D’autres données des livrets militaires des plus proches parents d’Amédée Ducos du Hauron : son frère Gaston, son beau-père Anatole Rey, l’oncle de son épouse Marie-Louise Rey, Louis Gentet (ainsi que les frères de celui-ci : Frédéric et Laurent-Jacques Gentet, ainsi que son neveu : Eugène-Laurent Gentet), et son gendre Henri Ducros (ainsi que les frères de celui-ci : Edmond et Alphonse-Léon Ducros)…
31mar
Poursuivant mon exploration des livrets militaires d’Algérie sous la IIIe République, juqu’en 1918,
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je vais détailler ici quelques apports de connaissance, d’après leurs livrets militaires, concernant les plus proches parents _ masculins, forcément ! _ d’Amédée Ducos du Hauron (Agen, 24 mars 1867 – Alger, juillet 1935) ayant passé leur conseil de révision en Algérie :
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son frère Gaston Ducos du Hauron (Agen, 16 juin 1870 – Savigny-sur-Orge, 3 avril 1912) ;
son beau-père Anatole Rey (Le Grand-Serre, 10 juin 1845 – Oran, 28 janvier 1890) _ époux et veuf d’Adélaïde Gentet (Orléansville, 1855 – Oran, 5 juillet 1886) _ ;
l’oncle (et tuteur) de son épouse Marie Louise Rey (Orléansville, 1879 – Agen, 20 septembre 1933), Louis Gentet (Orléansville, 12 octobre 1853 – Orléansville, 9 août 1906) _ ainsi que ses frères Frédéric Gentet (Blida, 28 avril 1846 – ?,?), Laurent-Jacques Gentet (Orléansville, 8 octobre 1857 – ?,?) ; et son neveu Eugène-Laurent Gentet (Alger, 20 septembre 1882 – ?,?) _ ;
son gendre _ époux de sa fille aînée Éveline Ducos du Hauron (?, ? – Alger, décembre 1938) _ Henri Ducros (Alger, 25 juin 1887 – ?,?) _ ainsi que ses frères Edmond Ducros (Alger, 29 octobre 1889 – ?,?) et Alphonse-Léon Ducros (Azazga, 8 juillet 1896 – ?,?).
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Du livret militaire d’Étienne-Gaston Ducos du Hauron, le frère cadet d’Amédée,
je retiens surtout que le départ d’Algérie et retour en France de Gaston s’est produit entre les dates du 7 mars 1898, quand Gaston était alors domicilié à Alger, rue de l’Échelle _ qui reliait deux portions de la rue Rovigo ; rue Rovigo, où résidaient ses parents, au n° 68… _, et du 24 avril 1899, où Gaston était maintenant domicilié à Charenton, 31 rue de Saint-Mandé…
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Mais aussi qu’à la date du 21 janvier 1897 Gaston est mentionné avoir été domicilié à Orléansville : pour quel événement familial ? La célébration du mariage de son frère aîné Amédée avec l’orléansvilloise Marie-Louise Rey ? Peut-être : c’est tout à fait possible…
Ou bien encore la naissance ou le baptême, à Orléansville, d’un enfant de son frère : par exemple la fille de celui-ci et son épouse Marie-Louise, Éveline, dont on ignore tout jusqu’ici de ses date et lieu de naissance : assez probablement Orléansville…
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Du livret militaire de Jean-Anatole Rey, feu le beau-père d’Amédée,
je retiens la mention de la date de son déplacement d’Orléansville, où il avait été maire, à Oran, où il fut adjoint au maire : le changement de domiciliation a eu lieu le 29 novembre 1883…
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Des livrets militaires des trois frères Gentet : Frédéric Gentet, Louis Gentet et Laurent-Jacques Gentet ; ainsi que du fils de ce dernier, Eugène-Laurent Gentet,
je n’osais pas, bien sûr, attendre y découvrir enfin l’identité précise de « Madame Veuve Louis Gentet, née Wachter« , qui me permettrait de relier la famille Gentet, via les Wachter et les Confex aux Bonopéra qui aussi m’intéressent, dans le microcosme attachant d’Orléansville entre 1850 et 1940 :
les livrets militaires étant assez étrangement muets sur les mariages contractés, ainsi que les naissances d’enfants, de ceux dont ils s’efforcent pourtant de scrupuleusement mentionner les domiciles successifs : afin d’être à même de les convoquer avec efficacité en cas de mobilisation des réservistes…
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Et pour ce qui concerne le livret militaire de Henri-Bavolet Ducros, l’époux d’Eveline Ducos du Hauron et gendre d’Amédée et Marie Louise,
d’abord je découvre ici son second prénom, Bavolet ;
ainsi que ses lieu et date de naissance : le 25 juin 1887, à Alger ;
et surtout je peux confronter ce qui apparaît ici de son parcours professionnel comme administrateur-adjoint de communes mixtes d’Algérie _ le même emploi dans l’administration que celui de son beau-père Amédée ; auquel, d’ailleurs, pour son tout premier poste, en la commune-mixte de Sidi-Aïssa, Henri Ducros prit la succession, le 6 janvier 1913, de son beau-père Amédée Ducos du Hauron _ avec ce que j’avais pu en établir en mon article du mercredi 6 janvier dernier : Et le parcours d’ »administrateur-adjoint » de diverses communes mixtes d’Algérie de Henri Ducros, gendre d’Amédée Ducos du Hauron …
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Et j’ai aussi confirmation,
par les livrets militaires d’Edmond Ducros et Alphonse-Léon Ducros,
de la parenté effective de ces trois frères Ducros _ ainsi que de leur sœur Marthe Ducros _,
dont les parents Henri-Joseph Ducros et Philomène Roussel étaient domiciliés à Azazga (commune mixte du Haut-Sebaou)…
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Voilà donc pour ce jour…
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Ce mercredi 31 mars 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa