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Un essai de recollection du parcours dans l’administration de l’Algérie d’Amédée Ducos du Hauron, entre 1898 et 1927

05jan

Dans l’effort pour recueillir le maximum possible de données concernant la vie _ familiale tout particulièrement : celle aussi de son épouse, ses enfants, sa belle-famille, ses divers parents et alliés… _ d’Amédée Ducos du Hauron

lors de la période durant laquelle il est demeuré le seul de sa famille (Ducos du Hauron) en Algérie _ ses parents, Alcide et Césarine-Marie, son frère Gaston, ainsi que son oncle Louis Ducos du Hauron, ayant regagné la France en 1896… _,

à partir de 1896 et jusqu’à son décès, à Alger, au mois de juillet 1935 _ décès probablement survenu à son domicile, à Alger : 54 Chemin Yusuf ; c’est en effet cette adresse à Alger qui figure sur le faire-part de décès d’Amédée, paru dans L’Écho d’Alger du 13 août 1935 (les obsèques avaient eu lieu le 15 juillet précédent) ; son épouse, née Marie-Louise Rey, était décédée précédemment, à Agen, le 20 septembre 1933, à l’âge de 54 ans (et je relève le fait intéressant que le faire-part de son décès, paru dans le numéro du 13 octobre 1933 de ce même quotidien L’Écho d’Alger, mentionnait les seuls noms des familles Ducos du Hauron, Ducros, Gadel et Gentet) _,

je me suis efforcé de collecter  et réunir, dans la chronologie des faits, les informations que j’ai pu trouver sur le web concernant les différents lieux où lui et sa famille ont résidé en Algérie,

à partir d’informations concernant :

ou bien sa carrière d’administrateur-adjoint dans diverses « communes mixtes » d’Algérie,

ou bien les annonces de naissances d’enfants, au nombre de deux seulement,

sur les cinq que lui attribuaient un quotidien parisien en un article reproduit par le numéro de L’Écho d’Alger en date du 4 mars 1927, à l’occasion d’une exposition d’anaglyphes de Louis Ducos du Hauron au Casino d’Alger, et au moment où Amédée Ducos du Hauron commençait à jouir de sa retraite, à Rébeval, en Kabylie :

« Le seul homme qui porte le nom glorieux de Ducos du Hauron vit péniblement à Rébeval (Algérie) avec une retraite de 400 francs par mois, son principal revenu pour entretenir une famille de cinq enfants.

Nous nous ferons un devoir et un honneur de revenir sur l’ingratitude manifestée à l’égard de la famille Ducos par ceux-là même qui ont trouvé dans ses inventions une source considérable de millions et de gloire.
Mais, d’ores et déjà, nous estimons qu’une ère de réparation devrait s’ouvrir en faveur de M. Amédée Ducos du Hauron, neveu direct de l’inventeur des anaglyphes et de la photographie des couleurs, seul porteur actuel du nom de Ducos du Hauron, qui fut, jusqu’à vingt-sept ans, en compagnie de son père, Alcide Ducos du Hauron (successivement conseiller à la Cour d’appel d’Agen et d’Alger), le collaborateur du glorieux inventeur Louis Ducos du Hauron, son oncle « _ :
la petite Edmée,
née à Lamartine _ aujourd’hui El Karimia _, le 8 juillet 1904,
selon une brève du journal Le Progrès d’Orléansville ;
et le petit Gérard,
né à Berrouaghia le 30 août 1909,
selon une brève du journal L’Afrique du Nord illustrée, paru le 18 septembre 1909.
Si je puis être certain du prénom de Roger, présent _ en toutes lettres _ dans le faire-part de décès de sa sœur Eveline paru dans le numéro de L’Écho d’Alger daté du 2 janvier 1939,
c’est seulement par induction, et à partir de la formulation « Madame Henri Ducros, née Eveline Ducos du Hauron » de ce même faire-part de décès, que je suis en mesure d’affirmer avec une très grande probabilité de justesse, que cette Eveline-là fait bien partie de la fratrie des enfants d’Amédée Ducos du Hauron et son épouse Marie-Louise Rey ; et même que, très probablement, elle en serait l’aînée…
Quant au cinquième enfant toujours « à charge » d’Amédée désormais retraité de la fonction publique évoqué dans l’article de 1927, si je suppose qu’il s’agirait plutôt d’une fille, c’est parce que les deux seuls prénoms de « MM. Ducos du Hauron » de ce même faire-part de décès d’Eveline, sont ceux de « Gérard » et « Roger » : pas de troisième garçon ici…
Même si reste bien sûr possible _ et même probable _ que ce cinquième enfant supposé ici être un garçon, soit décédé entre 1927 et 1938…
Mais se pose tout autant la question de ce que sont devenus, depuis 1927,  les deux enfants _ et cela, quels que soient leurs sexes _, qui ne sont ni Eveline, la défunte des vacances de Noël algéroises de 1938, ni ses frères Gérard et Gaston… Et qu’est devenue Edmée ?..
Étant entendu que les mention qui suivent immédiatement celle des deux frères Ducos du Hauron (« Gérard et Roger« ) de la défunte, soient les deux mentions de « Mme Jacquet » et de « Mme Vve Gadel et ses enfants« , ne concernent, ni l’une, ni l’autre, de possibles sœurs d’Eveline _ ce que, de fait, ne sont ni « Mme Jacquet« , la compagne (et bientôt épouse) de Gérard Ducos du Hauron ; ni « Mme Vve Gadel« , la tante, née Rey, de la défunte Eveline : Aimée-Laurence Rey, que je suppose être la sœur de la défunte Marie-Louise Rey… _ ; sœurs qui auraient dû apparaître au rang suivant immédiatement la mention de leurs frères, si elles avaient toutes deux encore véc en décembre 1938…

Maintenant, ce que j’ai pu reconstituer de la carrière d’administrateur-adjoint en Algérie d’Amédée du Hauron, est intéressant,

déjà, pour commencer, par les titres qui lui sont attribués en son début et en sa fin de carrière...

Amédée semble débuter, en effet _ mais je ne dispose hélas pas, pour le moment, d’informations antérieures à janvier 1901 : or Amédée a assez probablement débuté bien avant cette date de 1901 dans cette carrière administrative, ne serait-ce que, nécessairement, en tant que « stagiaire« … ; la consultation, le 30 mars 2021, du livret militaire d’Amédée, m’apprendra que le 4 juin 1894, Amédée est domicilié, à Alger, à l’Hôtel de Préfecture ; et que le 18 avril 1895, il réside à Orléansville… _, avec le titre, en 1901, de « rédacteur » à la sous-préfecture d’Orléansville, puisque c’est ce qu’indique sa nomination d' »adjoint » à L’Ouarsenis, « en remplacement de M. Dupuis« , selon une information de La Politique coloniale du 31 janvier 1901.

Et je remarque que pour sa fin de carrière, il accèdera, selon L’Écho d’Alger du 22 septembre 1919, au titre de « rédacteur principal de 1ère classe« , à la _ prestigieuse _ Préfecture d’Alger, par permutation, avec son propre poste _ qu’il échange _ d' »administrateur-adjoint de 1ère classe » pour la commune de Cassaigne _ poste qu’il ne semble cependant pas avoir rejoint au terme de la période d’indisponibilité qu’il avait, pour j’ignore quelles raisons, obtenue _, par permutation, « dans l’intérêt du service« , avec « M. Renaud Paul, rédacteur de 1ère classe à la Préfecture d’Alger« …

Et c’est d’ailleurs ce titre de « Rédacteur principal de préfecture » en retraite qui figure sur le faire-part de décès publié par sa famille le 13 août 1935, dans L’Écho d’Alger.

Voici donc quelques uns _ certains doivent assez probablement me manquer _ des divers lieux d’Algérie

que ses postes d' »administrateur-adjoint« , dans sa série de postes dans une kyrielle de « communes mixtes« ,

ont donné l’occasion à Amédée Ducos du Hauron de séjourner, avec sa famille,

d’Orléansville et sa sous-préfecture,

jusqu’à Alger et sa préfecture :

_ Orléansville : « M. Ducos du Hauron, rédacteur à la sous-préfecture d’Orléansville, est nommé adjoint à l’Ouarsenis, en remplacement de M. Dupuis, admis à faire valoir ses droits à la retraite » (La Politique coloniale, le 31 janvier 1901)

_ L’Ouarsenis : « M. Ducos du Hauron, rédacteur à la sous-préfecture d’Orléansville, est nommé adjoint à l’Ouarsenis, en remplacement de M. Dupuis, admis à faire valoir ses droits à la retraite » (La Politique coloniale, le 31 janvier 1901) ;

_ Le Chéliff : « M. Ducos du Hauron, adjoint à l’Ouarsenis, a été appelé au Chéliff, par permutation avec M. Vignon »  (La Politique coloniale, le 1er mars 1901) ;

_ Lamartine : « Madame et M. Amédée Ducos du Hauron, Administrateur-Adjoint à Lamartine, viennent d’être les heureux parents d’une mignonne fillette qui a reçu le prénom de Edmée. Nous leur adressons nos sincères félicitations, et souhaitons longue vie et prospérité à Mademoiselle Edmée  » (Le Progrès d’Orléansville, le 8 septembre 1904) ;

_ Berrouaghia : « Mme et M. Amédée Ducos du Hauron, administrateur-adjoint à Berrouaghia, nous font part de la naissance de leur fils Gérard » (L’Afrique du Nord illustrée, le 18 septembre 1909) ;

_ Sidi-Aïssa : « M. Ducos du Hauron, administrateur-adjoint de la commune mixte de Sidi-Aïssa, est appelé dans celle de la Mizrana, en remplacement de M. Léonardi, précédemment promu administrateur » et « M. Ducros, candidat classé à la suite du concours du 26 novembre 1912, est nommé administrateur-adjoint stagiaire, et désigné pour la commune mixte de Sidi-Aïssa, en remplacement de M. Ducos du Hauron » (L’Écho d’Alger, le 9 janvier 1913) _ une important occasion de rencontre entre un futur beau-père et un futur gendre (partageant les mêmes fonctions dans l’Algérie coloniale) ; même si j’ignore la date précise du mariage de M. Henri Ducros et Melle Eveline Ducos du Hauron _ ;

_ Mizrana : « M. Ducos du Hauron, administrateur-adjoint de la commune mixte de Sidi-Aïssa, est appelé dans celle de la Mizrana, en remplacement de M. Léonardi, précédemment promu administrateur » (L’Écho d’Alger, le 9 janvier 1913) ;

_ Tablat : « M. Ducos du Hauron, administrateur-adjoint de la commune mixte de Mizrana, est appelé dans celle de Tablat, pour être détaché à L’Arba, en remplacemenr de M. Saar, précédemment promu administrateur » (L’Écho d’Alger, le 13 avril 1914) ;

