et plus précisément les enfants de François (Fontarabie, 1885) et Maria (Lezo, 1888) Beloqui,
venus de Lezo _ où sont nés leurs enfants entre 1908 (Manuelle) et 1921 (Martin) _ à Biriatou en 1922 _ où sont nés leurs enfants entre 1923 (Ignace) et 1932 (Jean-Marie).
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Dont je retiens surtout :
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_ d’une part Joseph-Manuel Beloqui (né à Biriatou le 1er novembre 1926, et décédé à Biriatou le 1er juin 1991),
le père d’Émile (Biriatou, 22 mai 1951 – Biriatou, 2 janvier 1977), Marie-Hélène, Yvette, Anne-Marie, Denise et une benjamine _ dont j’ignore à ce jour le prénom _ Beloqui;
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_ et d’autre part Jean-Louis Beloqui (né à Biriatou le 15 juin 1928, et décédé à Biriatou le 10 octobre 1990,
le père de Maïté, Michel (Biriatou, 13 février 1956 – Anglet, 21 février 2002) et Daniel Beloqui…
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Anne-Marie et Denise Beloqui_ épouses, la première, d’Etienne Echegaray et, la seconde, de Pierrot Ibarburu _ étant celles qui dirigeaient _ à la cuisine et en salle _ toutes ces dernières années la merveilleuse Cidrerie de Camino Berri à Biriatou,
et dont j’avais fait la connaissance au moment où je recherchais des nouvelles de mon ancien brillantissime élève Michel Beloqui _ je me souvenais bien que ses parents habitaient Biriatou !.. _, et où je revenais très fidèlement déjeuner avec un immense plaisir dès que je me trouvais à Saint-Jean-de-Luz,
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et Michel Beloqui ayant été mon éléve _ stupéfiant d’intelligence ! _ en cours de Philosophie au Lycée technique de la rue Paul Bert dans le Petit Bayonne l’année scolaire 1973 – 1974…
19 décès dans l’annuaire des personnes décédées portant le nom de naissance Beloqui de 2023 à 1970.Les résultats sont triées par ordre alphabétique, pour une recherche plus précise, utilisez notre moteur de recherche pour ce nom de famille.
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BELOQUI Albert Martin
Naissance le 12/04/1945
Décès le 25/05/1974
29 ans
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BELOQUI Anne Marie
Naissance le 03/01/1951
Décès le 01/03/1996
45 ans
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BELOQUI Antoine
Naissance le 02/11/1924 à Biriatou
Décès le 21/05/1989 à Bayonne
64 ans
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BELOQUI Charles Louis
Naissance le 10/05/1965
Décès le 20/11/2017
52 ans
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BELOQUI Elena
Naissance le 01/10/1952
Décès le 17/03/2020
67 ans
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BELOQUI Emile
Naissance le 23/05/1951 à Biriatou
Décès le 02/01/1977 à Biriatou
25 ans
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BELOQUI Ignace
Naissance le 15/03/1923 à Biriatou
Décès le 02/03/1979 à Preignac (Gironde)
55 ans
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BELOQUI Irene
Naissance le 06/03/1956
Décès le 29/08/2002
46 ans
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BELOQUI Jean Louis
Naissance le 15/06/1928 à Biriatou
Décès le 10/10/1990 à Biriatou
62 ans
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BELOQUI Jean-Marie
Naissance le 19/01/1932 à Biriatou
Décès le 07/12/1987 à Saint-Martin-d’Oney (Landes)
55 ans
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BELOQUI Jesusa Consuelo
Naissance le 10/06/1915 à Lezo (Guipuzcoa)
Décès le 23/04/2002 (Hendaye)
86 ans
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BELOQUI Joseph Francois
Naissance le 18/06/1912 à Lezo (Guipuzcoa)
Décès le 31/07/1995 à Urrugne
83 ans
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BELOQUI Joseph Manuel
Naissance le 01/11/1926 à Biriatou
Décès le 01/06/1991 à Biriatou
64 ans
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BELOQUI Juan Jose
Naissance le 30/07/1913 à Lezo
Décès le 04/06/1996 Saint-André-de-Cubzac (Gironde)
82 ans
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BELOQUI Juana Josefa
Naissance le 19/03/1919 à Lezo
Décès le 21/09/2005 à Bordeaux (Gironde)
86 ans
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BELOQUI Luisa Ignaria
Naissance le 04/01/1910 à Lezo (Guipuzcoa)
Décès le 13/09/1997 à Ustaritz
87 ans
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BELOQUI Manuelle
Naissance le 13/09/1908 à Lezo
Décès le 22/01/2000 à Urrugne
91 ans
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BELOQUI Maria Jesus
Naissance le 22/01/1928 à Alza (Guipuzcoa)
Décès le 23/04/1995 à Anglet
67 ans
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BELOQUI Michel
Naissance le 13/02/1956 à Biriatou
Décès le 21/02/2002 à Anglet
46 ans
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À suivre…
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Ce dimanche 24 décembre 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa
C’est hier matin, lors de ma lecture matinale des journaux, dont Sud-Ouest _ et tout spécialement la page de Saint-Jean-de-Luz _ qu’est venue se rappeler à moi la triste nouvelle dont j’avais appris cet été, à la Cidrerie, la prochaine échéance, de cessation, ce mois de décembre 2023…
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Car à chacune de mes venues à Saint-Jean-de-Luz je n’aurais pour rien au monde manqué de venir _ pour midi tapante… _ déjeuner _ succulemment ! _ à la Cidrerie de Biriatou ; dont le menu ouvrier, quel que soit le jour, m’a continuellement ravi _ sa garbure constamment délicieuse, son merlu (!), et aussi son extraordinaire boudin maison, le fameux tripotx ! ; en plus de ce merveilleux cidre basque, le sagarno, dont je raffole…
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Et auquel j’ai mené mon épouse, ma mère, mes filles et mes gendres et petits enfants, mes amis…
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Il faut dire que les sœurs Beloqui Denise _ celle qui officiait en salle ;née en 1964 _ et Anne-Marie _ celle qui officiait aux fourneaux ;née en 1960 ; et en 2013 j’avais pu, un bon moment, avant que ne débute le service, discuter avec elles deux de leur cousin Michel, dont j’avais récemment appris le décès survenu en février 2002 : au moment où je souhaitais fêter mon départ à la retraite en réubissant ceux de mes anciens élèves qui m’avaient le plus vivement marqué ; et j’avais enseigné à Bayonne les années scolaires 1971-72 (au lycée René Cassin) et 1973-74 (au lycée technique, rue Paul Bert)… _ étaient rien moins que les cousines germaines du meilleur élève_ d’une intelligence d’une finesse sans pareille, alliée à une parfaite modestie… _ que j’ai eu en 42 ans de carrière de professeur de philosophie :
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Michel Beloqui (Biriatou, 13 février 1956 – Anglet, 21 février 2002), que j’avais eu comme élève l’année scolaire 1973 – 1974 au Lycée Technique de la rue Paul Bert, dans le Petit Bayonne…
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J’avais mis un 19 à son premier devoir, début octobre ; et ensuite 20 à chaque fois…
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Et je n’ai jamais oublié le regard intensivement attentif de Michel Beloqui…
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Il y a quelques années, après avoir appris son histoire, sa vie professionnelle et son abrupt décès _ en 2002 _, j’ai eu la joie de remettre à son fils aîné Vincent _ né en septembre 1980, et désormais ingénieur en chef du contrôle de la navigation aérienne à l’aérodrome de Bordeaux-Mérignac _ la copie originale de ce tout premier devoir _ de douze pages ! _ que Michel Beloqui m’avait gentiment autorisé de conserver ; et que parfois, à l’occasion, il m’arrivait de lire à certaines de mes classes, comme un exemple lumineux de justissime raisonnement…
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Et il se trouve que la maison des parents de Michel Beloqui _ Jean-Louis Beloqui (Biriatou, 15 juin 1928 – Biriatou, 10 octobre 1990) et son épouse Jeanne (Ainhoa, 6 janvier 1930 – Hendaye, 3 décembre 2020) _, se situe en vis-à-vis, juste de l’autre côté de la cour sur laquelle donne le restaurant de la Cidrerie de Camino Berri.
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Et c’est ainsi, à une occasion, lors de vacances scolaires, que j’ai pu échanger un moment avec le jeune frère de Michel, Daniel Beloqui _ né, lui, en 1965; et qui termine sa carrière d’enseignant à la direction des fonctions professionnelles et technologiques d’un important lycée de l’agglomération lyonnaise… _ au moment où il sortait de chez lui à Biriatou…
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Voilà pour le contexte de ma fréquentation heureuse de la Cidrerie de Camino Berri des deux sœurs Beloqui.
Adieu belles daurades à l’ail et côtes de bœuf savoureuses ! Les dernières gouttes de cidre seront bues, ce vendredi 22 décembre, avec nostalgie _ oui ! _ à la cidrerie Camino Berri, de la famille Belloqui _ Beloqui, avec un seul L… _, au bord de la route qui mène de Biriatou à Urrugne _ ou bien d’Urrugne à Béhobie, pour qui vient de Ciboure et Saint-Jean-de-Luz…
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La nouvelle _ connue (et redoutée) dès cet été _ a provoqué un souffle de nostalgie et de regrets _ très vifs _ chez les habitués _ dont j’étais _ de la cidrerie Camino Berri, qui affluent pour déguster encore une fois le menu traditionnel _ celui du jour : toujours parfait ! _, boire la dernière goutte de cidre _ merveilleux !!! _ et surtout embrasser Denise _ dans la salle _ et Anne-Marie _ à la cuisine _, deux des cinq sœurs Beloqui _ avec Marie-Hélène, Yvette, les deux aînées, et la benjamine, sont le prénom m’échappe. Leur frère aîné, Émile (né à Biriatou le 22 mai 1951), est décédé d’un AVC à la mi-temps d’un match de rugby le 2 février 1977, à l’âge de 25 ans… De près ou de loin, toutes ont perpétué la tradition de l’établissement créé par leurs grands-parents _ François et Maria Beloqui.
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Elles racontent volontiers la belle histoire d’une famille soudée et travailleuse : « Notre grand-père François _ Francisco-Maria Beloqui Artola, fils d’Ygnacio Beloqui et Hilaria Artola _ est né à Fontarabie en 1885 _ plus précisément le 10 octobre 1884 _, notre grand-mère Maria est née en 1888 à Lezo _ en Guipuzcoa, une petite cité limitrophe de Pasajes de San Juan. Un jour _ de 1922, très probablement si je me fie aux lieux et dates de naissance d’au moins 12 de leurs 14 enfants… : ce jour de 1922, Francisco, le père, avait 37 ans, et Maria, la mère, 34 ans ; et au moins 7 de leurs enfants étaient nés à Lezo (Manuela, le 13 septembre 1908 ; Luisa-Ignaria, le 4 janvier 1910 ; Jose-Francisco, le 18 juin 1912 ; Juan-Jose, le 30 juillet 1913 ; Jesusa-Consuelo, le 10 juin 1915 ; Juana-Josefa, le 19 mars 1919 ; et Martin, le 11 novembre 1921 )… _, ils décident de franchir la Bidassoa et de s’installer à Camino Berri, sur la commune de Biriatou _ où leurs sont nés encore 5 autres enfants : Ignace, le 15 mars 1923 ; Antoine, le 2 novembre 1924 ; Joseph-Manuel, le 1er novembre 1916 ; Jean-Louis, le 15 juin 1928 ; et Jean-Marie, le 19 janvier 1932. Et leur père, François Beloqui, a obtenu la nationalité française le 1er juillet 1930. Ils proposent un casse-croûte accompagné de cidre aux pêcheurs de Ciboure et aux ouvriers qui se distraient avec un jeu de Toka. »
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« L’autoroute n’existait pas »
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En contrebas de la maison, des pommiers, des vaches, un potager. « Nos parents _ Joseph-Manuel Beloqui (Biriatou, 1er novembre 1926 – Biriatou, 1er juin 1991) et son épouse Marie-Thérèse Soroeta (Urrugne, 19 décembre 1931 – Biriatou, 11 mai 2022) _ ont pris la suite en proposant toujours le casse-croûte, puis un menu ouvrier _ formidable !Ils organisaient aussi des méchouis et ont proposé des côtes de bœuf et de la daurade. À l’époque, l’autoroute n’existait pas, les camions s’arrêtaient chez nous _ et cela a bien sûr continué… Dans le hangar, des barriques en bois contenaient le cidre de nos pommes _ voilà ! _ et s’il en manquait, ils le commandaient en Normandie.»
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« Nous avons eu une belle jeunesse_ Anne-Marie est née en 1960, et Denise en 1964 _, même si on a beaucoup travaillé. On ne regrette pas, le travail était dur, mais on était heureux»
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Cinq filles _ Marie-Hélène, Yvette, Anne-Marie, Denise et Valérie _ et un fils _ Émile (Biriatou, 22 mai 1951 – Biriatou, 2 janvier 1977 ; décédé d’un AVC à la mi-temps d’un match de rugby…) _ naissent _ à Manuel et Maïté Beloqui _, qui donnent un coup de main après l’école, au champ, mais aussi au pressoir. « La fabrication était traditionnelle, on pressait à la main et un jour la tige a percé le plancher ! », sourit Anne-Marie. « Au décès de notre père _ Manuel _ en 1991 _ le 1er juin : il avait 64 ans _, nos deux maris, Étienne _ Echegaray _ et Pierrot _ Ibarburu _, ont repris la fabrication du cidre, l’entretien des pommiers, le ramassage des pommes ».
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Maria, la grand-mère, a eu 14 enfants_ dont Manuelle (née à Lezo le 13 septembre 1908 et décédée à Urrugne le 22 janvier 2000), Luisa-Ignaria (née à Lezo le 4 janvier 1910 et décédée à Ustaritz le 13 septembre 1997), Joseph-François (né à Lezo le 18 juin 1912 et décédé à Urrugne le 31 juillet 1995), Juan-Jose (né à Lezo le 30 juilet 1913 et décédé à Saint-André-de-Cubzac le 4 juin 1996), Jesusa-Consuelo (née à Lezo le 10 juin 1915 et décédée à Hendaye le 23 avril 2002), Juana-Josefa (née à Lezo le 19 mars 1919 et décédée à Bordeaux le 21 septembre 2005) et Martin (né à Lezo le 11 novembre 1921 et décédé à Guâ, Ardèche, au combat, le 18 mars 1945), tous donc nés à Lezo, avant 1922 ; puis, nés à Biriatou, après 1922 : Ignace (né à Biriatou le 15 mars 1923 et décédé à Preignac le 2 mars 1979), Antoine (né à Biriatou le 2 novembre 1924 et décédé à Bayonne le 21 mai 1985), Joseph-Manuel (né à Biriatou le 1er novembre 1926 et décédé à Biriatou le 1er juin 1991), Jean-Louis (né à Biriatou le 15 juin 1928 et décédé à Biriatou le 10 octobre 1990) et Jean-Marie (né à Biriatou le 19 janvier 1932 et décédén lors d’un accident de voiture à Saint-Martin-d’Oney, dans les Landes, le 7 décembre 1987)… _ et a créé avec son mari François la cidrerie.
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« La période des tripotx »
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En 1997, les filles reprennent le restaurant. « Nous avons poursuivi la fabrication du cidre à la main, de la récolte au pressoir jusqu’à la mise en bouteille, puis nous avons acquis un pressoir électrique et avons ouvert le txotx en 2012. » Pour l’accompagner, les sœurs proposent un menu cidrerie _ magnifique de saveur et de générosité. Anne-Marie et Denise se souviennent aussi de la période des tripotx. « Le mois de novembre était intense. Nous les fabriquions et les proposions au restaurant, mais aussi à emporter, notamment pour les fêtes de Biriatou_ à la saint-Martin, le 6 novembre _ : plus de 600 tripotx à cuisiner. »
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Parmi les cinq filles Beloqui, certaines _ outre Anne-Marie et Denise _ avaient un autre métier, mais « tout le monde aidait dans la bonne humeur ! Finalement, nous avons eu une belle jeunesse, même si on a beaucoup travaillé. On ne regrette pas, le travail était dur, mais on était heureux. Nous remercions tous nos fidèles clients. »
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C’est nous qui les remercions, et très chaleureusement…
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Une cidrerie absolument unique !
Et hélas irremplaçable.
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Ce samedi 23 décembre 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa
Pays de mer et de montagne, le Pays basque se visite pour sa gourmandise autant au bord de la côte que dans les terres. Des Halles de Bayonne aux macarons de Saint-Jean-de-Luz, de la plus belle table de la saison à Ciboure au plus jeune berger de France à Urrugne, nos douze adresses coups de cœur.
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Par Véronique André
Publié il y a 13 heures
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À Bayonne
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Les confitures de Xavier Izabal
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Où ? Au cœur des Halles de Bayonne, à « Une pêche d’enfer », Jean sélectionne fruits et légumes bio et locaux, et propose une sélection d’articles régionaux en épicerie fine.
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Pour quoi ? On y trouve entre autres les fabuleuses confitures de Xavier Izabal, chef étoilé restaurateur et hôtelier de Ithurria à Ainhoa. On peut également commander ses confitures à la cerise noire, cassis ou framboise, son miel au piment d’Espelette, son foie gras et ses conserves directement à l’épicerie Ithurria (epicerie.ithurria.com ; tél. : 05 59 29 92 11).
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Halles de Bayonne, tous les jours de 8h à 13h30. Quai du Commandant Roquebert, 64100 Bayonne. Tél. : 05 59 59 05 30.
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À Biarritz
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Le café basque au Café de Paris
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Où ? Le Café de Paris est un hôtel et le café Basque un restaurant, une parenthèse bourrée de charme plongeant sur la mer qui réveille Biarritz avec une équation prometteuse. Et on profite de la nouvelle déco signée Sarah Lavoine.
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Qui ? Cédric Béchade concocte et signe la carte. Ce chef étoilé, propriétaire et chef de l’Auberge Basque est un adepte des circuits courts, met à l’honneur les produits du terroir : piperade, chipirons à l’encre, axoa de cochon Ibaïama ou encore tarte aux champignons de Madiran…
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Café de Paris, 5 place Bellevue, 64200 Biarritz. Tél. : 05 59 24 19 53.
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Gusto di Puglia… Quand l’Italie nargue le Pays basque
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Qui ? Traiteur et épicerie fine, c’est l’Italie qui propose le meilleur des Pouilles aux portes de l’Espagne.
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Quoi ? Pâtes fraîches, focaccia, nidi di rondini, cannelloni, gnocchi, panettone, et sandwich artisanaux… Une sélection de charcuterie et fromages en provenance d’Italie et un assortiment de plus de 120 produits d’épicerie.
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Où ? En plus de Biarritz, Gusto di Puglia a également une boutique à Bayonne et une troisième adresse à Saint-Jean-de-Luz.
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Gusto di Puglia, 7 avenue Maréchal Foch, 64200 Biarritz. Tél. : 05 59 23 45 86. Formule déj. à emporter – ouvert tous les jours de 10h à 20h.
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Boire un verre à l’hôtel du Palais
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Où ? Si les prix du restaurant ne sont pas accessibles à tous, il est toujours possible de prendre un verre au Bar Napoléon III de l’hôtel du Palais pour découvrir ce qu’est la touche Empire. Le bar a changé de place et donne maintenant sur le jardin, plus confidentiel, qu’à l’époque. Il fut un temps où la nuit on y retrouvait Frank Sinatra et Johnny Hallyday refaisant le monde, ou encore la duchesse de Windsor conversant avec le marquis d’Arcangues…
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Quoi ? Aujourd’hui, une collection de gins minutieusement sélectionnés, une large carte de spiritueux et whiskys ainsi qu’un choix unique de champagnes vintages et de boissons artisanales basques. Jeremy Lauilhé, le chef barman, invente des créations hardies comme le «French Aperetivo» à base d’Ura Spirits Biarritz Dry Gin avec une solution saline aux câpres ou l’«Héritage», cocktail composé d’armagnac Dartigalongue Double-Oaked, de sirop de pruneaux et de fève de tonka.
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Ouvert de 18h à 1h du matin tous les jours. À noter qu’en juillet et août les réservations sont obligatoires : +33 (0)5 59 41 64 20 ou restaurant@hoteldupalaisbiarritz.com .
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Hôtel du Palais Biarritz, 1 avenue de l’Impératrice, 64200 Biarritz.
Le concept ? Ici c’est une trilogie des genres pour un restaurant, un antiquaire décorateur et une fleuriste. Dans une ancienne maison de maître du XVe siècle située dans le village d’Arcangues et entourée de sources naturelles. D’où son nom.
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Où ? À seulement 8 minutes du centre de Biarritz et au milieu d’un parc de 3 hectares, le domaine offre un environnement verdoyant et magnifiquement fleuri. Une fenêtre ouverte sur les cuisines révèle un ballet incessant orchestré par le chef Alexandre Soulier qui propose une carte inspirée à la fois par la cuisine gastronomique du sud-ouest et par une démarche locavore. Dans l’assiette un joli choix.
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Le prix ? Le menu déjeuner est à 35 €, le menu dégustation (midi et soir tous les jours) à partir de 75 €, carte de saison.
Où ? Dans la baie de Saint-Jean-de-Luz cette imposante bâtisse à la stature rose néoclassique face à l’océan, concentre le charme et l’authenticité du Pays basque. Élu meilleur Hôtel Spa du monde en 2019 (World luxury Hôtel awards) avec son accès direct sur la plage, il accueille cette année un nouveau chef qui nous fait partager des assiettes aux produits de région remarquables.
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Le chef : Alexandre Willaume met à l’honneur des produits de région et de saison. La carte du restaurant Aho Fina est non seulement iodée, mais simple et claire. Mentions spéciales aux flétan de l’Atlantique en pavé à la plancha et au porc noir de Bigorre et son laquage piment d’Espelette, polenta, Ossau-Iraty. Bien vu, les prix à la carte jouent la bistronomie.
L’histoire. Celle des macarons basques qui débute en 1660 à Saint-Jean-de-Luz. Durant le mariage royal de Louis XIV, la mère de Louis XIV et Marie-Thérèse l’Infante d’Espagne tombent sous le charme des macarons de Monsieur Adam. Cette gourmandise s’installe progressivement dans les habitudes culinaires des Basques et ceux qu’on appelle les Pare Gabea (« Sans pareil » en basque) sont servis dans la pâtisserie cabaret des Adam aux réfugiés russes, aux pêcheurs ou encore aux artistes.
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La fabrication ? Les actuels propriétaires Andoni et Miguel Telleria-Adam perpétuent ce savoir-faire et laissent ce biscuit craquant et moelleux à cœur ravir les papilles de tous. Depuis trois siècles, la recette se transmet de génération en génération dans la plus grande intimité. Seulement les membres de la famille connaissent la recette et pour éviter toute fuite, les deux frères s’enferment dans le laboratoire pour confectionner en duo les macarons.
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La nouveauté ? La Maison Adam a inauguré en mars sa cinquième boutique à Saint-Jean-de-Luz. Entre boutique et atelier de fabrication, cette dernière enseigne propose une expérience multisensorielle pour les clients et les passants qui peuvent apprécier les odeurs de cuisson et voir les chocolatiers en action.
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Maison Adam, 4 – 6 place Louis XIV, 64500 Saint-Jean-de-Luz. Tél. : 05 59 26 03 54.
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Pariès mise sur la noisette
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Quoi ? À l’origine, ce gâteau basque, typique du Labourd et de la Basse-Navarre, est fourré de confiture de cerises noires, ou de crème pâtissière. Certains optent désormais pour de la noix, du caramel… ou du fromage.
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La nouveauté ? Si les recettes sont toujours les mêmes depuis l’origine, avec sept magasins implantés au Pays basque et en France, la Maison Pariès est en train de prendre un nouveau virage avec la plantation de champs de 4500 noisetiers à Urrugne. En boutique cet été, place au gâteau basque aux noisettes. Addictif mais très sucré.
Etxe Goxoan, la boulangerie d’un hipster autodidacte
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Où ? À la sortie de Saint-Jean-de-Luz sur la route _ nationale _ qui mène en Espagne. Une boulangerie tout à fait ordinaire dont les pains sont extraordinaires ; attention l’adresse se chuchote entre amis _ en effet… Un comptoir aux Halles de Saint-Jean-de-Luz est aussi présent _ oui.
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Qui ? Bertrand Ducauroy, pâtissier de formation, est un baroudeur qui a sévi auprès de très grands chefs. Parisien un temps, puis pâtissier à Shanghai, il est de retour dans sa région de prédilection avec sa femme Émilie pour réaliser des pains au levain. Un must pour cette région humide qui voit enfin un produit rester à la fois croquant et onctueux plus de dix minutes.
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La spécificité ? Du pain dont le levain à la bière est cultivé par le boulanger. Meule, pain aux noix, seigle, baguette au maïs, céréales, viking, complet : des pains dont tous les ingrédients sont français et le plus possible de proximité.
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Boulangerie-Pâtisserie Etxe Goxoan, 51 Avenue Jean Jaurès, 64500 Ciboure. Tél. : 05 59 47 18 38.
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Ekaitza, la nouvelle table de la saison
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Qui ? Guillaume Roget était sommelier de métier et a commencé sa carrière à Biarritz au château de Brindos. Après avoir géré son propre établissement à Hendaye, il devient chef au restaurant le Brouillarta de Saint-Jean-de-Luz où il obtient une étoile Michelin. Aujourd’hui il écrit une nouvelle histoire avec sa table,« Ekaitza » (« tempête » en Basque). Déjà plus que prometteuse, c’est la jolie surprise de la saison.
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Où ? Sur le quai Ravel surplombant le port et la baie.
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Quoi ? Dans l’assiette la tempête est subtilement maîtrisée et, passion oblige, le chef fait la part belle au nectar de raisin. Les prix à la carte : les entrées sont à 22 € les plats 30 € et les desserts 15 €. Trois menus signent l’identité de Guillaume Roget dont la cuisine est tournée vers la mer : carte en 3 services 58 € – « Arnoa », «confiance » 69 €.
Qui ? Ce restaurant avec terrasse à quelques brasses de la Maison de l’Infante accueille un nouveau chef, Emmanuel Klein ancien du «Kako Etxea» qui travaille désormais en binôme avec Marie Azan, aux côtés du pétillant Fabrice Nacque, propriétaire des lieux.
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Où ? Sur la plage de Socoa, une grande terrasse surplombant la baie de Saint-Jean-de-Luz. On y déguste des plats maison à base de produits fermiers régionaux, frais et de saison. Les fruits et légumes sont bio.
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Alaia, plage de Socoa, 2 allée André Hiriart, 64500 Ciboure. Tél. : 05 59 47 43 79.
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À Urrugne
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La ferme Hirigoingo Borda, des chèvres au pays des brebis
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Où ? C’est à Urrugne que cette fromagerie est nichée, entre mer et montagne. Depuis 1926, quatre générations se sont succédé à La ferme Hirigoingoborda pour y élever essentiellement des vaches. Mais depuis que Ladislas Olaizola a repris le flambeau familial, cet amoureux des chèvres a investi dans une fromagerie pour bûches, crottin et briquettes de chèvre.
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Quoi ? Aujourd’hui, il est à la tête d’un troupeau de 170 caprins qui lui fournissent 450 litres de lait par jour. Deux traites quotidiennes rythment sa journée et le fromage est vendu en direct de la ferme.