Posts Tagged ‘Gidon Kremer

Et encore un CD passionnant et bouleversant de « Quintettes avec clarinette » avec la superbe, poignante et crépusculaire « Musique pour Clarinette en Si bémol et Quatuor à cordes » d’un Alexandre Tansman âgé de 85 ans en 1982…

17mai

Et le label polonais Dux vient nous offrir une nouvelle merveilleuse sortie discographique _ en date du 26 janvier 2024, mais passée jusqu’ici inaperçue de tous : il m’a fallu la commander elle aussi, la semane dernière… _, avec le CD Dux 2061 « Wajnberg – Tansman- Przybylski – Clarinet Quintets« , par le clarinettiste Piotr Lato et le Messages Quartet _ enregistré à Jastrzebie-Zdroj, en Pologne, du 28 au 31 octobre 2023.

Un CD donc de 3 Quintettes avec clarinette, qui comporte,

outre un des derniers chefs d’œuvre stupéfiants (!!!) de Mieczyslaw Weinberg _ ici orthographié Wajnberg (Varsovie, 1919 – Moscou, 1996) _, la « Symphonie de chambre n°4 Op. 153 » (de 1992)

_ dont je possède déjà une très très belle interprétation, par la Kremerata Baltica dirigée par Gidon Kremer, soit le double CD ECM New Series 2538/39 « Mieczyslaw Weinberg – Chamber Symphonies – Piano Quintet« , enregistrée à Riga les 9 et 10 juin 2015 _,

et « Eine kleine Morgenmusik » du jeune Dariusz Przybylski _ né en 1984 _, une œuvre de 2006,

une œuvre de Tansman absolument bouleversante _ écoutez ici ses 3 si poignants mouvements : Canzone, Scherzo et Notturno. Finale _, que je qualifierai de « crépusculaire » :

la « Musique pour Clarinette en Si bémol et Quatuor à cordes » (de 1982) d’un Alexandre Tansman (Lodz, 11 juin 1897 – Paris, 15 juin 1986), âgé de 85 ans…

Quel immense compositeur, décidément, est Alexandre Tansman !..

Et quel magnifique CD  de « Quintettes avec clarinette » de ces trois compositeurs polonais par les excellents Messages Quartet et le clarinettiste Piotr Lato…

Ce samedi 18 mai 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

La pure joie Mendelssohn : une « somme admirable », un « coffret unique » de 40 CDs, le coffret « Mendelssohn – The Great Edition », de Warner Classics…

08avr

« Somme admirable« , « coffret unique« , ainsi que « hautement recommandé » en conclusion de son lumineux article « Mises en boîte : Copland – Mendelssohn » du 10 mars dernier par Jean-Pierre Rousseau

sur son très précis et, plus qu’utile, très précieux blog pour tout vrai mélomane et discophile passionné,

c’est au sein du CD 13 sur les 40 que compte ce splendide indispensable coffret, que j’élis, enchanté, l’interprétation par les Quatuors Kreutzberger et Eder réunis _ un enregistrement Warner Classics réalisé à Riehen du 19 au 22 décembre 1989 _, du génialissime Octuor Op. 20 MWV R 20 (d’une durée, ici, de 31′ 03) de Felix Mendelssohn :

une œuvre que personnellement _ cf par exemple mon article «  » du 29 juillet 2020 ; ainsi qu’auparavant « «  en date du 17 octobre 2009, et dans lequel je prenais soin d’ajouter : « Est parue aussi, cette année 2009, une très belle version de l’ »Octuor » de Georges Enesco, pour orchestre, réalisée par le chef Lawrence Foster, et interprétée tout aussi brillamment par l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, dirigé par Lawrence Foster » (en un très beau CD Virgin Classics « Enescu String Octet – Violin Sonata N° 3 » : n° 50999 519312 2 3) » : une oeuvre dans la filiation directe du chef d’oeuvre de Mendelssohn _ je porte au pinacle de toute la musique…

Et je me suis permis d’ajouter en modeste commentaire, au bas de ce splendide aperçu de ce coffret Mendelssohn du label Warner Classics, détaillé en son article par Jean-Pierre Rousseau, la remarque suivante ;

Francis LIPPA

Immense merci pour cette belle et utile recension.

