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Et la merveille des Goldberg par le piano magique de l’enchanteur Pavel Kolesnikov…

06juil

J’avais _ assez étrangement… _ laissé passer à sa sortie, en octobre 2020, le CD _ Hyperion CDA 68338 _ des Goldberg BWV988 du prodigieux Pavel Kolesnikov.

Cf mon article enthousiaste du 2 juillet dernier : « « …

Et c’est le détail précis de la notice de son tout nouveau CD Reynaldo Hahn _ Hyperion CDA 68383 _, qui vient de paraître ce mois de juin 2022, qui m’a fait rechercher illico presto ce CD Goldberg de Kolesnikov au piano…

Un nouvel enchantement !

Et de toute autre nature, bien sûr, que celui du Hahn…

Quel merveilleux interprète,

qui sait aller au cœur battant de l’idiosyncrasie des œuvres qu’il vient servir…

Ce mercredi 6 juillet 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Musiques de joie : et de Bach, quoi choisir ? Les Goldberg ! et par le Trio Zimmermann, par exemple…

25mar

Et du grand Bach lui-même

(Eisenach, 21 mars 1685 – Leipzig, 28 juillet 1750)

quoi choisir

pour ces Musiques de joie ?

_ même si, et bien sûr il faudra y méditer, la joie-Bach diffère de la joie-Monteverdi, et de la joie-Mozart, et de la joie-Zelenka, etc.

Les joies des plus grands sont idiosyncrasiques ! Et « le style, c’est (alors, et alors seulement…) l’homme même« pour reprendre le mot de Buffon en son petit Traité du style ;

là-dessus, cf mon article du 26 octobre 2016 : 


Et si j’opte _ pour ce qui me concernepour la joie _ tellement radieuse ! _ des _ profanes, et non sacrées _ Variations Goldberg,

quelle interprétation choisir,

qui soit quelque chose comme un summum de la jubilation _ en l’occurrence bachienne _, en CD ?

C’est bien difficile…

Je pense par exemple aux 2 merveilleuses versions qu’en a données jusqu’ici Pierre Hantaï

_ en 1993, chez Opus 111 (CD OPS 30-84), et en 2003, chez Mirare (CD MIR 9945)…

Mais pourquoi pas aussi

la jubilatoire transcription pour 3 instruments _ un violon, un alto et un violoncelledu Trio Zimmermann

_ Frank Peter Zimmermann, Antoine Tamestit et Christian Poltéra _

du CD Bis 2347 SACD, en 2019

_ cf mes articles des 10 mai et 4 juillet 2019 :  et

Dans tous les cas,

l’œuvre même _ ces Goldberg _

est un sommet _ et inépuisable _ de la jubilation !

Ce mercredi 25 mars 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Epatante Angela Hewitt, cette fois dans les 6 Partitas de Bach (BWV 825 à 830)

15déc

Longtemps,

un imbécile préjugé _ de je ne sais quelle provenance _

m’a fait vilainement considérer Angela Hewitt, pianiste canadienne _ née à Ottawa le 26 juillet 1958 _,

comme une sorte de sous-disciple du pianiste, canadien lui aussi, Glenn Gould _ Toronto, 25 septembre 1932 – Toronto , 4 octobre 1982.

Jusqu’au jour où j’ai véritablement écouté un de ses CDs,

probablement une interprétation de Bach,

peut-être même les Variations Goldberg.

Une interprétation tout à fait jouissive

_ alors que j’exècre Glenn Gould !!! L’imposture incarnée…

Même si je continue de préférer Bach au clavecin,

et probablement d’abord par l’ami Pierre Hantaï…

Mais Hewitt procure un très grand plaisir d’écoute,

sans maniérisme, ni affèterie aucune ;

mais beaucoup d’élan vital.

Elle est dans la jubilation.

Nouveau déclic : ses deux CDs Domenico Scarlatti _ un de mes compositeurs fétiches.

Et à nouveau, très grands plaisirs de la suivre l’écouter jouer :

de nouveau les mêmes qualités motoriques,

et de souplesse jubilatoire.

Et là encore même si je place ici encore au pinacle les CDs Scarlatti/Pierre Hantaï au clavecin :

tout simplement _ superlativement _ géniaux.


Et aujourd’hui, voici le double CD Hyperion _ Hyperion CDA 68271/2 _ des 6 Partitas de Bach BWV 825 à 830.

Et Angela est de nouveau au rendez-vous parfait de la jubilation

confortable _ et surtout ne rien y voir de péjoratif ! _

pour ce nouveau grand volume Bach au piano.

Nous sommes dans de l’apollinien _ et pas du dionysiaque…

A conseiller pour l’auto-radio d’un un peu long parcours en voiture :

vous aurez l’impression d’un parfait accompagnement de jubilation,

comme si votre véhicule vous transportait, sinon au paradis sur un tapis volant,

du moins vers un lieu de vacances parfaitement ensoleillé et joyeux :

heureux.

Sans trop vous poser de questions.

Telle une évidence tranquillement dynamique

et dynamisante.

Angela Hewitt, ou une amie de la meilleure compagnie musicale qui soit.

Très hautement recommandable, donc,

pour le moins.


Ce dimanche 15 décembre 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

Merveilleux Antoine Tamestit, altiste : dans les (dansantes comme jamais !) Sonates pour viole de gambe et clavecin de Johann Sebastian Bach

04sept

La carrière discographique d’Antoine Tamestit, altiste,

est jalonnée, et avec une très remarquable constance, d’exaltantes réussites !

Quelle merveilleuse musicalité !

Après de plus que lumineuses _ un pur bonheur !Variations Goldberg

magnifiquement transposées _ tout danse ! dans la grâce du jeu entrelacé de ces cordes… _ en Sonates en trio, au sein du Trio Zimmermann _ dans l’exceptionnel CSAD Bis 2347 ; cf mon dithyrambique article du 9 mai dernier : _,

Antoine Tamestit nous offre aujourd’hui

de superlatives _ dansantes comme jamais à ce point ! _  Sonates pour viole de gambe et clavecin,

les Sonates BWV 1027-1028-1029 de Johann Sebastian Bach,

à l’alto,

avec, au clavecin, le parfait Masato Suzuki.

N’oublions pas que

le jeu étourdissant de la transposition

est au cœur vibrant de vie _ et d’envol vers le ciel _ du Baroque !

À se damner de plaisir…

Une grâce absolue !


Ce mercredi 4 septembre 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

La splendeur des Goldberg par la polyphonie des cordes du Trio Zimmermann

04juil

On ne se lassera jamais de l’inépuisable splendeur des Goldberg.

Le 10 mai dernier,

je m’étais réjoui de la merveilleuse version qu’en donnait le Trio Zimmermann

(Frank-Peter Zimmermann, violon, Antoine Tamestit, alto, Christian Poltéra, violoncelle) :

 

Et voici que ce jour

s’en réjoui aussi

l’excellent Jean-Charles Hoffelé,

sur son site Discophilia,

en un article intitulé POLYPHONIES DE CORDES


POLYPHONIES DE CORDES


En 1984 , Dimitry Sitkovetsky céda à la tentation : il transcrivit les Variations Goldberg pour trio à cordes. Trente cinq ans plus tard, en écho évident à la tentative de Sitkovetsky, Frank Peter Zimmermann songea un temps à graver une nouvelle version de cette même proposition, mais revenant avec ses amis Antoine Tamestit et Christian Poltéra à l’original pour clavier, ils choisirent _ voilà _ leur propre voie.

Ce que Dimitry Sitkovetsky voyait comme une fantaisie poétique répondant aux propres démarcations proposées par Glenn Gould _ que pour ma part je n’apprécie pas du tout ! _ cède le pas ici à une divulgation de l’écriture de Bach : littéralement, les trois instruments exposent en majesté le contrepoint, les quodlibets, les canons, toutes les arcanes de ce qui est la chair même des Goldberg : un apothéose de la polyphonie.

Comme cela chante et rayonne, danse et songe, dans un mouvement _ d’envol _ constant qui est la nature même du baroque ! On a le sentiment d’entendre tournoyer l’œuvre, d’en saisir toutes les facettes _ oui _ à la fois, au point qu’un vertige _ de jouissance _ pourra vous saisir à un moment : cela ne cesse jamais.

La beauté des trois Stradivarius n’est pas pour peu _ oui _ dans les splendeurs de cet objet sonore non identifié, rayonnant par le disque dans une apesanteur magique que magnifie encore un jeu historiquement informé. Et si demain les trois amis, quittant les rivages amènes des Goldberg, osaient restituer au même degré de perfection les épures de L’Art de la fugue ?

LE DISQUE DU JOUR


Johann Sebastian Bach(1685-1750)


Variations Goldberg, BWV 988 (arr. Trio Zimmermann)

Trio Zimmermann


Frank Peter Zimmermann, violon
Antoine Tamestit, alto
Christian Poltéra, violoncelle

Un album du label BIS Records 2347

Photo à la une : les membres du Trio Zimmermann – Photo : © Mats Bäcker/BIS

Ce jeudi 4 juillet 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

 

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