Posts Tagged ‘mémoire familiale

Parmi les pianistes que Maurice Ravel a pu écouter jouer à Saint-Jean-de-Luz en son enfance : outre Louisa Schlaegel (1850 – 1929), sa fille Marie Gaudin (1877 – 1945), cousine de Marie Gaudin (1879 – 1976)

04avr

Plusieurs personnes des familles que Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1837) fréquentait à Saint-Jean-de-Luz quand il y a séjourné pour des vacances,

étaient de très bonnes pianistes _ et parfois étaient aussi professeurs de piano.

Parmi elles, Louisa Schlaegel (Hasparren, 28 janvier 1850 – Hasparren, 19 août 1929 _ sa mère, Marie-Delphine Harriague, était native de Bonloc, en 1822 ; et décèdera à Hasparren le 28 septembre 1868 _), l’épouse de Charles Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 12 septembre 1841 – Saint-Jean-de-Luz, 9 novembre 1897),

le frère aîné d’Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 17 novembre 1844 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1920) ; et donc beau-frère d’Annette Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 28 avril 1845 – Saint-Jean-de-Luz, 21 novembre 1936) ; chez lesquels Edmond Gaudin et Annette Bibal, la grand-tante (et marraine) de Maurice Ravel, Gachucha Billac (Ciboure, 15 mai 1824 – Saint-Jean-de-Luz, 17 décembre 1902), faisait office de gouvernante des 7 enfants, tous nés à Saint-Jean-de-Luz _ Charles (le 19 novembre 1875), Marie-Pascaline (le 10 novembre 1876 ; et décédée le 30 avril 1877), Pierre (le 7 février 1878), Marie (le 3 mars 1879), Jeanne (le 16 octobre 1880), Pascal (le 31 janvier 1883) et Louis Gaudin (le 23 février 1886 ; et décédé le 2 novembre 1899) _ de ce couple Gaudin-Bibal _ leur mariage avait été célébré à Saint-Jean-de Luz le 27 janvier 1875.

Charles Gaudin _ négociant et juge de paix, d’abord à Saint-Jean-de-Luz, puis Hasparren… _ et son épouse Louisa Schlaegel _ leur mariage avait été célébré à Hasparren le 30 septembre 1874 _ avaient eux-mêmes aussi 7 enfants :

Paul (né à Saint-Jean-de-Luz le 26 juillet 1875),

Marie (née à Saint-Jean-de-Luz le 9 décembre 1877 _ elle décèdera à Saint-Jean-de-Luz le 6 avril 1945 ; sa sépulture se trouve au cimetière d’Aïce Errota, dans le même caveau que son frère Henri Gaudin ; et que sa nièce Henriette Gaudin, épouse de Henri Aguillon _),

Eugène (né à Hasparren le 5 septembre 1882),

Jean (né le 8 septembre 1882),

Marcel (né à Hasparren le 4 septembre 1884),

Marie-Thérèse (née à Hasparren le 2 décembre 1886)

et Henri (né à Hasparren le 12 septembre 1889 ; et qui décèdera à Saint-Jean-de-Luz le 6 août 1853).

Et il se trouve que, de même que sa mère Louisa, la petite Marie Gaudin était, elle aussi, une excellente pianiste.

Dont Maurice Ravel a eu l’occasion d’apprécier fort le jeu au piano lors de séjours au pays basque ;

ce qu’a transmis la mémoire familiale de cette branche haspandar des Gaudin.

Et il se trouve que nous manquons cruellement, pour le moment de données sur l’enfance et l’adolescence de Maurice Ravel ;

ainsi que sur ses séjours d’alors _ avant 1900, ou 1902 (sa marraine et grand-tante Gachucha Billac est décédée, dans la maison Gaudin du 41 rue Gambetta, le 17 décembre 1902) _ au pays basque, à Ciboure et Saint-Jean-de-Luz principalement…

Ce dimanche 4 avril 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

A la recherche de descendants des Molbert de Chaux : les Mosti et les Schembri…

28mar

Faute d’avoir découvert des descendants de Sophie Wachter et son époux François-Martin Molbert,

je me rabats sur la recherche de descendants des frères de François-Martin Molbert,

Jean-Baptiste-Claude Molbert (Chaux, 10 mars 1830 – Kouba, 24 novembre 1904) et Pierre-Richard Molbert (Chaux, 28 avril 1834 – Mustapha, 29 janvier 1878).

Ainsi que j’ai déjà pu le constater, les installations de colons dans la difficile Algérie coloniale se faisait assez souvent par familles…

Et le pionnier des Molbert en Algérie fut très probablement, dès 1848, Jean-Baptiste-Claude Molbert, qui fonda à Kouba sa manufacture de poterie…

À son décès, à l’âge de 74 ans, le 24 novembre 1904 _ et sa veuve née Hélène Placette lui survivant jusqu’au 10 avril 1819 _,

la prospère entreprise manufacture de poteries de Kouba passa entre les mains de son fils aîné, Jean-Baptiste-Claude Molbert (Mustapha, 10 janvier 1860 – Kouba, 7 mai 1826). « Industriel et propriétaire« , celui-ci demeura célibataire.

Et donc, au décès de celui-ci, le 7 mai 1926,

son entreprise de Kouba passa entre les mains du fils aîné de sa sœur, feue Alexandrine-Françoise Molbert (Mustapha, 4 mai 1866 – ?,?), et de l’époux de celle-ci, feu Laurent-Augustin Mosti (Massa, 17 mars 1858 – ?,?) :

Jean-Baptiste Mosti (Mustapha, 3 octobre 1894 – Lyon, 1974).

La fille de celui-ci et de son épouse _ à Kouba, le 7 décembre 1919 _ Blanche Rasetti _ tous deux décédés à Lyon en 1974 _,

Lucette-Jeanne Mosti (Kouba, 5 novembre 1920 – Saint-Laurent-de-Chamousset, 10 septembre 2009),

épouse de Paul Schembri (Tunis, 6 novembre 1924 – Rillieux-la-Pape, 15 juin 2007) _ Non ! L’époux de Lucette-Jeanne Mosti, n’est pas Paul Schembri, mais Joseph-René-Jean Schembri (Alger, 1er mai 1922 – Sidi Moussa, 19 novembre 1958), m’informe, très aimablement, ce samedi 30 octobre 2021, leur fils Jean Schembri :« Tombé par hasard sur vos commentaires, d’abord bravo, et ensuite une petite rectification : mon père ne s’appelle pas Paul, mais Joseph René Jean SCHEMBRI, né à Alger le 1er mai 1922 et décédé à Sidi Moussa le 19 novembre 1958« . Merci beaucoup ! Les bouteilles lancées à la mer, finissent donc par rencontrer parfois de justes destinataires…  _

a eu un fils, Jean Schembri, né en 1944, et qui vit à Lyon,

et s’intéresse au cimetière de Kouba…

Le 17 juin 2020, Jean Schembri, sur un site de concitoyens de Kouba, a rédigé ceci :

« Je suis le petit fils de Jean-Baptiste Mosti, qui possédait la poterie Molbert, 33 av.Poincaré, à droite en montant du Ruisseau vers Kouba. Pouvez vous m’indiquer un contact fiable qui pourrait me renseigner sur l’état réel du cimetière et son devenir ? J’ai lu qu’il avait été désigné comme cimetière de regroupement ; j’ai contacté plusieurs fois le consulat, mais aucune réponse… Mes grands-parents sont décédés en 1974 à Lyon, mais possédaient (possèdent ??) une concession à perpétuité à Kouba. Ma question pourra peut-être vous surprendre, mais comme leur concession « lyonnaise » arrive à échéance, je suis en train de me demander si je pouvais envisager leur transfert à Kouba, à condition, bien sûr, que le cimetière ne soit pas régulièrement saccagé et vandalisé !!« ...

Jean Schembri doit probablement s’intéresser à l’histoire de sa famille :  les Schembri, les Mosti, les Rasetti, les Molbert ; et peut-être aussi les Wachter…

Ce dimanche 28 mars 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

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