Je recommande pour ma part la sublimissime (et inégalée) interprétation du « Concerto pour violon, piano et Orchestre à cordes en ré mineur » par Gidon Kremer, Martha Argerich et l’Orpheus Chamber Orchestra (DG 427 338-2, paru en 1989) ;
ainsi que toute la musique de piano par Roberto Prosseda (au moins 10 CDs Decca, entre 2005 et 2015), le meilleur, et de loin…
_ cf mon blog Mollat « En cherchant bien », avec en dernier lieu mon article du 3 mars 2018 : «  »…

Ainsi que le très beau CD de Cyril Huvé (Paraty 208.106, paru en 2009).

Francis Lippa
vice-président de la Société de Philosophie de Bordeaux

Felix Mendelssohn, ou la joie.

Ce lundi 8 avril 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Gidon Kremer et sa Kremerata Baltica au sommet pour un émouvantissime subjuguant « Songs of Fate » : Mieczyslaw Weinberg (1919 – 1996), avec les lithuaniens Giedrius Kuprevicius (1944) et Raminta Serksnyte (1975) et le letton Jekabs Jancevskis (1992)…

02mar

Gidon Kremer _ né à Riga le 27 février 1947 _, impeccable violoniste et chef d’orchestre, à jamais, et parfait honnête homme,

nous donne une fois encore, avec sa magnifique Kremerata Baltica,

un album de parfaite rectitude, « Songs of Fate » _ écoutez ceci (0′ 58) _un CD ECM New Series 2745 485 9850 _ enregistré à Vilnius au mois de juillet 2019, pour les œuvres de Mieczyslaw Weinberg (1919 – 1996) et Giedrius Kuprevicius (1944) ; et à Lockenhaus au mois de juillet 2022 pour les œuvres de Raminta Serksnyte (1975) et Jekabs Jancevskis (1992) _

dont la charge d’intensité humaine et poésie, et la profondeur musicale, nous va droit au cœur,

à donner la chair de poule…

Quel superbe programme,

avec des œuvres de 1942, 1943, 1948 et 1952 (Weinberg) ;

mais aussi 2017 (Jancevskis) ; 2018 et 2019 (Kuprevicius) ; et 2021 (Serksnyte)

_  mais oui !.. Une musique d’éternité.

Gidon Kremer has perhaps never before revealed himself as intimately and as existentially focused as on this recording”, observes Wolfgang Sandner in his liner note accompanying the Latvian violinist’s new album Songs of Fate. Together with his Kremerata Baltica chamber ensemble and soprano Vida Miknevičiūtė, Kremer approaches scores by Baltic composers Raminta Šerkšnytė, Giedrius Kuprevičius, Jēkabs Jančevskis and the Polish-Jewish composer Mieczysław Weinberg.

In a performer’s note, Kremer explains how, reflecting on the different threads that create the fabric of this programme, “I realise – to my own surprise – that in many ways, this project revolves around the notion of ‘Jewishness’.

Poignant deliveries of excerpts from the Chamber Symphony The Star of David and Kaddish by Giedrius Kuprevičius as well as the Jewish Songs by Mieczysław Weinberg emphasize this connotation. Bookending Songs of Fate are premiere recordings of Raminta Šerkšnytė’s This too shall pass and Jēkabs Jančevskis’s Lignum, bringing the voices of a younger generation of composers to the fore.

The album was produced by Manfred Eicher.

À ne surtout pas manquer…

Ce samedi 2 mars 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Découvrir un chef d’oeuvre (de 1925) d’Erwin Schulhoff (1894 – 1942), dans l’interprétation électrisante (en 2021) de Josef Spacek, violon, et Tomas Jamnik, violoncelle…

09nov

C’est à la fois mon goût pour les compositeurs _ Leoš Janáček, Bohuslav Martinú, etc. ; Antonín Dvořák, Josef Suk aussi… _ ainsi que les interprètes _ ici le violoniste Josef Špaček et le violoncelliste Tomáš Jamnik ; et d’autres fois, le pianiste Ivo Kahánek, la hautboïste Anna Paulová, le chef d’orchestre Jakub Hrůša, etc. (cf par exemple mes articles du 5 mars 2020 « «  et du 12 août 2023 « « ) : toute une nouvelle génération d’interprètes hyper-talentueux, voire géniaux… _ tchèques,

qui,

suite à mon audition du CD « Martinu – Concerto for Violin – Piano and Orchestra – Violin Sonata N°3 – Five Short Pieces« , soit le CD Supraphon SU 4330-2, par le violon de Josef Špaček, le piano de Miroslav Sekera et le Prague Radio Symphony Orchestra dirigé par Petr Popelka,

m’a fait aussitôt commander à mon disquaire préféré le CD, paru en mai 2022, « Paths – Janáček – Schulhoff – Klein – Martinú« , soit le CD Supraphon SU 4304-2

_ regarder et écouter ici cette éloquente vidéo de présentation (de 3′ 20) de ce très marquant CD « Paths«  par Josef Špaček et Tomáš Jamnik ; une vidéo dont j’avais donné un accès en mon article « «  du 17 octobre dernier ; et qui m’avait amené à commander immédiatement de CD « Paths » qui, de fait, m’enchante formidablement aujourd’hui, à sa réception

Un CD tout bonnement magnifique,

tant par les musiques _ un arrangement pour violon et violoncelle, par Jiri Kabat, du « Quatuor n°1, d’après la « Sonate à Kreuzer » de Tolstoï » (de 1923) de Leoš Janáček (1854 – 1928) ; le « Duo pour violon et violoncelle«  (de 1925) d’Erwin Schulhoff (1894 – 1942) ; le « Duo pour violon et violoncelle«  (de 1941) de Gideon Klein (1919 – 1945) ; et les « Duos pour violon et violoncelle n°1« , H 157 (de 1927) et « n°2« , H 371 (de 1958) de Bohuslav Martinú (1890 – 1959)  _

que par leur interprétation, merveilleusement électrisante (!), du violon de Josef Špaček (né à Třebíč le 17 octobre 1986) et du violoncelle de Tomáš Jamnik (né à Prague le 3 mars 1985) :

quels musiciens stupéfiants tous les deux !!!

Jusqu’ici, mon attention ne s’était jamais vraiment portée sur ce compositeur, Erwin Schulhoff (Prague, 8 juin 1894 – Wülzburg, 18 août 1942) ;

et cela alors même que, de ce « Duo pour violon et violoncelle » de 1925, ma discothèque personnelle comporte au moins deux interprétations :

_ l’une, elle-même magnifique, en 1986 au Festival de Lockenhaus, dans un superbe coffret de 5 CDs ECM New Series 2190-94  476 4509 « Gidon Kremer Edition Lockenhaus« , par le violon de Philip Hirschhorn et le violoncelle de David Geringas _ et en voici justement le podcast (de 17′ 16)… _ ;

_ l’autre, je dirais honorable, en 2003, dans le CD « Schulhoff – Chamber Music for Strings – Concertino » Praga Digitals PRD-DGD 250 203, par le violon de Pavel Hůla et le violoncelle de Michel Kaňka…

Mais le jeu de Josef Špaček et Tomáš Jamnik, et pas seulement pour ce « Duo » d’Erwin Schulhoff, mais pour les 4 autres œuvres _ de Leoš Janáček, Gideon Klein et Bohuslav Martinú _ ici si magistralement interprétées, est absolument transcendant : follement enthousiasmant !

