En m’interrogeant sur les signatures « BibaL » et « Bibal » de deux tableaux de Pascal Bibal, le père, et François-Ignace Bibal, le fils _ où comment avance pas à pas la recherche
15nov
Voici mes micro-avancées de ce jour, pas à pas,
à propos des signatures « BibaL » et « Bibal »
apposées sur les toiles de Pascal Bibal et de son fils François-Ignace.
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Et cela via 3 courriels, ce matin,
adressés
1) à Robert Poulou, à Cambo
2) à Maylen Lenoir-Gaudin à Saint-Jean-de-Luz
et 3) à Arnaud Lelièvre et Caroline Lelièvre Cabarrouy (cotebasqueencheres) à Saint-Jean-de-Luz :
les deux premiers courriels sont enchâssés ;
et j’y ajoute, plus bas, le troisième (et décisif ! : par la découverte du L majuscule en clôture du BibaL de la signature de Pascal BibaL…).
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Voilà : un pas après l’autre,
et chaque fois après une interrogation sur ce que je viens de découvrir
et dont je prends conscience
et qui fait question,
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Chère amie,…m’occupent en ce moment des questions concernant Pascal Bibal et son fils François-Ignace,et leur activité de peintres, à tous deux.…Hier, le commissaire-priseur Arnaud Lelièvre, de Saint-Jean-de-Luz, m’a adressé un courriel qui m’a conduit à me poser des questionssur la paternité de la toile L’Apprenti-Boucher, peinte à Saint-Jean-de-Luz au mois d’août 1895,car il m’a appris que c’est lui, commissaire-priseur, qui avait attribué cette œuvre _ proposée aux enchères publiques _ à Pascal Bibal, et non à son fils François-Ignace,en raison de la date indiquée sur la toile : « août 1895« … Mais en fait, la signature au bas et à droite de ce tableau, ne comporte, elle, pas de prénom. Juste le nom : BibaL.…Et si François-Ignace signe _ systématiquement, semble-t-il _ ses toiles de son seul nom, Bibal (sans prénom),je commence par ignorer _ faute d’avoir été attentif à cette signature présente sur l’image (réduite) du tableau _ comment procédait son père, Pascal Bibal……ll serait donc intéressant d’aller y regarder d’un peu près : à la loupe grossissante……Ainsi que de répertorier les toiles connues de ce peintre, dont, pour ma part, je ne connais que des portraits ;alors que de son fils je ne connais que des paysages…Le Portrait de groupe dans un intérieur _ c’est moi qui l’ai baptisé ainsi ; cf l’image de ce superbe tableau en mon article du 27 mars 2019 : En poursuivant mes recherches sur les parentés cibouriennes, via sa mère, de Maurice Ravel… _ _ que j’ai trouvé sur Internet (sans indication de localisation)m’a semblé tout à fait remarquable !……Je viens aussi, à l’instant, de découvrir une signature de Pascal Bibal, qui m’avait jusqu’ici échappée : Pascal Bibal met l’initiale P. devant son nom Bibal.…Et surtout je m’aperçois de la graphie commune (le L majuscule à la fin de BibaL) de la signature P. BibaL que je viens de découvrir sur le webavec le BibaL de la signature de L’Apprenti-boucher !
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……Eurêka !L’Apprenti-boucher semble donc bien une œuvre de Pascal BibaL, le père ;et non de son fils !
