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Poursuite de ma lecture du tout récent Cixous « Et la mère pond vite un dernier oeuf » : maintenant un somptueux chapitre « La Fugitive », à propos de « son » Algérie quittée et à jamais revenante…

13nov

En poursuivant ma lecture enchantée du tout récent Cixous « Et la mère pond vite un dernier oeuf« ,

voici maintenant, aux pages 63 à 76, un somptueux chapitre intitulé « La Fugitive« ,

à propos des rapports d’une infinie complexité et richesse d’Hélène Cixous avec « son » Algérie, quittée à l’âge de 18 ans, en 1955, et à jamais revenante, pas seulement en son « rêvoir », sans qu’elle y soit jamais physiquement retournée, revenue :

une pure merveille !

« c’était moi, c’était elle, j’étais elle, j’étais zèle, j’étais soulevée, emportée par un zèle sans violence _ d’enthousiasme très vite, très tôt, quasi immédiatement, poétique et littéraire, à travers le tamis chamarré des diverses langues parlées et narrées, contées, voire chantées et ries à la maison même : ce que développera le très parlant texte-chapitre qui suivra un peu plus loin aux pages 94 à 112, tout admirablement en ce livre-ci s’ajointe,  et qui lui s’intitule « Max und Moritz, et ma mère _ Jedes lest noch schnell ein EI und dann commet der Tod herbei« … _, une tendresse folle, je désirais l’Algérie, mais jamais je ne m’en pris à elle _ elle était constamment là, omni-présente, mais aussi en même temps, étrangement et étrangèrement, constamment inatteignable parce que se dérobant aussi, en sa pourtant massive présence fuyante… _,  j’étais debout à l’entrée des rues, sur les places, et je la priais, je l’espérais, je la voyais passer dans le lointain intense d’une proximité inexorable, voilèe ou dévoilée, le voile ne la voilant pas à mes yeux mais plus exactement la promettant, mais jamais _ non plus vraiment _ accordée _ au sens aussi musical de ce terme : la dissonance résonne… _, voilà le portrait de mon enfance _ de 1937 à 1945 à Oran, puis de 1945 à 1955 à Alger _, la fugitive c’était elle, la fuie, moi ; mais on ne sait jamais en vérité qui fuit qui, ce qui me fuit je le poursuis, dans la poursuite le poursuivant est poursuivi par _ l’engrenage lancé et désormais inarrêtable de _ la poursuite, nul ne peut s’arrêter, toutes les chasses _ y compris la stendhalienne « chasse du bonheur » : l’expression a été déjà donnée à la page 41… _ le répètent sitôt le mouvement lancé le sort est jeté on chassera chassé chassée à jamais, demandez à Flaubert à Stendhal ou aux autres chasseurs, Proust…« ,

ainsi commence sublimement ce sublissime, magistralement éclairant lui aussi, texte-chapitre, à la page 63.

Et en suivant tout aussitôt, sur cette même page 63 :

« L’Algérie est mon sort jeté, j’étais sa poursuivante sa suivant fascinée, je l’ai aimée comme Rimbaud la beauté, elle me quittait, je voulais être assise sur ses genoux l’asseoir sur mes genoux, les mots je et nous n’ont jamais fait un seul mot » _ sempiternellement l’irréfragable douloureuse distance de la séparation à jamais incomblable.

Et puis, toujours dans la poursuite du même élan, ce qui suit, aux pages 63-64 :

« Pourquoi l’aimais-je ainsi d’un amour entêté, désolé ? Je voulais réparer _ suturer… _, je pensais qu’elle était ma mère ma sœur et que, comme dans un des contes de fées connus par cœur, elle le ne le savait pas, j’étais le vilain petit canard, le cygne noir, l’enfant transformé par un maléfice en autre bête, je comprenais qu’elle me méconnaisse, elle me prenait pour de fausses apparences elle me voyait française moi qui ne l’étais aucunement même de carte d’identité, j’étais une exclue dénationalisée dénaturalisée » _ ne serait-ce que du temps des lois scélérates du régime de Vichy, à partir de l’abolition le 7 octobre 1940 du décret Crémieux (en date du 24 octobre 1870), et avec le maintien un certain temps de cette législation anti-juive après le débarquement des Alliés en Algérie le 8 novembre 1942, et après l’assassinat à Alger de l’amiral Darlan le 24 décembre 1942 : leur citoyenneté française n’étant officiellement rendue aux Juifs d’Algérie que le 20 octobre 1943, presque un an après le débarquement allié, en grande partie sous l’influence du commissaire à l’Intérieur, André Philip ; de Gaulle ayant enfin écarté Giraud et obtenu la présidence exclusive du Comité français de libération nationale d’Alger et affirmé son autorité sur tout l’empire en guerre…

« C’était le Paradis croit mon frère je ne l’ai jamais cru, ce fut toujours l’envers _ enfer, infernal _, la sensation de « Paradis » je ne puis la recevoir jamais que dans la fatalité programmée de la perte. L’Algérie toujours déjà perdue, même pas perdue, déjà spectrale _ voilà ! et revenante en poursuivante à jamais suivante très proche, constamment à ses basques… _, déjà _ alors même en ces années d’enfance algérienne _ retirée, sans passé duquel faire mémoire, sans futur. Elle m’a donné les biens subtilement précieux : l’étrangeté _ étrangèreté _ natale, le sens sans douleur de l’inappropriable, l’expérience de l’inracinement _ expressions toutes très évidemment fondamentales _, je ne suis jamais identifiée aux identités, ni aux identifiés ni aux identificateurs _ enfermants. Le verbe être me fait toujours rire _ le rire étant un versant lui aussi fondamental de l’idiosyncrasie Hélène Cixous : sa façon shakespearienne, si l’on veut, ou encore kafkaïenne, Kafka riant bien sûr énormément, de recevoir, avec le poil de recul vitalement nécessaire, le tragique, dont le choc purement frontal sinon broierait-foudroierait sans recours : le rire-humour absolument incorporé faisant fonction de salutaire bouclier-parapluie-paratonnerre en Hélène…) _, que dire de je suis ou de je ne suis pas je ne les supporte qu’interrogés _ dédoublés en leur indéfectible complexité… _, courbés sous le vent, ou conjuguant le suivre et la poursuite » _ tout cela, bien sûr, absolument crucial et fondamental…

« D’où, peut-être, ma résistance, vaguement perçue _ très tôt _, à l’idée de Retour. Un mot néfaste _ vecteur d’illusions fourvoyantes… _connoté de la tragédie-Israël. Comme si l’on avait eu lieu.« 

« Je crois à l’Odyssée sans Ithaque. On part _ seulement, et c’est tout ; on ne fera jamais, sans cesser, que partir. Je crois à la puissance _ marqueur indélébile _ du bord de départ _ ici cette Algérie quittée. Je viens de. Je veux venir de. Je viens d’Algérie _ Elle m’a donné les départs et je les ai pris » _ comme des dons infiniment précieux en leur richesse complexe formatrice.

« Je l’ai souvent décrit, en Algérie je vivais avec portail barreaux grilles entre mes côtés, je longeais les murs quand j’entrais c’était _ déjà _ la sortie _ qui toujours et immédiatement se profilait dans ce passage-tunnel du labyrinthe à affronter _, il n’y avait que cet arpentement des rues d’Oran et ces visions instantanément annulées de ce qui aurait pu être le dedans du cœur«  _ toujours dérobé.

« L’unique fois d’Oran _ quittée ensuite pour Alger en 1945, à l’âge de 8 ans, par Hélène _ où je fus dans un lieu arabe je fus perdue dans une vapeur épaisse et lourde où se mouvaient des jambes et des fesses inconnues en vain je cherchai ma mère, je me noyai dans les colonnes humides du bain maure _ voilà ! _, en bas de la rue Philippe. J’étais sous le charme maure. Curieusement, était-ce un tour d’homonymie déjà _ ah ! ce jeu-ronde-chanson des signifiants dont s’enchante et pour toujours Hélène ; et nous, à notre tour, en la lisant… _, j’ai toujours aimé ce qui était maure, j’y voyais une suprême élégance, ainsi des tombes, pures, discrètes qui tombaient et descendaient comme des mouettes les pentes parfumées de chaleur menant aux hauteurs des Planteurs _ à Oran, donc _, était-ce un penchant instinctif pour ce qui déjouait la mort en maure, j’aimai le café maure, et le mot _ voilà _ et par-dessus tout les mauresques toutes et chacune un peuple et une femme. Qui fut mon premier amour d’avant l’amour, Aïcha d’abord et tout de suite après au dam furieux de mon père, son icône insue _ alors d’Hélène enfant _, la poupée mauresque qui me tapa dans l’œil en 1946 rue Bab Azoum _ à Alger, cette fois. A défaut d’Aïcha, je voulus sa miniature. Je poussai des hurlements sauvages dans la Citroën que mon père conduisait d’une froide colère et malheureusement n’ayant pas lu encore _ en 1946 Hélène a 9 ans _, je ne pus expliquer le secret de cette scène enfiévrée ; nous répétions le drame orphique, derrière moi Eurydice mon père le divin irrité, moi avec elle dans le dos, et entre nous se creuse le temps mort.« .

« Mes premières ruines furent mes premiers trésors _ source de savoirs féconds sur le temps et ses admirables tremblements, la vie, la mort, ce qui survit ou pas, et flamboie au moins dans la pensée, l’écriture, et puis, en suivant, la lecture. Le mot « ruine » est à jamais scintillant des lumières _ de noces _ de Tipasa. Rien de plus beau. La beauté même, le sans _ éloignant, sinon privatif, et puis les plaies de cendres presque brasillantes encore _ de la coupure même, et sans deuil _ d’une douce et tiède nostalgie, sans nul chagrin de regret ici, mais consolante par l’éclat à jamais vivant de cette beauté justement…. Les ruines de Tipasa sont des joyaux, le contraire de la dégradation (du moins lorsque je les vis), dans l’alliance inouïe entre l’indégradable, l’élément ciel l’élément mer, terre et pierre respirant ensemble la mémoire et le temps.

Lorsque j’arrivai à Paris pour la première fois _ en 1955 ? un peu avant ? _, tout me parut ruine, autoritaires monuments du temps, châteaux des pouvoirs, donjons de résistance à la castration.

Quelque chose dans l’écroulement modeste et magnifique des ruines de Tipasa, la soumission au processus, c’est totalement humain.

Mais ceci est un rêve _ du rêvoir »…

« La réalité est la rage dan les villes et la rage dans les villages. Les rages ont toujours été là. Dans mon cœur comme dans les ruelles. Les rages 2001 _ entre aures celles des Twin Towers du 11 septembre, c’est dit  _ n’en sont que les filles. On a semé des meurtres. Il y avait en 1940 l’année où j’ai tout compris, si minime que je fusse _ à l’âge de 3 ans _, du meurtre et de la haine _ et donc du mal violent ! _ où que l’on se tourne. C’était une entre-tuerie.

Et je compris dès que je pus remonter l’histoire que la mort et l’humiliation _ voilà _ avaient été convoquées au berceau de ce pays _ qu’est l’Algérie.

On tue, on massacre, on recouvre les fosses, on bouche les grottes pleines de cadavres calcinés, comme si l’on pouvait faire taire les assassinés _ et c’est le contraire : leurs cris et leurs rages se perpétuent et s’amplifient ! _ en les bâillonnant de terre. C’est affreusement _ absolument _ ridicule.  Déjà Homère avertissait _ mais combien de politiques aujourd’hui encore lisent ou ont lu Homère ? On ne fait pas taire. Les victimes reviennent _ voilà. Toujours _ toujours… Elles mettent quarante ans à forer les couches de déni _ et c’est là l’affreux mauvais calcul de tous les dénieurs et menteurs.

Les ruines ruineuses et ruinées de l’Algérie elles sont là dans l’escamotage des massacres qui recommencent.

On a commis un grand péché initial dans ce pays. Partout où l’on fonde par violence pousse le sang pendant des générations.« , page 66.

Suivent 10 autres pages pour ce chapitre « La fugitive » dont je viens de lire ici seulement les quatre premières,

et qui au moins tout aussi admirables.

A suivre…

Ce mercredi 13 novembre 2024, Tutus Curiosus – Francis Lippa

Recherche des liens de parenté entre les cibouriennes Marie Delouart (1840 – 1917) et Marie-Dominique Anchochury (1840 – 1918), en remontant au frère et à la soeur Jean Hiriart (décédé en 1789), époux d’une Marie Delouart (décédée en 1785), et Claire Hiriart (décédée en 1823), épouse d’un Martin Legarralde (décédé en 1810)… Ou ce que peut nous faire découvrir la généalogie…

09nov

Dans la continuation de ma recherche des liens de parenté entre les cibouriennes Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917) et Marie-Dominique Anchochury (Ciboure, 11 août 1840 – Ciboure, 16 octobre 1918),

j’ai d’abord pu remonter dans la généalogie de Marie-Dominique Anchochury (Ciboure, 11 août 1840 – Ciboure, 16 octobre 1918) :
via la mère de Marie-Dominique Anchochury,  Claire-Martina Larrea (Ciboure, 9 novembre 1811 – Ciboure, 14 août 1898) _ épouse, le 31 juillet 1839 à Ciboure, de Jean Anchochury (Ciboure, 19 avril 1804 – Ciboure, 10 novembre; 1881) _ puis sa grand-mère paternelle Marie Legarralde (Ciboure, 7 octobre 1784 – Ciboure, 15 août 1855) _ épouse, le 6 février 1811 à Ciboure, de Dominique Larrea (Saint-Jean-de-Luz, ca. 1787 – Ciboure, 28 mars 1854) _,
j’ai ainsi découvert que le père de cette dernière, Martin Legarralde (Ciboure, ? – noyé au large de Saint-Jean-de-Luz le 12 décembre 1810), avait pour épouse et mère de ses enfants Claire Hiriart (Ciboure, ca. 1743 – Ciboure, 21 février 1823, en la maison n° 105 au quartier de Pocalette).
Et j’ai alors découvert que cette Claire Hiriart était la sœur de Jean Hiriart (Ciboure, ? – Bayonne, à son retour des iles, le 27 avril 1789), lequel avait pour épouse une certaine Marie Delouart (Ciboure, ? – Ciboure, 5 avril 1785)…
Quel lien de parenté avec Gratien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure 21 août 1798)
et sa sœur aînée Marie-Baptiste Delouart (Ciboure, 24 mai 1745 – Ciboure, 12 juin 1825), épouse de Bernard Mignagoren (Ciboure, ca. 1744 – Bayonne, le 21 novembre 1796)qui sont les 2 enfants de Michel Delouart (Ciboure, 18 août 1718 – disparu en mer en Amérique en 1748) et son épouse, à Ciboure le 15 novembre 1744, Marguerite Mourguy (Ciboure, 19 août 1722 – Ciboure, ?) _avait donc cette Marie Delouart-là (Ciboure, ? – Ciboure, 5 avril 1785), épouse de Jean Hiriart (Ciboure, ? – Bayonne, le 27 avril 1789) ?
Il reste à déterminer la place de cette Marie Delouart-là, épouse de Jean Hiriart, et décédée le 5 avril 1785, au sein de la constellation cibourienne des diverses branches de la famille Delouart, pour donner son exact lien de parenté avec la Marie-Baptiste Delouart, née le 24 mai 1745, épouse de Bernard Mignagoren, et qui décèdera à Ciboure le 12 juin 1825, qui est la tante maternelle de cette Marie-Baptiste Delouart (Ciboure, 29 juin 1782Ciboure, 23 août 1855), dont sont issues sa fille Sabine Delouart (Ciboure, 11 septembre 1809 – Ciboure, 24 décembre 1874), sa petite-fille Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917) et son arrière petit-fils-Joseph-Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937)…
Une recherche généalogique à poursuivre afin de parfaire notre connaissance des cousinages basques, méconnus, de Maurice Ravel.
Car pour le moment je ne dispose pas encore de moyens de remonter plus haut dans la généalogie, au XVIIIe siècle, de la famille de Gratien Delouart (1748 – 1798) et sa sœur aînée Marie-Baptiste Delouart (1745 – 1825), les deux enfants de Michel Delouart (1718 – 1748) et son épouse Marguerite Mourguy (1722 – ?),
afin de pouvoir identifier leur lien précis de parenté avec cette Marie Delouart (? – Ciboure, 5 avril 1785), épouse de Jean Hiriart (? – Bayonne, le 27 avril 1789), et belle-sœur de cette Claire Hiriart (ca. 1743 – Ciboure, 21 février 1823), épouse de Martin Legarralde (ca. 1731 – noyé au large de Saint-Jean-de-Luz le 12 décembre 1810), qui sont, eux, les arrière-grands-parents de cette Marie-Dominique Anchochury, chez laquelle Marie Delouart et son fils Maurice Ravel ont logé à Ciboure du 15 juillet au 15 octobre 1911, comme le désirait expressément la mère de Maurice :
« nous préférerions que ce soit chez des parents« , demandait-elle, comme le rapporte son fils à sa chère amie luzienne Marie Gaudin, en la bien intéressante lettre du 22 juin 1911… Maurice y disait en effet aussi :
« Cherchez donc pour commencer chez Sabadin Quinior, si elle vit encore ; chez Eslonta Maicourné (c’est comme ça que ça s’écrit ?) _ qui sont-elles donc ?.. Nous ne les avons pas encore identifiées… _, chez Marie Dominique Anchochoury, chez les Goyenague… ou bien autre part  » _ Maurice Ravel connaissait donc bien aussi l’existence à Ciboure de ses cousins Pierre-Paul Goyenague (Ciboure, 19 août 1854– Ciboure, 6 mars 1929) et son épouse Nicolasse Goyenague (Ciboure, 11 juillet 1864 – Ciboure, 1er juin 1945), dont la belle demeure se situait au 6 rue du Quai…
Et c’est bien pas à pas que la recherche avance, patiemment, et avec un minimum d’imagination et de chance, d’indice en indice, de chaînon à chaînon…
Ce samedi 9 novembre 2024, Titus Curiosus -Francis Lippa

Un point d’étape en mon essai de recollection des emplacements des maisons, à Ciboure, où ont résidé des descendants de Gratien Delouart (1748 – 1798), et des apparentés, par mariage, à ceux-ci…

07nov

Dans mon essai de recenser les maisons de Ciboure concernant les descendants de Gratien Delouart (1748 – 1798) et son épouse Sabine Laxague (1745 – 1845), ainsi que des membres de familles qui leur sont alliées par mariage,

voici mes 2 articles d’hier et avant-hier rassemblant de précieux liens aux documents d’archives que j’ai trouvés et rassemblés jusqu’ici :
 
 
 
Je cherche en effet à situer et visualiser l’emplacement des maisons relevées méthodiquement dans ces 2 articles en les plaçant sur le cadastre de 1831qui est à ma connaissance le plus ancien disponible.
 
M’intéressent en priorité les Maisons citées par un nom (en mon article du 6 novembre), en commençant par la Maison Bourbouillonbaita, au quartier de Pocalette, où résidèrent les Billac – Delouart...
Mais bien sûr aussi toutes celles citées seulement par un numéro et un quartier (en mon article du 5 novembre).
 
Je m’intéresse aussi tout spécialement aux emplacements de la Maison de Churanea, quartier du Nord, où est décédé l’ancêtre Gratien Delouart le 21 août 1788,
et de la Maison Moutanearguinenia, à Pocalette, là où résidaient en 1806 Jacques Billac, Marie Delouart n°1 et Sabine Laxague, la mère de celle-ci, et veuve de Gratien Delouart,
car selon un très précieux document de recensement de 1806, la nommée Marie Deloirte (née le 29 juin 1782) est indiquée comme étant l’épouse de Jacques Billac (né le 5 septembre 1772), alors que leur mariage officiel a eu lieu à Ciboure le 14 septembre 1814.
Et alors que Sabine Delouart, la fille née le 11 mars 1809, en la maison n°17 du quartier de Bordagain, de cette Marie Delouart, et dont est explicitement spécifié que « le père est inconnu« , ne porte pas le nom de Billac…
Et les multiples indications données dans ce passionnant document posent beaucoup de questions quant au degré de fiabilité des renseignements qui y ont été recueillis…
 
Le bayonnais Philippe Durut que javais interrogé en septembre 2019 sur la datation de ce recensement _ je me demandais sil ne datait pas plutôt de 1816 _ m’avait confirmé, photo à lappui, cette date de 1806.
 
En tout cas,
ce document que javais cité en mon article «  » du 14 avril 2019, est très précieux quant à ce qu’il nous apprend des nombreux résidents et familles de la rue Pocalette en 1806
Voilà le point où j’en suis de mon présent travail de recherche.
 
Repérer les maisons encore existantes, et les emplacements de celles qui ont été détruites ou remplacées, pour en prendre des photos, et les situer sur un plan de Ciboure, me paraît très intéressant.
Et j’ai réalisé aussi de semblables recherches topographiques pour les familles luziennes issues de Gratien Delouart, dont celle de Magdelaine Hiriart-Gaudin, des Hiriart, des Bibal, des Gaudin, etc.
En espérant que ma manie de la précision des détails ne rend pas la lecture de ces éléments préparatoires trop pénible
En tout cas, le travail à réaliser est passionnant.
Ce jeudi 7 novembre 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Essai de répertoire de mentions dans des actes d’état-civil de maisons indiquées par un nom, et pas un numéro, situées en divers quartiers de Ciboure (Pocalette, Bordagain, La Place…), maisons de naissance ou de décès de membres des lignées issues de Gratien Delouart (Ciboure, 1748 – Ciboure, 1798), ou apparentés par mariage aux descendants de celui-ci…

06nov

En forme de complément à mon article d’hier intitulé « « ,

je procède aujourd’hui à une recension des maisons de divers quartiers de Ciboure _ le Quai, la Place, la rue Pocalette, le quartier de Pocalette, Bordagain et Achotarretaen commençant par celles mentionnées par un nom de maison, et pas seulement par un numéro, dans les actes d’état-civil (naissances, décès) des membres de la descendance du cibourien Gratien Delouart (1748 – 1798), et des personnes alliées à ceux-ci par mariage, et qui se trouvent par là des apparentés cibouriens à Maurice Ravel (né à Ciboure le 7 mars 1875) par sa mère la cibourienne Marie Delouart (1840 – 1917)…

Et je commence donc par les maisons les plus notables, celles qui portent un nom _ et pas seulement un numéro _ qui sont situées dans le quartier de Pocalette ainsi que rue Pocalette _ car c’est la majorité d’entre celles-ci : 6 sur un total recensé de 12 maisons mentionnées par un nom portent mention du nom de Pocalette (le quartier ou la rue)… _en procédant par ordre chronologique d’apparition de ces mentions des noms des maisons dans les actes d’état-civil (naissances, décès) des personnes descendant de l’ancêtre commun Gratien Delouart, ou apparentées avec celles-là par mariage.

Voici ce que cela donne :


_ la Maison Bourbouillonbaita, dans le quartier de Pocalette :

numérotée n° 163 pour le décès le 10 mars 1839 de Jacques Billac, âgé de 57 ans (1772 – 1839) _ qui épousa le 14 septembre 1814 à Ciboure Marie Delouart n° 1 (1782 – 1855) _ ;

et n° 118 pour la naissance le 24 mars 1840 de Marie Delouart (1840 – 1917) _ fille de Sabine Delouart (1809 – 1874), et mère de Maurice Ravel (1875 – 1937) _ :

c’est bien, ainsi, en cette maison Bourbouillonbaita du quartier de Pocalette que demeurait la famille de Jacques Billac et son épouse Marie Delouart n°1, dont font partie leur fille Gachucha Billac (1824 – 1902), née à Ciboure le 15 mai 1824, dans la maison n° 118 rue Pocalette, et la sœur aînée de celle-ci, Sabine Delouart (1809 – 1874), née à Ciboure le 11 mars 1809, dans la maison n° 17, quartier de Bordagain, de père inconnu… _ je relève ici au passage que c’est en une maison n° 17 rue Bordagain (s’agit-il, ou pas, de la même maison ? Je me le demande…) qu’est née à Ciboure le 9 octobre 1832 Catherine Larrea (1832 – 1893), la future épouse, à Ciboure le 23 avril 1858, de Jacques Goyenague (1823 – 1886)… _et on sait la proximité qui demeurera leurs vies durant entre les deux sœurs Sabine Delouart (1809 – 1874) et Gachucha Billac (1824 – 1902), ainsi que, pour Gachucha Billac, avec sa nièce Marie Delouart (1840 – 1917), née donc en cette Maison Bourbouillonbaita le 24 mars 1840, et son petit-neveu et filleul Maurice Ravel (1875 – 1937) _ né, lui, le 7 mars 1875 en la Maison San Estebania, au 12 de la rue du Quai

Quant à l’ancêtre Gratien Delouart, né à Ciboure le 1er mai 1748, ion peut relever qu’il est décédé à Ciboure, 21 août 1798, dans son domicile situé quartier du Nord, Maison de Churaenea

Et dans mon article «  » du 14 avril 2019, j’ai relevé que le très précieux  document du recensement de la rue Pocalette en date du 1er janvier 1806, indiquait que la veuve de Gratien Delouart, Sabine Laxague (1745 – 27 février 1845), comptait en son logement de la Maison Moutanearguinenia 8 personnes, dont voici la liste _ source de bien de questions de chronologie familiale quant à ce couple de Jacques Billac et Marie Delouart, et leurs enfants !.. _ des indicationss qui en sont données :

Billac Jacques, 40 ans, marein

Deloirte Marie, épouse, 24 ans

Lasaga Chabadin, tante, 64 ans

Marie, fille, 32 ans,

Marie, fille, 25 ans,

Deloirte Jean, fils, 28 ans,

Chabadin, soeur, 8 ans

Deloirte Marie-Baptiste, fille, 1 an

En cette même Maison Moutanearguinenia résidait aussi la famille de Jean Alsuet, marein, 32 ans, comportant son épouse, Marie Larrea, 35 ans, leurs deux filles Estonta, 2 ans, et Marie, 2 mois, ainsi que leur servante Jeanne Soule, 17 ans.

_ la Maison Pilarbaita, dans le quartier de Pocalette :

numérotée n° 175 pour le décès le 30 septembre 1844 de Marguerite Larrea, âgée de 45 ans (1798 – 1844) _ qui épousa Le 30 avril 1823 à Ciboure Jean Delouart (1788 – 1872) _

de même n° 175 pour la naissance le 20 septembre 1854 de Jean-Baptiste Cerciat _ fils de Bernard Cerciat (1824 – 1867) et son épouse Sabine Delouart (1825 – ?), elle-même fille de Jean Delouart (1788 – 1872) et son épouse Marguerite Larrea (1798 – 1847)  _,

sans numéro pour la naissance le 28 février 1857 de Marie Cerciat _ fille elle aussi de Bernard Cerciat (1824 – 1867) et son épouse Sabine Delouart (1825 – ?) ; et j’ignore le lieu et la date de son décès…  _,

et à nouveau n° 175 le 19 avril 1859 pour la naissance de Jean Cerciat _ fils de lui aussi Bernard Cerciat (1824 – 1867) et son épouse Sabine Delouart (1825 – ?) ; parti s’installer en Nouvelle-Calédonie, où il épousera à Nouméa le 24 juillet 1893 Marie-Eudoxie Alllard (1872 – ?) et en aura au moins 3 enfants Elina, Raymond et André Cerciat, nés respectivement en 1894, 1897 et 1899, et fit carrière dans l’aviation…  _ ;

_ la Maison Petimentenia, dans le quartier de Pocalette :

numérotée n° 153 pour le décès le 20 novembre 1849 de Michel Goyenague, âgé de 59 ans (1790 – 1849) _ qui épousa le 28 février 1821 Marie Delouart n° 3 (1786 – 1872), et père de Simon Goyenague (1821 – 1890), Jacques Goyenague (1823 – 1886) et Marie Goyenague (1827 – après 1898, probablement à Buenos Aires, veuve de Martin Passicot (Urrugne, 1824 – 1898, à Buenos-Aires) _ ;

_ la Maison Miguelenia, dans le quartier de Pocalette :

numérotée n° 183 pour la naissance le 17 mai 1851 de Jean-Martin Passicot _ fils de Marie Goyenague (1827 – après 1898) et son époux Martin Passicot (1824 – 1898) _ ;

_ la Maison Sopitenia, dans le quartier de Pocalette :

numérotée n° 38 pour la naissance le 31 juillet 1862 de Jean-Baptiste Goyenague fils de Jacques Goyenague (1823 – 1886) et son épouse Catherine Larrea (1832 – 1895) ;

voir à propos de cette Maison Sopitenia n°38 au quartier de Pocalette, les questions que je me pose plus bas concernant la Maison Callebaita n° 38 au quartier de Bordagain _

_ et la Maison Etchepare, rue Pocalette :

sans numéro pour le décès le 25 novembre 1888 de Jean-Savin Delouart, âgé de 55 ans (1833 – 1888) _ fils de Jean Delouart (1788 – 1872) et son épouse Marguerite Larrea (1798 – 1844).

Pour les maisons dont le nom est mentionné et situées dans le quartier de la place :

_ la Maison Lamasenia, citée avec le numéro 177, au quartier de la place,

pour le décès le 27 février 1845, à l’âge de 100 ans, de Sabine Laxague (1745 – 1845) _ l’épouse, puis veuve, de Gratien Delouart, et ancêtre des 4 lignées issues de ce couple qui s’est marié à Ciboure le 27 janvier 1778 _,

et citée sans numéro, 

pour le décès le 23 août 1855, à l’âge de 73 ans, de Marie Delouart n° 1 (1782 – 1855) _ la fille aînée de Sabine Laxague (1745 – 1845) et l’arrière-grand-mère maternelle, via sa fille Sabine Delouart (1809 – 1874) et sa petite-fille Marie Delouart (1840 – 1917), de Maurice Ravel, né à Ciboure le 7 mars 1875 ;

Marie Delouart n°1 (1782 – 1855) et sa mère Sabine Laxague (1745 – 1845) ont donc demeuré ensemble en cette Maison Lamacenia, du quartier de la place, après avoir vécu en 1839 et 1840, au moins, aux moments du décès de Jacques Billac (le 10 mars 1839), le mari de Marie Delouart n°1, et de la naissance de Marie Delouart (le 24 mars 1840), la fille de Sabine Delouart (1809 – 1874) et la mère  Maurice Ravel (1875 – 1937), à la Maison Bourbouillonbaita du quartier de Pocalette… 

_ et la Maison Ganichicarrenia n° 139 au quartier de la place :

pour la naissance le 18 août 1854 de Pierre-Paul Goyenague (1854 – 1929) _ fils de Simon Goyenague (1821 – 1890) et son épouse Josèphe Joachine Albistur (Fontarabie 1828 – ?) _ ;

 

Pour les maisons situées rue du Quai :

_ la Maison St Esteven, n°12 rue du Quai,

pour le décès le 22 décembre 1874, à l’âge de 65 ans, de Sabine Delouart (1809 – 1874) _ la grand-mère maternelle de Maurice Ravel _ ;

_ et la Maison Custorrenea, située au n° 6 rue du Quai, mais mentionnée sans son nom,

pour le décès le 6 mars 1929, à l’âge de 74 ans, de Pierre-Paul Goyenague (1854 – 1829) _ celui qui fit fonction de parrain pour le petit Joseph-Maurice Ravel lors de son baptême à l’église Saint-Vincent, le 23 mars 1875.

Pour les maisons situées dans le quartier de Bordagain – Achotarreta :

_ la Maison d’Urdin ? _ ce nom est peu lisible, et donc mal déchiffrable, sur l’acte.. _,

pour la naissance le 18 octobre 1824 de Bernard Cerciat (1824 – 1862) _ l’époux à Ciboure le 12 août 1852 de Sabine Delouart (1825 – ?), et qui décèdera en mer, sur le trois-mâts Suffren le 9 mars 1868 ; Bernard Cerciat se trouve, via son mariage avec Sabine Delouart (1825 – ?), fille de Jean Delouart (1788 – 1872), être devenu le père de la descendance Cerciat de Gratien Delouart (1748 – 1798)… _ ;

_ et la Maison Callebaita, mentionnée chaque fois sans numéro

pour la naissance le 18 juin 1856 de Simon Goyenague (1856 – 1874) _ qui décèdera en cette même maison Callebaita le 14 janvier 1874, à l’âge de 17 ans ; fils de Jacques Goyenague (1823 – 1886) et son épouse Catherine Larrea (1832 – 1895) _,

pour la naissance le 16 avril 1857 de Marie Goyenague (1857 – 1861) _ qui décèdera en cette même maison Callebaita le 18 décembre 1861, à l’âge de 4 ans ; fille de Jacques Goyenague (1823 – 1886) et son épouse Catherine Larrea (1832 – 1895) _,

pour le décès le 18 décembre 1861 de Marie Goyenague, âgée de 4 ans (1857 – 1861),

pour le décès le 14 janvier 1874, à l’âge de 17 ans, de Simon Goyenague (1856 – 1874) _ mais je note qu’à cette date le nom de cette partie du quartier de Bordagain est devenu désormais Achotarreta _,

pour le décès le 22 novembre 1886 de Jacques Goyenague, âgé de 63 ans (1823 – 1886) _ le père de cette branche cadette des Goyenague de Ciboure _,

et pour le décès le 8 novembre 1895 de Catherine Larréa, âgée de 73 ans (1832 – 1895) _ Jacques Goyenague et Catherine Larréa s’étaient mariés à Ciboure le 23 avril 1856 ; et la maison Callebaita (de Bordagain – Achotareta) fut ainsi à partir de 1856 leur domicile familial, où sont nés au moins les deux premiers de leurs 7 enfants :

Simon Goyenague (Ciboure le 18 juin 1856, maison Callebaita, 38, à Bordagain), et qui décèdera à Ciboure le 14 janvier 1874, au quartier Chotarreta, maison Calebaita),

et puis Marie Goyenague (Ciboure le 16 avril 1857, maison Calebayta, n° 38, au quartier de Bordagain), et qui décèdera à Ciboure le 18 décembre 1861, maison Calebayta, n° 38, au quartier de Bordagain) ;

pour leurs 5 enfants suivants, Jean-Baptiste (1862 – ?), Nicolasse (1864 – 1945), Gracieuse (1866 – 1950), Josèphe (1868 – ?) et Alexandrine (1872 – 1872),

j’ai relevé que le domicile de leur naissance est mentionné autrement et ne porte plus cette mention de Maison Callebaita , mais comporte toujours bien la même mention d’un n° 38 :

Jean-Baptiste Goyenague (Ciboure le 31 juillet 1862, maison Sopitenia n° 38 au quartier de Pocalette) : qu’en conclure ?.. ;

Nicolasse Goyenague (Ciboure le 11 juillet 1864, maison n° 38 à Bordagain) ;

Gracieuse Goyenague (Ciboure le 14 juillet 1866, au quartier Bordagain, n° 38) ;

Josèphe Goyenague (Ciboure le 12 juin 1868, au quartier de Bordagain, 38) ;

Alexandrine Goyenague (Ciboure le 5 juin 1872, au quartier de Bordagain, 38 ; elle est décédée à Ciboure le 19 juillet 1872 au quartier de Bordagain, 38).. 

Voilà, pour commencer ce passage en revue par ces maisons dont les noms, et pas forcément les numéros, sont mentionnés dans les actes d’état-civil des cousins cibouriens de Maurice Ravel, issus, comme lui, de Gratien Delouart (Ciboure, 1748 – Ciboure, 1798).

À suivre…

Ce mercredi 6 novembre 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Essai de répertoire des maisons mentionnées dans les actes d’état-civil de naissance et de décès des individus membres des lignées issues de Gratien Delouart (1748 – 1798) et son épouse Sabine Laxague (1745 – 1845), pour parfaire la connaissance des cousinages cibouro-luziens de Maurice Ravel…

05nov

En ce nouvel article, je vais tâcher d’indiquer systématiquement cette fois-ci les maisons mentionnées dans les divers actes d’état-civil des 4 lignées de descendants du couple, marié à Ciboure le 28 janvier 1778, de Gratien Delouart () et son épouse Sabine Laxaugue (),

en complétant de ces mentions de localisation mon article «  » du 27 octobre dernier. 

A la recherche des documents d’état civil (naissances, mariages, décès) de la lignée Delouart, de Ciboure, dont sont issus Marie-Delouart (Ciboure, 1840 – Paris, 1917) et son fils Maurice Ravel (Ciboure, 1875 – Paris, 1937), et trois autres lignées collatérales de cousins, à Ciboure et Saint-Jean-de-Luz…

— Ecrit le dimanche 27 octobre 2024 dans la rubriqueBlogs, Histoire, Musiques”.

Àfin de donner accès aux documents d’état civil (naissances, mariages, décès) des divers membres de la lignée Delouart de Ciboure dont sont issus les natifs de Ciboure Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875, rue du Quai, n°12 – Paris, 28 décembre 1937) et sa mère Marie-Delouart (Ciboure, 24 mars 1840, dans la maison Bourbouillonbaita, n° 118, au quartier de Pocalette – Paris, 5 janvier 1917) _ et par eux aux importantes données socio-gégraphico-historiques qu’ils comportent _, mais aussi et surtout les trois autres lignées collatérales de cousins issus de Delouart, à Ciboure et Saint-Jean-de-Luz, moins remarquées jusqu’ici,

je reprends mon article du 4 octobre 2020 «  » en lequel j’avais entamé partiellement ce travail d’accès aux actes d’état-civil, que je vais systématiquement compléter maintenant en donnant accès à ces liens aux archives d’état-civil disponibles, principalement à Ciboure, mais aussi à Saint-Jean-de-Luz, concernant les divers membres de la descendance du couple formé, au troisième quart du XVIIIème siècle, des ancêtres Gratien Delouart et son épouse Sabine Laxague, qui se sont mariés à Ciboure le 28 janvier 1778 ;

 

et cela _ en remontant aussi à quelques uns des ascendants immédiats de Gratien Delouart et Sabine Laxague : Delouart, Mourguy, Laxague, Doyambehere, Sallaberry, même si les archives du XVIIIe siècle conservées et consultables à la mairie de Ciboure, sont le plus souvent assez difficilement déchiffrables, même pour des chercheurs passionnés et patients, tel le très scrupuleux Jean-Noël Darrobers, celui qui jusqu’ici a fouillé le meux et le plus loin … _, à partir de ce couple fondateur de Gratien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure, 21 août 1798dans son domicile situé quartier du Nord, maison de Churaenea) et son épouse, mariés le 28 janvier 1778 à Ciboure, Sabine Laxague (Ciboure, possiblement 1745 _ plutôt que le 24 novembre 1752, comme je l’avais d’abord indiqué _Ciboure, 27 février 1845, au quartier de la place, dans la maison Lamacenia, n° 137),

Gratien Delouart et Marie Laxague qui sont les parents de la fratrie _ avec descendance _ constituée de :

_ Marie-Baptiste Delouart n°1 (Ciboure, 29 juin 1782Ciboure, 23 août 1855), au quartier de la place, dans la maison Lamacenia, n° 137

_ Marie-Baptiste Delouart n°2 (Ciboure, 17 juin 1784Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842), rue Neuve, n° 30

_ Marie Delouart n°3 (Ciboure, 6 août 1786 Ciboure, 15 décembre 1872), rue Pocalette 6

_ et leur frère Jean Delouart (Ciboure, 27 août 1788 – Ciboure, 24 septembre 1872), rue Pocalette 39 ;

dont descendent

_ la lignée Delouart de l’aînée Marie-Baptiste Delouart n°1 (Ciboure, 29 juin 1782 – Ciboure, 23 août 1855), d’où est issue _ via sa fille, née de père incounu, Sabine Delouart (Ciboure, 11 mars 1809dans la maison n° 17, quartier de BordagainCiboure, 22 décembre 1874, rue du Quai, maison St Esteven) _, sa petite-fille _ née elle aussi de père inconnu : d’où la transmission, uniquement féminine, jusqu’à la future mère de Maurice Ravel de ce patronyme de Delouart hérité de Gratien Delouart (1748 – 1798)…_ Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917), puis son arrière-petit-fils Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875, Paris, 28 décembre 1937),

ainsi que les 3 autres lignées de collatéraux de Marie Delouart (1840 – 1917) issues, après Gratien Delouart (1748 – 1798),

_ 1) de la lignée  luzienne _ inaperçue de Jean-Noël Darrobers en ses articles« Marins et corsaires. Les ancêtres cibouriens de Maurice Ravel« , paru en 1987 dans le n° 22 de la revue Ekaina. Revue d’Études Basques [Saint-Jean-de-Luz], aux pages 78 à 94, et « Les ancêtres maternels de Maurice Ravel«  paru en 1997 dans le n°4 des Cahiers de l’I.R.H.M.E.S. Mélanges savoisiens de l’Opera Seria à Maurice Ravel [Genève, Éditions Slatkine], aux pages 139 à 159 : et, à sa suite, Étienne Rousseau-Plotto en son « Ravel – portraits basques« , paru en 2004, puis 2016… _ descendant de Marie-Baptiste Delouart n°2 (Ciboure, 17 juin 1784 – Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842) et son époux, à Saint-Jean-de-Luz, le 17 août 1814 , Jean Curuchet, dit Jean Etcheverry (Ciboure, 6 août 1786 _ C’est dans un document (daté du 18 novembre 1842) d’attribution à sa veuve d’une pension (pour ses services de quartier maître de manœuvre, à 36 francs), que j’ai découvert la date de naissance (le 6 août 1786, à Ciboure) de ce Jean (fils de Gana Curutchet), dit Jean Etcheverry… En remarquant, au passage, que cette Marie Delouart (n°2), veuve, venait elle aussi de décéder le 3 janvier 1842 à Saint-Jean-de-Luz, rue Neuve n°30, à l’âge de 57 ans… _ – disparu en mer au large d’Hendaye dans la nuit du 14 au 15 novembre 1841) ;

_ 2) de la lignée cibourienne descendant de Marie Delouart n°3 (Ciboure, 6 août 1786Ciboure, 15 décembre 1872) et son époux, à Ciboure le 28 février 1821, Michel Goyenague (Ciboure 11 janvier 1790Ciboure, 20 novembre 1849, au quartier de Pocalette, dans la maison Petimentenia n° 153) ;

_ et 3) de la lignée cibourienne descendant de Jean Delouart (Ciboure, 27 août 1788 Ciboure, 23 septembre 1872) _ sa date de naissance, le 27 aoùt 1788, est mentionnée dans l’acte de son mariage, le 30 avril 1823… _ et son épouse, à Ciboure le 30 avril 1823, Marguerite Larrea (Ciboure, 18 décembre 1798 , rue de Pocalette n° 31Ciboure, 30 novembre 1844, au quartier de Pocalette, dans la maison Pilalbayta n° 175)…

Voici donc cet article en date du 4 octobre 2029, que je complète en donnant le plus systématiquement possible des liens aux divers actes d’état-civil de chacun des membres de ces 4 lignées descendant de Gratien Delouat et son épouse Sabine Laxague :

Les parents cibouro-luziens de Marie Delouart-Ravel contemporains de la naissance de Maurice Ravel, le 7 mars 1875, à Ciboure : un provisoire panorama sur une très méconnue généalogie familiale…

— Ecrit le dimanche 4 octobre 2020 dans la rubriqueHistoire, Musiques”.

Je désire faire ici un panorama récapitulatif le plus complet possible, en dépit de ce qu’il me reste encore à trouver en allant examiner méthodiquement, sur place, les précieux livres d’archives d’état-civil conservés à la mairie de Ciboure, des parents collatéraux effectifs (c’est-à-dire des cousins vivants à la date du 7 mars 1875de la mère de Maurice Ravel, Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917), par xemple au moment de la naissance de son fils aîné Maurice Ravel, le 7 mars 1875, à Ciboure, au rez-de-chaussée de la maison San Estebenia _ dénommée « Maison Maurice Ravel » depuis les magnifiques cérémonies organisées par Charles Mapou à Ciboure, en 1925, pour honorer le 50ème anniversaire de la naissance, là, à Ciboure, de Maurice Ravel, sur le quai dénommé depuis ce même jour-là « Quai Maurice Ravel« … _ ;et suite au décès de sa mère, Sabine Delouart (Ciboure, 11 mars 1809Ciboure, 22 décembre 1874).

À cette date du 7 mars 1875, la plus proche parente alors en vie de Marie Delouart (1840-1917) est sa tante Gachucha Billac (Ciboure, 15 mai 1824, maison 118, rue Pocalette – Saint-Jean-de-Luz, 17 décembre 1902, rue Gambetta n° 41, au domicile de ses employeurs Gaudin), la demi-sœur de sa mère Sabine Delouart (1809-1874) qui vient de décéder en la maison San Estebenia, à Ciboure, le 22 décembre 1874 ; et que Marie Delouart (1840-1917), bien que pas spécialement croyante, choisit pour être la marraine de son bébé Joseph-Maurice Ravel, à l’église Saint-Vincent de Ciboure, le 13 mars 1875 ; à moins qu’il ne se soit agi là d’une initiative de Gachucha Billac et leur cousin Simon Goyenague (Ciboure, 29 novembre 1821, maison n° 117 rue Pocalette Ciboure, 18 avril 1890), dans la maison rue du Quai n° 6), qui ont été la marraine et le parrain du petit Joseph-Maurice, âgé de 6 jours…
Gachucha Billac (1824-1902) _ fille de Jacques Billac (Ciboure, 5 septembre 1772 – Ciboure, 10 mars 1839, dans la maison Bourbouillonbaita n° 163 au quartier de Pocalette) et de Marie Delouart n°1 (Ciboure, 29 juin 1782Ciboure, 23 août 1855), qui se sont mariés à Ciboure le 14 septembre 1814 ; cf mon article du 30 septembre 2019 « «  ; un article qui comporte aussi l’acte officiel de pension de sa retraite de marin de Jacques Billac, quartier-maître de manœuvre à 36 francs ; ainsi que l’acte de pension de reversion de sa veuve, Marie Delouart… _ ; Gachucha Billac, donc, a eu un fils, Romain Billac, né à Ciboure le 9 août 1844, lui aussi de père inconnu ; mais Romain Billac, charpentier, est prématurément décédé à Ciboure le 2 décembre 1862, dans la maison n° 146 au quartier de Pocalette, à l’âge de 18 ans, et sans descendance _ à propos de Gachucha Billac, cf aussi mes articles des 15 et 24 juillet 2019 : «  » et« « …
Et celui qui tient lieu de parrain à Maurice Ravel, en l’absence à Ciboure du parrain du bébé, sur les fonts baptismaux ce 13 mars 1875, est Simon Goyenague (Ciboure, 29 novembre 1821Ciboure, 18 avril 1890), cousin germain de la défunte Sabine Delouart (1809-1874) et de sa demi-sœur Gachucha Billac (1824 – 1902) :
la mère de Simon Goyenague, Marie Delouart 3 (Ciboure, 6 août 1786Ciboure, 15 décembre 1872 ; épouse à Ciboure le 28 février 1821 de Michel Goyenague (Ciboure 11 janvier 1790Ciboure, 20 novembre 1849), étant la seconde sœur de son aînée Marie-Baptiste Delouart (Ciboure, 29 juin 1782Ciboure, 28 août 1855), laquelle, elle, est la mère de Sabine Delouart (1809-1874), ainsi que de Gachucha Billac (1824-1902) ; ainsi que la grand-mère de Marie Delouart (1840-1917), et l’arrière-grand-mère de Maurice Ravel, qui est né à Ciboure le 7 mars 1875.
La mère de Maurice Ravel, Marie Delouart (1840-1917), avait bien eu un frère aîné, Pierre Casabon, né à Ciboure en 1838 ; mais jusqu’ici j’ignore quasiment tout de son existence, et d’une éventuelle descendance sienne, à l’exception de ce qu’en a rapporté Jean-Noël Darrobers à la page 142 de son article « Les ancêtres maternels de Maurice Ravel« , de 1997…
Et à nul moment le nom de Pierre Casabon n’apparaît, non plus, dans la Correspondance de Maurice Ravel rassemblée par Manuel Cornejo.
Seconde fille (Saint-Jean-de-Luz, 20 novembre 1824 – Saint-Jean-de-Luz, 30 novembre 1900) de la sœur suivante de la Marie-Baptiste Delouart n°1 (1782-1855), et qui portait le même nom de Marie-Baptiste Delouart _ d’où ont procédé pas mal de confusions… _, c’est-à-dire de Marie-Baptiste Delouart n°2 (Ciboure, 17 juin 1784Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842), et du mari de celle-ci (le mariage eut lieu à Saint-Jean-de-Luz le 17 août 1814), Jean Curutchet, dit Jean Etcheverry (Ciboure, 6 août 1786 – disparu en mer, au large d’Hendaye, la nuit du 14 au 15 novembre 1841), je remarque qu’est toujours vivante à cette date du 7 mars 1875 la cousine germaine luzienne de Sabine Delouart (1809-1874) qui vient juste de décéder à Ciboure le 22 décembre 1874, Marie Etcheverry n°2, veuve Dargaignaratz (Saint-Jean-de-Luz, 20 novembre 1824,  – Saint-Jean-de-Luz, 30 novembre 1900, Grand Rue n° 67).
La sœur aînée de celle-ci, Marie Etcheverry n°1 (Saint-Jean-de-Luz, 21 juin 1817, rue Neuve maison n° 19 – Saint-Jean-de-Luz, 27 décembre 1850, Grand Rue n° 67 ; et épouse, à Saint-Jean-de-Luz le 10 novembre 1846, de Jean-Baptiste Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 18 avril 1816, rue d’Angoulême, maison n° 55 – Saint-Jean-de-Luz, 24 septembre 1859, Grand Rue maison n° 67)), étant alors déjà prématurément décédée des suites des couches de son second fils, Jean-Charles Hiriart, né une semaine plus tôt, à Saint-Jean-de-Luz, le 20 décembre 1850, Grand Rue n° 67 :
cette Marie Etcheverry n°2 (1824 –1900) avait épousé à Saint-Jean-de-Luz le 27 août 1851 Louis-Bernard Dargaignaratz (Saint-Jean-de-Luz, 18 juin 1815 – Le Havre, 29 novembre 1862).
Et de ce couple Bernard Dargaignaratz (1815 – 1862) – Marie Etcheverry n°2 (1824-1900), à cette date du 7 mars 1875, vivent deux filles Dargaignaratz :
Gracieuse Dargaignaratz (Saint-Jean-de-Luz, 23 octobre 1854, Grand Rue, maison n° 50Urrugne, 15 avril 1879, maison de Martiabaita)
et Marie-Clotilde Dargaignaratz (Saint-Jean-de-Luz, 6 mars 1860 – Urrugne, 26 février 1943), qui épousera à Urrugne le 22 novembre 1905 Martin Zozaya (Urrugne, 1er août 1858 – Urrugne, 5 avril 1932).
Issus de la luzienne Marie Etcheverry n°1 (1817-1850) et de son mari luzien lui aussi Jean-Baptiste Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 10 avril 1816Saint-Jean-de-Luz, 24 septembre 1859), à cette date du 7 mars 1875 vivent deux fils Hiriart, luziens :
Dominique Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 28 janvier 1849, Grand Rue n° 49 – Saint-Jean-de-Luz, 20 décembre 1926 en son domicile rue Gambetta, qui épouse à Saint-Jean-de-Luz le 3 juin 1874 Marie Dimatz (Saint-Jean-de-Luz, 28 octobre 1844, rue Saint-Jacques n° 19 – Saint-Jean-de-Luz, 9 juillet 1932 en son domicile 30 rue Gambetta) et Jean-Charles Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 20 décembre 1850 – décédé en Uruguay, ?), qui épousera bientôt à Saint-Jean-de-Luz le 30 mai 1877 Marie Arramendy (Saint-Jean-de-Luz, 18 décembre 1858, rue Saint-Pée n° 2 – décédée en Uruguay ?) : leur descendance qui vit toujours en Uruguay a donné de ses nouvelles à leurs cousins de Saint-Jean-de-Luz…
 …
Issus de la troisième sœur Delouart, la cibourienne Marie Delouart n°3 (Ciboure, 6 août 1886Ciboure 15 décembre 1872) et de son mari le cibourien Michel Goyenague (Ciboure, 11 janvier 1790Ciboure, 20 novembre 1849), à cette date du 7 mars 1875 vivent, outre le fils aîné, et tenant lieu de parrain à Maurice Ravel le 13 mars 1875, le cibourien Simon Goyenague (Ciboure, 29 novembre 1821, Maison n° 117 rue PocaletCiboure, 18 avril 1890, rue du Quai n° 6) époux, à Ciboure, le 15 novembre 1853, de Josèphe Joachine Albistur (Fontarabie, 4 février 1828 – ?), et son fils Pierre Paul Goyenague (Ciboure, 19 août 1854, quartier de la place, maison Ganichicarrenia n° 139 – Ciboure, 6 mars 1929), qui épousera, à Ciboure, le 20 août 1890, sa cousine germaine Nicolasse Goyenague (1864-1945), fille de son frère Jacques Goyenague (Ciboure, 16 octobre 1823 – Ciboure, 22 novembre 1886, maison Callebaita à Bordagain) et son épouse Catherine Larrea (Ciboure, 9 octobre 1832, maison n° 17 à BordagainCiboure, 9 décembre 1895, maison Callebaita, Achotarreta) ; ainsi que plusieurs autres enfants encore de ce couple Goyenague-Albistur ;
Jacques Goyenague (Ciboure, 16 octobre 1823Ciboure, 22 novembre 1886, maison Callebaita à Bordagain) qui épouse à Ciboure le 23 avril 1856 la cibourienne Catherine Larrea (Ciboure, 9 octobre 1832, maison n° 17, Bordagain) – Ciboure, 8 novembre 1895, maison Callebaita, Achotarreta) ; Jacques Goyenague (1823-1886) et son épouse Catherine Larrea (1832-1895) auront au moins cinq enfants :
Simon Goyenague (Ciboure, 18 juin 1856, maison Callebaita, 38, à BordagainCiboure, 14 janvier 1874, quartier Chotarreta, maison Calebaita) ; Marie Goyenague (Ciboure, 16 avril 1857, maison Calebayta, n° 38, au quartier de BordagainCiboure, 18 décembre 1861, maison Calebayta, n° 38, au quartier de Bordagain) ; Jean-Baptiste Goyenague (Ciboure, 31 juillet 1862, maison Sopitenia n° 38 au quartier de Pocalette?) ; Nicolasse Goyenague (Ciboure, 11 juillet 1864, maison n° 38 à BordagainCiboure, 1er juin 1945) ; qui épousera, à Ciboure, le 20 août 1890, son cousin germain Pierre-Paul Goyenague (1854- 1929) ; Gracieuse Goyenague (Ciboure, 14 juillet 1866, au quartier Bordagain, n° 38 – Ciboure, 16 août 1950) ; Josèphe Goyenague (Ciboure, 12 juin 1868, au quartier de Bordagain, 38? ) ; Alexandrine Goyenague (Ciboure, 5 juin 1872, au quartier de Bordagain, 38 – Ciboure, 19 juillet 1872).
Marie Goyenague (Ciboure, 28 juillet 1827, maison n° 117 au quartier de Pocalette – décédée à Buenos Aires, après 1898), qui épouse à Ciboure le 17 juillet 1850 l’urrugnard Martin Passicot (Urrugne, 24 octobre 1824– Buenos Aires, 22 octobre 1888) ; ils auront au moins 11 enfants Passicot…
et Bertrand Goyenague (Ciboure, 6 mars 1832, maison n° 117 rue Pocalette?).
De Marie Goyenague (1827-après 1898) et Martin Passicot (1824-1888), seul l’aîné de leurs 11 enfants, Jean-Martin Passicot (Ciboure 17 mai 1851, au quartier de Pocalette, dans la maison Miguelenia n° 183 – Buenos Aires, après 1895) est né en France, à Ciboure.
Les 10 autres enfants Passicot sont nés en Argentine ; les 7 suivants (Juan Tomas Gabriel, le 30 mars 1855 ; Marcelina, le 5 juin 1856 ; Pascuala, le 27 juin 1858 ; Pedro, le 21 avril 1860 ; Catalina, le 9 juillet 1861 ; Pedro, le 19 novembre 1863 et Bernarda Mariana le 20 novembre 1865) à Buenos Aires ; et enfin les 3 derniers (Maria-Luisa, le 26 juin 1867 ; Juan Maria, le 26 novembre 1869 et Francisco, le 15 juin 1873) à Las Lomas de Zamora.
Marie Goyenague, son époux Martin Passicot et leur fils aîné Jean-Martin, avaient embarqués pour l’Argentine au port de Pasajes en 1851.
Enfin, du frère cadet des 3 Marie (ou Marie-Baptiste) Delouart (n°1 : 1782-1855 ; n°2 : 1784-1842 ; n° 3 : 1786-1872), Jean Delouart (Ciboure, 27 août 1788 Ciboure, 23 septembre 1872, rue Pocalette, 39) ; et son épouse, à Ciboure le 30 avril 1823, la cibourienne Marguerite Larrea (Ciboure, 18 décembre 1798, rue de Pocalette 38 ?Ciboure, 30 septembre 1844, au quartier de Pocalette, dans la maison Pilalbayta n° 175) à cette date qui nous intéresse du 7 mars 1875, vivent au moins 3 enfants Delouart issus de ce couple :
l’aînée, Sabine Delouart (Ciboure, 24 juin 1825, dans la maison n° 133 rue de Pocalette?), épouse, à Ciboure le 12 août 1852 de Bernard Cerciat (Ciboure, 18 octobre 1824, dans la maison d’Ursin ? quartier de Bordagaindécédé sur mer, le 9 mars 1868) ; ils auront au moins 4 enfants Cerciat :
Jean-Baptiste Cerciat (Ciboure, 20 septembre 1854, dans le quartier de Pocalette, maison Pilarbayta n° 175 – Ciboure, 26 novembre 1914 ; qui épousera à Guéthary le 4 juillet 1877 Marie Doyhenart (Guéthary, 28 novembre 1854 – après 1923) ; et ce couple aura au moins 4 enfants Cerciat, dont :
Marianne Cerciat (Ciboure, 3 mars 1890, maison rue de Pocalette n° 135 – Ciboure, 13 avril 1950) ; Jean-Vincent Cerciat (Ciboure, 15 décembre 1894, maison rue Pocalette n° 35 Ciboure, 28 avril 1961) ; qui épousera à Ciboure le 6 avril 1921 Marianne Ochoteco (Saint-Pée-sur-Nivelle, 28 septembre 1899, maison Chorloteguia – Ciboure, après 1961) ; et qui auront pour fille Mercedes Cerciat (Ciboure, 18 septembre 1921 – Ciboure, 9 mars 2012) ; et Marie-Louise Cerciat (Ciboure, 12 avril 1900, rue du Chai n° 57 – Saint-Jean-de-Luz, 15 avril 1975) ; qui épouse à Ciboure le 27 février 1923 Adolphe Philippe Sagarzazu (Fontarabie, 5 mai 1900 – Ciboure, 1er janvier 1961  ; et qui auront 3 enfants : Marie-Jeanne Sagarzazu, elle-même mère de Marcel René Sagarzazu ; Jean-Baptiste Sagarzazu et Anita Sagarzazu)) ;
Marie Cerciat (Ciboure, 28 février 1857, maison Pilarbaita au quartier de Pocalette?) ;
Jean Cerciat (Ciboure, 19 avril 1859, dans la maison Pilarbaita, 175, au quartier de Pocalette – Nouméa, ?) ; qui épousera à Nouméa le 24 juillet 1893, Marie-Eudoxie Allard (12 septembre 1872 – ?) ; le couple aura au moins 3 enfants Cerciat :
Elisa Cerciat (Nouméa, 30 juillet 1894 – ?) ; Raymond Cerciat (Nouméa, 27 janvier 1897 – ?) ; André Cerciat (Nouméa, 3 avril 1899 – ?) ;
et Jeanne Cerciat (Ciboure, 20 février 1864, au quartier Pocalette, 172 – Saint-Jean-de-Luz, 23 septembre 1947) ; qui épousera à Ciboure le 8 septembre 1908 Mateo Acin.
La seconde des trois enfants de Jean Delouart et son épouse Marguerite Larrea, est Marie Delouart (Ciboure, 30 juin 1827, dans la maison n° 133 au quartier de Pocalette – Ciboure, 17 mars 1917 ; qui épouse à Ciboure le 21 décembre 1853 Guilhen Etchepare (Ciboure, 8 juillet 1826, dans la maison n° 135 au quartier de Pocalette – Ciboure, 22 mai 1872, rue Pocalette 50) ; j’ignore s’ils ont eu ou pas des enfants ;
et enfin le troisième est Jean-Savin Delouart (Ciboure, 3 juin 1833, dans la maison n° 139 rue PocaletteCiboure, 25 novembre 1888, dans la maison Etchepare, rue Pocalette ; qui épouse à Ciboure le 13 novembre 1861 Dominique Etchepare (Ciboure, 12 décembre 1828, dans la maison n° 134 sise au quartier de PocaletteCiboure, 15 avril 1897, dans la maison rue Pocalette n° 48) ; le couple aura au moins 2 enfants Delouart :
Etiennette Delouart (Ciboure, 4 mai 1866, maison n° 161 au quartier de PocaletteCiboure, 8 novembre 1870, rue Pocalette, 48) ;
et Sabine Delouart (Ciboure, 26 avril 1868, rue Pocalette, 48 – Ciboure, 25 février 1952).
Il faut ajouter aussi, et peut-être surtout, les descendants luziens de la Marie Etcheverry n°1 (1817-1850) et son époux Jean-Baptiste Hiriart (1816-1859),  soient les deux frères Hiriart :
Dominique Hiriart (1849-1926 ; époux de Marie Dimatz (1844-1932)) ;
et Jean-Charles Hiriart (1850- ? ; époux de Marie Arramendy 1858- ?).
Ce dernier couple a quitté la France pour l’Uruguay suite à de mauvaises affaires de Jean-Charles Hiriart, maître bottier.
Mais Dominique Hiriart et son épouse Marie Dimatz eurent, en 1875 et 1877, deux filles Hiriart :
Magdelaine Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 11 mars 1875, rue Saint-Jacques 45Saint-Jean-de-Luz, 19 juin 1968, 2 rue Garat) ; qui épousa à Saint-Jean-de-Luz le 28 septembre 1901 Charles Gaudin (Saint-Jean-de Luz, 19 novembre 1875 , Grand Rue n° 41– Bimbo, 13 septembre 1910) le fils aîné d’Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 17 novembre 1844, rue Neuve n° 35 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1920, en son domicile rue Gambetta) et Annette Bibal (Saint-Jean-de-Luz 28 avril 1845, Grand Rue n° 21 – Saint-Jean-de-Luz, 21 décembre 1936, en son domicile rue du Midi), mariés à Saint-Jean-de-Luz le 27 janvier 1875 ;
Magdeleine Hiriart et Charles Gaudin, dont le fils Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30 mai 1903Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1988), en son domicile 64 Boulevard Thiers) véhiculait, dans son automobile personnelle, Maurice Ravel par tout le pays basque, en Espagne comme en France, lors des séjours (ou moments) de villégiature du compositeur sur la côte basque, à la fin des années 20 et début des années 30 ; et que Maurice Ravel invita à plusieurs reprises à assister à des concerts, à Paris, et qui échangeaient alors des mots en basque…
et Marie Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 27 juillet 1877, Grand Rue n° 30) – Saint-Jean-de-Luz, 19 octobre 1945, en son domicile 37 rue Gambetta), demeurée célibataire.
La Correspondance de Maurice Ravel connue à ce jour _ manque hélas la correspondance de toute la période d’enfance et adolescence, avant 1900 ! Dans quels tiroirs privés se cache-t-elle donc ? _ n’atteste de séjours à Saint-Jean-de-Luz ou Ciboure de Maurice Ravel qu’à partir de 1901. Cependant divers témoignages oraux de plusieurs membres de la famille Gaudin, tels ceux de Marie Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 2 mars 1879, Grand Rue n° 41 – Saint-Jean-de-Luz, 8 décembre 1976, en son domicile 14 rue du 17 Pluviose), Jane Gaudin, qui deviendra veuve Courteault (Saint-Jean-de-Luz, 16 octobre 1880, Grand Rue n° 41Saint-Jean-de-Luz, 28 mars 1979, en son domicile 14 Place Ramiro Arrué), ou le fils de Jane, et son époux (à Saint-Jean-de-Luz, le 22 avril 1906) Henri Courteault (Pau, 26 août 1869 – Saint-Jean-de-Luz, 2 novembre 1937, en son domicile rue du Midi), Pierre Courteault (Paris, 21 avril 1910 – Ascain, 15 décembre 2006), affirment, avec de très significatives et souvent pittoresques anecdotes à l’appui, la venue de l’enfant , puis du jeune homme Maurice Ravel à Saint-Jean-de-Luz, rue Gambetta, chez les Gaudin, et y jouant du piano, et en particulier auprès de celle qui faisait fonction de gouvernante auprès des 6 enfants Gaudin (Charles, né le 19 novembre 1875 ; Pierre, né le 7 février 1878 ; Marie, née le 2 mars 1879 ; Jeanne (née le 16 octobre 1880) ; Pascal, né le 31 janvier 1883, Grand Rue maison n° 41 ; et Louis, né le 23 février 1886 rue Gambetta n° 41 et décédé le 2 novembre 1899, rue Gambetta numéro quarante et un): sa marraine et grand-tante _ la demi-sœur (1824-1902) de sa grand-mère Sabine Delouart (1809-1874) : toutes deux filles de Marie-Baptiste Delouart n°1 (1782-1855) _, sa « chère tante Gachucha »
En 1900, pour prendre une date concernant davantage Maurice Ravel lui-même _ et ce que rapportent les premières lettres conservées (et connues à ce jour) à propos de ses séjours à Saint-Jean-de-Luz et Ciboure _, plutôt que sa mère Marie Delouart accouchant à Ciboure en 1875, étaient donc bien présents à Ciboure et Saint-Jean-de Luz pas mal de parents collatéraux et cousins de Maurice Raveldont surtout ceux-ci, parmi ceux que j’ai pu repérer jusqu’ici :
Gachucha Billac (1824-1902),
Dominique Hiriart (1849-1926) et son épouse Marie Dimatz (1844-1932),
Magdeleine Hiriart (1875-1968) et son époux Charles Gaudin (1875-1910),
Marie Hiriart (1877-1945),
Marie Etcheverry veuve Dargaignaratz (1824-1900) et sa fille Marie-Clotilde Dargaignaratz (1860-1943),
Pierre-Paul Goyenague (1854-1929) et son épouse Nicolasse Goyenague (1864-1945),
Gracieuse Goyenague (1866-1950),
Marie Delouart veuve Etchepare (1827-1917),
Jean-Baptiste Cerciat (1854-1914), et son épouse Marie Doyhenard (1853-après 1923),
Marianne Cerciat (1890-1950), Jean-Vincent Cerciat (1894-1961), Marie-Louise Cerciat (1900-1975),
Jeanne Cerciat (1864-1947),
Sabine Delouart (1868-1952)
Marie Gaudin (1879 – 1976)…
Ce dimanche 4 octobre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa
En un article à venir, et d’après les actes d’état civil sur lesquels j’ai pu parvenir à mettre la main, je m’efforcerai de lister les domiciles de naissance et de décès des divers membres de la descendance des cibouriens Gratien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure, 21 août 1748) et son épouse Sabine Laxague (Ciboure, possiblement 1745 – Ciboure, 27 février 1845), dans les lignées issues des trois sœurs Marie Delouart et leur frère Jean Delouart,
nés respectivement
_ le 29 juin 1782 pour la Marie Delouart n°1 (Ciboure, 29 juin 1782Ciboure, 23 août 1855)
_ épouse de Jacques Billac le 14 septembre 1814 à Ciboure ; et, via sa fille née de père inconnu Sabine Delouart (Ciboure, 11 mars 1809Ciboure, 22 décembre 1874) et sa petite-fille née elle aussi de père inconnu Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917), arrière-grand-mère de Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937) _ ;
_ le 17 juin 1784 pour la Marie Delouart n°2 (Ciboure, 17 juin 1784Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842)
_ épouse de Jean Etcheverry à Saint-Jean-de-Luz, le 17 août 1814 ; d’où son issus des Hiriart, des Gaudin et maintenant des Lenoir, à Saint-Jean-de-Luz… _ ;
_ le 6 août 1786 pour la Marie Delouart n°3 (Ciboure, 6 août 1786Ciboure, 15 décembre 1872)
_ épouse de Michel Goyenague à Ciboure le 28 février 1821 ; d’où sont issus les Goyenague à Ciboure et des Passicot à Buenos Aires et en Argentine…  _;
_ et le 27 août 1788, pour leur frère Jean Delouart (Ciboure, 27 août 1788 – Ciboure, 24 septembre 1872)
_ époux de Marguerite Larrea à Ciboure le 30 avril 1823 ; d’où sont issus des Cerciat à Ciboure et à Nouméa, et des Sagarzazu à Ciboure…
À suivre…

Ce dimanche 27 octobre 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

En espérant bien sûr que l’apport de ces indications de domiciles denaissance et de décès des membres des lignées descendant de Gratien Delouart et Sabine Laxague, apporte des éléments intéressants et exploitables pour de futures recherches sur ces cousinages cibouro-luziens de Maurice Ravel…

Ce mardi 5 novembre 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

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