Retour documentaire sur les débuts, en mars-avril 2019, l’invention et les premières explorations de ma piste de recherche des « cousinages cibouro- luziens » de Maurice Ravel et sa mère née Marie Delouart…

— Ecrit le vendredi 18 octobre 2024 dans la rubriqueBlogs, Histoire, Musiques, Villes et paysages”.

À des fins très simplement documentaires, je recense ici et liste pour commodité les liens de tous premiers mes articles des mois de mars et avril 2019 sur les apparentements de Marie Delouart et son fils Maurice Ravel, où s’est quasi immédiatement ouverte pour moi, à la lecture des 1770 pages de l’Intégrale de la Correspondance de Maurice Ravel patiemment collectée et rassemblée par Manuel Cornejo, ce qui va très vite aussi s’avérer comme la très féconde piste de recherche de ce que j’ai très vite nommé « les parentés cibouro-luziennes« , puis « les cousinages cibouro-luziens » _ pour ce qui est des « cousinages luziens » de Marie Delouart et Maurice Ravel, nous y viendrons très vite, dès l’article du 13 mai 2019 : « «  _,  de Maurice Ravel et sa mère Marie Delouart…

Ainsi, dès le 14 mars 2019, en mon article « « , me vient immédiatement l’expression « En parcourant, avec un vif plaisir, l’Intégrale de la Correspondance (1895-1937), écrits et entretiens,  je m’attache à relever tout ce qui y concerne Saint-Jean-de-Luz et Ciboure… » ; déjà…

Et dans l’article qui suivra celui-ci, trois jours plus tard, à la date du 17 mars suivant, « « , c’est cette fois l’expression bien plus précise de la phrase : « Je m’interroge en effet sur les parentés _ voilà ! _ de Ravel à Ciboure – Saint-Jean-de-Luz _ les notes, pourtant copieuses, de Manuel Cornejo manquant, parfois, même si c’est très rarement, de précision. Et Maurice Ravel demeurant lui-même fort discret sur tout cela » qui tombe sous ma plume…

Puis le 20 mars, l’article que j’intitule « «  s’ouvre sur les deux décisives phrases suivantes, qui commencent à pénétrer le riche et complexe détail de ces parentés-là : « Poursuivant les réflexions et recherches de ma lecture exhaustive de la passionnante Intégrale de la Correspondance (1895-1937), écrits et entretiens de Maurice Ravel, j’en suis vite venu à m’interroger sur les parentés cibouriennes _ sic _ du compositeur. Et plus précisément ses cousinages _ c’est l’expression que je retiendrai _, via les diverses branches collatérales au rameau principal Delouart« .

Avec ce très notable développement-ci, déjà, en des progrès décisifs : « Dans mon article précédent de dimanche dernier, 17 mars : « « , en une rétrospective fulgurante de justesse d’intuition prospective, je me demandais pourquoi Maurice Ravel, au sein de la famille luzienne de ses amis Gaudin, qualifiait de « chère cousine » Magdeleine Gaudin-Hidiart (11 mars 1875 – 15 juin 1968), la veuve de Charles Gaudin (11 novembre 1875 – 13 septembre 1910), l’aîné de la fratrie des sept enfants Gaudin-Bibal ;  et pas ses proches amies (et correspondantes de toute sa vie !), Jane Courteault-Gaudin (16 octobre 1880 – 28 mars 1979) et Marie Gaudin (3 mars 1879 – 8 décembre 1976), pourtant belle-sœurs de Magdeleine, la veuve, en septembre 1910, de leur frère aîné Charles…

Était-ce donc entre les Hiriart _mais pas les Gaudin-Bibal _ et les Delouart _ Delouart : le nom de sa mère Marie (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917), le nom de sa grand mère Sabine (Ciboure, 11 mars 1809 – Ciboure, 24 décembre 1874) le nom de son arrière grand-mère Marie-Baptiste (Ciboure, 17 juin 1784 – Ciboure, 28 août 1855) et le nom de son aïeul masculin au quatrième degré Gratien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure, 21 août 1798), tous natifs de Ciboure… ; Gratien Delouart : fils de Michel Delouart (Ciboure, avant 1718 – en mer, 1748), et petit-fils de Marsans Delouart (Ciboure, ca. 1685 – Ciboure, 1728) ; j’apprends cela aux pages 86, 92 et 93 de l’article « Marins et corsaires. Les ancêtres cibouriens de Maurice Ravel« , de 1987 de Jean-Noël Darrobers _ qu’existait quelque, même un peu lointaine, parenté ?..  Je l’ignore encore _ mais je vais bientôt le découvrir…« .

