L’arrière-grand-père Bernard Xavier Supervielle (Oloron, 30 avril 1848 – Paris, 2 juillet 1901) de Silvia Baron Supervielle
a pour arrière-grand-mère Marie Jeanne Daguzan (c. 1751 – Oloron, 21 septembre 1819),
dont la fille Marie Véronique Bergez
est l’épouse de Bernard Supervielle (Oloron, 12 juillet 1786 – 21 novembre 1838)
et la mère de Romain Dominique Supervielle (7 août 1807 – 7 janvier 1889).
Et la mère de mon grand-père Paul Bioy (Oloron, 25 avril 1878 – Bordeaux, 6 décembre 1954),
est Marie Isabelle Daguzan (Oloron, 15 août 1847 – Oloron, 28 février 1900) _ cousine germaine de Monseigneur Auguste Daguzan (1884 – 1956).
L’ancêtre commun côté Daguzan (à Oloron) est
Jean Daguzan, époux de Marie Bonnecaze,
dont les deux fils Antoine (c. 1672 – 1749), époux de Marie Cassou
et Pierre (c. 1689 – 1763), époux de Jeanne Loustau Comeig,
sont à la racine de nos 2 lignées (disons Supervielle et Bioy), que voici :
Lignée de Pierre Daguzan (c. 1789 – 1763) : Lignée d’Antoine Daguzan (c. 1672 – 1749) :
Jean Daguzan (1718 – ), époux de Jeanne Baron, Pierre Daguzan (1717 – 1790), époux de Catherine Gourgues,
Marie Jeanne Daguzan (c. 1751 – 1819), épouse de Joseph Bergès, Pierre Daguzan (1758 – 1815), époux de Marie Anne Estoucou,
Marie Véronique Bergès (1781 – 1840), épouse de Bernard Supervielle, Urbain Daguzan (c. 1783 – 1849), époux de Magdelaine Fourcade,
Romain Dominique Supervielle (1817 – 1889), époux de Anne Etchehon, Jean Daguzan (1816 – 1854), époux de Marguerite Bastide,
Bernard Xavier Supervielle (1848 – 1901), époux de Mariana Munyo, Marie Isabelle Daguzan (1847 – 1900), épouse de Marcelin Bioy (1840 – 1917),
Ana Supervielle Munyo (1881 -1969) épouse de Jean Etienne Baron, Antoine Bioy (1872 – 1950), époux de Stéphanie Durcudoy,
Paul Bioy (Oloron, 25 avril 1878 – Bordeaux, 6 décembre 1954), époux de Léontine Leroy (Bordeaux, 28 décembre 1882 – Castillon-la-Bataille, 1960),
Andres Baron Supervielle (1905 – 1999), époux de Raquel Garcia Arocena, Edouard Bioy (Buenos Aires, 18 mai 1908 – Pau, 23 novembre 1999), époux de Jeanne Marre
Marie France Bioy (Tarbes, 11 février 1918 – Bordeaux, 27 octobre 2018), épouse de Benedykt Lippa,
Silvia Baron Supervielle Garcia Arocena (Buenos Aires, 10 avril 1934) Francis Lippa (Libourne, 12 décembre 1947)
…
Côté Bioy, cette fois,
existe un autre lien de parenté entre les familles Bioy et Supervielle :
Clotilde Marie Bioy (Oloron, 3 juin 1836 – Oloron, 1914), épouse d’Auguste Antoine Camille Lezla (3 février 1824 – Oloron, 14 janvier 1870) _ et dite Maman Lezla _,
sœur aînée de Jean-Baptiste Bioy (dont Adolfo Bioy Domecq est un fils ; et Adolfito Bioy Casares, le petit-fils)
et de Marcelin Bioy (dont Paul Bioy, mon grand-père, est le fils, ma mère Marie France Bioy, la petite-fille, et moi-même, Francis Lippa, l’arrière-petit-fils,
Clotilde Bioy, donc,
est la mère de
Marie Antoinette Joséphine (dite Mariquite) Lezla (1867 – 1936), épouse de Jean Baptiste Eugéne Bourgeade (1854 – 1910)
et la grand-mère de
Marie Augusta Anna Bourgeade (Bordeaux, 26 novembre 1895 – 21 mars 1963),
épouse d’ Auguste Romain Nicolas Supervielle (Oloron, 3 avril 1890 – Oloron, 1984),
fils de Ferdinand Hilarion Supervielle,
et neveu de Bernard Xavier Supervielle, l’arrière-grand-père de Silvia Baron Supervielle.
Anna et Auguste Supervielle ont eu un fils, Jean Supervielle,
père de trois enfants :
Jacques, Hervé et Catherine Supervielle.
…
Dans nos archives familiales,
se trouve une lettre (de Buenos Aires, datée du 28 avril 1948)
du frère aîné, Antoine Bioy (Oloron, 9 avril 1872 – Buenos Aires, 31 août 1950 ; grand-père paternel de Jacques et François Bioy),
à son frère Paul (Oloron, 26 avril 1878 – Bordeaux, 6 décembre 1954), mon grand-père,
lettre mentionnant Auguste Supervielle (Oloron, 3 avril 1890 – Oloron, 1984)
et surtout un de ses cousins _ Supervielle ? lequel ? _ à Buenos Aires :
« Aujourd’hui, nous sommes allés _ Antoine Bioy avec son fils Edouard, cardiologue, 40 ans alors, en 1948 _ chez un cousin _ lequel ? _ d’Auguste Supervielle, le banquier _ époux de la cousine des Bioy née Anna Bourgeade _, qui voulait connaître Edouard _ excellent médecin (Buenos Aires, 18 mai 1908 – Pau, 23 novembre 1999), et chez lequel, une fois qu’Edouard fut revenu en France, à Pau, descendit régulièrement Adolfito, à chacune de ses venues en Béarn et à Oloron. Mes cousins François (né à Pau le 22 septembre 1945) et Jacques (né à Pau le 30 novembre 1941) Bioy possèdent toujours, en plus de propriétés dans la Pampa (à Erize), l’appartement que leur grand-père Antoine Bioy avait acheté Calle Pueyrredon (n° 939 2° piso A). Il lui a dit qu’il le prendra comme médecin. Auguste lui avait certainement parlé de lui lors de son dernier voyage à Paris. »
Si l’on prend strictement à la lettre l’expression « un cousin d’Auguste Supervielle, le banquier »,
conviennent
le cousin Luis Julio Supervielle (1879 – 1951)
et le cousin Jules Louis (1884 – 1960), le poète !
Auquel cas Antoine n’aurait vraisemblablement pas manqué de préciser l’état civil de ce cousin illustre…
Mais existaient peut-être aussi d’autres cousins d’Auguste Supervielle à Buenos Aires…
…
L’autre fille de Marie Clotilde Bioy-Lezla _ et l’aînée par rapport à Mariquite Bourgeade _,
est Anna Marie Lezla (Oloron, 3 juillet 1864 – 1945),
partie très jeune en Argentine,
épouse, en 1883 à Las Flores, de Francisco Erize (Oloron, 2 août 1862 – 16 juillet 1935),
le fondateur de l’estancia d’Erize.
Leur fils aîné Javier Erize Lezla (18 avril 1889 – 31 mars 1959), époux d’Amelia Arrechea Carricart,
a eu lui-même pour fils aîné Francisco Erize Arrechea (1916 – 1990), époux de Jeannette Arata Rufz (Buenos Aires, 30 juin 1922 – Buenos Aires, 8 août 2013).
Et eux-mêmes sont les parents de
Francisco Javier Erize Arata (Buenos Aires, 13 mai 1943 ; et décédé le 8 mars 2021, je le découvre ce 18 novembre 2023)
et Luis Alberto Erize Arata (Buenos Aires, 1er janvier 1946),
bien connus tous les deux à Buenos Aires…
Au tout début des années 30, Javier Erize (1889 – 1959) est venu rendre visite à mon grand-père Paul Bioy (1878 – 1954) à Bordeaux. Leur fils Francisco (1916-1990) était lui aussi de ce voyage en Europe, qui s’est achevé par leur retour en Argentine par Vigo.
…
Quant à Adolfito Bioy Casares (Buenos Aires, 15 septembre 1914 – Buenos Aires, 8 mars 1999),
il est le fils d’Adolfo Bioy Domecq (Pardo, 27 juillet 1882 – Buenos Aires, 26 août 1962), époux de Marta Casares Lynch
et le petit-fils de Jean-Baptiste Bioy (Oloron, 6 août 1838 – 1919), époux de Mathilde Louise Domecq,
et frère de Marie Clotilde Bioy (Oloron, 3 juin 1836 – 1914)
et de Marcelin Bioy (Oloron, 14 avril 1840 – Oloron, 1917).
Mon grand-père Paul Bioy et son frère Antoine Bioy sont donc les cousins germains d’Adolfo Bioy Domecq,
de même que ma mère Marie-France Bioy (1918 – 2018) et son cousin palois le Dr Edouard Bioy (1908-1999) sont cousins au second degré d’Adolfito Bioy Casares (1914-1999).
C’est Juan-Bautista Bioy qui le premier, après son père Antoine, en 1835, a fait le voyage du Béarn vers l’Argentine _ en 1854, il se rend en Argentine avec « Pedro y Antonio Lanusse », de Préchacq-Navarrenx
(Interview d’ABC avec Maria Saenz Quesada, publiée en 2012 dans Los Estancieros _ desde la epoca colonial hasta nuestros dias) _ Jean Baptiste Bioy et ces Lanusse étaient probablement parents, via Marie Anne Casamayou : les frères Lanusse étaient de Préchacq-Navarrenx ; et le mariage d’Antoine Bioy et Marie Anne Casamayou a eu lieu aussi à Préchacq-Navarrenx…
C’est en 1858, semble-t-il, que Juan Bautista Bioy _ qu’a-t-il fait depuis son arrivée à Buenos Aires en 1854 ? _ fait la connaissance à Pardo de don Lino Pardo (déclare Adolfo Bioy Domecq, à la page 15 d’ Antes de 900) _,
rejoint par sa nièce Anna Marie Lezla (née à Oloron le 3 juillet 1864), très jeune lors de son propre départ vers l’Argentine (avant 1883),
et qui épouse, à Las Flores, en 1883 (à l’âge de 19 ans), Francisco Erize, âgé de 21 ans, et lui aussi originaire d’Oloron…
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7) « les frères Pierre & Antoine Lanusse-Larroudé et Jean-Baptiste Bioy »
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En poursuivant mes recherches,
j’ai trouvé un entretien donné par Adolfo Bioy Casares à Maria Saenz Quesada
(aux pages 397 à 403 du livre de celle-ci Los Estancieros _ dès de la exposa colonial hasta nuestros dias)
dans lequel ABC déclare que « Su hijo (c’est-à-dire celui de son « bisabuelo Bioy » Antoine)
Juan Bautista Bioy _ né à Oloron le 6 août 1838, peut-être maison Poey rue Sablière _ vino al pais junto con otros jóvenes bearneses,
los hermanos Pedro (Préchacq-Navarrenx, 2 mars 1839 – Buenos Aires, 6 novembre 1897) y Antonio Lanusse, contadores como el ».
Je ne parviens pas à préciser l’identité de cet Antoine Lanusse, au sein de cette fratrie Lanusse Larroudé :
Didier, né à Préchacq-Navarrenx le 13 février 1835 ;
Pierre (Préchacq-Navarrenx, 1839 – Buenos Aires, 1897) ;
Jean-Henri (Préchacq-Navarrenx, 14 juillet 1844 – 8 juin 1915) ;
Marc ;
François.
J’essaie de déterminer la date de l’arrivée de ces trois-là _ Jean-Baptiste Bioy, Pierre et Antoine Lanusse Larroudé : en 1854 ! _ en Argentine,
sachant que « mi abuelo _ Juan Bautista Bioy, précise en son entretien Adolfo Bioy Casares _ trabajo un tiempo en la casa de comercio de Udaondo ;
y antes de 1860 compro el terreno que había arrendado su padre _ Antoine Bioy en 1835.
Se caso _ j’en ignore la date et le lieu, en Argentine ! _ con una Domecq _ Mathilde Louise, née à Jasses le 15 janvier 1844 : Louise Domecq Mirande est-elle apparentée aux Lanusse ? Peut-être via la parenté entre des Mirande (de Castetnau-Cablong) et des Poey (de Gurs)… À creuser… _
y siguió muy unido con sus compañeros de travesía : fue de los primeros clientes de la finca Lanusse » _ savez-vous où se trouvait cette finca Lanusse ?..
Pierre Lanusse Larroudé, lui, a épousé à Buenos Aires le 28 septembre 1867 Marie Cazenave Larralde (native de Saint-Jean-de-Luz vers 1851).
Le premier né de JeanBaptiste Bioy et Louise Domecq, Xavier Bioy Domecq, est né à Las Flores le 6 mai 1867 ;
et le premier né de Pierre Lanusse Larroudé et Marie Cazenave Larralde
est Romulo Diego Lanusse Cazenave, né à Buenos Aires le 17 février 1869.
Je me demande si ce Pierre Lanusse Larroudé et Jean Baptiste Bioy n’avaient pas un lien de parenté,
puisque Adolfo Bioy Domecq écrit, à la page 185 de son Antes del 900,
« la abuela o bisabuela de mi padre _ Antoine Bioy _ era una Lanusse » !
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Bien à vous,
Francis Lippa, à Bordeaux
Tél. : 06 70 63 43 93
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P. s. : j’ai découvert qu’existait un Los Lanusse _ mas de 150 anos de historia argentina,
par Miguel Ricardo Lanusse et Augusto Golletti Wilkinson,
Editorial Sudamericana, 1991.
…
8) « Louise Domecq à 14 ans en Argentine, en 1858 »
…
Quelques remarques sur l’installation des Bioy à Pardo, et Louise Domecq Mirande,
l’épouse de Jean Baptiste Bioy,
la mère d’Adolfo Bioy Domecq
et la grand-mère paternelle d’Adolfito…
…
Ayant racheté les Romans d’Adolfo Bioy Casares en Bouquins,
je découvre, dans l’Introduction générale de Michel Lafon, page X,
que c’est en 1858, à l’âge de 14 ans, que Louise Domecq, accompagnée de sa sœur aînée (laquelle ?), débarque à Buenos Aires,
où se trouvent déjà ses oncles maternels Mirande (« qui travaillent aux chemins de fer français » :
le premier Ferrocarril, le Ferrocarril Oeste de Buenos Aires, a été ouvert le 29 août 1857 ; ses actionnaires étaient anglais…).
Dans Antes del 900, pages 91 à 95, Adolfo Bioy Domecq, évoque longuement 3 frères de Louise,
ses oncles Emilio (1846 – 1887 : « su estancia El Candil » se situait « en el partido de Tapelque » ),
Enrique (1838 – 1880 : sa maison était « en el pueblo de Las Flores » ; et il est mort dans « su quinta en Barracas »)
et Juan Domecq (1826 – 1882 : « en el pueblo de La Guardia del Monte tenia casa, y también en la estancia (en El Monte) y también en Buenos Aires »),
tous les trois eux aussi installés en Argentine _ mais à partir de quand ?
Emilio et Juan Domecq sont retournés mourir chez eux à Jasses, en Béarn : chacun était rentré en France afin de se soigner…
Adolfo Bioy Domecq parle aussi, page 39, de « la gran amiga de mi madre Elena Lanusse de Conde » :
il s’agit d’Elena de Los Dolores Lanusse Fernandez, épouse de Francisco Conde Perez,
fille (née le 3 août 1842 à Buenos Aires) de Jean Lanusse Mouras (né à Préchacq-Navarrenx le 15 octobre 1811)
et Marcelina Fernandez Martinez (née en Argentine le 2 juin 1814)
qui s’étaient mariés à Buenos Aires le 9 novembre 1839 _ probablement le premier Lanusse à avoir fait le voyage d’Amérique du Sud; et qui put y accueillir des neveux de Préchacq-Navarrenx…
Et page 153, durant « el verano de 1899 – 1900 », « acompanaban a mi madre Malena e Isabel Lanusse »,
c’est-à-dire Magdalena Lanusse Fernandez (née à Buenos Aires le 23 avril 1852)
et Isabel Basilia Lanusse Fernandez (née à Buenos Aires le 19 novembre 1860)
_ qui épousera le 4 avril 1904 Javier Bioy Domecq (né à Las Flores le 6 mai 1867), le fils aîné de Louise et Juan Bautista Bioy.
Apparemment, ils n’auront pas de descendance.
Et je n’ai pas pu trouver la date de leur décès _ peut-être par suicide dans le cas de Javier Bioy Domecq…
Ce Javier Bioy Domecq _ l’aîné de la fratrie _ est-il, ou pas, le 3éme des frères (avec Pedro Antonio et Enrique) d’Adolfo Bioy Domecq
à s’être suicidé ? Probablement… Fin de l’incise.
Cette fois, avec Magdalena et Isabel Basilia Lanusse Fernandez,
il s’agit là de deux (doublement) cousines d’Elena de Los Dolores Lanusse Fernandez,
car filles, cette fois, de Juan Felipe Lanusse Mouras (né à Préchacq-Navarrenx le 1er mai 1814 et frère de Juan)
et Maria Ramona Fernandez Martinez (née en Argentine le 31 août 1818 et sœur de Marcelina) ;
les deux frères Jean et Jean-Philippe Lanusse Mouras ayant épousé les deux sœurs Marcelina et Maria Ramona Fernandez Martinez.
Et c’est le neveu de ces deux frères Lanusse Mouras,
et fils de leur frère aîné Pierre Lanusse Mouras (né à Préchacq-Navarrenx le 25 décembre 1808),
Pierre Lanusse Larroudé (né à Préchacq-Navarrenx le 2 mars 1839),
qui sera le grand ami de Juan Bautista Bioy (né à Oloron le 6 août 1838) :
c’est ensemble _ et avec Antonio Lanusse _ que Jean Baptiste Bioy (Casamayor _ Daniel Martino lndique en une note à un texte d’ABC de 1952 : « Marie Casamayou, de Navarrenx, fue una de las bisabuelas paternas de Bioy Casares », plutôt que Poey ?) et Pierre Lanusse Larroudé
ont traversé l’Atlantique pour venir s’installer en Argentine : la date demeurant à préciser ! Probablement 1854.
Pierre Lanusse Larroudé épousera à Buenos Aires le 28 septembre 1867 Maria Cazenave Larralde
et Jean Baptiste Bioy épousera _ lieu et date à préciser : à Las Flores, le 18 août 1866 (ajout du 18 novembre 2023) _ Louise Domecq Mirande…
Autre chose encore, page 18 d’Antes del 900 :
Louise Domecq Mirande (née à Jasses le 15 janvier 1844 ; et débarquée avec sa sœur aînée à Buenos Aires à l’âge de 14 ans en 1858)
est allée « a la escuela en Buenos Aires » « junta » avec la « hija Gregoria » de don Remigio Pardo
_ un des fondateurs « en el ano 1829 o en el 30 » (page 14) du village de Pardo, et qui lui ont donné leur nom !
« Dona Gregoria (Pardo, et qui épousera Santana Ramirez) era exactamente de la misma edad que mi madre,
habian estado juntas en la escuela, en Buenos Aires,
por lo que la llamaba Luisa, simplemente, y no Misia Luisa como todos los demás. »
Et « Don Remigio tenia devoción por mi padre » _ Juan Bautista Bioy _, écrit encore Adolfo Bioy Domecq, le père d’Adolfo Bioy Casares.
Je m’interroge donc sur les liens qui passent par Louise Domecq Mirande
avec Pardo, le village de la famille Pardo,
celui-là même où Antoine Bioy avait en 1835 commencé à construire la maison qui deviendra, par son fils Juan Bautista, en 1868 « El Alambrado »
et en 1871-ou 72 « El Viejo Rincon ».
…
9) « Mes avancées de recherche de ce matin : les frères Bioy Domecq suicidés et les bisaïeules Bioy (Casamayou, Lanusse…) en Béarn »
…
Voici ce que j’ai pu établir dans mes recherches d’hier et de ce matin
sur l’histoire des Bioy :
Les 3 oncles suicidés d’Adolfo Bioy Casares sont
l’aîné Emilio Juan Javier Bioy Domecq (né à Las Flores le 6 mai 1867, et époux, le 4 avril 1909 à Buenos Aires, d’Isabel Basilia Lanusse Fernandez, née à Buenos Aires le 19 novembre 1860 ; apparemment sans descendance) ; j’ignore encore le lieu et la date du suicide de Javier Bioy (ajout du 18 novembre 2023) ;
le 5e de la fratrie Pedro Antonio Bioy Domecq (né en 1876 ; apparemment sans descendance ; suicidé le 11 juillet 1923)
et le 6e de la fratrie Enrique Bioy Domecq (né le 21 octobre 1879 , et suicidé à Buenos Aires le 26 novembre 1917), suite surtout à une rupture sentimentale (sans descendance).
Très peu de renseignements sur Emilio Juan Javier Bioy et sur Pedro Antonio Bioy.
Les 2de et 3e de la fratrie Bioy Domecq sont les tantes
Maria Luisa Bioy Domecq (née en 1869, épouse de Pedro Cazenave, décédée en 1960 ;
et mère de 7 enfants Cazenave Bioy : Marguerite, Albert, Pierre, Marie Louise dite Licha, Hector, Rodolphe et Henri Cazenave Bioy) ;
et Marcelina Bioy Domecq (née en 1870 ou 71, épouse de Juan Jose Lemos Villanueva, décédée en 1961 ;
et mère de 6 enfants Lemos Bioy : Virginie, Jean Louis, Marie Odile, Ernest, Guillaume et Eduardo Lemos Bioy).
Adolfo Bioy Domecq (Pardo, 27 juillet 1882 – Buenos Aires 26 août 1962, époux, le 10 octobre 1913, de Marta Ignacia Casares Lynch, née en 1888, et décédée à Buenos Aires le 20 août 1952 ;
et parents d’un fils unique Adolfito Bioy Casares, né à Buenos Aires le 15 septembre 1914 et décédé à Buenos Aires le 8 mars 1999)
est le 8e de cette fratrie _ le 7e étant Emilio, né le 18 mars 1878 et décédé un an plus tard, le 23 avril 1879 (ajout du 18 novembre 2023).
Avant lui,
le 4e de la fratrie Bioy Domecq est
Juan Bautista Bioy Domecq (né le 2 juin 1874 et décédé à Buenos Aires le 2 mai 1938, époux de Margarita Lanusse Cazenave, née à Buenos Aires le 1er juin 1881
_ fille de Pierre Lanusse Larroudé (le grand ami de Juan Bautista Bioy Domecq : ils vinrent ensemble en Argentine en 1854 !!!) et de Marie Cazenave Larralde _,
et décédée à Buenos Aires le 15 janvier 1964 ;
parents de 4 enfants Bioy Lanusse :
un fils Juan Bautista Bioy Lanusse dit El Cabito (sans descendance, lui aussi)
et trois filles, Margarita Bioy Lanusse, dite Margot, épouse de Juan Cruz Saubidet Duffy (5 enfants Saubidet Bioy : Juan Cruz, Margarita, Enrique, Carlos Maria et Pedro Saubidet Bioy),
Luisa (sans descendance),
et Maria Mercedes Bioy Lanusse, épouse de Leandro Matienzo Garcia (3 enfants Matienzo Bioy : Mercedes, Ana Luisa et Juan Bautista Matienzo Bioy).
Et le 8e (ou plutôt 9e) et dernier de la fratrie Bioy Domecq est Augusto Clément Bioy Domecq (né à Oloron le 27 septembre 1885, époux de Nina Gorostiaga ; lesquels sont les parents de Ninita Bioy Gorostiaga, laquelle est décédée à Buenos Aires le 7 février 2018 ; Ninita est l’épouse de Jorge Gallart Jorba ; lesquels ont eu deux enfants : Matias et Alejandra Gallart Bioy…).
Jusqu’ici, je n’ai pas découvert les dates des suicides de Javier et Pedro Antonio Bioy Domecq : le 11 juillet 1923 pour Pedro Antonio (ajout du 18 novembre 2023).
Ce n’est pas Juan Bautista Bioy Domecq _pas plus qu’Augusto Clément Bioy Domecq _ qui héritera de l’estancia El Viejo Rincon del Pardo,
mais Adolfo Bioy Domecq, au moment du partage entre les frères des diverses estancias Bioy ; et de la crise qui va ruiner beaucoup d’entre eux.
Au moment de la crise de 1929 qui ruine les membres restants de la famille Bioy, qui vendent alors leurs estancias,
Adolfo Bioy Domecq, en effet, choisit, lui, de ne pas vendre El Rincon Viejo, mais plutôt de le louer.
En 1930-31, il occupera divers postes gouvernementaux.
Ce qui fait qu’en 1936, Adolfito, âgé de 22 ans, demandera à son père de devenir le gestionnaire de l’estancia du Rincon Viejo.
Il y vivra jusqu’en 1940, y lira et y écrira beaucoup (notamment L’Invention de Morel), y recevra fréquemment Borges et Silvina Ocampo,
qu’il épousera à Las Flores le 15 janvier 1940…
…
D’autre part,
une note de bas de page, page 581, ligne 31 du Premier Volume de l’Obra Completa d’Adolfo Bioy Casares réalisé par Daniel Martino aux Ediciones Emecé en 2016,
à propos de l’expression d’Adolfo Bioy Casares dans son Homenaje a Francisco Almeyra (en son Historia prodigiosa , publiée en 1956)
« señores Casamayou, unos franceses de Navarrenx »
indique ceci :
« Marie Casamayou, de Navarrenx, fue una de las bisabuelas paternas de Bioy Casares ».
Les deux grand-mères paternelles d’Adolfo Bioy Domecq (et arrière-grands-mères paternelles d’Adolfito)
étaient
Marie Anne Casamayou _ et pas Marguerite Poey _, épouse d’Antoine Bioy et mère de Juan Bautista Bioy Casamayou
et Marie Mirande, épouse de Pierre Domecq et mère de Louise Domecq Mirande.
Reste à expliquer l’affirmation d’Adolfo Bioy Domecq à la page 185 d’Antes del 900 :
« la abuela o bisabuela de mi padre _ J B Bioy Casamayou _ era una Lanusse »…
Du côté Domecq-Mirande
(les Domecq habitant Jasses (commune limitrophe de Navarrenx, au sud-est), et les Mirande, habitant Castetnau-Camblong (sur la rive opposée à Navarrenx sur le gave d’Oloron, au nord-ouest),
les bisaïeules sont
Marie Capdevielle (née en 1769 – ?), mère de Pierre Domecq Capdevielle (Jasses, 31 juillet 1799 – Jasses, 10 juin 1869)
et Marie Lascaray (épouse de Pierre Mirande), mère de Marie Mirande Lascaray (de Castetnau-Camblong).
Antoine Bioy Croharé (Oloron, 1er décembre 1809 – Oloron, 5 décembre 1883) a épousé Marie Anne Casamayou (père : Poey, de Gurs ? voire un Lanusse ?) le 13 septembre 1834 à Préchacq-Navarrenx,
le village des Lanusse !!!
Ce qui justifierait peut-être la venue conjointe en 1854 en Argentine des deux Lanusse (dont Pierre) avec Jean Baptiste Bioy…
Puis leur très grande proximité dans la durée ; et mariages de leurs descendants…
Et du côté Bioy,
les bisaïeules sont
la mère d’Antoine Bioy Croharé et épouse de Jean-Baptiste Bioy Muchadaa : Jeanne Claire Croharé Pachabat ;
et la mère de Marie Anne Casamayou : Marie Casamayou… Un personnage-clé !
…
10) « Estacion Erize (suite) + nom du village d’origine des Erize en Navarre : Las- iur »
…
Voici quelques articles
concernant les frères Juan Erize (Oloron, 1857 – Pau ,1957)
et Francisco Erize (Oloron, 2 août 1862 – 16 jullet 1935)
et leur installation (en 1873, pour l’aîné, en 1883, pour le cadet) à Erize.