_ L’Arba : « Par arrêté en date du 9 mai 1914, M. Delpoux, administrateur de la commune mixte de Sidi-Aïssa, est appelé dans celle de Mizrana en remplacement de M. Ducos du Hauron, précédemment détaché à L’Arba  » (L’Écho d’Alger, le 12 mai 1914) ;

_ Cassaigne : « Par arrêté de M. le Gouverneur général de l’Algérie en date du 20 février 1919, M. Ducos du Hauron, administrateur-adjoint de 1ère classe en disponibilité, est réintégré dans le service des communes mixtes et désigné pour la commune mixte de Cassaigne, en remplacement de M. Croizier précédemment nommé à Trezel. M. Renaud Paul, rédacteur principal de 1ère classe à la Préfecture d’Alger, est nommé, dans l’intérêt du service, administrateur-adjoint de 1ère classe à Cassaigne, par permutation avec M. Ducos du Hauron » (L’Écho d’Alger, le 22 février 1919)…

_ Alger :  « Par arrêté de M. le Gouverneur général de l’Algérie en date du 20 février 1919, M. Ducos du Hauron, administrateur-adjoint de 1ère classe en disponibilité, est réintégré dans le service des communes mixtes et désigné pour la commune mixte de Cassaigne, en remplacement de M. Croizier précédemment nommé à Trezel. M. Renaud Paul, rédacteur principal de 1ère classe à la Préfecture d’Alger, est nommé, dans l’intérêt du service, administrateur-adjoint de 1ère classe à Cassaigne, par permutation avec M. Ducos du Hauron » (L’Écho d’Alger, le 22 février 1919)…

Ce mardi 5 janvier 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Hypothèses sur les identités et filiations de Marie-Louise Rey, l’épouse d’Amédée Ducos du Hauron, et Aimée-Laurence Rey, l’épouse (puis veuve) de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel ; ou la question des chaînons manquants dans la constellation des Ducos du Hauron, Gadel, Gentet et Rey…

02jan

Quelles leçons tirer de ma découverte d’hier du contenu du faire-part de décès de « Madame Veuve Laurent Gentet« , paru dans Le Progrès d’Orléansville le 8 décembre 1904 ?

Cf mon article d’hier : « « …

Moi qui m’intéresse aux liens qui ont pu se nouer, en Algérie, entre les familles Ducos du Hauron, Gadel, Gentet, etc

_ ainsi que Rey : un nom, toutefois, bien moins présent dans les faire-part de décès accessibles sur le web… _ (cf mon article « « ),

je ne pouvais bien sûr pas demeurer indifférent et insensible à l’antériorité _ de 3 mois : décembre 1904 – mars 1905 _ de la manifestation du lien des Ducos du Hauron (d’Algérie) aux Gentet et aux Rey, sur la manifestation du lien de ces mêmes Ducos du Hauron (d’Algérie) aux Gadel,

telle que la révèle à l’attention, cette antériorité, le détail du faire-part de décès _ un décès survenu à Orléansville le 4 décembre 1904 _ d’Anne-Marie Schwartz, la veuve de Laurent Gentet _ un faire-part d’où est absente (pour l’heure) la mention de la famille Gadel : il s’en faut donc à peine de trois mois… _,

sur ce que donnait à percevoir du lien d’apparentement des Ducos du Hauron (d’Algérie) avec les Gadel, l’annonce _ sans faire-part des familles, cette fois ; du moins un faire-part qui nous soit aisément accessible sur le web : seulement une brève annonce (minimale !) de la publication de ce mariage Gadel-Rey dans le journal local d’Orléansville, Le Progrès… _ du mariage, et toujours à Orléansville _ décidément la ville décisive de cette constellation familiale des Rey-Gentet-Ducos du Hauron-Gadel _, et le 9 mars 1905 _ soit à peine trois mois après le décès le 4 décembre 1904 d’Anne-Marie Schwartz, la veuve de Laurent Gentet _, de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel, avec Aimée-Laurence Rey…

Ce sont les Rey _ du Grand-Serre (dans le département de la Drôme) _ qui en se liant _ par le mariage, et probablement, eux aussi, à Orléansville (et autour de 1875…), d’Anatole Rey et Adélaïde Gentet _ aux Gentet d’Algérie _ ces Gentet qui venaient, dès 1837, de Satolas (dans le département de l’Isère) ; Le Grand Serre et Satolas étant des villages relativement proches géographiquement, et toux deux situés en Dauphiné _,

ont ainsi constitué le maillon qui a pu commencer de réunir aussi,

via le double mariage de Marie-Louise Rey avec Amédée Ducos du Hauron _ mariage qui a très probablement eu lieu à Orléansville, et assez antérieurement à ce décès de « Madame Veuve Laurent Gentet«  en décembre 1904 : c’est en effet le 4 juillet 1904, à Lamartine, qu’est née la petite Edmée, fille du couple Amédée Ducos du Hauron – Marie-Louise Rey ; Edmée qui n’est probablement pas le premier enfant de ce couple ; ce doit être plutôt la petite Eveline, dont j’ignore pour le moment la date et le lieu de naissance… _et d’Aimée-Laurence Rey avec Victor-Nicolas-Benjamin Gadel _ à Orléansville, le 9 mars 1905 _,

les Ducos du Hauron (d’Algérie) et les Gadel…

Une alliance désormais manifeste dans nombre de faire-part (de décès, de mariage, et même parfois de naissance) des Ducos du Hauron et des Gadel, ainsi que de quelques familles alliées,

telle la nombreuse famille des Bure _ ainsi le jeune Robert-Victor-Eugène Gadel (né en 1906) a-t-il épousé la jeune Irène Bure le 22 décembre 1927 à Alger…