L’article qui suit sur ce même sujet est celui du 27 mars 2019, que j’intitule « «  commence à pénétrer plus avant le détail de l’ascendance (verticle) Delouart de Maurice Ravel, en la succession des générations cibouriennes des Delouart, mais en prenant déjà bien soin d’en distinguer ce que je nomme dès lors « les parentés cibouriennes (horizontales, elles) de Maurice Ravel« , et prononçant même, un peu plus bas, le mot absolument décisif de « cousinages » : « les cousinages cibouriens des Delouart-Ravel« … ;

je me relis bien attentivement : « Darrobers s’intéresse à préciser scrupuleusement l’ascendance Delouart de Ravel, via sa mère née Marie Delouart, et s’amuse à contrer la partialité un peu aveugle du chanoine Narbaitz ; Pierre Narbaitz (Ascarats, 25-3-1910 – Cambo-les-Bains, 16-8-1984) qui semble s’être opposé _ mazette ! _ à la publication d’une partie des travaux, un peu plus objectifs que les siens, de Jean-Noël Darrobers (Bayonne, 25 décembre 1910 – 2004), ainsi que celui-ci le mentionne _ mais oui ! _ en son article récapitulatif de 1997. Combien peuvent se révéler terribles, à l’occasion, ces ecclésiastiques si pleins de componction ! Et donc Darrobers se focalise essentiellement, lui aussi, à son tour, sur les ancêtres Delouart aux XVII et XVIIIèmes siècles.  Et lui les montre, ceux de la branche aînée comme ceux de la branche cadette des Delouart, un peu plus clairement, sans hagiographie excessive, tels qu’ils ont vraiment été, en leurs contextes historiques précis, souvent tragiques _ et c’est d’ailleurs passionnant : sur l’histoire de Ciboure et son port au XVIIIème siècle tout particulièrement.

Alors que ma curiosité, ainsi que l’indique déjà mon titre « « , va, elle, aux « parentés cibouriennes » de Maurice Ravel, via sa mère Marie Delouart _ fille et petite-fille de deux filles-mères, Marie-Baptiste Delouart (Ciboure, 9 juin 1782 – Ciboure, 28 août 1855) et Sabine Delouart (Ciboure, 11 septembre 1809 – Ciboure, 24 décembre 1874), ne le perdons pas non plus de vue ! _, et au moment de ses séjours basques : à partir de 1901 et 1902, quand ceux-ci, du moins, sont avérés par la correspondance connue (à ce jour) de Maurice Ravel. D’autres séjours les précédèrent, à suivre les témoignages, très précieux, des membres amis de la famille Gaudin. Mais fait hélas cruellement défaut jusqu’ici la correspondance « basquaise«  de Maurice Ravel antérieure à sa lettre à Jane Gaudin du 2 août 1901 (pages 77-78 de la « Correspondance » éditée par Manuel Cornejo). De même les premières photos de Maurice Ravel à Saint-Jean-de-Luz et Ciboure présentes dans le « Ravel _ Portraits basques » d’Étienne Rousseau-Plotto ne sont pas antérieures à 1901 (?) – 1902 (pages 54 et 61). Et donc aux branches collatérales, aux divers cousins _ le mot est ici prononcé ! _ de Ciboure : dont bien des noms me parlent, puisque depuis mon enfance je suis un familier attentif et curieux de Saint-Jean-de-Luz…« …

Et je concluais ce significatif premier article d’exploration de fond, en date du 27 mars 2019, par ces notables remarques-ci :

« Ce qui m’étonne un peu, c’est qu’à part le chanoine Narbaitz et Jean-Noël Darrobers, centrés, les deux, sur les racines _ et ascendances verticales _ basques de Ravel (et les Delouart, quasi exclusivement), nul cibourien, ou luzien, n’ait mené _ du moins à ma connaissance jusqu’ici : mais celle-ci est forcément parcellaire… _ les recherches un peu pointues auxquelles je m’adonne présentement sur les cousinages cibouriens _ voilà donc ici la toute première acception de cette expression sur laquelle je centre ma recherche _ des Delouart-Ravel… _ même si Maurice Ravel, homme d’une parfaite discrétion, ne revendiquait certes pas ces cousinages…. C’est dans le « cher pays natal« , le paysage, surtout, qu’il venait retrouver des forces de concentration (et de joie !) pour sa création _ sa priorité vitale ! Et personnellement (un peu basque via mes ancêtres béarnais Bioy d’Oloron ; et j’ai des cousins Bioy à Hasparren et à Bayonne…) je ressens moi aussi cela dès que j’aperçois la silhouette accueillante et bienveillante de la Rhune, ou les rouleaux de l’océan vus du haut des falaises de schiste sur lesquelles ils viennent s’abîmer : sur la corniche d’Urrugne, ou à la pointe (bien-aimée) de Sainte-Barbe…« …

L’article suivant date du 7 avril 2019 et est timidement intitulé « « , alors qu’il met à jour, et c’est très important !, la complexité jusqu’alors pas assez bien débrouillée par les chercheurs, de la fratrie des sœurs Delouart dont l’ainée est bien Marie-Baptiste Delouart (Ciboure, 26 juin 1782 – Ciboure, 28 août 1855), l’arrière-grand-mère cibourienne de Maurice Ravel ; une complexité qui avait en effet en partie échappé à l’excellent, pourtant, très probe et très honnête, Jean-Noël Darrobers (Bayonne, 25 décembre 1910 – Saint-Jean-de-Luz, 23 mai 2004), le chercheur le plus performant jusqu’ici concernant la précision de l’ancrage cibourien de la famille Delouart des ancêtres basques de Maurice Ravel…

D’autres chercheurs ultérieurs s’étant contenté, eux, de seulement récupérer et recopier telles quelles les archives personnelles de Jean-Noël Darrobers, après le tragique décès, le 23 mai 2005 _ soit un an jour pour jour après le décès de son père ! _, de sa fille unique et héritière, l’archiviste Martine Darrobers (Saint-Jean-de-Luz, 4 octobre 1946 – Saint-Jean-de-Luz, 25 mai 2005)… Et sans rien vérifier, en leur simple reprise, du degré de fiabilité des travaux de Jean-Noël Darrobers, qui comportaient quelques ignorances et surtout méprises-confusions à propos des trois sœurs Delouart, prénommées toutes les trois Marie, et respectivement nées le 9 juin 1782, le 17 juin 1784 et le 17 août 1786…

Article très détaillé, et le premier à mettre en évidence cette fratrie des trois sœurs Marie-Baptiste 1, Marie-Baptiste 2 et Marie 3 Delouart, filles de Gratien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure, 21 août 1798) et son épouse Sabine Laxague (Ciboure, 1745 (ou 1758) – Ciboure, 20 avril 1823), qui s’étaient mariés à Ciboure le 28 janvier 1778 ; une fratrie, complétée par leur frère Jean Delouart (Ciboure, 27 août 1788 – Ciboure, 23 septembre 1872), à l’origine des cousinages Goyenague, Hiriart, Dargaignarats, Passicot, Cerciat et Etchepare, et peut-être aussi Anchochury, à la seconde génération, de Marie Delouart, la mère de Maurice Ravel, principalement à Ciboure, mais aussi à Saint-Jean-de-Luz, et plus loin dans le monde, jusqu’en Argentine et en Nouvelle-Calédonie _ j’y reviendrai bien sûr…

Un article que je concluais ainsi ce 7 avril 2019 : « Bien sûr,  on comprend que ces données factuelles de l’histoire familiale de Maurice Ravel soient demeurées _ y compris pour le compositeur lui-même _ dans l’ombre _ même pour Jean-Noël Darrobers _ ; et d’abord parce que tout cela concerne _ pour les mélomanes et les musicologues _ d’assez loin _ mais qui sait ?, tellement sont complexes et riches les arcanes de l’imageance créative… _ l’idiosyncrasie de sa musique… Pour le reste, je poursuis mes recherches sur les cousinages cibouriens du compositeur…« …

Il n’est donc pas étonnant que l’article suivant, en date du 12 avril 2019, significativement intitulé « « , approfondisse la recherche concernant les membres de cette famille Delouart de Ciboure dont est issu, par sa mère Marie Delouart (Ciboure, 29 juin 1782 – Paris, 5 janvier 1917), Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937) :

si cet article du 12 avril 2019 donnait bien de cruciales précisions sur les membres de la famille Delouart issus du mariage entre Gratien Delouart et son épouse Sabine Laxague, à Ciboure le 28 janvier 1778, j’y relevais aussi, en suivant l’article « Les ancêtres maternels de Maurice Ravel » de Jean-Noël Darrobers paru en 1997, que Gratien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure, 21 août 1798), l’arrière-grand-père de Maurice Ravel, avait une sœur aînée, prénommée déjà _ de même que plus tard ses deux premières nièces nées le 29 juin 1782 et le 17 juin 1784 _ « Marie-Baptiste« , née, elle, à Ciboure en 1746 et qui, veuve de Bernard Mignagoren, décèdera à Ciboure le 12 juin 1825. Son époux, Bernard Mignagoren, né à Ciboure en 1744, est décédé à Ciboure le 21 novembre 1796. Le couple, disait Jean-Noël Darrobers en 1997, avait eu quatre enfants, dont il ne donnait pas les prénoms ; il s’agit de Marie Mignagoren (Ciboure, 1782 – Ciboure, 19 avril 1809), Gracieuse Mignagoren (Ciboure, 28 août 1784 – Ciboure, mars 1786), Bertrand Mignagoren (Ciboure, 1787 – Ciboure, 29 août 1855) et Marie Mignagoren (Ciboure, 9 mai 1790 – ?)…


Enfin, il faut s’arrêter aussi aux passionnantes données relevées par en mon article « « , en date du 14 avril 2019, et revenir soigneusement les décrypter…

Par conséquent, à suivre !!!

Pour ce jour, je m’en tiens à ce début de récapitulatif-ci… 

Ce vendredi 18 octobre 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

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