ;

ainsi que le revisionnage, à nouveau, du « Mademoiselle de Joncquières » si réussi d’Emmanuel Mouret en 2018,

voici donc ce jour quelques unes de mes réponses :

D’abord,

je relève que des trois « thèmes du mariage saugrenu, de la  vengeance et des femmes méchantes« ,

retenus par Henri Lafon en sa Notice de l’édition de la Bibliothèque de la Pléiade (« Contes et romans » de Denis Diderot, direction Michel Delon, 2004) cités page 25 dans la Note sur l’édition du petit Folio classique 6556 de 2018 _ avec en illustration de couverture du volume de 128 pages l’image même de la couverture du DVD du film « Mademoiselle de Joncquières » d’Emmanuel Mouret, en cette même année 2018 _c’est l’expression de « mariage saugrenu » qui constitue bien l’alpha, page 146 :

« L’Hôtesse  _ de l’auberge du Grand-Cerf où Jacques et son maître vont passer la nuit _ : Oh ! c’est un mariage ? (…) Messieurs, prenez-y garde. Cet homme qui est là-bas _ et dont apprendrons, quelques pages plus loin, à la page 156 : « Le plus âgé des deux s’appelle le marquis des Arcis. C’était un homme de plaisir, tès aimable, croyant peu à la vertu des femmes. (…) M. le marquis en trouva pourtant une pour lui tenir rigueur. Elle s’appelait Mme de La Pommeraye« _ et qui a si rudement traité ma pauvre Nicole _ la petite chienne blanche de l’hôtesse _, en a fait un de bien saugrenu » _ mariage _, lit-on à la page 146 ;

une expression renforcée tout aussitôt par la question du maître : « Et qu’a-t-il donc de si singulier le mariage de cet homme ? » ;

ainsi que l’omega, page 213, du conte :

« L’Hôtesse : Et moi, je vous souhaite une bonne nuit. Il est tard, et il faut que je sois la dernière couchée et la première levée. Quel maudit métier ! Bonsoir, messieurs, bonsoir. Je vous avais promis, je ne sais plus à propos de quoi _ le simple thème du mariage (à la page 156) _ l’histoire d’un mariage saugrenu : et je crois avoir tenu parole « , lit-on à la page 213… 

Alors que le mot de « vengeance » _ ainsi que l’expression de « méchanceté des femmes«  _ n’apparaît qu’à la page 174, où c’est encore l’Hôtesse qui parle :

« Je ne vous ferai point le détail de toutes nos extravagances quand on _ un homme _ nous délaisse _ nous, les femmes… _, vous en seriez trop vains _ vaniteux. Je vous avais dit que cette femme _ abandonnée : Mme de La Pommeray, donc _ avait de la fierté ; mais elle était bien autrement vindicative. Lorsque les premières fureurs _ de n’être désormais plus aimée du marquis des Arcis _ furent calmées, et qu’elle jouit de toute la tranquillité de son indignation _ comment ne pas admirer la si admirable plume de Diderot ? _, elle songea à se venger,  mais à se venger d’une manière cruelle, d’une manière à effrayer tous ceux qui seraient tentés à l’avenir de séduire et de tromper une honnête femme. Elle s’est vengée, elle s’est cruellement vengée, sa vengeance a éclaté et n’a corrigé personne ; nous n’en avons pas été depuis moins vilainement séduites et trompées« …

Et vient alors le récit lentement distillé, de la page 174 à la page 207, de la mise en jeu très soigneusement appliquée des « grands ressorts«  _ écrit page 183 Diderot _ de la patiente, et extrêmement efficace en la cruauté extrême de sa vengeance, machination ourdie par l’honnête femme trahie et blessée, soit « le mariage du marquis des Arcis et d’une catin«  _, pour reprendre l’expression du maître qualifiant ainsi cet assez « singulier«  et bien « saugrenu mariage« , page 203… _, avec ce premier aboutissement-ci, page 207, le lendemain de la nuit de noces du marquis des Arcis et de Melle Duquênoi _ nommée Melle de Joncquières, dans le film d’Emmanuel Mouret : ce nom de Duquênoi (le nom de naissance de la « ci-devant d’Aisnon« , apprenait-on aux pages 197 et 213) pouvant un peu trop nous évoquer aujourd’hui celui de Le Quesnoy (associé à celui de Groseille) d’un film qui n’a vraiment rien à voir avec l’univers si merveilleusement subtil et raffiné de Diderot ici… _ ; « La nuit de noces se passa bien. (…) Mais ce fut le lendemain…« , venait juste d’annoncer la très habile à pérorer (et délicieuse à écouter) Hôtesse, page 206 _ cf les expressions de Diderot à la page 155 : « la passion de l’hôtesse pour les bêtes n’était pourtant pas sa passion dominante, comme on pourrait l’imaginer, c’était celle de parler. Plus on avait de plaisir et de patience, plus on avait de mérite ; aussi ne se fit-elle pas prier pour reprendre l’histoire interrompue du mariage singulier (…). Et l’hôtesse se mit en devoir de goûter le plaisir délicieux de pérorer«  _ :

