Posts Tagged ‘Dr Michel Leremboure

En creusant la généalogie de Michel Leremboure (Sare, 1874 – Saint-Jean-de-Luz, 1959) et son épouse Maria del Carmen de Lardizabal (Donostia, 1887 – Saint-Jean-de-Luz, 1974) : les parentés variées de la famille Lardizabal, entre le roi d’Espagne Alphonse XIII (1886 – 1941) et l’homme politique basque Telesforo de Monzon 1904 – 1981), et la présence de ceux-ci à Donostia, Ciboure et Saint-Jean-de-Luz…

03nov

En creusant les généalogies de Michel Leremboure (Sare, 12 août 1874 – Saint-Jean-de-Luz, 13 août 1959) et son épouse Maria del Carmen de Lardizabal y Valenzuela (Donostia, 17 février 1887 – Saint-Jean-de-Luz, 6 février 1974) _ mariés à Ciboure le 14 janvier 1921 _,

j’ai découvert, d’une part, que la belle-sœur de Maria del Carmen Leremboure née Lardizabal y Valenzuela, c’est à dire l’épouse _ le mariage fut célébré à Madrid le 25 juin ou le 28 novembre 1900, cela dépend des sources… _ du frère aîné de celle-ci, José-Maria de Lardizabal y Valenzuela (Irun, 6 novembre 1872 – Ciboure, 15 janvier 1944), c’est-à dire Maria Josefa de Silva y Fernandez de Henestrosa (Madrid, 26 novembre 1873 – 13 janvier 1961), se trouvait elle-même belle sœur par alliance, du fait du mariage, à Fontarabie le 1er octobre 1914, de sa propre sœur Maria Luisa de Silva y Fernandez de Henestrosa (Madrid, 3 décembre 1870 – Madrid, 2 avril 1955) avec l’Infant Fernand de Baviera y Borbon (Madrid, 10 mai 1884 – Madrid, 5 avril 1958), apparentée à cet Infant.

Lequet Infant se trouvait lui-même, du fait de son premier mariage, à Madrid le 12 janvier 1906, avec l’Infante Maria Teresa de Borbon (Madrid, 12 novembre 1882 – Madrid, 23 novembre 1912), sœur aînée du roi Alphonse XIII (Madrid, 17 mai 1886 – Rome, 28 février 1941), être devenu le beau-frère du roi d’Espagne _ il l’a été de 1886 à 1931 _ ; lequel AlphonseXII, quand il se rendait, depuis son palais de Saint-Sébastien – Donostia, à Ciboure, ne manquait pas de rendre visite à son parent José-Maria de Lardizabal y Valenzuela…

Mais d’autre part,

il se trouve aussi que, par sa tante paternelle, sœur aînée de son père Ignacio Claudio José Lorenzo Lardizabal Altuna (Irun, 30 octobre 1844 – Ciboure, 13 janvier 1926), c’est-à-dire Maria Lardizabal Altuna (Irun, 1er Mars 1841 – Bergara, 4 avril 1899) et le mariage de celle-ci, à Irun le 17 juin 1859, avec Telesforo Maria José Ramon Monzon Zurbano (Bergara, 5 janvier 1826 – Bergara, 7 novembre 1889),

Maria del Carmen Lardizabal y Valenzuela, l’épouse du Dr Michel Leremboure, se trouve apparentée aussi au fils et aux deux petits-fils de ce Telesforo Monzon Zurbano (1826 – 1889), je veux dire Vicente Monzon y Lardizabal, compositeur (Bergara, 8 août 1860 – Saint-Jean-de-Luz, 25 décembre 1913), ainsi que ses deux fils, célèbres, d’une part le député et homme politique basque de grande envergure Telesforo de Monzon Ortiz de Urruela (Bergara, 1er décembre 1904 – Bayonne, 9 mars 1981), lui-même époux _ voir ici la photo _,  à Aretxebeleta (Alava) le 24 mai 1935, de Maria Josefa Ganuza y Lardizabal (Donostia, 8 septembre 1912 – Donostia, 10 mai 2002) _ dont la mère Ana Maria de Lardizabal y Valenzuela (26 janvier 1876 – 10 août 1935) est rien moins qu’une des sœurs de Maria del Carmen de Lardizabal y Valenzuela (Donostia, 17 février 1887 – Saint-Jean-de-Luz, 6 février 1974) et de son frère José-Maria de Lardizabal y Valenzuela (Irun, 6 novembre 1872 – Ciboure, 15 janvier 1944) _, et d’autre part l’important architecte Isidro de Monzon Ortiz de Urruela (Bergara, 31 janvier 1906 – Bayonne, 15 mai 1991)…

Bien des chemins de vie se recoupent ainsi, à Saint-Sébastien – Donostia, Ciboure et Saint-Jean-de-Luz,

dans les sentiers sinueux et croisements de la rccherche généalogique un peu poussée…

Ce dimanche 3 novembre 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

A propos des domiciliations des habitants de la rue Pocalette à Ciboure relevés lors d’un recensement en 1806, confrontées au passage en revue des maisons actuelles du Quai à Ciboure, et leurs propriétaires successifs aux XIXe et XXe siècles, auquel Paul Badiola et Guy Lalanne ont procédé en leur très détaillé « Ciboure-Ziburu – rue du Quai… » en 2021…

01nov

À propos d’un exhaustif passage en revue des domiciliations des habitants de la rue Pocalette à Ciboure (relevés lors d’un recensement mené en 1806) que j’entreprends aujourd’hui, puis du passage en revue, pour comparaison, des actuelles maisons du Quai de Ciboure _ avec mention de leurs propriétaires successifs aux XIXe et XXe siècles… _ auquel ont méthodiquement procédé en 2022 Paul Badiola et Guy Lalanne en un passionnant « Ciboure-Ziburu – rue du Quai… » de l’Association Jakintza,

et cela à partir d’une simple petite question de Manuel Cornejo, le président de l’Association des Amis de Maurice Ravel, concernant le Dr Michel Leremboure _ découvrir (afin de les mentionner dans sa nouvelle édition de la Correspondance de Maurice Ravel à paraître en deux volumes Tel – Gallimard, en 2025) ses dates et lieux de naissance et de décès : Hyacinthe-Gustave-Michel Leremboure : Sare, 12 août 1874Saint-Jean-de-Luz, 13 août 1959 : voilà,  je les ai dénichées… ; natif de Sare, Michel Leremboure fut maire de ce village du 11 octobre 1925 au 9 juin 1927, puis du 24 novembre 1933 au 24 octobre 1947 ; de même qu’ayant dû quitter en 1936, devant l’arrivée des troupes franquistes à Saint-Sébastien, la Clinica del Perpetuo Socorro qu’il avait fondée en cette ville en 1917 et dirigeait depuis, le chirurgien Michel Leremboure put exercer de nouveau sa profession à Ciboure à la clinique chirurgicale qu’il venait de faire bâtir, puis aménager exprès pour cette fonction, en 1935, sur un terrain qu’il avait acheté au croisement de la rue du Dr Micé et du Quai, à Ciboure, juste en face de la maison dite Elkano, de son beau-frère José-Maria Lardizabal, le frère de son épouse ; plus tard, cette clinique chirurgicale du Dr Leremboure est devenue l’hôtel « La Caravelle« , qui existe toujours… De fait, c’était déjà à Ciboure, le 14 janvier 1921, que Michel Leremboure avait épousé Maria del Carmen Lardizabal y Valenzuela (Saint-Sébastien – Donostia, 17 février 1887 – Saint-Jean-de-Luz, 6 février 1974), dont le père Ignacio Claudio de Lardizabal y Altuna (Irun, 30 octobre 1844 – Ciboure, 13 janvier 1926), mais moins probablement le grand-père Ramon Maria Felipe de Lardizabal y Otazu (Donostia, 13 septembre 1811 – Laurgain, 13 novembre 1880), avait fait construire, en 1877, la maison dite Elkano, sise à l’angle de cette rue Pocalette et de la rue du Dr Micé, juste en face ; cette maison Elkano qui, en 1935-36, appartenait donc au beau-frère du Dr Michel Leremboure, José Maria de Lardizabal y Valenzuela (Irun, 6 novembre 1872 – Ciboure, 15 janvier 1944) ; cf ici l’arbre généalogique de Michel Leremboure ; je remarque aussi que les 4 enfants de Michel Leremboure et son épouse Maria del Carmen Lardizabal, c’est-à-dire Françoise (Donostia, 9 novembre 1921 – Saint-Jean-de-Luz, 18 janvier 2005), Étienne (Donostia, 13 décembre 1923 – Sare, 6 juillet 1986), Marie-Paule (Donostia, 29 mars 1925 – Saint-Jean-de-Luz, 12 mars 1999) et Thérèse Leremboure (Donostia, 27 janvier 1928 – Arcangues, 2 juin 2020), sont tous nés à Saint-Sébastien-Donostia (Guipuzcoa), où a exercé Michel Leremboure en sa Clinica del Perpetuo Socorro de 1917 à 1936… _ qui m’a été posée par un rapide courriel tout à l’heure, à 13h 30,

il se trouve que je suis présentement en train de m’atteler à une confrontation de ces précieuses données de domiciliations récoltées lors du recensement des habitants du quartier de Pocalette réalisé en 1806, accessibles _ et à déchiffrer _ dans ce très précieux document que j’avais déniché, en 2019, et auquel donnait accès un lien de mon article «  » en date du 14 avril 2019,

avec le superbe travail très soigneusement documenté de Paul Badiola et Guy Lalanne dans le très détaillé fascicule « Ciboure-Ziburu – rue du Quai… » de Jakintza, dans lequel ils ont procédé à l’inventaire historique des actuelles maisons du Quai _ certaines ayant été détruites pour laisser place à de nouvelles constructions ou réaménagements… _, avec des listes de leurs propriétaires successifs aux XIXe et XXe siècles, ces maisons dont l’arrière donne sur la rue Pocalette, en un très remarquable travail publié au mois de mai 2021…

Une comparaison assez prometteuse afin de repérer l’emplacement des diverses maisons où ont été domiciliés à Ciboure, et beaucoup rue Pocalette, les membres et les descendants de la famille Delouart issus de Gratien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure, 21 août 1798) et son épouse Sabine Laxague (Ciboure, probablement 1745 – Ciboure, 27 février 1845), dont est issu Maurice Ravel, né le 7 mars 1875, au rez-de-chaussée de la plus belle maison du Quai, la splendide et majestueuse maison San Estebania, où venait de décéder, le 22 décembre 1874, sa grand-mère Sabine Delouart, qui y résidait jusqu’alors _ marchande de poissons, elle y faisait probablement fonction aussi de gardienne-concierge… _ et où le bébé demeura jusqu’à ses trois mois avec sa mère Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917) avant de rejoindre Pierre-Joseph Ravel (Versoix, 19 septembre 1832 – Levallois, 13 octobre 1908) à leur domicile du 40 rue des Martyrs, dans le 9e arrondissement, à Paris…

Les maisons, et la transmission de leur propriété aux aînés des familles, ont une grande importance dans la culture basque : plus que les patronymes des personnes, ce fut longtemps le nom des maisons auxquelles appartenaient les individus qui prima pour le repérage de leur identité…

Chercher et découvrir, puis partager ce que la recherche a glané, est passionnant…

Ce vendredi 1er novembre 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

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