Et à, nouveau 2 Symphonies de chambre (les n° 1 et 3) de Mieczyslaw Weinberg : faire revivre de chers fantômes de son passé
Décidément,
Mieczyslaw Weinberg (1919 – 1996)
tient désormais l’affiche
des nouveautés discographiques de très grande qualité.
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Cf notamment mes précédents articles des
8 décembre 2019 : Aujourd’hui 8 décembre 2019, 100 ème anniversaire de la naissance à Varsovie du compositeur Mieczeslaw Weinberg ;
29 novembre 2019 : La merveille d’interprétation du Trio pour piano, violon et violoncelle op. 24 de Mieczyslaw Weinberg par Gidon Kremer, Yulianna Avdeeva et Giedré Dirvanauskaité ;
22 juillet 2019 : Approfondir la connaissance de Mieczyslaw Weinberg (1919 – 1996) ;
etc.
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Aujourd’hui
avec un magnifique _ et idiosyncrasique _ CD Naxos 8.574063
des Symphonies de chambre n0s. 1 et 3
(de 1987 et 1990),
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par l’East-West Chamber Orchestra
dirigé par Rostislav Krimer
_ un chef biélorusse.
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Une merveilleuse interprétation
d’une musique bouleversante.
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À comparer avec le splendide _ déchirant ! _ double album ECM 2538/39 4814604
paru en 2017
des 4 Symphonies de chambre de Weinberg,
opus 145 (de 1986),
147 (de 1987),
151 (de 1990)
et 153 (de 1992),
enregistrés en 2015 par la Kremerata Baltica de Gidon Kremer !
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Une musique bouleversante,
merveilleusement interprétée cette fois-ci à nouveau
par l’East-West Chamber Orchestra…
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Cf l’extrait suivant de l’article Actualité de la musique de chambre de Weinberg au disque
du 18 janvier 2020
de Res Musica, sous la plume de Jean-Christophe Le Toquin :
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Pour leur premier enregistrement, le East-West Chamber Orchestra établi à Minsk en 2015 par Rostislav Krimer (sans lien avec le West-Eastern Divan Orchestra de Daniel Barenboim) choisit les Symphonies de chambre n° 1 et n° 3. Respectivement de 1987 et 1990, elles font partie des dernières pièces du compositeur, et partagent avec les deux dernières Symphonies de chambre n° 2 et n° 4 un retour aux œuvres précédentes. La Symphonie n° 1 est en grande partie reprise du Quatuor n° 2, composé à Minsk en 1940, tandis que la Symphonie n° 3 s’inspire de plusieurs mouvements du Quatuor n° 5 de 1945 et inclut un nouveau final. Si Chostakovitch dans sa dernière Symphonie n° 15 recourt aussi aux citations (Tristan, l’ouverture de Guillaume Tell…) et auto-citations, le procédé chez Weinberg se rattache moins à une réflexion universelle sur la mort et le passé, et davantage à faire revivre les fantômes de son propre passé, ses chers disparus _ voilà. Et c’est très important pour bien pénétrer la genèse de ces œuvres bouleversantes. Ce disque de Weinberg est le premier jamais enregistré à Minsk, là _ même _ où il acheva ses études. Sur le plan interprétatif, la comparaison qui s’impose est – encore – avec Gidon Kremer et sa Kremerata Baltica (ECM) _ en effet _, mais le résultat est inverse aux enregistrements évoqués précédemment. Cette fois, c’est l’East-West Chamber Orchestra qui adopte une lecture plus raffinée _ oui _ là où la Kremeratica Baltica opte pour une interprétation davantage immédiate et moins policée. Kremer capte plus l’attention en première lecture, mais la finesse poétique _ voilà _ de l’ensemble biélorusse (composé de musiciens russes, biélorusses, polonais, allemands et des pays baltes pour l’essentiel) est convaincante et pourra être préférée pour des écoutes renouvelées _ voilà qui est dit.
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Ce lundi 10 février 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa