Josef Suk (1929 – 2011), violoniste : fils de Josef Suk (1901 – 1951), ingénieur ; petit-fils de Josef Suk (1874 – 1935), compositeur ; arrière-petit-fils de Josef Suk ( 1827 – 1913), maître d’école et chef de choeur ; et d’Antonin Dvorak (1841 – 1904), compositeur

— Ecrit le mardi 28 juillet 2020 dans la rubriqueHistoire, Musiques, Villes et paysages”.

Sous le titre de Suk de jeunesse,

Jean-Charles Hoffelé, sur son très riche site Discophilia,

présente un recueil de 6 CDs

que le label Supraphon consacra,

peu après le décès de Josef Suk, le violoniste (Prague, 8 août 1829 – Prague, 7 juillet 2011), et en vibrant hommage à ce merveilleux violoniste tchèque,

à un choix d’excellents enregistrements de jeunesse (1956 – 1966) de ce dernier

pour le label Supraphon.

Le voici :

SUK DE JEUNESSE

Pour rendre hommage à Josef Suk qui venait de s’éteindre _ le 7 juillet 2011 _, Supraphon, son éditeur historique auquel il restera farouchement fidèle, ne cédant qu’à Decca par amitié pour Julius Katchen (leurs Brahms sont restés immaculés, intemporels), à EMI pour un Concerto de Beethoven exigé par Sir Adrian Boult et une intégrale des Sonates et Partitas de Bach qu’il voulait à toute fin (et que Warner vient de rééditer), Supraphon regroupa en un beau petit coffret à l’iconographie choisie des enregistrements de la décennie 1956-1966.

Josef Suk, toujours accaparé par son rôle de primarius dans le Quatuor de Prague et de son Trio _ le Trio Suk _ décida en 1953 de se consacrer à son activité de soliste. On sait que le directeur artistique de Supraphon ne fut pas pour peu dans cette décision : il lui ouvrit les portes des studios, qu’il enregistre ce qu’il désirait !

Et c’est un jeune homme de vingt-six ans qui commença à engranger sa discographie choisie, patiemment construite : l’intégrale des Sonates _ pour violon et piano _ de Beethoven (avec Panenka, modèle de style) _ in le coffret de 4 CDs Supraphon SU 4077-2, enregistré au Rudolfinum, à Prague, en octobre 1966 et novembre 1967 ; et j’en possède une édition de 2012 _ viendra plus tard ; la grande théorie des concertos aussi.

L’archet diseur, les timbres cirés, l’air entre les cordes _ voilà _, et dans la rigueur du beau jeu d’une haute école où les souvenirs de Váša Příhoda et de Jan Kubelík paraissent, cette nostalgie immanente partout, ici dans une Sonate de Debussy où le violon est comme tenu par Pan, là dans ce chef-d’œuvre _ certes ! _que sont les Quatre Pièces de Josef Suk _ le grand-père (1874 – 1935) du violoniste (1829 – 2011) ; un compositeur que personnellement j’aime vraiment beaucoup ! Et voici un lien au podcast de cet enregistrement ! _ ou dans la ballade métaphysique, quasi faustienne, de la Sonate de Janáček ; mais allez d’abord au chant sensuel du Rondo de Schubert (avec Panenka, le classicisme et l’intensité de ce piano ! Supraphon devrait lui consacrer un coffret !), au Duo de Mozart avec l’alto de Škampa et aux Sonates de Brahms, où son art parfait et si vivant irradie : ce son est d’une présence _ tout est là _, d’une beauté !

LE DISQUE DU JOUR

Josef Suk
Early Recordings

Antonín Dvořák (1841-1904)


4 Pièces romantiques pour violon et piano, Op. 75, B. 150
Sonatine pour violon et piano en sol majeur, Op. 100, B. 183
Sonate pour violon et piano en fa majeur, Op. 57, B. 106


Josef Suk (1874-1935)


4 Pièces pour violon et piano, Op. 17


Leoš Janáček (1854-1928)


Sonate pour violon et piano


Bedřich Smetana (1824-1884)


De la patrie, JB 1:118 (2 Pièces pour violon et piano)


Jaroslav Ježek (1906-1942)


Sonate pour violon et piano (1933)


Bohuslav Martinů (1890-1959)


Duo pour violon et violoncelle No. 1, H. 157
Duo pour violon et violoncelle No. 2, H. 371


Edvard Grieg (1843-1907)


Sonate pour violon et piano No. 3 en ut mineur, Op. 45


Robert Schumann (1810-1856)


Abendlied, Op. 85 No. 12 (version pour violon et piano)


Ottorino Respighi (1879-1936)


Sonate pour violon et piano en si mineur


Johannes Brahms (1833-1897)


Sonate pour violon et piano No. 1 en sol majeur, Op. 78
Sonate pour violon et piano No. 2 en la majeur, Op. 100
Sonate pour violon et piano No. 3 en ré mineur, Op. 108
Valse en la majeur, Op. 39 No. 15 (version pour violon et piano)


Franz Schubert (1797-1828)


Sonatine pour violon et piano en ré majeur, Op. 137 No. 1
Duo pour violon et piano en la majeur, Op. 162


Claude Debussy (1862-1918)


Sonate pour violon et piano, L. 148
Clair de lune (No. 3, extrait de la “Suite bergamasque”, L. 82 ; arr. pour violon et piano)
La plus que lente, L. 128 (arr. pour violon et piano)


Francis Poulenc (1899-1963)


Sonate pour violon et piano, FP 119


César Franck (1822-1890)


Sonate pour violon et piano en la majeur, FWV 148


Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)


Duo pour violon et alto en si bémol majeur, K. 424


Arthur Honegger (1892-1955)


Sonatine pour violon et violoncelle, H. 80


Zoltán Kodály (1882-1967)


Duo pour violon et violoncelle, Op. 7

Josef Suk, violon
André Navarra, violoncelle
Milan Škampa, alto
Alfréd Holeček, piano
Jan Panenka, piano
Josef Hála, piano


Un coffret de 6 CD du label Supraphon SU4075-2

Photo à la une : le violoniste Josef Suk – Photo : © DR

Je ne possède pas ce coffret Supraphon de 6 CDs.

Mais, je possède

et le coffret Supraphon des 10 Sonates pour violon et piano de Beethoven, par Josef Suk et Jan Panenka (SU 4077-2), publié la première fois en 1968 ;

et un double CD Supraphon (SU 3959-2) publié en 2008,

comportant des enregistrements de 3 des 10 Trios avec Piano de Beethoven,

les Trios n° 3, en ut mineur, op.1/3,

n°5, en ré Majeur, op. 70/1 (dit des Esprits),

et n° 7, en la bémol Majeur, op. 97, (dit Á l’Archiduc) ;

ainsi que  le Trio n°1, en si bémol Majeur, op. 99, de Schubert ;

tous les quatre enregistrés à Prague :

les deux premiers, au Studio Domovina, du 4 au 8 avril 1963 ;

et au Rudolfinum _ j’ai assisté à un concert en cette merveilleuse salle _,

du 29 août au 1er septembre 1961, pour le Trio A l’Archiduc,

et du 7 au 9 septembre 1964, pour le Trio de Schubert.

Avec Jan Panenka, au Piano ;

Josef Suk, au Violon ;

et Joseph Chuchro, au Violoncelle.

Le violoniste Josef Suk (Prague, 8 août 1929 – Prague, 7 juillet 2011),

ici honoré,

est le fils de Josek Suk, ingénieur (19 décembre 1901 – 29 novembre 1951) ;

le petit-fils de Josef Suk, compositeur (Krecovice, 4 janvier 1874 – Benesov, 29 mai 1935) ;

et l’arrière-petit-fils de Josef Suk, maître d’école et chef de chœur (Neustupof, 9 septembre 1827 – Krecovice, 14 avril 1913),

ainsi que l’arrière-petit-fils, aussi _ par sa grand-mère Otilie Dvořáková (Prague, 6 juin 1878 -Krecovice, 5 juillet 1905) _, d’Antonin Dvorak, compositeur (Nelahozeves, 8 septembre 1841 – Prague, 1er mai 1904).

La Bohème chante en eux.

Ce mardi 28 juillet 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

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