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A la recherche (suite) de l’environnement familial (et des filiations) de Joséphine Girot : de Menoncourt, en Alsace, à Ténès, Pontéba, Rabelais, Orléansville…

04mar

J’ai poursuivi, ce jeudi, mon enquête sur d’éventuels indices de ce qu’a pu être l’environnement familial de Joséphine Girot _ j’opte pour cette orthographe de son nom de jeune fille _, dans les lieux où nous savons déjà qu’elle est au moins passée _ sinon qu’elle y a vraiment vécu _, entre sa naissance probablement en 1856 _, et ce qu’on peut estimer être la période plausible de son décès : entre l’année 1892 de la venue au monde du dernier de ses six fils, Georges Bonopéra _ né à Rabelais le 21 février 1892 _, et le remariage de son mari, Paul Bonopéra _ je ne me souviens plus de la date précise : en 1997, il me semble… _, à Rabelais _ encore : où Paul Bonopéra avait de prospères propriétés… _, avec Marie-Jeanne-Virginie Claudet, fille d’Armand-César Claudet _ un cultivateur né en 1845 : ce qui peut donner une petite idée de l’année de naissance de sa fille ; ainsi que de l’année du mariage de celle-ci avec Paul Bonopéra _ ; ou plutôt la conception du petit André-Marie Bonopéra, qui naîtra à Rabelais le 5 juin 1897, et mourra 20 jours plus tard _ au domicile de son grand-père maternel, Armand-César Claudet…

J’ai donc cherché les implantations locales _ peut-être très passagères : ces Girot furent-ils seulement « propriétaires » ?.. _ des Girot dans cette région d’Orléansville, Pontéba, Charon, Ténès, Rabelais ;

mais aussi de leurs parents éventuels,

et cela en fonction de leur origine probablement alsacienne : ou bien à Menoncourt, ou bien à Roppe, dans cette partie sud-est de l’Alsace qui faisait partie du département du Haut-Rhin, et qui après 1970 devint le Territoire de Belfort :

les Girot présents en cette région d’Algérie venaient, ou bien de Menoncourt, ou bien de Roppe _ pas loin, non plus, de ce Rougemont d’où venaient les Wachter d’Orléansville…

Un moment m’avait séduit l’hypothèse que Joséphine Girot _ que je suppose donc être née en 1856 _ pourrait être, non pas directement, la fille de Jean-Claude Girot et de son épouse Marie-Catherine Herbelin (nés, lui, le 25 octobre 1793 à Menoncourt ; et elle, le 10 septembre 1896 à Offemont ; où ils se marièrent le 22 février 1816) ;

mais leur petite-fille, en tant que fille de leur fils Auguste Girot (né à Menoncourt le 28 mars 1835) et de son épouse Antonia Brinis (née à San Carlos, dans l’île de Minorque, le 17 janvier 1833 _ Antonia était fille d’Antonio Brinis et de son épouse Margarita Calafat _), qui se sont mariés à Alger le 24 décembre 1861 :

ce qui constituait un intéressant point commun avec l’origine minorquine de Paul Bonopéra _ dont la mère Margalida Miguela Saura était née à Santa-Maria-de-Mahon, à Minorque le 21 mars 1820…

Certes, le jour de son mariage à Alger, avec la minorquine Antonia Brinis, Auguste Girot avait reconnu la paternité de leur fille Augustine, née un peu auparavant, le 21 novembre 1861, à Alger…

Mais il paraît un peu difficile de penser que le couple avait déjà une autre fille, qui serait née cinq ans auparavant, en 1856 _ et qui n’aurait pas été légitimée…

Cela dit, Auguste Girot avait aussi un frère né avant lui : Jean-Pierre Girot, né à Menoncourt le 3 avril 1832, et qui, domicilié qu’il était, en 1854, à Orléansville _ tiens, tiens… _, où il exerçait la profession de peintre en bâtiment, s’est marié le 1er août 1854 à Ténès _ nous y voilà ! _, où résidait sa future épouse, Marie-Magdelaine Hermite, née à Alger le 18 février 1838 _ elle avait donc 16 ans et 5 mois le jour de son mariage _, orpheline de mère (sa mère, Claire-Marguerite-Pascale Hermite, est décédée à Ténès le 24 janvier 1846), et née de père inconnu…

Était témoin à ce mariage, à Ténès, le beau-frère du futur époux, Jacques Dézoteux (né à Flaumont, le 3 avril 1823), le mari de la sœur aînée de Jean-Pierre Girot, Catherine Girot (née à Menoncourt le 23 juillet 1826) _ dont le mariage avait eu lieu à Menoncourt le 18 février 1846 _ ; les trois premiers enfants de ce couple Dézoteux-Girot, Joseph-Jacques, Jules-Jacques et Pierre, étaient tous trois nés en Alsace, à Menoncourt : le 7 janvier 1849, le 9 juin 1850 et le 16 avril 1852) ; mais leur quatrième enfant, la petite Eugénie-Catherine Dézoteux, était née en Algérie en 1856 : elle décèdera, à l’âge de 3 ans et demi, à Alger, le 28 juillet 1859.