…
Un article sur les frères Juan et Francisco Erize à la Estacion Erize :
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Nuestra Familia / Puan, Octubre de 2013
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“Villa Castelar” – Estación Erize F.C.S. – Partido de Puan
Posiblemente todo comenzó aproximadamente en el año 1873, cuando Juan Erize se establece en el paraje, con una posta lindera a la Zanja de Alsina, en tierras que el Gobierno Nacional luego de finalizada la llamada campaña del Desierto comienza a vender en subasta pública, que dieron comienzo al nacimiento de grandes latifundios, entre ellos y que en el presente artículo nos ocupa, un importante lote de 10.000 hectáreas que fueron adquiridas por Alejandro y Antonio Leloir, que contaban como vecinas al Fortín Escudero.
El lugar, vaya a saber por qué circunstancias, es elegido por este inmigrante, y en el levantó un rancho donde se establece, naciendo así un punto de referencia: una posta que sin duda fue el inicio y concentración de un precario comercio al cual comenzaron a concurrir criollos, los primeros pobladores del paraje -la mayoría extranjeros- todos conviviendo en paz y tranquilidad con los aborígenes nativos del lugar.
La posta fue incrementando su actividad y Juan Erize, en 1883, incorpora a su hermano Francisco para trabajar en conjunto, quién más adelante compra algunos terrenos cercanos a la misma, seguramente antes de 1900. Este es el inicio y gestación, por parte de Leloir, de lotear a la vera de la huella e incipiente camino de Puan a Carhué varios terrenos con vistas a fundar un pueblo.
Para ello recurre a una firma agrimensora en Buenos Aires llamada “Villa Castelar”. Posiblemente de ahí proviene el nombre otorgado al lugar. Logrado y aprobado el loteo, Leloir comienza a vender, siendo los primeros compradores Teodoro Otazú, Miguel Marcos, José Zanarini, Francisco Castellanos, Marcelino Rodil, José Bentancour, Francisco Hasperen, Manuel López, Gaspar del Campo, José P. Robilotte y Jorge Abraham.
Esta edificación contaba con una importante comodidad : un hall, seis habitaciones, tres cocinas, dos baños, tres locales de negocio, una oficina o escritorio tres locales o depósitos.En este edificio Rodil tuvo una importante actividad comercial.
El lugar contó con un numeroso grupo de familias, entre las que se rescatan: Almada, Aldecoa, Bicartt, Ba- rragán, Bentancour, Briani, Bargas, Cas- tiñeiras, Candia, Di Bella, Días, Erman- traut, Eberarth, Finoia, Guevara, Ikes, Izzoli, Klein,Lik,Lucero, Otarola, Pilo, Rodil,Sandoval, Strack, Tizera, Wagner… Veintisiete hogares, el primer horno de ladrillos de Manuel Arias, el conventillo edificación en ladrillos con un aljibe en el centro del patio, varias piezas cielorraso de bolsas de alpillera y piso de tierra, la modista Amelia Bentancour, la carnicería de Sandoval, el almacén de Klein y la comadrona (partera) Doña María de Bicartt y, además en época de cosecha los peones golondrina fueron los que en esos lejanos años le dieron presencia y vida social a Castelar.
Toda una población comprendida en las tareas rurales trabajando en las chacras vecinas, mensuales, alam- bradores, reseros, las cuadreras también estaban presente periódicamente, las que se realizaban en el campo de Berardi.
El movimiento cooperativo también tuvo cabida y actividad. Un grupo de productores agropecuarios fundaron la Cooperativa Agrícola Ganadera Limitada de Erize, con sede en esta Villa, que con el tiempo se fusionó a la Cooperativa de Adolfo Alsina (Carhué).
Pero el transcurso del tiempo y el avance del progreso trajo aparejado una inevitable realidad. Comenzó la emigración de la juventud en busca de nuevos horizontes y el lugar fue notando paulatinamente el decaimiento de la población hasta que hoy, de ese conjunto de casas y familias, queda solamente el recuerdo para propios y eventuales allegados de, seguramente gratos momentos de sus vidas en “Villa Castelar”.
Varias edificaciones surgieron a partir de esa fecha, entre ellas un importante edificio, que sin poder precisar con certeza su data, se estima que fue construido por Gaspar del Campo y Antonio C. Leloir, a su venta en 1910 y adquirido por Marcelino Rodil.
Nuestra Familia / Puan, Octubre de 20
Un autre extrait d’article :
Para entender mejor el panorama de Erize es necesario retroceder en el tiempo y, en perspectiva, ver hoy la cruda realidad que atraviesa el poblado. Realidad común a cientos de parajes que hoy sobreviven a duras penas, víctimas finales del cierre de los ramales ferroviarios y del progreso. En 1873 Juan Erize llegó de Francia, escapando del hambre español. Como tantos inmigrantes, buscaron su camino y el de Juan resultó en Castelar, un poblado que se estaba gestando a pocos metros de lo que hoy es Erize. Allí levantó “La Posta de Erize”, un almacén de ramos generales que se convirtió pronto en el eje de la actividad comercial y social de toda la región, hizo fortuna porque se llevaba bien con los indios –que asolaban la región- y con la paisanada. Pronto aquel lugar perdido en la pampa bonaerense, sobre la Zanja de Alsina, le resultó chico y se fue a Bahía Blanca, su hermano Francisco se hizo cargo del almacén, al tiempo que compró 300 hectáreas en el espacio donde el Ferrocarril del Sud planeaba hacer una estación del ramal que iba a unir 25 de Mayo con Saavedra. El 17 de abril de 1899 –día que se toma como nacimiento de Erize- se inaugura la estación al tiempo que Francisco traslada su Posta en donde hoy se halla emplazado el pueblo que lleva su apellido y que llegó a tener mil habitantes y un movimiento comercial sin igual. Llegamos entonces a nuestros días, los restos de aquel Erize hoy se pueden ver en construcciones señoriales que permanecen en pie, sin techo, en ruinas pero de pie, como si fueran mudas y orgullosas wwwigos de aquellos años. El paraje hoy está aislado, llegar hasta él implica transitar un camino por lo menos peligroso, sin señalización, sólo apto para baqueanos.
Des photos de Erize aujourd’hui :
Un article sur les Fortins de la Zanja de Alsina (dont le Fortin Ayudante Escudero, sur le rivage ouest de la Laguna Erize) :
FORTINES
Un total de 26 fortines correspondía a la División Costa Sur, cuyo frente se extendía: desde 2 leguas al norte del actual pueblo de Erize hasta una legua al sur de las lagunas Las Encadenadas en el actual límite entre los partidos de Saavedra y Tornquist.
Para su construcción se usaban los elementos que la naturaleza ponía a disposición del hombre. El mismo soldado era el artífice fundador de estos ranchos, humildes que servían para cobijarse de las inclemencias del tiempo. Foso externo, zanja y parapeto conformaban su diseño.
El soldado estuvo aquí en la plenitud de la soledad y con el deber de patria por cumplir….
-FORTIN MORALES: a tres leguas al norte de Erize sobre la margen izquierda del camino a Carhué
-FORTIN MAYOR BALDOMERO DIAZ: a 1 legua al norte de Erize sobre el mismo camino a Carhué. Lleva el nombre del oficial muerto en el Campamento Puan.
-FORTIN AYUDANTE ESCUDERO: sobre la costa oeste de la laguna de Erize. Lleva el nombre del oficial muerto por los indios en 1875.
-FORTIN MATEO MARTINEZ: en el campo del señor Jorge Vázquez sobre el alambrado de la calle, señalado con un monolito.
-FORTIN SARGENTO SEGOVIA: en el campo de Brizzola
-FORTIN LEGION MILITAR: a la vera de la laguna de Brizzola. Lleva su nombre por la Legión Agrícola Militar.
-FORTIN CATALAN: en el campo de Félix Villasuso. Lleva el nombre del oficial Amaro Catalán, fallecido en combate en Santa Rosa ( Mendoza) en 1874
-FORTIN JUSTO REYES: señalado con un monolito en el campo que perteneciera a Néstor Castaño. Fue construido por orden directa de Alsina. Se presupone que su forma era de una estrella.
-FORTIN REGIMIENTO PRIMERO: En el campo “ La Grampa chica” sobre el alambrado de la calle.
-FORTIN RIO BAMBA: en la cúspide del cerro de Puan, donde actualmente se erige el Millennium.
-FORTIN CORONEL RUIZ: en el campo que fuera de don Pedro Alazard ( próximo a la Colonia Santa Rosa).
-FORTIN GENERAL VEDIA.
A suivre…
Pour se repérer sur la carte :
Villa Castelar et Estacion Erize se trouvent au nord de Puan
et de Bahia Blanca.
Et au sud de Carhue.
Et Espartillar se trouve à l’est d’Estacion Erize.
Pardo se trouve loin au nord-est d’Estacion Erize…
Francis
P. s. : sur le document indiquant le village d’origine des Erize en Navarre, au nord de Pamplona et non loin d’Irurzun,
manquent une ou deux lettres Las- ? -iur.
J’ai cherché sur une carte de la région,
je n’ai rien trouvé qui s’en approche.
Existent plusieurs villages nommés Erice dans le coin : un sur la route nationale Pamplona-Irurzun, un autre au nord de Pamplona, en une zone plus montagneuse…