……Voici aussi le courriel que je venais d’adresser juste auparavant à Robert Poulou,éminent expert en la peinture basque _ et je n’avais encore découvert ce L final de la signature de Pascal BibaL en ses tableaux… _ :……Monsieur,…c’est à votre expertise concernant les peintres basques _ et leurs façons de procéder _ que je fais appel,à propos de mes recherches concernant les peintres luziens Bibal, père et fils : Pascal Bibal et François-Ignace Bibal.…D’abord, pour en fixer un cadre de départ,…voici des liens aux 5 plus récents articles sur eux que j’ai publiés sur mon blog,en plus, pour commodité, du récapitulatif du 1er octobre derniersur l’ensemble de ma recherche sur les cousinages basques à Ciboure et Saint-Jean-de-Luz de Maurice Ravel : Nouvelle actualisation de la recension des articles sur les cousinages cibouro-luziens de Maurice Ravel, au 1er octobre 2019…_ le 28 octobre : Et maintenant, l’identification de la date et du lieu du décès de la « Tante Bibi » des lettres de Maurice Ravel à son amie luzienne Marie Gaudin_ le 1er novembre : Nouvelles précisions sur la famille du peintre Pascal Bibal, et les variations de leur domiciliation à Saint-Jean-de-Luz_ le 8 novembre : Les luziens Pascal Bibal et ses fils, François-Ignace, Grégoire et Joseph : poursuite d’enquête (I)_ le 9 novembre : Les luziens Pascal Bibal et ses fils, François-Ignace, Grégoire et Joseph : poursuite d’enquête à Cuba (II)…Mes articles ne sont pas de la plus grande aisance de lecture,car je m’efforce d’y être le plus précis possible, au risque d’être un peu lourd, redondant, et pénible à suivre.C’est le progrès de la connaissance que je vise, et pas le loisir agréable du lecteur, auquel je ne prétends pas……Comme je vous l’ai indiqué, je suis à la recherche de la date et du lieu de décès de Pascal Bibal,né à Saint-Jean-de-Luz le 12 juin 1847,marié à Zarautz le 23 janvier 1877 à Dorotea Iburuzqueta,et père de 6 enfants, tous nés à Saint-Jean-de Luzentre le 17 septembre 1878 pour l’aîné, Ignace-François-Victor, et le 29 septembre 1888 pour le benjamin, Philippe-Joseph :_ le 17 septembre 1878 pour l’aîné, Ignace-François-Victor_ le 27 novembre 1880 pour la seconde, Marie-Micaëla-Léonie_ le 3 mai 1882 pour le troisième, Grégoire_ le 5 mai 1884 pour la quatrième, Élise_ le 28 juin 1887 pour la cinquième, Jeanne-Ignace-Bernardine_ et le 29 décembre 1888 pour le sixième et dernier, Philippe-Joseph.…Pascal Bibal a participé (avec son jeune frère Léon-Pierre : Saint-Jean-de-Luz, 1er février 1849 – Saint-Jean-de-Luz, 28 avril 1884)à la décoration de la voûte au-dessus de l’autel de l’église Saint-Jean-Baptiste, en 1871.…Dans divers actes d’état-civil, Pascal Bibal est qualifié de peintre (en 1878, 1884, 1887 et 1888), et parfois aussi d’antiquaire (en 1880 et 1882)_ en 1884, alors qu’il est domicilié au 5 rue Gambetta, il est même qualifié de propriétaire (cette unique fois-là à ma connaissance) et peintre.…Et ses domiciles à St-Jean-de-Luz ont _ un peu bizarrement : pour quelles raisons ? _ varié :lui-même est né Grand Rue n° 22, en 1847 (alors que ses parents étaient domiciliés au n° 21 de la Grand Rue) ;et ses 6 enfants sont successivement nésGrand Rue n° 39, en 1878Grand Rue n° 16, en 1880Grand Rue n° 16, en 1882rue Gambetta n° 5, en 1884rue Tourasse n° 13, en 1887rue Saint-Jacques (sans précision de numéro), en 1888.…La dernière référence d’état-civil de la domiciliation de Pascal Bibal à Saint-Jean-de-Luzdate de la naissance de son dernier enfant, Philippe-Joseph, le 29 décembre 1888 : rue Saint-Jacques.Et nulle trace d’un éventuel décès de Pascal Bibal à Saint-Jean-de-Luz à l’état-civil de la villeà partir de 1888 et jusqu’au 21 décembre 1900. Ni non plus à partir du 1er janvier 1901.