J’ai remarqué aussi la quasi permanente association des noms de Gentet et Gadel dans les faire-part de décès, mariage et naissance de cette constellation familiale des Ducos du Hauron – Gentet – Gadel, par rapport à la quasi absence du nom de Rey :

probablement parce que _ à la possible exception de la famille de Denis Rey, installée à Malakoff _, les divers Rey présents à Orléansville et sa région, n’ont pas de lien de parenté avec cette famille Rey originaire du Grand Serre, du nord du département de la Drôme…

Et je me demande même, et surtout !, si Marie-Louise _ âgée de 54 ans lors de son décès le 20 septembre 1933, elle est donc née en 1879 _ et Aimée-Laurence _ quel âge pouvait-elle bien avoir lors de son mariage le 11 mars 1905 ? Peut-être juste 18 ans, si il s’avérait que celle que je suppose être sa mère, était décédée en lui donnant le jour : le 5 juillet 1886, à Oran… Victor, le mari (né le 8 juillet 1872, au Grand Serre, le berceau de cette famille Rey : c’est au Grand Serre qu’était venue accoucher de lui sa mère Marie-Eugénie-Hortense Rey, la sœur cadette d’Anatole…) d’Aimée-Laurence, lui, a 32 ans ce 11 mars 1905… _,

toutes deux Rey,

ne sont pas tout simplement sœurs ;

et les filles, tôt orphelines de leurs parents _ ainsi auraient-elles pu être recueillies par leur oncle orléansvillais Louis Gentet, un des frères d’Adélaïde Gentet _, lesquels parents pourraient être Adélaïde Gentet _ que je suppose donc être leur mère (Adélaïde Gentet est décédée à Oran le 5 juillet 1886) _ et son époux Anatole Rey _ que je suppose être leur père (Anatole Rey est décédé à Oran le 28 janvier 1890)…

Marie-Louise serait ainsi devenue orpheline de son père à l’âge de 10 ans ;

et Aimée-Laurence, à l’âge de 3 ans et demi…

Leur oncle maternel et éventuel tuteur, Louis Gentet (Orléansville, 1853 – Orléansville, 9 août 1906) était marié

et a eu des enfants.

Et je peux ajouter un fait tout à fait important qui vient magnifiquement à l’appui de ces diverses hypothèses « orléansvillaises » autour des années 1896 – 1905 ;

un fait tel qu’il est sobrement _ c’est-à-dire administrativement _ rapporté par le journal La Politique coloniale dans son numéro du 31 janvier 1901 :

« M. Ducos du Hauron, rédacteur à la sous-préfecture d’Orléansville _ voilà ! Amédée a, lui aussi, et durablement, séjourné, ces années-là, à Orléansville !_, est nommé adjoint à l’Ouarsenis, en remplacement de M. Dupuis« …

Information à comparer avec le libellé du faire-part de décès d’Amédée Ducos du Hauron, tel qu’il est paru dans le numéro du 13 août 1935 de L’Écho d’Alger, dans lequel est indiqué ceci :

« Les familles Ducos du Hauron, Ducros, Gadel et leurs parents vous font part du décès de leur regretté M. Amédée Ducos du Hauron, rédacteur principal de préfecture _ tel est donc son titre final officiel _ en retraite. Les obsèques ont eu lieu le 15 juillet 1935″…

Et à ces divers minces éléments attestant la présence en ces années 1896 – 1901 d’Amédée Ducos du Hauron à Orléansville,

vient s’ajouter aussi la mention, en un numéro en date du 15 mai 1898 de la Revue du Touring-Club de France, d’un envoi, d’Algérie, de « 3 vues de la mosquée d’Orléansville : Don de M. Ducos du Hauron« .

1898 – 1901 : voilà de quoi fixer un premier cadre spatio-temporel à la rencontre d’Amédée Ducos du Hauron (né à Agen en 1866) et de Marie-Louise Rey (née en 1879, et probablement à Orléansville _ Orléansville, ville dont son père présumé, Anatole Rey, a été nommé maire en 1880, avant de quitter Orléansville, ville sous-préfecture, fin 1882 ou début 1883, pour Oran, ville préfecture, où Anatole Rey devient alors le 20ème maire d’Oran ; cf l’information qu’en donne le 13 décembre 1882 le journal Le Midi : « le conseil municipal d’Oran a élu maire M. Rey, propriétaire« . Et Anatole deviendra, en 1886, le 2éme adjoint du maire suivant, Floréal Mathieu, par lequel Anatole a été « spécialement chargé de la direction des services de l’assistance publique et de la police municipale« . Et le 16 juillet 1889, un bulletin de la République française fera mention de l’attribution à Anatole Rey d’une Médaille d’Or de 2e classe : pour avoir « montré le plus grand dévouement pendant l’épidémie variolique qui a sévi en 1888 à Oran« 

Il se pourrait ainsi que la raison, autre que professionnelle _ matrimoniale ? _, du choix d’Amédée Ducos du Hauron de demeurer en Algérie, quand tous les autres membres de sa famille, son oncle Louis, ses parents Alcide et Césarine-Marie, et son frère Gaston Ducos du Hauron, regagnaient tous la France, concerne cette relation matrimoniale à Marie-Louise Rey… _ aussi, suis-je impatient de découvrir la date et le lieu du mariage d’Amédée et Marie-Louise ;

de même que les lieux et dates des naissances de chacun de leurs enfants, au cours de leur périple administratif dans diverses communes de l’Algérie de cette époque de la colonisation ;

et je dois dire aussi, au passage, que me manque une carte géographique un peu précise pour mieux me repérer sur les emplacements de ces villes et villages, qui, (outre la sous-préfecture d’Orléansville, en 1901, au départ de ce périple, et la préfecture d’Alger, en 1919, à l’arrivée) avaient alors noms, et pour les occurrences auxquelles j’ai réussi à accéder sur le web, de L’Ouarsenis (1901), Le Cheliff (1901), Lamartine (1904), Berrouaghia (1909), Sidi-Aïssa (1912), Mizrana (1913), Rébeval (1913), Tablat (1914), L’Arba (1914), Cassaigne (1919), avant l’affectation, en 1919 (selon ce qu’en rapporte le numéro du 22 février 1919 de L’Écho d’Alger), à la préfecture d’Alger : « par permutation«  « dans l’intérêt du service«  avec « M. Renaud Paul, rédacteur principal de 1e classe à la Préfecture d’Alger » ;

je rapporte in extenso ici ce précieux document : « en date du 20 février 1919, M. Ducos du Hauron, administrateur-adjoint de 1e classe en disponibilité, est réintégré dans le service des communes mixtes, et désigné pour la commune mixte de Cassaigne, en remplacement de M. Croizier, précédemment nommé à Trezel. M. Renaud Paul, rédacteur principal de 1e classe à la Préfecture d’Alger, est nommé, dans l’intérêt du service, administrateur-adjoint de 1e classe à Cassaigne, par permutation avec M. Ducos du Hauron« 

Me repérer dans l’espace (et secondairement dans le temps : tant celui des trajectoires individuelles et familiales des personnes, que celui de l’Histoire générale et universelle) constitue une base primordiale et même indispensable à ma représentation du réel : tout petit, c’est avec passion que j’adorais déchiffrer, en compagnie de mon cher grand-père, les cartes des atlas de géographie…

C’est donc bien là, à Orléansville, et alors, plus ou moins autour de 1896 – 1901 _ au moment de sa première nomination comme administrateur-adjoint : à l’Ouarsenis _, qu’Amédée Ducos du Hauron a pu faire la connaissance de Marie-Louise Rey, qu’il allait bientôt épouser _ j’en ignore à ce jour la date _et qui sera la mère d’au moins les 5 enfants que son épouse et lui avaient à charge, en 1927, à Rébeval, au moment de la retraite de la fonction publique d’Amédée _ cf l’article d’un journal parisien reproduit dans L’Écho d’Alger du 4 mars 1927, que j’ai donné dans mon article du 15 décembre dernier : _deux garçons :  Gérard _ né à Berrouaghia le 30 août 1909 _ et Roger _ j’ignore son lieu et sa date de naissance _et trois filles : Eveline _ j’ignore son lieu et sa date de naissance _, Edmée _ née à Lamartine le 9 juillet 1904 ; soit cinq mois avant le décès d’Anne-Marie Schwartz à Orléansville et une troisième _ dont j’ignore encore même le prénom…

Et on comprend bien ainsi la présence, juste après la mention des « familles Gentet et Rey« , et juste avant la mention de la « famille Yungmann » soit le nom de famille de la mère d’Anne-Marie Schwartz : Anne-Marie Jungmann, épouse de Pierre Schwartz : les deux parents d’Anne-Marie  Schwartz (veuve de Laurent Gentet) ; « Yungmann«  étant le nom le nom légèrement francisé des frères et neveux et nièces de la défunte de ce 4 décembre 1909 à Orléansville, Anne-Marie Schwartz _de la mention, et justement à cette place, de la « famille Ducos du Hauron » (soit, très précisément, la famille formée par Amédée Ducos du Hauron, son épouse Marie-Louise, née Rey, ainsi que leur(s) premier(s) enfant(s) : probablement Eveline, et, en tout cas et au moins, Edmée_ née donc, à Lamartine, le 9 juillet 1904 _), sur le faire-part de décès de « Madame Veuve Laurent Gentet, née Anne-Marie Schwartz » :

les Ducos du Hauron faisant désormais bien partie (et probablement depuis plusieurs années déjà…) de la famille _ orléansvillaise _ des Rey et des Gentet…

Quant à la « Mme Vve Gadel« , suivie de ses enfants,

présente (et présents) sur le faire-part de décès de « Madame Henri Ducros, née Eveline Ducos du Hauron » que publie le numéro de l’Écho d’Alger du 2 janvier 1939,

juste après « M. Henri Ducros, administrateur-adjoint à Dupleix et ses enfants, MM. Ducos du Hauron Gérard et Roger, Mme Jacquet » et juste avant « les familles Ducros, Ducos du Hauron, Gadel, Gentet, Charavel, Ferrand, Bure » qui « font part du décès de leur chère et regrettée Madame Henri Ducros, née Eveline Ducos du Hauron » _ dont les obsèques ont eu lieu dans l’intimité le 1er janvier 1939 _,

sa place en ce faire-part du 2 janvier 1939 se justifie pleinement parce que, elle qui est née _ possiblement à Oran, et en 1888 _ Aimée-Laurence Rey, se trouve être la tante maternelle de la défunte Eveline Ducos du Hauron, c’est-à-dire la sœur de la mère de celle-ci, la défunte _ à Agen, le 20 septembre 1933 _ Marie-Louise Rey, elle-même épouse du défunt _ à Alger, le 15 juillet 1935 _ Amédée Ducos du Hauron, le père d’Eveline…

Eveline était donc la nièce directe d’Aimée-Laurence Rey ;

et la cousine germaine des enfants _ et petits-enfants _ Gadel de celle-ci….

Telle est ainsi mon hypothèse à propos de Marie-Louise et Aimée-Laurence Rey

à ce jour…

Bien entendu, cette enquête est à suivre…

Et les pièces du puzzle viennent peu à peu s’abouter les unes aux autres.

Ce samedi 2 janvier 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Suite de la recherche des modalités de l’apparentement des Gadel aux Ducos du Hauron, en Algérie : en commençant par faire un point sur qui peut bien être celle qui figure sous l’appelation de « Mme Vve Gadel » dans le faire-part de décès d’Eveline Ducos du Hauron…

27déc

Dans ce cadre présent que je me suis donné afin de rechercher _ le plus méthodiquement possible _ les modalités effectives de l’apparentement de la famille Gadel à la famille Ducos du Hauron _ ou du moins à sa branche « algéroise – algérienne«  : celle issue d’Amédée Ducos du Hauron et son épouse, née Marie-Louise Rey _,

tel qu’en fournit, en un premier crucial indicel’avis de décès de Mme Henri Ducros, née Éveline Ducos du Hauron, paru dans l’édition du 2 janvier 1939 de L’Écho d’Alger, à la page 6 :

« Monsieur Henri Ducros, administrateur adjoint à Dupleix, ainsi que ses enfants ; MM. Ducos du Hauron, Gérard et Roger ; Mme Jacquet ; Mme Vve Gadel et ses enfants ; les familles Ducros, Ducos du Hauron, Gadel, Gentet, Charavel, Ferrand, Bure, vous font part du décès de leur chère et regrettée Madame Henri DUCROS née Éveline DUCOS DU HAURON. Les obsèques ont eu lieu dans l’intimité le 1er janvier 1939 » ;

soit une base décisive pour la présente recherche de cet apparentement de la branche « algéroise – algérienne » des Ducos du Hauron aux Gadel _ à partir de 1896, quand Amédée Ducos du Hauron choisit de demeurer en Algérie, alors que tous les autres membres de sa famille choisissent, eux tous, sans exception, de rentrer en France, et de s’installer à Paris, dans le quartier des Batignolles (17 rue des Batignolles, précisément) _, aux Ducros, aux Gentet, et à travers eux, aux Bure ;

dans ce cadre présent, donc,

je dois tâcher de préciser l’identité de cette Mme Vve Gadel, présente dans la mention « Mme Vve Gadel est ses enfants » _ qui donc celle-ci est-elle ? et qui sont ses enfants ? _ ;

une mention qui fait suite, en cette liste du faire-part du décès de Mme Henri Ducros, née Éveline Ducos du Hauron, 

à la mention, inaugurale de ce faire-part, du mari de la défunte « Monsieur Henri Ducros, administrateur adjoint à Dupleix« , ainsi que « ses enfants » _ qui sont-ils donc, en plus du petit Yves-Henri Ducros, né à Port-Gueydon le 8 juin 1930, et suite au décès précoce, peu avant le 23 octobre 1933 _ cf l’avis de décès paru dans L’Écho d’Alger de ce 23 octobre 1933, page 9 _, à Port-Gueydon aussi, de la petite Raymonde Ducros ? Peut-être le petit Paul-Henri Ducros, né (peut-être à Aumale) le 22 octobre 1921, d’un premier mariage de M. Henri Ducros, avec sa première épouse, née Gibal… _,

à la mention qui suit, de « MM. Ducos du Hauron, Gérard et Roger«  _ les deux frères de la défunte : Gérard est né le 30 août 1909, à Berrouaghia ; mais j’ignore, en revanche, le lieu et la date de naissance de son frère cadet Roger… _, et à « Mme Jacquet«  _ la compagne, à ce moment de décembre 1938, de Gérard Ducos du Hauron ; et que celui-ci ne tardera pas à épouser, à Alger, le 25 novembre 1939 _,

et cela juste avant la liste plus générale des familles parentes et alliées : « les familles Ducros, Ducos du Hauron, Gadel, Gentet, CharavelFerrand, Bure« …

« Mme Vve Gadel« , donc : veuve, depuis le 30 mars 1930, de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel (Grandserre, 8 juillet 1872 – Alger, 30 mars 1930), elle est née Aimée-Laurence Rey _ j’ignore à ce jour, et c’est bien dommage, ses lieux et dates et de naissance et décès _ ; et son mariage avec Victor-Nicolas-Benjamin Gadel avait eu lieu à Orléansville le 9 mars 1905 ;

et ses enfants sont Robert Gadel (né en 1906 _ je n’en sais pas davantage pour le moment _ ; appartenant à la classe 1926, il a demandé et obtenu alors un sursis militaire afin d’accomplir ses études de pharmacie à la Faculté d’Alger)

et Georges Gadel.