« Le lendemain _ donc, de cette trompeuse nuit de noces _, Mme de La Pommeray écrivit au marquis un billet qui l’invitait à se rendre chez elle au plus tôt, pour affaire importante. Le marquis ne se fit pas attendre.

On le reçut avec un visage où l’indignation se peignait dans toute sa force ; le discours qu’on lui tint ne fut pas long ; le voici :

« Marquis, lui dit-elle, apprenez à me connaître. Si les autres femmes s’estimaient assez pour éprouver mon ressentiment, vos semblables seraient moins communs. Vous aviez acquis une honnête femme que vous n’avez pa su conserver. Cette femme, c’est moi ; elle s’est vengée en vous faisant épouser une _ catin _ digne de _ l’homme bien trop commun que _ vous _ êtes. Sortez de chez moi, et allez-vous-en rue Traversière, à l’Hôtel de Hambourg _ ce tripot _, où l’on vous apprendra le sale métier que votre femme et votre belle-mère ont exercé pendant dix ans, sous le nom d’Aisnon ».

La surprise et la consternation de ce pauvre marquis ne peuvent se rendre« , lit-on immédiatement alors à la page 207.

Et cela, un peu avant le sublimissime renversement final de ce bien « saugrenu mariage » du marquis des Arcis et la petite Duquênoi, aux pages 210-211 :

« Levez-vous, lui dit doucement le marquis, je vous ai pardonné : au moment même de l’injure j’ai respecté ma femme en vous ; il n’est pas sorti de ma bouche une parole qui l’ait humiliée, ou du moins je m’en repens, et je proteste qu’elle n’en entendra plus aucune qui l’humilie, si elle se souvient qu’on ne peut rendre son époux malheureux sans le devenir. Soyez honnête, soyez heureuse, et faites que je le sois. Levez-vous, je vous en prie, ma femme, levez-vous et embrassez-moi ; madame la marquise, levez-vous, vous n’êtes pas à votre place ; madame des Arcis, levez-vous...« .

Et « le marquis ajoutait : « En vérité, je crois que je ne me repens de rien ; et que cette Pommeraye, au lieu de se venger, m’aura rendu un grand service. Ma femme, allez vous habiller, tandis qu’on s’occupera de faire vos malles. Nous partons pour ma terre, où nous resterons jusqu’à ce que nous puissions reparaître ici sans conséquence pour vous et pour moi… »

Ils passèrent presque trois ans de suite absents de la capitale. »

Avec cet ultime mot du récit de l’Hôtesse de l’auberge du Grand-Cerf _ j’y reviens donc _, à la page 213 :

« Je vous avais promis, je ne sais plus à propos de quoi, l’histoire d’un mariage saugrenu : et je crois vous avoir tenu parole« .

Demain, je traiterai donc, enfin, des manières de rendre cinématographiquement, et par Robert Bresson, en 1944-45, et par Emmanuel Mouret, en 2017-18, ce merveilleux conte philosophique de Denis Diderot, à propos des destinées sentimentales _ vengeance, mariage saugrenu, méchanceté des femmes _ de quelques uns, plus ou moins « communs » ou « singuliers« , en l’écriture superbe de Diderot…

Et cette rare « singularité« , qui est celle de la dignité blessée, ô combien vindicative et si cruellement vengeresse, de Madame de La Pommeraye, s’avèrera aussi in fine _ et in extremis, aux pages 209 à 211 du récit _ être celle du pardon assurément « peu commun » _ « saugrenu« , « singulier« , était-il annoncé dès le début du récit, à la page 146, avec ces mots prononcés alors par l’hôtesse, puis le maître de Jacques ; le terme de « commun« , lui, apparaissant dans la bouche de Madame de La Pommeray en son discours de vengeance réalisé et apparemment, du moins à ce moment, satisfaite, à la page 207 : « Marquis, apprenez à me connaître. Si les autres femmes s’estimaient assez pour éprouver mon ressentiment, vos semblables seraient moins communs » ; et ces mots de « commun«  et de « communes«  étant d’ailleurs, et en la bouche cette fois de l’auteur lui-même (!), les mots conclusifs de tout ce récit de « « , à la page 216 de « Jacques le fataliste et son maître«  : « Je vous dirai que, si le premier mouvement des autres est court, celui de Mme de La Pommeraye et des femmes de son caractère est long. Leur âme reste quelquefois toute leur vie comme au premier moment de l’injure ; et quel inconvénient, quelle injustice y a-t-il à cela ? Je n’y vois que des trahisons moins communes ; et j’approuverais fort une loi qui condamnerait aux courtisanes celui qui aurait séduit et abandonné une honnête femme : l’homme commun aux femmes communes » ; sauf qu’ici ni le marquis des Arcis, ni la ci-devant courtisane d’Aisnon, la demoiselle Duquênoi, ne se rangeront, in fine, aux comportements de ces « hommes communs » et de ces « femmes communes« du marquis des Arcis,

ainsi que celle, aussi, de la sublime, oui _ et s’il n’est pas dans le texte de Denis Diderot, ce mot de « sublime«  est bien prononcé, lui, dans le Mademoiselle de Joncquières d’Emmanuel Mouret… _, rédemption de la petite Duquênoi et ci-devant d’Aisnon, se hissant au final de l’histoire à l’état _ extatique : « Levez-vous, je vous en  prie, ma femme, levez-vous et embrassez-moi ; madame la marquise, levez-vous, vous n’êtes pas à votre place ; madame des Arcis, levez-vous… « , page 211 _ d’une magnifique marquise des Arcis :

ce que à quoi savent merveilleusement s’attacher, toute en lumineuse douceur, la caméra et le jeu, magnifique, des acteurs _ ainsi que l’intitulé même _ du Mademoiselle de Joncquières d’Emmanuel Mouret…  

Ce mercredi 4 janvier 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et en relisant, à la suite, l’article du mercredi 6 janvier « Et le parcours d’ »administrateur-adjoint » de diverses communes mixtes d’Algérie de Henri Ducros, gendre d’Amédée Ducos du Hauron « …

02déc

Et sur la lancée de ma relecture (« « ), achevée à l’instant,

de l’article «  » du mardi 5 janvier 2021, consacré à la carrière d’administrateur-adjoint de diverses communes mixtes d’Algérie d’Amédée Ducos du Hauron (Agen, 24 mars 1867 – Alger, 14 juillet 1935),

je poursuis avec ma relecture, immédiatement en suivant, de l’article «  » du mercredi 6 janvier 2021, consacré à la carrière d’administrateur-adjoint de diverses communes mixtes d’Algérie du gendre d’Amédée Ducos du Hauron, et époux de sa fille Eveline :

Henri-Bavolet Ducros (né à Alger le 25 juin 1897)…

Relecture que voici :

M’étant intéressé au parcours d' »Administrateur-adjoint » dans diverses « communes mixtes » d’Algérie, d’Amédée Ducos du Hauron,

parcours dont j’ai recensé les diverses occurrences _ du moins celles qui m’ont été accessibles sur le web _ de postes,

le long de sa carrière en Algérie _ carrière dont j’ignore pour le moment le tout-début : j’ai seulement pu remonter, et d’après une brève de La Politique coloniale en date du 31 janvier 1901 (cf mon article d’hier : ), à ceci : « M. Ducos du Hauron, rédacteur à la sous-préfecture d’Orléansville, est nommé adjoint (sic) à l’Ouarsenis, en remplacement de M. Dupuis, admis à faire valoir ses doits à la retraite«  _,

tout récemment je viens de découvrir, par la publication d’Actes Officiels dans le numéro de L’Écho d’Alger en date du 9 janvier 1913, le croisement des routes administratives de deux « Administrateurs-adjoints » de ces dites « communes mixtes » d’Algérie, qui vont se trouver liés aussi par des liens familiaux :

Amédée Ducos du Hauron,

et son futur gendre Henri-Bavolet Ducros _ cf son livret militaire _,

l’époux d’Eveline Ducos du Hauron _ j’ignore toujours la date et le lieu de ce mariage _ :

« Par arrêté de M. le Gouverneur Général, en date du 4 janvier 1913,

M. Ducros, candidat classé à la suite du concours du 26 novembre 1912, est nommé administrateur-adjoint stagiaire,

et désigné pour la commune mixte de Sidi-Aïssa, en remplacement de M. Ducos du Hauron.« 

Et 42 lignes plus bas, dans la même colonne de ce journal :

« M. Ducos du Hauron, administrateur-adjoint de la commune mixte de Sidi-Aïssa,

est appelé dans celle de la Mizrana, en remplacement de M. Léonardi, précédemment promu administrateur« .

J’ignore donc toujours l’âge qu’avait alors, ce 4 janvier 1913, le futur gendre, Henri Ducros _ ayant appris depuis, sur l’indication de son livret militaire, que Henri-Bavolet Ducros est né à Alger le 25 juin 1887, ce 4 janvier 1913, Henri Ducros avait donc 25 ans _

_ de même que celui de sa future épouse Eveline Ducos du Hauron _ ;

alors que son futur beau-père, Amédée, né à Agen le 24 mars 1867, allait avoir, lui, 46 ans.

Après ce premier poste dans la « commune mixte de Sidi-Aïssa« 

d’après l’information donnée dans la rubrique « Actes officiels » de L’Écho d’Alger du 9 janvier 1913 : « M. Ducros, candidat classé à la suite du concours du 26 novembre 1912, est nommé administrateur-adjoint stagiaire, et désigné pour la commune mixte de Sidi-Aïssa, en remplacement de M. Ducos du Hauron.

M. Ducos du Hauron, administrateur-adjoint de la commune mixte de Sidi-Aïssa, est appelé dans celle de la Mizrana, en remplacement de M. Léonardi, précédemment promu Administrateur  » (L’Écho d’Alger, le 9 janvier 1913),

voici quels ont été les sept postes suivants d' »administrateur-adjoint«  _ du moins tels que j’ai pu les recenser sur le web _ de M. Henri Ducros,

dont la famille était installée à Azazga, dès la décennie 80 du XIXe siècle _ même si lui-même est né à Alger, le 25 juin 1887 _ :

_ 2) la « commune mixte d’Azazga« 

d’après l’information donnée dans la rubrique « Actes officiels » de L’Écho d’Alger de cette fois le 14 décembre 1915 : « M. Ducros, administrateur-adjoint de la commune mixte de Sidi-Aïssa, est appelé dans celle d’Azazga _ le village où est installée sa famille (ses parents : Henri-Joseph Ducros et Philomène Roussel), depuis la décennie 80 du XIXème siècle _, en remplacement de M. Gérolami précédemment promu Administrateur « .

_ 3) la « commune mixte du Haut-Sébaou« 

d’après la mention suivante, dans la rubrique « Mouvement administratif _ dans les communes mixtes« , parue dans L’Écho d’Alger du 11 décembre 1919 : « M. Ducros, administrateur-adjoint de la commune mixte du Haut-Sébaou, est appelé à Aumale, en remplacement de M. Bercher« .

_ 4) la « commune mixte d’Aumale » _ même mention.

_ 5) la « commune mixte du Djebel Nador »

d’après cette mention dans la rubrique « Actes officiels _ Communes mixtes« , parue dans L’Écho d’Alger du 7 février 1923 : « Par arrêté du Gouverneur général de l’Algérie en date du 3 février 1923, M. Ducros, administrateur-adjoint de la commune mixte du Djebel Nador, est appelé à titre provisoire, à celle de Azeffoun.

M. Marchand, ancien élève diplomé de l’Institut national agronomique, est nommé administrateur-adjoint stagiaire, et affecté, à titre provisoire, à la commune du Djebel Nador, en remplacement de M. Ducros« . 

_ 6) la « commune mixte d’Azeffoun » _ même mention.

On notera aussi que la petite ville de Port-Gueydon _ où est domiciliée, rue de la Poste, la famille de Henri Ducros et son épouse Eveline Ducos du Hauron : ainsi le livret militaire de Henri Ducros le mentionne-t-il comme étant domicilié à Port-Gueydon le 10 janvier 1924, et le 1er août 1930… _ se trouve située sur le territoire de cette commune mixte d’Azeffoun.

Et vont paraître, dans le journal L’Écho d’Alger des 27 janvier 1925, 2 septembre 1929, 10 septembre 1929, 8 juin 1930, 30 mai 1931,10 septembre 1931, 20 juin 1933, 27 octobre 1933,

huit mentions signalant la présence à  Port-Gueydon de M. Henri Ducros, administrateur-adjoint ;

dont quatre fois (sur les huit) en des faire-part d’événements familiaux : les naissances de ses enfants Yves-Henri (en juin 1930) et Raymond (en mai 1931), et les décès de sa fille Raymonde (en octobre 1933), ainsi que de sa belle-sœur Mme Alphonse Ducros, née Gilberte Bure (en septembre 1929).

Enfin paraît aussi dans L’Afrique du Nord illustrée du 13  juillet 1934, le récit détaillé d’une visite aux ruines romaines de Port-Gueydon de l’archéologue M. Aymard, de l’École française de Rome, « accueilli dès son arrivée dans la cité _ de Port-Gueydon _ par M. Ducros, administrateur-adjoint de la commune mixte d’Azeffoun« … 

_ 7) et enfin « Dupleix« ,

avec cinq mentions, dans l’Écho d’Alger des 6 janvier 1937 _ pour son arrivée, accompagné de sa famille, à Dupleix (en provenance de Port-Gueydon) _, 18 juillet 1937, 2 janvier 1939, 5 janvier 1939 et 18 janvier 1939,

de « M. Ducros, administrateur-adjoint » à Dupleix  ;

en remarquant que les trois dernières de ces occurrences concernent le décès de l’épouse de M. Henri Ducros, née Eveline Ducos du Hauron…  

Ce mercredi 6 janvier 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Voilà donc, en rouge, les corrections et apports, de cette relecture, ce matin, jeudi 2 décembre 2021, de mon article «  » du mercredi 6 janvier 2021…

Ce jeudi 2 décembre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et le parcours d' »administrateur-adjoint » de diverses communes mixtes d’Algérie de Henri Ducros, gendre d’Amédée Ducos du Hauron

06jan

M’étant intéressé au parcours d' »Administrateur-adjoint » dans diverses « communes mixtes » d’Algérie, d’Amédée Ducos du Hauron,

parcours dont j’ai recensé les diverses occurrences _ du moins celles qui m’ont été accessibles sur le web _ de postes,

le long de sa carrière en Algérie _ carrière dont j’ignore pour le moment le début : j’ai seulement pu remonter, et d’après une brève de La Politique coloniale en date du 31 janvier 1901 (cf mon article d’hier : ), à ceci : « M. Ducos du Hauron, rédacteur à la sous-préfecture d’Orléansville, est nommé adjoint (sic) à l’Ouarsenis, en remplacement de M. Dupuis, admis à faire valoir ses doits à la retraite«  _,

tout récemment je viens de découvrir, par la publication d’Actes Officiels dans le numéro de L’Écho d’Alger en date du 9 janvier 1913, le croisement des routes administratives de deux « Administrateurs-adjoints » de ces dites « communes mixtes » d’Algérie, qui vont se trouver liés aussi par des liens familiaux :

Amédée Ducos du Hauron,

et son futur gendre Henri Ducros,

l’époux d’Eveline Ducos du Hauron _ j’ignore toujours la date et le lieu de ce mariage _ :

« Par arrêté de M. le Gouverneur Général, en date du 4 janvier 1913,

M. Ducros, candidat classé à la suite du concours du 26 novembre 1912, est nommé administrateur-adjoint stagiaire,

et désigné pour la commune mixte de Sidi-Aïssa, en remplacement de M. Ducos du Hauron.« 

Et 42 lignes plus bas, dans la même colonne de ce journal :

« M. Ducos du Hauron, administrateur-adjoint de la commune mixte de Sidi-Aïssa,

est appelé dans celle de la Mizrana, en remplacement de M. Léonardi, précédemment promu administrateur« .

J’ignore donc toujours l’âge qu’avait alors le futur gendre, Henri Ducros

_ de même que celui de sa future épouse Eveline Ducos du Hauron _ ;

mais le futur beau-père, né à Agen le 9 février 1866, allait avoir, lui, 47 ans.

Après ce premier poste dans la « commune mixte de Sidi-Aïssa« 

d’après l’information donnée dans la rubrique « Actes officiels » de L’Écho d’Alger du 9 janvier 1913 : « M. Ducros, candidat classé à la suite du concours du 26 novembre 1912, est nommé administrateur-adjoint stagiaire, et désigné pour la commune mixte de Sidi-Aïssa, en remplacement de M. Ducos du Hauron.

M. Ducos du Hauron, administrateur-adjoint de la commune mixte de Sidi-Aïssa, est appelé dans celle de la Mizrana, en remplacement de M. Léonardi, précédemment promu Administrateur  » (L’Écho d’Alger, le 9 janvier 1913),

voici quels ont été les sept postes suivants d' »administrateur-adjoint«  _ du moins tels que j’ai pu les recenser sur le web _ de M. Henri Ducros,

dont la famille était installée à Azazga, dès la décennie 80 du XIXe siècle :

_ 2) la « commune mixte d’Azazga« 

d’après l’information donnée dans la rubrique « Actes officiels » de L’Écho d’Alger de cette fois le 14 décembre 1915 : « M. Ducros, administrateur-adjoint de la commune mixte de Sidi-Aïssa, est appelé dans celle d’Azazga _ le village où vit sa famille depuis la décennie 80 du XIXème siècle _, en remplacement de M. Gérolami précédemment promu Administrateur « .

_ 3) la « commune mixte du Haut-Sébaou« 

d’après la mention suivante, dans la rubrique « Mouvement administratif _ dans les communes mixtes« , parue dans L’Écho d’Alger du 11 décembre 1919 : « M. Ducros, administrateur-adjoint de la commune mixte du Haut-Sébaou, est appelé à Aumale, en remplacement de M. Bercher« .

_ 4) la « commune mixte d’Aumale » _ même mention.

_ 5) la « commune mixte du Djebel Nador »

d’après cette mention dans la rubrique « Actes officiels _ Communes mixtes« , parue dans L’Écho d’Alger du 7 février 1923 : « Par arrêté du Gouverneur général de l’Algérie en date du 3 février 1923, M. Ducros, administrateur-adjoint de la commune mixte du Djebel Nador, est appelé à titre provisoire, à celle de Azeffoun.

M. Marchand, ancien élève diplomé de l’Institut national agronomique, est nommé administrateur-adjoint stagiaire, et affecté, à titre provisoire, à la commune du Djebel Nador, en remplacement de M. Ducros« . 

_ 6) la « commune mixte d’Azeffoun » _ même mention.

On notera aussi que la petite ville de Port-Gueydon se trouve située sur le territoire de la commune mixte d’Azeffoun.

Et vont paraître, dans le journal L’Écho d’Alger des 27 janvier 1925, 2 septembre 1929, 10 septembre 1929, 8 juin 1930, 30 mai 1931,10 septembre 1931, 20 juin 1933, 27 octobre 1933,

huit mentions signalant la présence à  Port-Gueydon de M. Henri Ducros, administrateur-adjoint ;

dont quatre fois (sur les huit) en des faire-part d’événements familiaux : les naissances de ses enfants Yves-Henri (en juin 1930) et Raymond (en mai 1931), et les décès de sa fille Raymonde (en octobre 1933), ainsi que de sa belle-sœur Mme Alphonse Ducros, née Gilberte Bure (en septembre 1929).

Enfin paraît aussi dans L’Afrique du Nord illustrée du 13  juillet 1934, le récit détaillé d’une visite aux ruines romaines de Port-Gueydon de M. Aymard, de l’École française de Rome, « accueilli dès son arrivée dans la cité _ de Port-Gueydon _ par M. Ducros, administrateur-adjoint de la commune mixte d’Azeffoun« … 

_ 7) et enfin « Dupleix« ,

avec cinq mentions, dans l’Écho d’Alger des 6 janvier 1937 _ pour son arrivée, accompagné de sa famille, à Dupleix (en provenance de Port-Gueydon) _, 18 juillet 1937, 2 janvier 1939, 5 janvier 1939 et 18 janvier 1939,

de « M. Ducros, administrateur-adjoint » à Dupleix  ;

en remarquant que les trois dernières de ces occurrences concernent le décès de l’épouse de M. Henri Ducros, née Eveline Ducos du Hauron…  

Ce mercredi 6 janvier 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

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