…Mais Pascal Bibal est décédé avant 1899, voire avant 1898,d’après le livret militaire de son fils aîné (classe 1898)……J’ignore pour quelles raisons Pascal Bibal a quitté Saint-Jean-de-Luz,et probablement pour Bilbao _ où il serait peut-être décédé _,comme en témoignent les documents de situation militaire de ses filsIgnace-François-Victor (classe 1898)et Grégoire (classe 1902) :…les parents des deux appelés, Pascal Bibal et son épouse Dorotea Iburuzqueta, y sont en effet déclarés, les deux fois, domiciliés à Bilbao,et leur père est également déclaré les deux fois (en 1898 et en 1902) décédé (feu Pascal Bibal).La date du conseil de révision d’Ignace-François-Victor (classe 1898) n’est cependant pas précisément indiquée : en 1898 ou 99………Sur le site de vente cotebasqueencheresdes commissaires priseurs Arnaud Lelièvre et Caroline Lelièvre Cabarrouy, à Saint-Jean-de-Luzfigurent, accompagnant l’image du tableau L’Apprenti-boucher,les indications « Pascal Bibal, août 1895 ».J’en ai déduit qu’à cette date Pascal Bibal était encore vivant et actif à Saint-Jean-de-Luz……Or voici qu’hier je reçois un courriel d’Arnaud Lelièvrem’informant que c’est lui qui a supposé que Pascal Bibal était l’auteur de cette toile datée de 1895,et non son fils (né le 17 septembre 1878 : en août 1895, François-Ignace n’avait pas encore 17 ans) ;car la toile est seulement signée Bibal, sans prénom ;et cela, du fait des âges et du père (48 ans) et du fils (pas encore 17 ans) en 1895……En faveur de cette hypothèse,on pourrait aussi ajouter qu’on ne connaît pas, à ce jour, semble-t-il, de portraits du fils, seulement des paysages ;alors que du père, on ne connaît que des portraits, et pas de paysages.…De fait,pour L’Apprenti-boucher, l’inscription qui se découvre au bas de la toile et à droite, est la suivante :BibaL8 – 95 S.J.D.L.…Et si, de fait François-Ignace Bibal signe ses toiles de son seul nom, Bibal (sans ses prénoms),il se trouvait que j’ignorais alors comment Pascal Bibal, lui, signait ses toiles_ je viens d’apprendre à l’instant qu’il mettait un P. devant son nom ; et vais remarquer quelques minutes plus tard qu’il met aussi une majuscule au L qui termine son nom… _ ;…or à ce jour je n’ai eu accès qu’à 3 (autres ?) images de toiles de Pascal Bibal :_ un Portrait de Dame basque (sur le site du commissaire-priseur Carrère à Pau) ;_ un Portrait de famille en un intérieur (dont j’ignore la situation ; et c’est moi qui le baptise ainsi _ cf l’image de ce superbe tableau en mon article du 27 mars 2019 : En poursuivant mes recherches sur les parentés cibouriennes, via sa mère, de Maurice Ravel… _), vraiment très intéressant : peut-être s’agit-il de la famille Bibal à Saint-Jean-de-Luz ; ou de la famille Iburuzqueta à Zarautz…_ et le Portrait du peintre (de Zarautz) Sabino Iceta Amezti : ami de Pascal Bibal) _ cf l’image de ce portrait en mon article du 28 octobre 2019 : Et maintenant, l’identification de la date et du lieu du décès de la « Tante Bibi » des lettres de Maurice Ravel à son amie luzienne Marie Gaudin.…Marie-Hélène Deliart, documentaliste au Musée basque de Bayonne, m’a informéque la mairie de Ciboure possédait une toile de Pascal Bibal,mais sans m’en indiquer le titre, ni m’en adresser une image……Peut-on induire de cette signature sans prénom au bas de L’Apprenti-boucherque le fils _ si c’est bien lui l’auteur de ce tableau… _ pouvait se la permettre en 1895du fait du décès, déjà à cette date, de son père ?Sans risque de confusion désormais entre son père (défunt) et lui……Mes récents articles se sont intéressé aux péripéties de voyages des enfants Bibal,entre Saint-Jean-de-Luz, Bilbao et La Havane _ avec des allers et retours pour de brèves vacances à Paris et au pays basque jusqu’à la fin de leurs vies ; ils étaient fortunés………Voilà.…Je pense que votre compétence concernant la peinture basque, et en particulier l’œuvre de François-Ignace Bibal,sa façon de signer ses tableaux,et d’y joindre à l’occasion quelque mention de date ou de lieu,peut vous permettre d’apporter des lumières à mon ignorance……Bien à vous,et avec mes remerciements pour votre accueil à mon questionnement pictural,…Francis Lippa à Bordeaux……Voilà donc, chère amie, comment, pas à pas, j’avance……Bien à vous,…Francis Lippa, à Bordeaux
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Cher Monsieur, chère Madame,
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votre courriel d’hier après-midi,
ainsi que la conversation téléphonique qui a suivi,
m’ont conduit à pas mal de questions sur la paternité de L’Apprenti-boucher.