Les parents de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel étaient Victor-Alexandre-Philémon Gadel (Tarascon, 12 octobre 1835 – Marseille, 26 septembre 1927) et la première épouse de celui-ci, Marie-Eugénie-Hortense Rey

_ devenu veuf de Marie-Eugénie-Hortense Rey à une date que pour le moment j’ignore, Victor-Alexandre-Philémon Gadel se remariera, le 9 décembre 1886, et en Algérie (!), à Birkaden (arrondissement d’Alger), avec celle qui sera sa veuve, en 1927 : Marie Morlier. Mais je me demande, au passage, pour quelle occasion ce Provençal (né à Tarascon en 1835 et qui décèdera à Marseille en 1927) a pu traverser la Méditerranée pour venir jusqu’en Algérie se remarier, en 1886, et à l’âge de 51 ans, à Birkaden…

En cette Algérie que gagnera, à son tour, lui aussi, en 1902 (dans le cadre de sa carrière militaire), son fils Victor-Nicolas-Benjamin Gadel (qui a alors 30 ans), pour, et à Orléansville, se marier avec Aimée-Laurence Rey le 9 mars 1905 (il a maintenant 32 ans) ; et accomplir en Algérie tout le reste de sa carrière (militaire d’abord, et jusqu’au grade de capitaine ; puis, à partir de 1912, à l’âge de 40 ans, au Trésor, où il débute comme commis de 5e classe), jusqu’à son décès, comme Payeur-adjoint au Trésor, à Alger, à la Trésorerie d’Algérie : Victor-Nicolas-Benjamin Gadel décédant à l’âge de 57 ans…

Comment ne pas faire un lien, en découvrant deux fois ce même nom de Rey porté par deux épouses Gadel _ Marie-Eugénie-Hortense, puis Aimée Louise _

avec le nom de Marie-Louise Rey, l’épouse d’Henri-Amédée-Lionel Ducos du Hauron ?

De cette Marie-Louise Rey, je connais seulement le lieu (Agen) et la date (20 septembre 1933) de décès, à l’âge de 54 ans _ ce qui fait remonter sa naissance à l’année 1879 ; Amédée, son mari, étant né à Agen, le 9 février 1866. Et Marie-Louise Rey est inhumée à Agen, dans le caveau familial des Ducos du Hauron, au cimetière de Gaillard _ mais j’ignore si Amédée Ducos du Hauron est inhumé lui aussi à Agen, en ce cimetière de Gaillard (non !) ; ou plutôt à Alger (oui !)…

Amédée et Marie-Louise se sont probablement mariés en Algérie _ sans confirmation ni de lieu, ni de date pour le moment… _, dans les toutes dernières du XIXe siècle, ou les toutes premières du XXe ;

 

et des 5 enfants dont ils avaient charge de famille, à Rébeval, en 1927 _ d’après le très intéressant article d’un quotidien parisien (hélas non nommé !) reproduit dans L’Écho d’Alger du 4 mars 1927 ; article donné in extenso dans mon article du 15 décembre dernier :  _, alors qu’Amédée se trouvait à la retraite de sa carrière d’administrateur adjoint de diverses municipalités d’Algérie _ dont je me suis efforcé d’établir une liste ; cf mon article du 16 décembre dernier : _je ne dispose, pour le moment que des prénoms de leurs deux garçons, Gérard et Roger (qui figurent dans divers faire-part de décès, dont surtout le faire-part de décès de leur sœur Éveline Ducos du Hauron, épouse de Henri Ducros, paru dans L’Écho d’Alger du 2 janvier 1939 ; et auxquels fait aussi allusion _ mais sans donner leurs prénoms _ la lettre d’Alice Ducos du Hauron à Henri Lacroix, du 6 août 1948 : Alice y parle de ses « deux petit-neveux, en Algérie, fils de (son) frère aîné« , Amédée _ cf le post-scriptum à mon article du 6 décembre dernier : _) ;

pour ce qui est de leurs trois filles _ dont aurait pu faire partie la « Mme Vve Gadel » du faire-part de décès d’Eveline Ducos du Hauron, épouse de Henri Ducros, publié le 2 janvier 1939 par L’Écho d’Alger… _on peut déjà donner le prénom d’Éveline (décédée, donc, à Alger durant la dernière semaine de 1938) ; ainsi que celui d’Edmée, née à Lamartine, le 9 juillet 1904 ; reste donc à découvrir le prénom de la troisième de ces trois filles d’Amédée Ducos du Hauron et son épouse Marie-Louise Rey (et sœurs de Gérard et Roger Ducos du Hauron) : j’ignore s’il s’agit, ou pas (dans le cas où celle-ci serait Edmée), de celle qui serait peut-être devenue la veuve d’un Gadel (et duquel d’entre eux, je ne le sais pas non plus) ; à moins qu’elle n’ait été l’épouse d’un Eugène Gentet… Cela demeure à éclaircir…

Je dois ici ajouter que j’ai aussi été frappé par la mention, sur le faire-part de décès de M. Jean-Baptiste Bure _ survenu à Alger le 31 octobre 1934 _, publié par L’Écho d’Alger le 1er novembre 1934, et au sein de la liste de familles parentes et alliées des Bure, à côté de la famille Gadel et de la famille Ducros, d’une famille « Ducos-Gentet« … Serait-ce là faire allusion à un couple constituée d’une Ducos du Hauron et d’un Gentet ? Voire un Eugène Gentet ?..

Tout cela reste bien évidemment à débrouiller.

D’autant que dans le faire-part de décès de M. Victor Gadel, Payeur adjoint du Trésor, publié par L’Écho d’Alger du 31 mars 1930

_ mais l’exemplaire de ce faire-part, et le seul qui soit accessible sur le web, est malencontreusement incomplet, déchiré (!) qu’il est, et en très fâcheux endroit. Le voici tout de même, et son détail est tout à fait précieux pour notre recherche :

« Mme Vve Victor Gadel _ née Aimée-Laurence Rey ; et épouse de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel à Orléansville le 9 mars 1905 _,

Monsieur Robert Gadel, étudiant en pharmacie _ né en 1906 ; ce que j’induis de sa classe (1926) d’incorporation  _, Mme née Irène Bure _ ils se sont mariés, à Alger, le 22 décembre 1927 _ et leur fils Jean-Claude,

M. Georges Gadel ,

M. et Mme _ née Jeanne Escudié _ Eugène Gadel _ leur mariage a eu lieu à Montpellier le 4 octobre 1910 _ et leurs enfants, de Paris,

Mme et M. _ Marie-Louise, née Rey, et Amédée Ducos du Hauron : c’est moi qui rétablis ici le prénom d’Amédée, qu’une fort malencontreuse déchirure du papier photocopié et reproduit, a coupé ! _ Ducos du Hauron et leurs enfants _ deux garçons : Gérard et Roger, et trois filles _,

Mme _ Éveline Ducos du Hauron _ et M. Henri Ducros _ qui n’ont pas encore eu d’enfant, à cette date du 31 mars 1930 : ni la petite Raymonde, ni le petit Yves-Henri… _,

Mme et M. Eugène Gentet,

Mme Vve Gentet,

et les familles Gadel, Dufour, Sibert et Macaire, de Marseille,

Bure, Escudié, Mann, Donsimoni, Ferrand, Wachter, Gastaud, Rencurel, Maestracci, Cachia, Barzan, Ducros _ d’Azazga _, Jean, Bonopéra _ d’Algérie (et notamment d’Orléansville) _,

ont la douleur de vous faire part du décès de leur bien cher et regretté

Monsieur Victor GADEL

Payeur adjoint du Trésor, Capitaine en retraite, Chevalier de la Légion d’Honneur,

leur époux, père, beau-père, grand-père chéri, frère, beau-frère, oncle, cousin germain, neveu, cousin, parent, allié et ami,

survenu à Alger le 30 mars, à l’âge de 57 ans _ il était né à Grandserre (Drôme) le 8 juillet 1872 _,

et vous prient de bien vouloir assister à ses obsèques, qui auront lieu aujourd’hui 31 mars à 10 heures.

Réunion au domicile mortuaire, 32 rue Eugène Robe.

PF GUYE, 38 rue Rovigo, Alger. T. 51-71.« 

j’ai découvert, et se suivant, les expressions suivantes :

« Mme et M. Ducos du Hauron _ Sylvia et Roger ? Non pas ; mais Amédée et son épouse Marie Louise, née Rey ! _ et leurs enfants« ,

« Mme _ née Éveline Ducos du Hauron ? _ et M. Henri Ducros« ,

« Mme et M. Eugène Gentet« 

et « Mme Vve Gentet« …

Il me faudra donc y revenir…

Mais pour en revenir au nom de Rey,

j’ai relevé à trois reprises, parmi les (nombreux) parents et alliés (en l’occurence, de la famille Bure) faisant part d’un décès,

la mention de « Mme et M. Denis Rey et leur fils Marcel » _ Denis Rey décèdera à Malakoff le 7 novembre 1935:

_ dans l’Écho d’Alger du 10 septembre 1929, et dans Le Progrès d’Orléansville, pour l’annonce du décès, à l’âge de 27 ans, de Mme Alphonse Ducros, née Gilberte Bure ;

_ et dans L’Écho d’Alger du 11 décembre 1932, pour l’annonce du décès, à l’âge de 29 ans, de M. Albert Bure _ un des frères de Gilberte Bure.

Et je dois ajouter que dans le faire-part du décès de Mme Alphonse Ducros, née Gilberte Bure, publié par L’Écho d’Alger du 10 septembre 1929, sont présentes aussi parmi les mentions des personnes parentes et alliées, les expressions suivantes :

« Mme Vve Ducros, d’Azazga » _ la belle-mère de la défunte Gilberte Bure ; et mère d’Alphonse, Henri et Edmond Ducros _,

« Mme _ soit Éveline Ducos du Hauron, belle-sœur par alliance de la défunte, Gilberte Bure, épouse du frère (Alphonse Ducros) de son mari (Henri Ducros) _ et M. Henri Ducros administrateur adjoint » _ beau-frère de la défunte _,

« M. Edmond Ducros, d’Azazga » _ autre beau-frère de la défunte _ ;

et parmi les nom des familles apparentées :

« Gadel » _ la famille du mari d’Irène Bure : une des sœurs de la défunte _, « Ducos du Hauron » _ la famille d’une des belle-sœurs de la défunte _, « Gentet » _ j’ignore la parenté précise des Gentet avec les Bure ; sauf si l’épouse d’Eugène Gentet s’avérait être une sœur d’Éveline Ducos du Hauron… 

Il me faut donc continuer à passer méthodiquement en revue les divers faire-part concernant les décès et mariages des familles Ducos du Hauron, Gadel,

et leurs alliés, tels, aussi et d’abord, les Gentet et les Bure…

Ce dimanche 27 décembre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

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