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Les parents cibouro-luziens de Marie Delouart-Ravel contemporains de la naissance de Maurice Ravel, le 7 mars 1875, à Ciboure : un provisoire panorama sur une très méconnue généalogie familiale…

04oct

Je désire faire ici un panorama récapitulatif le plus complet possible, en dépit de ce qu’il me reste encore à trouver en allant examiner méthodiquement, sur place, les précieux livres d’archives de la mairie de Ciboure, des parents collatéraux effectifs (c’est-à-dire vivants à la date du 7 mars 1875) de la mère de Maurice Ravel, Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917), à la naissance de Maurice Ravel, le 7 mars 1875et suite au décès de sa mère, Sabine Delouart (Ciboure, 11 mars 1809 – Ciboure, 22 décembre 1874), à Ciboure, le 22 décembre 1874.

La plus proche parente alors en vie de Marie Delouart (1840-1917), à cette date du 7 mars 1875, est sa tante Gachucha Billac (Ciboure, 15 mai 1824 – Saint-Jean-de-Luz, 17 décembre 1902), la demi-sœur de sa mère Sabine Delouart (1809-1874) qui vient de décéder le 22 décembre 1874 ; et que Marie Delouart (1840-1917), bien que pas spécialement croyante, choisit pour être la marraine du bébé prénommé Joseph-Maurice, à l’église Saint-Vincent de Ciboure, le 13 mars 1875.
Gachucha Billac (1824-1902) a bien eu un fils, Romain Billac, né à Ciboure le 4 août 1844, mais celui-ci est prématurément décédé à Ciboure le 2 décembre 1862, et sans descendance.
Et celui qui tient lieu de parrain, en l’absence à Ciboure du parrain du bébé sur les fonts baptismaux, ce 13 mars 1875, est Simon Goyenague (Ciboure, 29 novembre 1821 – Ciboure, 18 avril 1890), cousin germain de la défunte Sabine Delouart (1809-1874) :
la mère de Simon Goyenague, Marie Delouart 3 (Ciboure, 17 août 1788 – Ciboure, 15 décembre 1872 ; épouse à Ciboure le 28 février 1821 de Michel Goyenague (1790-1849)), étant la seconde sœur de son aînée Marie-Baptiste Delouart (Ciboure, 29 juin 1782 – Ciboure, 28 août 1855), laquelle, elle, est la mère de Sabine Delouart (1809-1874), ainsi que de Gachucha Billac (1824-1902) ; ainsi que la grand-mère de Marie Delouart (1840-1917), la mère de Maurice Ravel le 7 mars 1875.
La mère de Maurice Ravel, Marie Delouart (1840-1917), avait bien eu un frère aîné, Pierre Casabon, né à Ciboure en 1838 ; mais jusqu’ici j’ignore quasiment tout de son existence ; et d’une éventuelle descendance sienne…
Á nul moment le nom de celui-ci n’apparaît, non plus, dans la Correspondance de Maurice Ravel rassemblée par Manuel Cornejo.
Seconde fille (Saint-Jean-de-Luz, 20 novembre 1824 – Saint-Jean-de-Luz, 30 novembre 1900) de la sœur suivante de la Marie-Baptiste Delouart n°1 (1782-1855), et portant le même nom de Marie-Baptiste Delouart _ d’où ont procédé pas mal de confusions… _, Marie-Baptiste Delouart n°2 (Ciboure, 17 juin 1784 – Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842), et du mari de celle-ci (le mariage eut lieu à Saint-Jean-de-Luz le 17 août 2014), Jean Curutchet, dit Jean Etcheverry (Ciboure, 15 septembre 1777 – disparu en mer, au large d’Hendaye, nuit du 14 au 15 novembre 1841), est toujours vivante à la date de ce 7 mars 1875 la cousine germaine luzienne de Sabine Delouart (1809-1874), Marie Etcheverry (n°2), veuve Dargaignaratz (Saint-Jean-de-Luz, 20 novembre 1824 – Saint-Jean-de-Luz, 30 novembre 1900).
La sœur aînée de celle-ci, Marie Etcheverry n°1 (Saint-Jean-de-Luz, 21 juin 1817 – Saint-Jean-de-Luz, 27 décembre 1850 ; et épouse, à Saint-Jean-de-Luz le 10 novembre 1846, de Jean-Baptiste Hiriart (1816-1859)), étant alors décédée :
cette Marie Etcheverry n°2 (1824 –1900) avait épousé à Saint-Jean-de-Luz le 27 août 1851 Louis-Bernard Dargaignaratz (1815-1862).
Et de ce couple Bernard Dargaignaratz (Saint-Jean-de-Luz, 18 juin 1815 -Le Hâvre, 29 novembre 1862) – Marie Etcheverry n°2 (1824-1900), à cette date du 7 mars 1875, vivent deux filles Dargaignaratz :
Gracieuse Dargaignaratz (Saint-Jean-de-Luz, 23 octobre 1854 – Urrugne, 15 avril 1879)
et Marie-Clotilde Dargaignaratz (Saint-Jean-de-Luz, 6 mars 1860 – Urrugne, 26 février 1943), qui épousera à Urrugne le 22 novembre 1905 Martin Zozaya (Urrugne, 1er août 1858 – Urrugne, 5 avril 1932).
Issus de la luzienne Marie Etcheverry n°1 (1817-1850) et de son mari luzien Jean-Baptiste Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 10 avril 1816 – Saint-Jean-de-Luz, 24 septembre 1859), à cette date du 7 mars 1875 vivent deux fils Hiriart, luziens :
Dominique Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 28 janvier 1849 – Saint-Jean-de-Luz, 20 décembre 1926, qui épouse à Saint-Jean-de-Luz le 3 juin 1874 Marie Dimatz (Saint-Jean-de-Luz, 28 octobre 1844 – Saint-Jean-de-Luz, 9 juillet 1932)) et Jean-Charles Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 20 décembre 1850 – en Uruguay, ?), qui épousera bientôt à Saint-Jean-de-Luz le 30 mai 1877 Marie Arramendy (Saint-Jean-de-Luz, 18 décembre 1858 – en Uruguay ?) : leur descendance vit toujours en Uruguay…  
 …
Issus de la troisième sœur Delouart, la cibourienne Marie Delouart n°3 (Ciboure, 17 août 1886 – Ciboure 15 décembre 1872) et de son mari le cibourien Michel Goyenague (Ciboure, 11 janvier 1790 – Ciboure, 20 novembre 1849), à cette date du 7 mars 1875 vivent, outre le fils aîné, et tenant lieu de parrain à Maurice Ravel le 13 mars 1875, le cibourien Simon Goyenague (1821-1890), époux, à Ciboure, le 15 novembre 1853, de Josèphe Joachine Albistur (Fontarabie, 4 février 1828 – ?), et son fils Pierre Paul Goyenague (Ciboure, 19 août 1854 – Ciboure, 6 mars 1929), qui épousera, à Ciboure, le 20 août 1890, sa cousine germaine Nicolasse Goyenague (1864-1945),
plusieurs autres enfants encore de ce couple Goyenague-Albistur :
Jacques Goyenague (Ciboure, 16-10-1823 – Ciboure, 22-11-1886 ; qui épouse à Ciboure le 23 avril 1856 la cibourienne Catherine Larrea (1832-1895) ; Jacques Goyenague (1823-1886) et son épouse Catherine Larrea (1832-1895) auront au moins cinq enfants :
Simon Goyenague (Ciboure, 18 juin 1856 – Ciboure, 14 janvier 1874) ; Nicolasse Goyenague (Ciboure, 11 juillet 1864 – Ciboure, 1er juin 1945) ; qui épousera, à Ciboure, le 20 août 1890, son cousin germain Pierre-Paul Goyenague (1854- 1929) ; Gracieuse Goyenague (Ciboure, 15 juillet 1866 – Ciboure, 16 août 1950) ; Josèphe Goyenague (Ciboure, 12 juin 1868 – ? ) ; Alexandrine Goyenague (Ciboure,  mai 1872 – Ciboure, 19 juillet 1872).