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Notamment à propos _ et à partir _ des signatures _ un peu de près observées _ des deux peintres.
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D’une part, il semble que François-Ignace Bibal signait ses toiles de son seul nom, Bibal, sans prénom _ à confirmer, bien sûr !
Et que peut-être il aurait pu le faire dès 1895 sans risque de confusion avec son père, si celui-ci était déjà décédé à cette date :
il l’est au moins en 1898 (ou 99) lors du conseil de révision _ sans plus de précision de date _ que passe François-Ignace (classe 1898)…
Feu Pascal Bibal (dixit le document) étant alors déclaré avoir été domicilié avec son épouse à Bilbao…
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Mais d’autre part, je viens aussi de découvrir sur le web une signature de Pascal BibaL
P. BibaL,
avec ce très typique L majuscule à la fin de son nom BibaL,
telle qu’elle figure sur le nom BibaL au bas à droite de L’Apprenti-boucher.
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Le Portrait de groupe dans un intérieur (c’est moi qui le baptise ainsi _ cf l’image de ce superbe tableau en mon article du 27 mars 2019 : En poursuivant mes recherches sur les parentés cibouriennes, via sa mère, de Maurice Ravel… _)
que j’ai trouvé sur Internet (sans indication de localisation hélas) attribué à Pascal Bibal,
m’a semblé tout à fait remarquable !
Mais on ne peut hélas pas distinguer sur cette malheureuse image la signature de l’auteur de ce tableau…
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Je viens aussi, à l’instant, de découvrir une signature de Pascal BibaL : celui-ci met l’initiale P. devant son nom BibaL.
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Mais surtout je m’aperçois aussi
de la graphie commune (le L majuscule à la fin de BibaL) de la signature de P. BibaL que je viens de découvrir sur le web (et j’ignore pour quel tableau…)
avec le BibaL de la signature au bas et à droite de L’Apprenti-boucher !
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Et voilà qui est décisif pour l’attribution de la toile à Pascal BibaL.
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L’Apprenti-boucher semble donc bien une œuvre (tardive) de Pascal BibaL (alors âgé de 48 ans)
et non une œuvre de jeunesse de son fils François-Ignace (qui n’avait pas encore 17 ans en ce mois d’août 1895).
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Enfin, et à ma connaissance _ loin d’être exhaustive _,
les œuvres connues de Pascal BibaL sont toutes des portraits,
alors que les œuvres connues de son fils François-Ignace sont toutes _ me semble-t-il du moins _ des paysages !
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L’Apprenti-boucher semble donc bien, comme vous l’avez envisagé, une œuvre de Pascal BibaL.
Et celui-ci, vivant et actif, se trouvait à Saint-Jean-de-Luz au mois d’août 1895…
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Au plaisir, Madame, Monsieur, de vous rendre service,
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Francis Lippa à Bordeaux
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Voilà pour les avancées de ce matin.
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Ce vendredi 15 novembre 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa