Musiques de joie : et de Bach, quoi choisir ? Les Goldberg ! et par le Trio Zimmermann, par exemple…
Et du grand Bach lui-même
(Eisenach, 21 mars 1685 – Leipzig, 28 juillet 1750)
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quoi choisir
pour ces Musiques de joie ?
_ même si, et bien sûr il faudra y méditer, la joie-Bach diffère de la joie-Monteverdi, et de la joie-Mozart, et de la joie-Zelenka, etc.
Les joies des plus grands sont idiosyncrasiques ! Et « le style, c’est (alors, et alors seulement…) l’homme même« , pour reprendre le mot de Buffon en son petit Traité du style ;
là-dessus, cf mon article du 26 octobre 2016 : « Pour célébrer la rencontre » : un texte mien de 2007 « retrouvé » !…
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Et si j’opte _ pour ce qui me concerne _ pour la joie _ tellement radieuse ! _ des _ profanes, et non sacrées _ Variations Goldberg,
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quelle interprétation choisir,
qui soit quelque chose comme un summum de la jubilation _ en l’occurrence bachienne _, en CD ?
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C’est bien difficile…
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Je pense par exemple aux 2 merveilleuses versions qu’en a données jusqu’ici Pierre Hantaï
_ en 1993, chez Opus 111 (CD OPS 30-84), et en 2003, chez Mirare (CD MIR 9945)…
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Mais pourquoi pas aussi
la jubilatoire transcription pour 3 instruments _ un violon, un alto et un violoncelle _ du Trio Zimmermann
_ Frank Peter Zimmermann, Antoine Tamestit et Christian Poltéra _
du CD Bis 2347 SACD, en 2019
_ cf mes articles des 10 mai et 4 juillet 2019 : Une plus qu’admirable « version » d’un absolu étourdissant chef d’oeuvre : les bachiennes « Variations Goldberg » par les cordes du Trio Zimmermann et La splendeur des Goldberg par la polyphonie des cordes du Trio Zimmermann…
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Dans tous les cas,
l’œuvre même _ ces Goldberg… _
est un sommet _ et inépuisable _ de la jubilation !
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Ce mercredi 25 mars 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa