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Approfondir par le CD la connaissance de l’oeuvre du compositeur Franz-Xaver Richter (1709 – 1789)

27jan

L’édition discographique nous donne, de temps en temps, une occasion d’approfondir la connaissance

de l’œuvre musicale de compositeurs tout à fait remarquables,

mais dont la renommée ne déborde pas assez souvent le premier cercle des interprétes 

ou de mélomanes un peu connaisseurs.


Ainsi en va-t-il de l’œuvre de Franz Xaver Richter

(Holešov, 1er décembre 1709 – Strasbourg, 12 septembre 1789).


Ainsi est parue au mois d’octobre dernier un CD Supraphon SU 42742

comportant les Motets Super Flumina Babylonis et Miserere,

par le Czech Ensemble Baroque

dirigé par le chef Roman Valek.


Les musiciens de Bohème-Moravie-Slovaquie de l’ère baroque

me plaisent tout particulièrement ;

et j’essaie de ne pas laisser passer les CDs

permettant d’accéder à l’écoute de leurs œuvres...

C’est grâce à un article, hier, de Res Musica,

et sous la plume de Maciej Chiżyński,

Franz-Xaver Richter, découverte d’un important compositeur morave,

que j’ai pris connaissance de cette récente parution !

Franz Xaver Richter, découverte d’un important compositeur morave

 

Ce n’est là certes pas le tout premier CD comportant des œuvres de ce Franz-Xaver Richter

à accéder à l’enregistrement discographique !!!

_ par exemple, je possède dans ma discothèque,

par le même Ensemble et le même chef,

le CD Supraphon 2402-2 : La Deposizione dalla Croce di Gesu Cristo, Salvator Nostro

et le CD Supraphon 4240-2 : Te Deum (de 1781), Exsultate Deo, la Sinfonia n°52 en ré majeur et un Concerto pour hautbois en fa majeur.

Et aussi, par le casalQuartett, un double album Solo Musica SM 184 des 7 Streichquartette op. 5, intitulé Genesis 1757

mais ce compositeur a joué un rôle important dans la diffusion en France

des musiques de ce très remarquable répertoire baroque-là.

Ce lundi 27 janvier 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Marie Fel : la soprano vedette de l’Opéra de Paris et du Concert Spirituel de 1734 à 1769

24mai

En fouillant dans ma discothèque,

je retrouve ce CD consacré à Marie Fel

(Bordeaux, 1713 – Paris, 1794),

la soprano vedette de l’Opéra de Paris et du Concert Spirituel (entre 1734 et 1769) :

A French Baroque Diva _ Arias for Marie Fel

by Lacoste, Lalande, Rameau, Rousseau, Fiocco & Mondonville

_ soit le CD Hyperion CDA 68035 _,

par Carolyn Sampson, soprano,

l’ensemble Ex Cathedra,

sous la direction de Jefferey Skidmore.

Pierre Jelyotte (Lasseube, 1713 – Estos, 1797)

fut son partenaire,

et le grand ténor français de l’époque.

Ce vendredi 24 mai 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

La Majesté louis-quatorzième de Michel-Richard de Lalande, par le Poème Harmonique

12avr

Ces derniers temps, la musique françaisse du XVIIéme siècle _ et du XVIIéme un peu prolongé encore… _ revient charmer un peu plus nos oreilles et notre goût…

Ainsi aujourd’hui ce superbe CD Delalande, versant musique religieuse,

que viennent nous offrir les musiciens du Poème Harmonique, les chanteurs de l’Ensemble Aedes, et quatre chanteurs solistes, Emmanuelle De Negri, Dagmar Saskova, Cyril Auvity & André Morsch, sous la direction de Vincent Dumestre :

un CD Alpha 968, intitulé « Majesté« ,

en un programme de trois grands Motets « pour le Roi Soleil » : Deitatis majestatem, Ecce nunc bénédicite, et Te Deum.

Ce jeudi 12 avril 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa

P. s. :

ce samedi 19 mai, un excellent article sur ce CD Majesté de Lalande du Poème Harmonique de Vincent Dumestre,

sur le site de Res Musica, par Cécile Glaenzer :

LALANDE PAR VINCENT DUMESTRE : FERVEUR DU GRAND MOTET VERSAILLAIS

Majesté. Michel-Richard de Lalande (1657-1726) : Grands motets Deitatis majestatem, Ecce nunc benedicite et Te Deum. Emmanuelle de Negri, Dagmar Šašková, Sean Clayton, Cyril Auvity, André Morsch, Ensemble Aedes (Mathieu Romano), Le Poème Harmonique, direction : Vincent Dumestre. 1 CD Alpha-Classics. Enregistré en mai 2017 à la chapelle du château de Versailles. Livret français, anglais, allemand. Durée: 74:32

Après avoir enregistré les Te Deum de Lully et Charpentier, Vincent Dumestre est de retour à la Chapelle Royale de Versailles pour nous donner à entendre trois grands motets de Lalande dans le lieu même où ils ont été entendus à l’époque.

 

majesté_lalande

 

 

 

 

 

 

 

 

Nommé en 1683 à la Chapelle Royale, Michel-Richard de Lalande compose soixante-dix-sept grands motets _ pas moins ! _ pendant les quarante ans qu’il passe au service du roi, ce qui fait de lui le maître du genre _ oui _ et porte haut sa réputation jusqu’à la fin de l’Ancien Régime _ en effet : ses œuvres continueront d’être données à la Chapelle royale de Versailles ; ainsi qu’au Concert spirituel. Compositeur favori du roi _ oui _, il renouvelle l’écriture orchestrale de Lully _ oui _ en mettant en valeur des instruments solistes au sein de ses œuvres chorales. L’office royal quotidien se déroulait selon un rite immuable, destiné à magnifier la présence du monarque _ c’est cela _ : pendant qu’une messe basse était dite à l’autel _ en bas _, les musiciens de la Chapelle exécutaient des motets sur la tribune _ en haut _ face au roi.

Les grands motets avec symphonie donnent une véritable image sonore de la majesté des lieux et de l’instant _ oui _, le plus somptueux de tous étant le Te Deum, qui souligne avec éclat les plus grandes réjouissances de la vie de la cour. Le Te Deum de Lalande, composé en 1684 et plusieurs fois remanié _ c’est à noter _, est celui qui sera le plus joué _ oui _ à Versailles, à Paris et dans toute la France jusqu’au milieu du XVIIIe siècle, passant de l’église au Concert Spirituel où il fut donné plus de trente fois _ pas moins : c’est dire…

Pour cet enregistrement, Vincent Dumestre a réuni l’orchestre du Poème Harmonique en grand effectif, l’excellent ensemble vocal Aedes de Mathieu Romano, et Emmanuelle de Negri, Dagmar Šašková, Sean Clayton, Cyril Auvity et André Morsch, cinq des meilleurs solistes vocaux du moment. Le résultat sonore est d’une grande plénitude _ parfaitement adéquate à l’esprit de ces œuvres _ : petit chœur de solistes, grand chœur et symphonie instrumentale alternent en une magnifique fresque où les affects du textes _ voilà _ sont parfaitement soulignés _ comme il leur convient. À remarquer, l’accompagnement judicieux du basson _ oui _, très présent tout au long du programme et particulièrement expressif dans l‘Aeternae fac cum sanctis du Te Deum. Dans le deuxième motet, Ecce nunc benedicite, deux chœurs jubilatoires _ oui _ encadrent un émouvant récit _ oui _ des solistes souligné par les instruments. Ici encore, le basson fait merveille _ voilà. La version du Te Deum choisie par Vincent Dumestre s’appuie sur un manuscrit de Lalande où chaque section est précisément minutée _ un document en cela très précieux ! _, ce qui donne un renseignement précieux _ oui ! _ sur les tempi de l’époque.

Un disque qui fera date _ oui _ dans le paysage du grand motet versaillais _ un genre très singulier en toute l’Europe _ et qui porte bien son titre : Majesté.

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