Au point que je désire ardemment, à partir de ce chef d’œuvre de 1925 de Schulhoff aussi magistralement interprété ici par Josef Špaček et Tomáš Jamnik, découvrir au plus vite, et si possible par d’aussi transcendants interprètes que ces deux-ci, tout l’œuvre de ce génial et très singulier compositeur qu’est Erwin Schulhoff

À suivre…

Ce jeudi 9 novembre 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Découvrir et écouter vraiment aussi le volet symphonique de l’oeuvre sublime de Mieczyslaw Weinberg…

13oct

La toute récente parution, ainsi que l’écoute, du CD « Weinberg Symphonies n° 3 & 7 – Flute Concerto n°1 » (DG 486 2402),

placé _ un peu étrangement ! _ sous le nom _ pour la deuxième fois ! _ non pas du compositeur, Mieczyslaw Weinberg (Varsovie, 8 décembre 1919 – Moscou, 26 février 1996),

mais de sa chef d’orchestre Mirga Grazynité-Tyla _ par quel bizarre choix, à nouveau, du label Deutsche Grammophon, qui avait procédé de semblable manière lors de la parution, en 2019, du double (et admirable !) double CD DG 483 6566 des « Weinberg Symphonies n°2 & n° 21″ titrée « Kaddish«  : un chef d’œuvre !.. _,

m’a incité à écouter beaucoup plus attentivement l’ensemble discographique du volet symphonique de l’œuvre de ce compositeur _ que j’apprécie énormément ! _, dont je dispose à ce jour _ et qui se monte au nombre de 9 Symphonies, sur les 21 composées par Weinberg entre 1942 et 1991 : l’ultime, Op. 154, ayant été laissée inachevée en 1994… _, en ma discothèque personnelle :

soient les Symphonies

n° 2 (Op. 30 de 1946), par la Kremerata Baltica, sous la direction de Mirga Grazynité-Tyla (double CD Deutsche Grammophon 4836566), enregistrée à Vilnius au mois de décembre 2018 ;

n° 3 (Op. 45, de 1949-1950, révisée en 1959), par le City of Birmingham Symphony Orchestra, sous la direction de Mirga Grazynité-Tyla (double CD Deutsche Grammophon 4862402), enregistrée à Birmingham au mois de juin 2021 ;

n° 6 (Op. 79, de 1963), par le St-Petersburg State Symphony Orchestra, sous la direction de Vladimir Lande (CD Naxos 8.572779), enregistrée à Saint-Petersbourg au mois de décembre 2010 ;

n° 7 (Op. 81, de 1964), par le Deutsche Kammerphilharmonie Bremen, sous la direction de Mirga Grazynité-Tyla (double CD Deutsche Grammophon 4862402), enregistrée à Dortmund au mois de décembre 2020 ;

n° 8 (Op. 83, « Polish Flowers« , de 1964), par le Warsaw Philharmonic Orchestra, sous la direction d’Antoni Wit (CD Naxos 8. 572873), enregistrée à Varsovie au mois de juin 2011 ;

n°10 (Op. 98, de 1968), par la Kremerata Baltica, sous la direction de Gidon Kremer (double CD ECM 2368/69 4810669), enregistrée à Neuhardenberg au mois de novembre 2012 ;

n° 12 (Op. 114, « In memoriam Dmitri Shostakovich« , de 1975-1976), par le St-Petersburg State Symphony Orchestra, sous la direction de Vladimir Lande (CD Naxos 8.573085), enregistrée à Saint-Petersbourg au mois de juin 2012 ;

n° 20 (Op. 150, de 1988), par le Gothenburg Symphony Orchestra, sous la direction de Thor Svedlund (CD Chandos CHSA 5107), enregistrée à Gotheborg au mois d’août 2011; 

et n° 21 (Op. 152, « Kaddish« , de 1991). par le City of Birmingham Symphony Orchestra et la Kremerata Baltica, sous la direction de Mirga Grazynité-Tyla (double CD Deutsche Grammophon 4836566), enregistrée à Birmingham au mois de novembre 2018.

Existent à ce jour, semble-t-il _ si je me rapporte à l’excellent site, constamment remis à jour, de Claude Torres : Musiques régénérées, recensant avec une remarquable exhaustivité la discographie de Mieczyslaw Weinberg ; ainsi, bien sûr, qu’à la liste complète des Œuvres de Mieczyslaw Weinberg _des enregistrements CDs _ pas tous disponibles cependant sur le marché aujourd’hui… _ de la plupart des Symphonies de Weinberg, à l’exception de trois _ et pour des raisons que j’ignore _,

qui sont les Symphonies

n° 9 « Everlasting Times«  (Op. 93, de 1940-1967),

n° 11 « Festive Symphony«  (Op. 101, de 1969)

et n°15 « I believe in this earth » (Op. 119, de 1977)

Si ma propension personnelle m’attire davantage vers la musique de chambre, intime, subtile, et aux voix clairement dessinées, plutôt que vers la musique symphonique, parfois grandiloquente, confuse et trop bruyante à mon goût _ sauf dans la plus délicate, fine, subtile musique française : à la Debussy et Ravel ; mais c’est bien sûr là mon goût personnel… _,

il me faut dire ici que c’est l’extraordinaire réussite du double CD Deutsche Grammophon (de 2019) 483 6566 des Symphonies n° 2 & n° 21 « Kaddish« , sous la direction de Mirga Grazynité-Tyla ré-écouté avec avidité suite à l’audition toute récente du second CD (de 2022) de cette chef dirigeant les Symphonies 3 & 7 de Weinberg (dans le CD Deutsche-Grammophon 486 2402) _, qui m’a donné l’impérieux désir de mieux connaître en l’écoutant mieux le volet symphonique de l’œuvre de ce génial et si intensément bouleversant Mieczyslaw Weinberg, au sein de la discographie dont je dispose…

Mon conseil, donc, si je puis me permettre, pour entrer dans l’univers infiniment touchant (et poignant) _ si intimement expressif _ des Symphonies de Weinberg est celui de commencer par l’écoute de cette sublimissime (et, de fait, testamentaire, en 1991) _ comme sont aussi testamentaires ces bouleversants, eux aussi, chefs d’œuvre ultimes, en 1990 et 1992, que sont les merveilleuses « Symphonies de chambre n°3 et n°4« , Op. 151 (en 1990) et 153 (en 1992) ; à écouter dans les enthousiasmantes interprétations, au choix, ou bien de la Kremerata Baltica, sous la direction de Gidon Kremer, dans le double CD ECM 2538/39 481 4604, enregistré à Riga au mois de juin 2015 ; ou bien, de l’East-West Chamber Orchestra, sous la direction de Rostislav Krimer, dans les CDs Naxos 8.574063 et 8.574210, enregistrés à Minsk aux mois d’octobre 2018 et 2019… _ Symphonie « Kaddish » Op. 152, en six mouvements, de 56′ ;

 

Mieczyslaw Weinberg, récapitulant en quelque sorte, au soir de sa vie de compositeur, et surtout sublimant là, en cette musique si incroyablement profonde, les tragiques parcours de vie de lui-même ainsi que des siens,

de par l’Ukraine, la Moldavie, la Pologne, pour ses parents ; 

puis, pour lui-même _ né à Varsovie le 8 décembre 1919 _à partir de septembre 1939 et l’invasion de la Pologne par les Nazis, et l’expansion de la Shoah, en ses errances de fuite et difficilement, plusieurs fois, rescapé _ d’Hitler, puis de Staline _, par la Biélorussie (Minsk), la Russie (Moscou), l’Ouzbékistan (Tachkent), avant de pouvoir s’installer à demeure, et vivre, et créer, et pouvoir jouer aussi, tant bien que mal, sa musique, à Moscou ;  où, malade, le compositeur décèdera, à l’âge de 76 ans, le 26 février 1996…

Et quelle musique ! que nous commençons enfin, ces toutes dernières années, notamment par le disque, et par la grâce de telles interprétations de la plus haute exigence, à bien mieux découvrir, œuvre splendide après œuvre splendide, et apprécier enfin, sans préjugés d’aucune sorte, pour elle-même ; et comme sa qualité singulière, forte et intense, le mérite vraiment… 

Ce jeudi 13 octobre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

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