Musiques de joie : la splendeur rayonnante de tendresse du Grand Motet lorrain « Lauda Jerusalem » de Henry Desmarest
La musique française du Grand siècle
est splendide
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mais son goût certain de la tendresse fait que l’expression de la joie peut paraître modérée
par rapport à d’autres cultures musicales,
plus extraverties…
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J’ai choisi ici un des Grands Motets lorrains de Henry Desmarest
(Paris, février 1661 – Lunéville, 7 septembre 1741),
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un compositeur promis _ par sa formation _ aux plus brillants postes à la Cour
de Versailles ;
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mais que de malheureux concours de circonstances
_ matrimoniales : il fut condamné à mort sur l’accusation d’avoir enlevé sa seconde épouse… _
conduisirent à l’exil de France :
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à Bruxelles, en 1700, auprès du Gouverneur Général des Pays-Bas, l’électeur Maximilien-Emmanuel de Bavière ;
puis à Madrid, auprès du roi Philippe V, jusqu’en 1706 ;
puis à Nancy, à partir de 1707, à la Cour du Grand-Duc de Lorraine Léopold Ier…
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Et j’ai choisi plus spécialement
le splendide Motet Lauda Jerusalem
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dans l’interprétation des Arts Florissants, en 2000,
sous la baguette de William Christie,
dans le très beau CD Desmarest Grands Motets Lorrains ;
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soit le CD Erato 8573 80223-2.
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Une façon d’accéder à l’éclat de la jubilation française du Grand Siècle,
par un de ses plus brillants représentants…
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Ce samedi 25 avril 2005, Titus Curiosus – Francis Lippa