Posts Tagged ‘Musiques de joie

Le tout simple bonheur de la surprise de la joie de la musique à son meilleur : des enthousiasmes purs à partager à ressentir…

15juil

Ici, et ce lundi matin, je désire simplement mettre en exergue la petite conclusion de mon article d’hier «  » , en l’isolant de ce qui l’a amenée, afin de la mettre bien valeur, rien que pour elle-même :

Oui, la musique _ tout simplement fredonnée spontanément sous la douche, tout comme enregistrée au concert ou sur CD, et surprise au vol à la radio (et je repense ici à l’épisode magnifique (!) de ces morceaux enchanteurs, des Sonatas en deux mouvements, de Manuel Blasco de Nebra (Séville, 2 mai 1750 – Séville, 12 septembre 1784) interprétés par Josep Colom entendus au vol sur mon auto-radio (sur France-Musique) en 1995 quand je me rendais au petit matin à mon travail sans avoir pu percevoir-identifier alors le nom de ce compositeur singulier, à nul autre semblable (ni Scarlatti, ni Boccherini, ni CPE Bach, ni Mozart, ni Haydn, ni Mendelssohn…) … ; des extraits, et je ne l’ai découvert, après recherche un peu difficile, qu’ensuite, du CD Mandala MAN 4847 « M. Blasco de Nebra – Pièces pour clavier « , enregistré à Paris en 1995 par le toujours parfait Josep Colom : écoutez cette merveille ici ! ; un CD qui, une fois commandé, reçu et adoré (!), est devenu ensuite, après le partage de mon enthousiasme avec Vincent Dourthe, le disquaire à l’oreille si fine et si mélomane, un des CDs best-sellers du rayon Musique de ma chère librairie Mollat, à Bordeaux ! quelle aventure !.. ; cf le détail du récit jubilatoire de mon article en temps de Covid, le 10 avril 2020 : «  « …), ou bien passée et repassée infiniment sans jamais se lasser sur sa platine… _ peut accompagner en beauté immédiate et profonde le moindre chapitre et le plus simple moment de nos diverses vies, pour nous faire à notre tour recevoir et ressentir à partager _ quelle chance ! _ un peu ou beaucoup de sa foncière et parfois sublime joie…

Merci l’artiste !

Ce lundi 15 juillet 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et maintenant un incisif, enflammé et très juste Quatuor de Ravel par des Tchalik en état de grâce…

05juin

Ma première impression à la toute première audition, hier soir, du Quatuor de Ravel par les Tchalik, en leur tout nouveau CD « Ravel – Lyatoshynsky« , le CD Alkonost 009 :

« Et à la toute première écoute du Quatuor par les Tchalik, ma première impression est très favorable : une interprétation incisive et vive,

dénuée d’une once de graisse : à la Ravel donc…« .

Et en effet, en ré-écoutant quasiment en boucle ce matin ce chef d’œuvre du jeune Maurice Ravel, en 1903, par les Tchalik

et en comparant aussi leur jeu avec celui des Parkanyi, en 2003 (en leur CD Praga Digitals PRD/DSD 250 208) et avec celui des Arcanto, en 2009 (en leur CD Harmonia Mundi 902 067) deux enregistrements qui m’ont beaucoup plu ! Cf les annotations de mon article « « , en date du 3 juin 2020, durant la période des 106 jours de confinement du Covid, marquée par la brûlante nécessité de joies .. _

il se trouve que mon impression première se confirme, les Tchalik suivant à la perfection les notations précises de Ravel pour les 4 mouvements de ce somptueux Quatuor :

« Très doux » pour le premier mouvement _ ouaté et infiniment tendre par eux ; écouter ici le podcast de 8′ 20 _ ;

« Très rythmé » pour le deuxième mouvement remarquablement vif et incisif, affirmé ; regarder ici cette superbe vidéo de 6′ 33 _ ;

« Très lent » pour le troisième _ grave, sombre, et très doux ; écouter ici le podcast de 8′ 13  _ ;

et « Vif et agité » pour le quatrième _ à nouveau très incisif, et même exacerbé pour ce final ; écouter ici le podcast de 4′ 54...

Bravissimo les Tchalik !!!

Ce mercredi 5 juin 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un très jouissif CD « Labyrinth Garden – Violin at the court of Kromeriz » par l’Ensemble Castelkorn, dirigé par le violon de Joseph Zak…

30avr

J’aime beaucoup beaucoup la musique créée à la cour (morave) de Kromeriz

Aussi ai-je sauté sur l’occasion de la parution d’un CD de l’excellent label baroque belge Flora _ FLORA 5623 _ intitulé « Labyrinth Garden – Violin at the court of Kromeriz« , par l’Ensemble Castelkorn _ du nom du prince-évêque d’Olomouc (et Kromeriz) Carl von Liechstenstein-Castelkorn (1624 – 1695) _, dirigé par le très expressif violon baroque du tchèque Josef Zak, avec le clavecin et l’orgue de Felipe Guerra, le violone de Chloé Lucas, et le théorbe et la guitare de Nicolas Wattinne _ hélas décédé accidentellement depuis l’enregistrement _,

avec un programme des magnifiques Johann-Heinrich Schmelzer (c.1620/23 – 1680) et Heinrich Ignaz Franz von Biber (1644 – 1704), et l’appoint de quelques danses de Heinrich Döbel (1651 – 1693)…

De splendides musiques _ regardez cette vidéo (de 1′ 36)… _,

en une très vivante et expressive parfaite interprétation !

Des musiques de joie !

Ce mardi 30 avril 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

La contagieuse vitalité jubilatoire des merveilleuses « Symphonies de Hambourg » de Carl-Philipp-Emanuel Bach, en 1773

17mar

J’aime beaucoup, beaucoup, les « Symphonies de Hambourg » WQ 182 (de 1773) du généreux Carl-Philipp-Emanuel Bach (Weimar, 8 mars 1714 – Hambourg, 14 décembre 1788) _ cf ainsi mon article de la série de mes « Musiques de joie« , au moment du confinement du Covid : « « , en date du jeudi 21 mai 2020…

Aussi ne lui-je que réitérer aujourd’hui la proclamation de ma jubilation à l’écoute du tout récent CD « Carl-Philipp-Emanuel Bach – The Hamburg Symphonies Wq 182«  _ soit le CD Glossa GCD 921134, enregistré à Amsterdam en mai 2021 et septembre 2022 _ de l’Orchestre du XVIIIe siècle, sous la direction ici de son premier violon, Alexander Janiczek…

Un CD comportant aussi un excellent livret intitulé « Les 6 Symphonies Wq 182« , expliquant la position bien particulière de son effectif _ relativement peu nombreux (25 et 24 instrumentistes, et sans vents… _ et surtout de sa destination, pour les connaisseurs (« kenner« ) plutôt que pour les amateurs (« liebhaber« ), d’une musique très audacieuse (« excentrique« ) pour son époque, hors du courant alors à la mode des symphonies pré-classiques et galantes…

Un sommet de l’œuvre, déjà magnifique, du filleul _ et successeur à Hambourg _ de Georg-Philipp Telemann…

Ce dimanche 17 mars 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et le toujours généreux, inventif, lumineux Telemann, en un réjouissant jubilatoire programme de diverses pièces pour plusieurs violons, et sans basse, par l’Imaginarium Ensemble The Sharp Band, sous la direction entraînante d’Enrico Onofri…

27fév

Décidément,

l’œuvre féconde de Georg-Philipp Telemann (Magdebourg, 14 mars 1681 – Hambourg, 25 juin 1767) recèle un inépuisable trésor de splendides musiques à réjouir _ chercher par exemple mes premiers choix personnels, spontanés, de musiques de Telemann parmi mon listing de la période de confinement du Covid, récapitulé en mon article du 1er août 2021 : « « … Telemann constituant pour moi l’archétype même du « musicien de joie »

Ce jour,

c’est l’Imaginarium Ensemble The Sharp Band, en l’occurrence les quatre violons de Enrico Onofri, Alessandro Tampieri, Boris Begelman et Maria-Cristina Vasi, qui nous a concocté un superbe programme, très diversifié _ à la Telemann : se réinventant joyeusement sans cesse… _ intitulé « Works for Violins without Bass« , pour le CD Passacaille 1126,

constitué de 2 « Concerti », 4 « Sonate« , 3 « Duetti » ainsi qu’une « Lection des Music-Meisters« , chacun de plusieurs violons mais sans basse,

extrêmement varié et d’une vivacité absolument entraînante,

de pièces à destination de musiciens _ afin de leur donner à pratiquer-interpréter !.. _ certes d’un assez bon niveau, mais pas forcément ultra-virtuoses, ayant surtout et d’abord un immense et généreux plaisir à pratiquer et partager en petits concerts aussi la joie contagieuse de la musique.

Telemann ayant été toute sa vie _ et c’est même là un trait majeur, en même temps que tout à fait pionnier au sein de toute l’histoire de la musique… _ animé d’un immence souci de partager et diffuser, en divers journaux de musique, sa musique à la plus large échelle…

Comme  c’est d’ailleurs aussi lui, Georg-Philipp Telemann, qui a fondé-institué à Leipzig, en 1702, les concerts publics, avec des étudiants de l’université, du « Collegium musicum« ,

se produisant aussi au Café Zimmermann _ concerts du Collegium musicum que, après le départ de Telemann de Leipzig, en 1705, plusieurs années plus tard, entre 1729 et 1737 (ou 39), son ami Bach a repris…

« Dans l’année qui suit son entrée à l’Université, Telemann forma un orchestre composé de 40 étudiants mélomanes (le Collegium Musicum), qui donne aussi des concerts publics. Contrairement à d’autres orchestres amateurs, le Collegium survivra, sous le même nom, après le départ de Telemann. Plus tard encore, sous la direction de Johann Sebastian Bach, le « Collegium Musicum » télemmanien aura une grande influence sur la vie musicale de la ville« …

Un CD particulièrement jouissif, donc,

que ce CD Telemann de plusieurs violons sans basse, que nous proposent ces jours-ci Enrico Onofri et son Imaginarium Ensemble, à quatre violons seulement, dans l’excellent label Passacaille !

Ce lundi 27 février 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

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