Posts Tagged ‘Raphaël Vialard

Quand la forêt de l’Eden, ou quasi elle, brûle… Si près du Pyla et ses villas parmi les pins…

15juil

La forêt de l’Eden,
ou plutôt la partie de la forêt usagère de La Teste, qui la jouxte, à peine plus au sud, et qui, elle, est bel et bien encore en train de brûler,
à peine plus au sud, aussi, juste derrière, que les belles villas du Haut-Pyla, à La Teste,
m’évoque bien sûr l’Eden de la famille de René et Marcel Dulas dont parle Hélène Cixous dans les livres qu’elle écrit, non loin de là, dans sa maison d’écriture des mois de juillet-août, des Abatilles-Arcachonvoir, par exemple, et entre plusieurs autres, « Défions l’augure« , ou encore « Nacres _ cahier«  _ :
une fermette de résiniers.
Cf le détail sur cet Eden-ci en mon article du 17 octobre 2019 : «  ».
Et regarder/écouter la vidéo de notre entretien à la Station Ausone le 23 mai 2019 à propos de son magistral « 1938, nuits« …
L’Eden est en effet le nom de cette partie juste au nord de la forêt usagère de La Teste (-de-Buch) où sont nés et où ont vécu les Dulas,
amis (ou hommes-à-tout-faire bienveillants et efficaces) d’Hélène quand elle réside non loin de là, tout près, aux Abatilles (d’Arcachon)…
Cf par exemple ce passage, à la page 83 du « Nacres » d’Hélène Cixous, à propos de René Dulas, dit Tontus, et des promenades avec les enfants d’Hélène au Natus-de-Haut :
« 17 octobre 2017
Tontus est mort. En apparence. Pif Pierre-François, le fils d’Hélène _ me raconte longuement la légende de Tontus René Dulas et le royaume d’Éden (l’habitation des onze Dulas dans la forêt des Landes, hommes des bois, sans école, qui ne vont dans la société extérieure et hostile que pour le service militaire). Mes enfants, élevés _ c’est dit _ par ces forts de la nature, sur le Natus. Natus, nom propre du Bourrier.
Aller au Natus, expression conservée telle quelle  _ de leur enfance.
Au lieu-dit Natus-de-Haut, le Bourrier créé en juillet 1916 au cimetière national de La Teste, tout ça mes enfants, sous les ordres des Dulas, Chef Tontus, l’ignorent, ils vont au Natus comme à l’Éden, l’Éden des enfants sauvages est un mont de débris immondices de la ville, écharnures, morceaux de carcasses d’avions, casques de guerre. »
Et il se trouve aussi qu’une avenue très discrète, presque secrète _ il est très aisé de la manquer, outrepasser son embranchement sans la repérer pour la prendre, et y monter… _, aux splendides villas parmi les magnifiques pins, s’appelle, et en hommage à cette jungle perdue située à son sud-est quelques kilomètres plus loin, Avenue de L’Eden
_ c’est en vérité un chemin sinueux et étroit qui serpente, ne cesse de grimper et redescendre, parmi les pins ; et dessert ses diverses villas ; et c’est aussi un paradis… _,
dont je connais un heureux propriétaire, Raphaël Vialard, de l’une de ces superbes villas, qui s’en fait le très intéressant et exhaustif, passionnant, historien, au Pyla.
Et très souvent je pense à tout cela, si fragile, avec ces pins, dès que la chronique évoque quelque incendie de forêt, même ailleurs qu’en Gironde…
Et voilà que maintenant c’est quasi cet Eden-là même qui brûle, en la forêt usagère de La Teste, à peine plus au sud que la majestueuse grande dune du Pyla, sans qu’on parvienne jusqu’ici à en circonscrire l’incendie…
Et donc je me demande si l’amie Hélène Cixous réside cet été, aussi, en sa chère maison d’écriture, aux Abatilles ;
et bien sûr comment elle va…
Je pense aussi à mes amis Dumora, Bernadette et Jean-Pierre, et à leur si belle maison du Haut-Pyla : quasi en surplomb de l’Eden… Et guère loin, donc, de l’incendie présent en la forêt usagère : à peine un peu plus plus au sud, derrière l’extrémité méridionale de la grande dune du Pyla…
À cette heure-ci, il ne fait que 34° à Bordeaux, au lieu des 38° d’hier.
Ce vendredi 15 juillet 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa
P.s. :
ce samedi matin, à 8h, le maire de La Teste, interviewé à la télévision, fait le point sur l’extension du feu de la forêt usagère de La Teste, et donne le nombre de 3 150 hectares à cette heure brûlés…

L’histoire singulière du Pyla, « la ville sous les pins » : un magnifique travail d’historiographie de Raphaël Vialard

10août

Raphaël Vialard vient de nous gratifier, en 4 tomes, d’une histoire extrêmement détaillée et passionnante, en sa singularité, du Pyla-sur-Mer.

Après un premier volume

de son Pyla-surMer, ce n’est plus… comme avant !

sous-titré La Ville sous les pins, origines et développement,

et formant une présentation générale magnifiquement détaillée sur 458 pages,

Raphaël Vialard vient de nous offrir cette fin de printemps trois autres nouveaux volumes,

sous-titrés successivement 

Une Invitation à flâner du Moulleau au Figuier,

Du Figuier aux Brisants

et Des Brisants à la Corniche, et au-delà !,

de respectivement 388, 452 et 420 pages.



Ce vendredi 10 août 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa 

Chercher sur mollat

parmi plus de 300 000 titres.

Actualité
Podcasts
Rendez-vous
Coup de cœur