Toute la théâtralité haydnienne merveilleusement redécouverte dans « Gli Impresari », le parfait volume 7 de l’intégrale « Haydn 2032″, de Giovanni Antonini
CD après CD,
en sa généreuse et magnifique entreprise Haydn 2032,
d’enregistrement à nouveaux frais des 104 symphonies de Joseph Haydn (1732 – 1809),
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le chef Giovanni Antonini nous fait génialement percevoir,
avec une merveilleuse acuité
_ et c’est proprement une re-découverte musicale (merveilleusement dépoussiérée) !!! _,
les diverses et infiniment variées facettes
de la très riche et magnifiquement colorée _ infiniment vivante et zébrée d’humour ! _ palette musicale
de ces 104 Symphonies de Joseph Haydn ;
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et en l’occurrence pour ce volume-ci, n° 7,
intitulé Gli Impresari
_ « c’est-à-dire les directeurs de ces troupes de théâtre que Nicolas Ier Esterhazy _ le très mélomane patron de Haydn ! _ engageait pour jouer dans ses théâtres d’opéra« … _,
consacré à trois Symphonies de Haydn :
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la n° 9 (en 1762, pour une cantate profane, très vraisemblablement donnée par une troupe de « comédiens romands« , dont l’impresario était Girolamo Bon),
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la n°65 (en 1769, pour la comédie du poète dramatique autrichien Cornelius von Ayrenhoff, L’Attelage en poste, ou les nobles passions, dont les impresarios étaient Joseph Hellmann & Friedrich Koberwein),
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et la n° 67 (en 1772, pour la comédie de Charles Collé, La Partie de chasse de Henri IV, dont l’impresario était Carl Whar) ;
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ainsi qu’à la musique de scène de Mozart (en 1776, pour le drame héroïque du baron Tobias von Gebler, Thamos, König in Egypten, et dont l’impresario s’est trouvé être à nouveau Carl Whar).
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Ce formidable travail musical de Giovanni Antonini
s’appuie sur le travail de recherche musicologique, à la Fondation Haydn, de Bâle,
et sous la direction de Wolgang Fuhrmann,
de Christian Moritz-Bauer,
« consacré à la redécouverte et à l’importance des musiques de scène pour le développement de l’œuvre symphonique de Joseph Haydn« .
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Le résultat musical, prodigieusement vivant,
est une réussite majeure
pour la re-découverte de ce si riche pan de l’œuvre de Haydn !!!
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Et Johannes Brahms avait parfaitement su le percevoir, lui qui affirmait si bien :
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« De nos jours, les gens ne comprennent plus rien à Haydn. Nul ne pense plus (…) que nous vivons précisément à une époque où _ il y a exactement cent ans _ Haydn créa toute notre musique (…). Ça c’était un homme ! Comme nous sommes misérables à côté de lui « …
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Et Giovanni Antonini de commenter tout aussitôt :
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« Il avait saisi la grandeur de Haydn en comprenant son esthétique, ainsi peut-être qu’une pratique d’exécution qui, un siècle plus tard, dans un monde historiquement et culturellement changé, avait désormais disparu« .
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A chaque époque, ses tâches…
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Ce samedi 16 février 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa