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Ecouter les 3 Sonates pour violoncelle et piano de Bohuslav Martinu (de 1939, 1941 et 1952) par Johannes Moser et Andrei Korobeinikov : une musique magnifique, profonde, idéalement servie ici…

07jan

Un lien particulier m’attache aux musiques d’Europe centrale et orientale.

Et donc aussi à l’œuvre de ce compositeur un peu moins célébré et interprété que d’autres : le tchèque Bohuslav Martinu (Polička, Bohème, 8  décembre 1890 – Liestal, Suisse, 28 août 1959).

Martinů est l’auteur d’une œuvre considérable de plus de quatre cents numéros d’opus _ trop largement méconnue en France _  dont la profonde originalité et perfection d’écriture _ voilà ! _ l’inscrivent dans la grande tradition de la musique tchèque aux côtés de Dvořák, Janáček et Smetana.

 

Ainsi suis-je très touché par le superbe, très émouvant, enregistrement _ le CD Pentatone PTC 5187 007 _ des 3 Sonates pour Violoncelle et Piano (de 1939, 1941 et 1952) de Martinů, qui vient de paraître chez l’excellent label Pentatone,

par ces deux magnifiques musiciens que sont le violoncelliste germano-canadien Johannes Moser (né le 14 juin 1979 à Munich _ fils et neveu de cantatrices : sa mère, Edith Wiens, et sa tante, Edda Moser _) et le pianiste russe Andrei Korobeinikov (né à Dolgoprudny, près de Moscou, en 1986),

interprètes, déjà, d’un très réussi et remarqué « Works for Cello and Piano » de Rachmaninov et Prokofiev _ le CD Pentatone PTC 5186 594 _, paru en 2016 ;

et dont j’ai plusieurs fois eu l’occasion, sur ce blog, de faire l’éloge discographique, à propos, par exemple, de CDs Mendelssohn, pour Johannes Moser _ cf mon article du 6 novembre 2019 : « «  à propos de l’album « Felix & Fanny Mendelssohn« , avec le pianiste Alasdair Beatson, le CD Pentatone PTC 5186 781… _et Scriabine, pour Andrei Korobeinikov _ cf mon article du 7 août 2008 «  » à propos de son époustouflant album « Scriabine«  MIR 061 qui venait de paraître chez Mirare.

Une musique magnifique, profonde, idéalement servie ici,

que celle de ce trop méconnu encore de nous, Bohuslav Martinů

Ce samedi 7 janvier 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

La fécondité merveilleuse du génie dramatique de Mozart…

07août

Le génie dramatique de Mozart est merveilleusement perceptible dans toute sa musique : les concertos pour piano, ou les airs de concert, par exemple…

J’ai déjà évoqué _ parmi mes « Musiques de joie«  _ l’enchantement que j’éprouve à écouter, par exemple, l’air Vorrei spiegarvi, o Dio ! (K. 418)…

J’y repense en lisant ce jour l’article que Jean-Charles Hoffelé en son site Discophilia consacre, sous l’intitulé « Flamboyance« , à un CD tout récent d’Airs de concert de Mozart, interprétés par la soprano Lisette Oropesa, le CD Pentatone PC5186885.

Voici cet article :

FLAMBOYANCE

Les airs de concert de Mozart, redoutables particulièrement pour les sopranos, ont quasiment déserté le disque _ hélas ! _ depuis les grandes intégrales initiées par Philips et Decca à l’occasion du bicentenaire de la disparition du compositeur. Qui désormais oserait se confronter à celles-ci, et plus encore à l’album parfait _ oui _ de Margaret Price, sommet d’une discographie où la seule à briller d’un feu plus placide fut peut-être Gundula Janowitz. Les amoureux du genre chercheront tout de même l’anthologie d’Edita Gruberova et glaneront quelques perles comme les Ah se in ciel, benigne stelle de Teresa Stich-Randall ou de Jennifer Vyvyan.

C’est justement par cet air de pur feu que Lisette Oropesa conclut son album historiquement informé : si sa voix entend bien le décor baroque que lui offre les musiciens d’Antonello Manacorda, elle s’en démarque par le classicisme de sa technique trempée et un sacré tempérament qui fait paraître les personnages, fureur ou pamoison (la première partie de Vorrei spiegarvi _ cet air sublime !, en effet… ; cf mon article du 21 mai 2020 : _ ne pâlit pas devant celle de Margaret Price), son soprano dramatique avec colorature est exactement, de registre, de couleur, d’élan, ce que demandent ces pièces qui ne sont pas seulement brillantes.

Dans cette voix si volontaire, d’un élan sciant, tout un théâtre éclate _ oui ! _ qui ne la trouvera jamais en défaut d’incarnation. Dommage qu’elle n’ait pas tenté Popolo di Tessaglia, elle le pourrait sans pâlir face à Edda Moser, mais il reste encore assez d’airs pour un second volume, patientons !

LE DISQUE DU JOUR

Wolfgang Amadeus Mozart(1756-1791)


A Berenice, K. 70/61c
Alcandro, lo confesso, K. 294
Bella mia fiamma, K. 528
Vorrei spiegarvi, o Dio!, K. 418
Chi sà, chi sà, qual sia, K. 582
Misera, dove son!, K. 369
Voi avete un cor fedele, K. 217
Ah, lo previdi, K. 272
Vado ma dove?, K. 583
Ah se in ciel, K. 538

Lisette Oropesa, soprano
il pomo d’oro
Antonello Manacorda, direction


Un album du label Pentatone PTC5186885

Photo à la une : la soprano Lisette Oropesa – Photo : © Jason Homa

 

Ce samedi 7 août 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

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