Marie Goyenague (Ciboure, 28 juillet 1827 – à Buenos Aires, après 1898), qui épouse à Ciboure le 17 juillet 1850 l’urrugnard Martin Passicot (Urrugne, 24 octobre 1824 – Buenos Aires, 22 octobre 1888) ; ils auront au moins 11 enfants Passicot…
et Bertrand Goyenague (Ciboure, 6 mars 1832 – ?).
De Marie Goyenague (1827-après 1898) et Martin Passicot (1824-1888), seul l’aîné de leurs 11 enfants, Jean-Martin Passicot (Ciboure 17 mai 1851 – Buenos Aires, après 1895) est né en France, à Ciboure.
Les 10 autres enfants Passicot sont nés en Argentine ; les 7 suivants (Juan Tomas Gabriel, le 30 mars 1855 ; Marcelina, le 5 juin 1856 ; Pascuala, le 27 juin 1858 ; Pedro, le 21 avril 1860 ; Catalina, le 9 juillet 1861 ; Pedro, le 19 novembre 1863 et Bernarda Mariana le 20 novembre 1865) à Buenos Aires ; et enfin les 3 derniers (Maria-Luisa, le 26 juin 1867 ; Juan Maria, le 26 novembre 1869 et Francisco, le 15 juin 1873) à Las Lomas de Zamora.
Marie Goyenague, son époux Martin Passicot et leur fils aîné Jean-Martin, avaient embarqués pour l’Argentine au port de Pasajes en 1851.
Enfin, du frère cadet des 3 Marie (ou Marie-Baptiste) Delouart (n°1 : 1782-1855 ; n°2 : 1784-1842 ; n° 3 : 1786-1872), Jean Delouart (Ciboure, 27 août 1788 – Ciboure, 23 septembr 1872 ; époux à Ciboure le 30 avril 1823 de la cibourienne Marguerite Larrea (1798-1844)), à cette date qui nous intéresse du 7 mars 1875, vivent au moins 3 enfants Delouart issus de ce couple :
l’aînée, Sabine Delouart (Ciboure, 24 juin 1825 – ?), épouse, à Ciboure le 12 août 1852 Bernard Cerciat (Ciboure, 18 octobre 1824 – en mer, 9 mars 1868) ; ils auront au moins 3 enfants Cerciat :
Jean-Baptiste Cerciat (Ciboure, 20 septembre 1854 – Ciboure, 26 novembre 1914 ; qui épousera à Guéthary le 4 juillet 1877 Marie Doyhenart (1853 – après 1923) ; et ce couple aura au moins 4 enfants Cerciat, dont :
Marianne Cerciat (Ciboure, 3 mars 1890 – Ciboure, 13 avril 1950) ; Jean-Vincent Cerciat (Ciboure, 15 décembre 1894 – Ciboure, 28 avril 1961) ; qui épousera à Ciboure le 6 avril 1921 Marianne Ochoteco (Saint-Pée-sur-Nivelle, 28 septembre 1899 – Ciboure, après 1961) ; et qui auront pour fille Mercedes Cerciat (Ciboure, 18 septembre 1921 – Ciboure, 9 mars 2012) ; et Marie-Louise Cerciat (Ciboure, 12 avril 1900 – Saint-Jean-de-Luz, 15 avril 1975) ; qui épouse à Ciboure le 27 février 1923 Adolphe Philippe Sagarzazu (Fontarabie, 5 mai 1900 – Ciboure, 1er janvier 1961  ; et qui auront 3 enfants : Marie-Jeanne Sagarzazu, elle-même mère de Marcel René Sagarzazu ; Jean-Baptiste Sagarzazu et Anita Sagarzazu)) ;
Jean Cerciat (Ciboure, 19 avril 1859 – Nouméa, ?) ; qui épousera à Nouméa le 24 juillet 1893, Marie-Eudoxie Allard (12 septembre 1872 – ?) ; le couple aura au moins 3 enfants Cerciat :
Elise Cerciat (Nouméa, 30 juillet 1894 – ?) ; Raymond Cerciat (Nouméa, 27 janvier 1897 – ?) ; André Cerciat (Nouméa, 3 avril 1899 – ?) ;
et Jeanne Cerciat (Ciboure, 20 février 1864 – Saint-Jean-de-Luz, 23 septembre 1947).
La seconde des trois enfants de Jean Delouart et son épouse Marguerite Larrea, est Marie Delouart (Ciboure, 30 juin 1827 – Ciboure, 17 mars 1917 ; qui épouse à Ciboure le 21 décembre 1853 Guilhen Etchepare (Ciboure, 8 juillet 1826 – Ciboure, 22 mai 1872) ; j’ignore s’ils ont eu ou pas des enfants ;
et enfin le troisièmesième est Jean Delouart (Ciboure, 1833 – Ciboure, 26 décembre 1888 ; qui épouse à Ciboure le 13 novembre 1861 Dominique Etchepare (1831 – Ciboure, 16 mars 1897) ; le couple aura au moins 2 enfants Delouart :
Etiennette Delouart (Ciboure, 5 mai 1866 – Ciboure, 8 novembre 1870) ;
et Sabine Delouart (26 avril 1868 – Ciboure, 25 février 1952).
Il faut ajouter aussi les descendants luziens de la Marie Etcheverry n°1 (1817-1850) et son époux Jean-Baptiste Hiriart (1816-1859),  soient les deux frères Hiriart :
Dominique Hiriart (1849-1926 ; époux de Marie Dimatz (1844-1932)) ;
et Jean-Charles Hiriart (1850- ? ; époux de Marie Arramendy 1858- ?)).
Ce dernier couple a quitté la France pour l’Uruguay suite à de mauvaises affaires de Jean-Charles Hiriart, maître bottier.
Mais Dominique Hiriart et son épouse Marie Dimatz eurent, en 1875 et 1877, deux filles Hiriart :
Magdeleine Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 11 mars 1875 – Saint-Jean-de-Luz, 19 juin 1968) ; qui épousa à Saint-Jean-de-Luz le 28 septembre 1901 Charles Gaudin (Saint-Jean-de Luz, 19 novembre 1875 – Bimbo, 13-9-1910) le fils aîné d’Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 17 novembre 1844 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1920) et Annette Bibal (Saint-Jean-de-Luz 28 avril 1845 – Saint-Jean-de-Luz, 21 décembre 1936) ;
Magdeleine Hiriart et Charles Gaudin, dont le fils Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30 mai 1903 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1988) véhiculait, dans son automobile personnelle, Maurice Ravel par tout le pays basque, en Espagne comme en France, lors des séjours (ou moments) de villégiature du compositeur sur la côte basque, à la fin des années 20 et début des années 30 ;
et Marie Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 27 juillet 1877 – Saint-Jean-de-Luz, 19 octobre 1945), demeurée célibataire.
La Correspondance de Maurice Ravel connue à ce jour _ manque hélas la correspondance de toute la période d’enfance et adolescence, avant 1900 ! Dans quels tiroirs privés se cache-t-elle donc ? _ n’atteste de séjours à Saint-Jean-de-Luz ou Ciboure de Maurice Ravel qu’à partir de 1901.
Cependant divers témoignages oraux de plusieurs membres de la famille Gaudin, tels ceux de Marie Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 3 mars 1879 – Saint-Jean-de-Luz, 8 décembre 1976), Jane Gaudin, veuve Courteault (Saint-Jean-de-Luz, 16 octobre 1880 – Saint-Jean-deLuz, 28 mars 1979), ou le fils de Jane, et son époux Henri Courteault (Pau, 26 août 1869 – Saint-Jean-de-Luz, 2 novembre 1937), Pierre Courteault (Paris, 21 avril 1910 – Ascain, 15-décembre 2006), affirment, avec de très significatives et souvent pittoresques anecdotes à l’appui, la venue de l’enfant Maurice Ravel à Saint-Jean-de-Luz, rue Gambetta, chez les Gaudin, et y jouant du piano, et en particulier auprès de celle qui faisait fonction de gouvernante auprès des 6 enfants Gaudin (Charles, né le 19 novembre 1875 ; Pierre, né le 7 février 1878 ; Marie, née le 3 mars 1879 ; Jeanne (née le 16 octobre 1880) ; Pascal, né le 31 janvier 1883 ; et Louis, né le 23 février 1886) : sa marraine et grand-tante _ la demi-sœur (1824-1902) de sa grand-mère Sabine Delouart (1809-1874) : toutes deux filles de Marie-Baptiste Delouart n°1 (1782-1855) _, sa « chère tante Gachucha »
En 1900, pour prendre une date concernant davantage Maurice Ravel lui-même _ et ce que rapportent les premières lettres conservées (et connues à ce jour) à propos de ses séjours à Saint-Jean-de-Luz et Ciboure _, plutôt que sa mère Marie Delouart accouchant à Ciboure en 1875, étaient donc bien présents à Ciboure et Saint-Jean-de Luz pas mal de parents collatéraux et cousins de Maurice Raveldont surtout ceux-ci, parmi ceux que j’ai pu repérer jusqu’ici :
Gachucha Billac (1824-1902),
Dominique Hiriart (1849-1926) et son épouse Marie Dimatz (1844-1932),
Magdeleine Hiriart (1875-1968) et son époux Charles Gaudin (1875-1910),
Marie Hiriart (1877-1945),
Marie Etcheverry veuve Dargaignaratz (1824-1900) et sa fille Marie-Clotilde Dargaignaratz (1860-1943),
Pierre-Paul Goyenague (1854-1929) et son épouse Nicolasse Goyenague (1864-1945),
Gracieuse Goyenague (1866-1950),
Marie Delouart veuve Etchepare (1827-1917),
Jean-Baptiste Cerciat (1854-1914), et son épouse Marie Doyhenard (1853-après 1923),
Marianne Cerciat (1890-1950), Jean-Vincent Cerciat (1894-1961), Marie-Louise Cerciat (1900-1975),
Jeanne Cerciat (1864-1947),
Sabine Delouart (1868-1952)
Marie Gaudin (1879 – 1976)…
Ce dimanche 4 octobre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

La confirmation officielle du cousinage luzien de Maurice Ravel avec les Hiriart-Gaudin (et les deux Marie Etcheverry)

26mai

En continuant mes recherches

_ cf la synthèse du 16 mai dernier donnant accès à mes précédents articles :  _

à propos des cousinages cibouro-luziens de Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937),

je viens de trouver la confirmation du cousinage effectif (au 3ème degré)

entre Magdeleine Hiriart-Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 11 mars 1875 – Saint-Jean-de-Luz, 15 juin 1968) et Maurice Ravel,

dans le faire-part de décès de la mère de Magdeleine, Madame Dominique Hiriart, née Marianne Imatz.
Dont le décès _ à l’âge de 87 ans : Marianne Imatz est née à Saint-Jean-de-Luz le 28 octobre 1845, fille de Raphaël Imatz (né à Urrugne le 17 avril 1797 et décédé à Saint-Jean-de-Luz le 20 janvier 1869), charpentier, et Magdelaine Harispe (née à Saint-Jean-de-Luz, dans le quartier d’Acotz, le 10 mars 1802, et décédée à Saint-Jean-de-Luz le 28 février 1883) ; lesquels Raphaël Imatz et Magdeleine Harispe s’étaient mariés à Saint-Jean-de-Luz le 6 février 1839 _ est survenu le samedi 9 juillet 1932, en son domicile du 30 rue Gambetta à Saint-Jean-de-Luz.
paru dans la Gazette de Biarritz-Bayonne et Saint-Jean-de-Luz datée du 9 juillet 1932 : https://www.retronews.fr/journal/gazette-de-bayonne-de-biarritz-et-du-pays-basque/9-juillet-1932/343/1257927/3
Madame Veuve GAUDIN, née Hiriart ;
Mademoiselle Marie HIRIART ;
Monsieur Edmond GAUDIN ;
Madame Veuve ZOZAYA, née Dargaignaratz ;
Les parents et alliés
Ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu’ils viennent d’éprouver en la personne de
Mme Dominique HIRIART
née Marianne IMATZ
Leur mère, grand-mère et cousine, décédée, munie des sacrements de l’Eglise, le 9 juillet 1932, dans sa 88éme année, en son domicile, 30 rue Gambetta, à Saint-Jean-de-Luz.
En vous priant de bien vouloir leur faire l’honneur d’assister aux Obsèques qui auront lieu le Lundi 11 courant, à 10 heures très précises, à l’église de Saint-Jean-de-Luz.
On se réunira à la maison mortuaire à 9 heures trois-quart.
comporte les _ décisives _ précisions suivantes :
Marianne Imatz (veuve de Dominique Hiriart)
_ a pour fille : Madame veuve Gaudin, soit Magdeleine Hiriart (née à Saint-Jean-de-Luz le 11 mars 1875, et veuve _ depuis l’automne 1910 _ de Charles Gaudin _ le mariage de Magdeleine Hiriart et Charles Gaudin a eu lieu à Saint-Jean-de-Luz le 28 septembre 1901 _ ;
_ pour sœur : Marie Hiriart (sans autre précision : célibataire et sans enfant) ;
_ pour petit-fils : Edmond Gaudin : né à Saint-Jean-de-Luz le 30 juin 1903 _ et pas encore marié, ce jour de deuil de 1932 (à Angela Rossi), constatons-nous pour lors ; leur mariage aura lieu en 1935… _ ;
_ et pour cousine Marie-Clotilde Dargaignaratz, veuve Zozaya ;
celle-ci, née à Saint-Jean-de-Luz le 6 mars 1860 (et qui décèdera à Urrugne, le 26 février 1943, à l’âge de 82 ans), est en effet la veuve de Martin Zozaya (né à Urrugne le 1er août 1856, et décédé à Urrugne le 5 avril 1932), rentier ; ils s’étaient mariés à Urrugne le 22 novembre 1905) ;
et Marie-Clotilde est la fille de la seconde Marie Etcheverry (née à Saint-Jean-de-Luz le 20 novembre 1824, épouse, le 27 août 1851, à Saint-Jean-de-Luz _ puis veuve, le 29 janvier 1862 _ du luzien Bernard Dargaignaratz, maître au cabotage ; et décédée à Saint-Jean-de-Luz le 30 novembre 1900, à l’âge de 76 ans) ;
laquelle seconde Marie Etcheverry est la sœur cadette de la première Marie Etcheverry (née à Saint-Jean-de-Luz, le 21 juin 1817 et décédée à Saint-Jean-de-Luz le 27 décembre 1850 _ des suites des couches de son second fils, Jean-Charles Hiriart, né le 20 décembre 1850 (et frère cadet de Dominique Hiriart, né le 28 janvier 1849) _, à l’âge de 33 ans), épouse _ le 10 novembre 1846, à Saint-Jean-de-Luz _ de Jean-Baptiste Hiriart, tonnelier : soient les beaux-parents de Marianne Imatz.
Marie-Clotilde Dargaignaratz veuve Zozaya, et Marianne Imatz veuve Hiriart, sont bien cousines germaines
via la belle-mère de Marianne et la mère de Marie-Clotilde,
soient les deux sœurs Marie Etcheverry _ nées à Saint-Jean-de-Luz, l’aînée le  21 juin 1817, et sa cadette le 20 novembre 1824 _, filles de la seconde Marie Delouart _ née à Ciboure le 17 juin 1784 et décédée à Saint-Jean-de-Luz le 3 janvier 1842 : elle, cibourienne, avait épousé à Saint-Jean-de-Luz le cibourien Jean Etcheverry, marin, le 17 août 1814 _ ; et se nommant toutes les deux Marie Etcheverry !
Faute d’avoir découvert le faire-part du décès de Dominique Hiriart lui-même,
j’ignore pour le moment la date de son décès _ il est décédé à Saint-Jean-de-Luz le 20 décembre 1926, ajout du 18 octobre 2024 _ ;
j’ai appris seulement _ du Journal officiel _ que le 9 avril 1925 _ alors âgé de 76 ans : il est né à Saint-Jean-de-Luz le 28 janvier 1849 _ avait été décernée à Dominique Hiriart  une médaille d’or, en tant qu’administrateur de la succursale de la Caisse d’Epargne de Bayonne à Saint-Jean-de-Luz _ lors de son mariage, le 3 juin 1874, sa profession indiquée sur l’acte d’état-civil était celle de menuisier. C’est intéressant.
Dominique Hiriart, né donc à St-Jean-de-Luz le 28 janvier 1849, est le fils aîné de la première Marie Etcheverry (née à Saint-Jean-de-Luz le 21 juin 1817 et décédée à Saint-Jean-de-Luz le 27 décembre 1850 _ à l’âge de 33 ans _) ;
et le petit-fils de la seconde Marie-Baptiste Delouart (née à Ciboure le 17 juin 1784 et décédée à Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842 _ à l’âge de 57 ans _ ),
sœur de la première Marie-Baptiste Delouart (née à Ciboure le 29 juin 1782 et décédée à Ciboure en 1855) ;
laquelle _ l’aînée des quatre enfants de Gratien Delouart et son épouse Sabine Laxague : les trois Marie Delouart (nées à Ciboure respectivement  les 29 juin 1782, 17 juin 1784 et 17 août 1786) et leur frère Jean Delouart (né à Ciboure le 27 août 1788) ; existe encore un cinquième membre de cette fratrie Delouart, en la personne d’un second frère, Baptiste-Jean Delouart, né en 1790, marin, lui aussi, et époux d’une Gracieuse Casabon : ce qui appert d’une généalogie des Delouart établie par Jean-Noël Darrobers, à laquelle je n’ai pas eu un accès complet jusqu’ici…  _ est
la mère de Sabine Delouart (née à Ciboure le 11 septembre 1809 et décédée à Ciboure le 22 décembre 1874),
la grand-mère de Marie Delouart-Ravel (née à Ciboure le 24 mars 1840 et décédée à Paris le 5 janvier 1917),
et l’arrière grand-mère de Maurice Ravel (né à Ciboure le 7 mars 1875 et décédé à Paris le 28 décembre 1937).
Le lien de cousinage _ très clairement affirmé dans les lettres échangées le 8 octobre 1910 (« Ma chère cousine« , écrit Ravel) et le 24 novembre 1914 (« Mon cher Maurice« , « Votre cousine« , écrit Magdeleine Hiriart-Gaudin), comme on le lit aux pages 246 et 403 de l’Intégrale de la Correspondance de Maurice Ravel, publiée par Manuel Cornejo, au Passeur éditeur ; ces deux lettres sont des lettres (déchirantes, en la sobriété de leur pudeur) de condoléances ; sont-ce là les deux seules lettres qui demeurent de la correspondance entre les deux cousins ? On aimerait en apprendre davantage sur leurs liens… _ est donc parfaitement avéré
entre Magdeleine Hiriart-Gaudin,
la veuve _ en 1910 _ de Charles Gaudin,
et fille _ en 1875 _ de Marianne Imatz-Hiriart, veuve de Dominique Hiriart _ le fils aîné de la première Marie Etcheverry, épouse (le 10 novembre 1846 à Saint-Jean-de-Luz) de Jean-Baptiste Hiriart _,
et Maurice Ravel
Ce dimanche 26 mai 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa
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