Et il est aussi bien intéressant de savoir que le couple des grands-parents Girot-Herbelin étaient « présents et consentants » aux mariages de leurs deux fils, Jean-Pierre, à Ténès, en 1854 ; et Auguste, à Alger, en 1861.

Ce qui nous donne une idée de la date de leur venue d’Alsace en Algérie…

Et c’est en Algérie que Jean-Claude Girot et Marie Catherine Herbelin décédèrent _ elle, un peu avant lui.

À suivre : nous n’avons pas encore réussi à cerner vraiment la filiation de Joséphine Girot ;

pas davantage que ses lieux de naissance, de mariage _ avec Paul Bonopéra _ et de décès…

Que d’énigmes encore, pour notre enquête…

Ce jeudi 4 mars 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Quelques repères, au moins géographiques, sur l’environnement familial de Joséphine Girot, la première épouse de Paul Bonopéra, et mère de ses six fils…

03mar

Il y a un moment que je m’intéresse à l’identité de l’épouse première de Paul Bonopéra, et mère de ses six fils :

Jean, né à Pontéba, le 18 juin 1877 ;

Paul, né à Pontéba, lui aussi, le 19 septembre 1878 :

Alphonse, né à Charon, le 1er janvier 1881 ;

Auguste, né à Orléansville, le 3 avril 1883 ;

Julien, né à Charon _ à nouveau : comme son frère Alphonse _, le 9 janvier 1887 ;

et enfin Georges, né à Rabelais _ commune de Ténès _, le 21 février 1892.

Voilà qui nous fournit au moins quelques indices _ bien que non absolument décisifs ; mais c’est quand même mieux que rien… _ sur la localisation possible de l’enracinement familial _ éventuel : cela devra, bien sûr, être complété ; c’est ce que je me propose de faire ici… _ de la première épouse de Paul Bonopéra, né, lui, à Miliana, le 1er octobre 1856.

À la date de la naissance de leur fils aîné, Jean Bonopéra, le livret militaire commencé de remplir lors du passage de celui-ci à son conseil de révision, à Orléansville, en 1898, commence par donner à la fois la date et le lieu de sa naissance _ le 18 juin 1877, à Pontéba _, ainsi que le lieu de sa résidence _ à Rabelais _ et de sa profession _ cultivateur _ actuelles _ en 1898 _ ; avec le nom de ses deux parents : « Paul Bonopéra » et « feue Giraud Joséphine« …

Déjà, la confrontation des 6 livrets militaires, au moment du passage de chacun d’entre eux à son conseil de révision, à Orléansville,

va nous livret de semblables indications _ tout administratives, réglementaires, prévues sur les formulaires _ ;

et si les renseignement fournis ne nous donneront rien sur les domiciliations successives de Joséphine Girot (ou Giraud), puisque celle-ci était déjà décédée en 1898,

au moins nous connaîtrons les lieux où celle-ci a de fait accouché de chacun de ses 6 fils :

à Ponteba, le 18 juin 1877, pour son fils aîné Jean Bonopéra ;

à Pontéba, à nouveau, le 19 septembre 1878, pour son deuxième fils Paul ;

puis à Charon, le 1er janvier 1881, pour son troisième fils, Alphonse ;

ensuite _ et pour quelles raisons : liées à sa famille Girot ? _ à Orléansville, le 3 avril 1883, pour son quatrième fils, Auguste ;

puis, à nouveau, à Charon, le 9 janvier 1887, pour son cinquième fils, Julien ;

et enfin à Rabelais _ où cette famille Bonopéra semble avoir résidé un bon moment, peut-être jusqu’en 1905 ou 6 _, le 21 février 1892, pour son sixième et dernier fils, Georges.

Ensuite, plus aucun indice de vie concernant Joséphine Girot…

Et Paul Bonopéra contractera, en 1897, à Rabelais _ où était né en 1892 son fils Georges _, un second mariage _ bientôt suivi d’un divorce _, avec une résidente de Rabelais _ fille de César-Florentin-Armand Claudet-Fricand (né le 27 août 1844 à Bannans, Doubs), et Marie-Julie-Séraphine Laignier, née à Bannans, Doubs _, Marie-Jeanne-Virginie Claudet.

Je me suis mis en recherche de membres de familles Girot ayant résidé dans la région d’Orléansville, durant la période où a pu y vivre aussi Joséphine Girot, probablement née en 1856 _ comme est né en 1856 aussi Paul Bonopéra _,

ainsi que le fait est déductible d’un des actes de naissance d’un de leurs enfants, attribuant le même âge à chacun des deux parents, Joséphine comme Paul :

à Orléansville même,

ou bien à Pontéba, Charon et Rabelais, les villes où Joséphine Girot a accouché de ses six enfants Bonopéra…

Et de fait, j’ai bien trouvé, ayant résidé à Pontéba, ainsi qu’à Orléansville, la famille de Jean-Claude Girot (né à Menoncourt, dans le département du Haut-Rhin, le 25 octobre 1793) et son épouse Marie-Catherine Herbelin (née à Offemont, dans le département du Haut-Rhin, le 10 septembre 1796), mariés à Offemont le 22 février 1816 ; et ayant eu, à Ménoncourt où ils étaient domiciliés _ le père de famille exerçant la profession de menuisier _ de très nombreux enfants _ pas mal d’entre eux décédés en bas âge…

Toujours est-ils que Jean-Claude Girot et son épouse ont quitté leur Alsace natale pour venir s’installer en Algérie, avec au moins trois de leurs enfants Girot _ dont j’ai pu retrouver trace _

_ Catherine Girot, née à Menoncourt le 23 juillet 1826 ;

_ Jean-Pierre Girot, né à Menoncourt le 3 avril 1832 ;

et _ Auguste Girot, né à Menoncourt le 28 mars 1835.

En 1856, Jean-Claude Girot avait 63 ans ; et son épouse Marie-Catherine, 60 ans. Ils n’ont donc plus l’âge d’être les parents de Joséphine Girot ; mais toujours celui d’être ses grands-parents…

Joséphine pourrait ainsi être la fille de l’un de leurs deux fils présents eux aussi en Algérie :

_ Jean-Pierre Girot, qui a épousé à Ténès, le 1er août 1854, Marie-Magdelaine-Augustine Hermite (née à Alger le 18 février 1838) ;

_ ou bien Auguste Girot, qui a épousé à Alger _ mais sept années plus tard _, Antonia Brinis _ et le jour même de leur mariage, Auguste a aussi reconnu que la petite Augustine, née à Alger le 21 novembre 1861, était une « enfant procréée de leurs œuvres« , comme cela est spécifié dans leur acte de mariage…

Toujours est-il que j’ai pu relever les fait suivants concernant Jean-Claude Girot et son épouse Marie-Catherine Herbelin :

_ au moment du mariage, le 1er août 1854, à Ténès, de leur fils Jean-Pierre, Jean-Claude Girot et son épouse, les parents du marié, « présents et consentants« , sont mentionnés dans l’acte de mariage comme exerçant la profession de « cultivateurs » à Pontéba ;

_ et au moment du mariage, le 24 décembre 1861, à Orléansville, de leur autre fils Auguste Girot, les parents du marié sont à nouveau « présents et consentants » ; et le père du marié est mentionné dans l’acte de mariage comme exerçant la profession de « menuisier » à Orléansville ;

_ en revanche, au moment du remariage, le 15 décembre 1873, à L’Alma, de leur fille Catherine Girot (née à Menoncourt le 23 juillet 1826),

devenue veuve de son premier époux _ qui était venu en Algérie, de Menoncourt, avec elle ; et avec leurs deux enfants, Jacques-Joseph et Pierre Dezoteux, nés à Menoncourt tous les deux, en 1848 et 1852) _ Jacques Dezoteux (né à Menoncourt, et décédé à Marengo le 10 octobre 1872),

avec Augustin Rocher (né à Châtellerault le 11 décembre 1819),

Catherine Girot déclare que sa mère Catherine Herbelin est déjà décédée, et en un lieu qu’elle ignore ; et qu’elle ignore aussi le lieu de la résidence actuelle de son père Jean-Claude Girot ;

_ cependant, Auguste Girot, au moment du décès, à Mustapha, le 2 mars 1874, de son petit enfant Auguste, âgé de 18 mois, Auguste Girot, époux d’Antoinette Brinis, déclare que son père Jean-Claude Girot est menuisier à Orléansville ;

_ mais à la fin, lors du décès de Catherine Girot _ successivement épouse de Jacques Dezoteux, puis d’Augustin Rocher _, à L’Alma, le 29 août 1879,

les deux parents, de la défunte, Jean-Claude Girot et Marie-Catherine Herbelin, sont tous deux déclarés « déjà décédés« …

Reste que jusqu’ici je n’ai pas pu mettre la main sur une pièce officielle attestant la filiation de cette Joséphine Girot, la mère des six fils de Paul Bonopéra.

J’ai seulement relevé que parmi les six fils du méditerranéen Paul Bonpopéra et de l’alsacienne Joséphine Girot,

trois d’entre eux sont bruns aux yeux noirs,

et les trois autres blonds aux yeux bleus…

À suivre…

Ce mercredi 3 mars 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

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