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En relisant l’article du 5 janvier 2021 : « Un essai de recollection du parcours dans l’administration de l’Algérie d’Amédée Ducos du Hauron, entre 1898 et 1927″…

02déc

Les deux articles des 5 et 6 janvier 2021,

consacrés aux essais de recension des carrières d’administrateur-adjoint d’Amédée Ducos du Hauron, puis de son gendre Henri-Bavolet Ducos,

«  » et « « ,

sont assurément importants ;

et méritent une relecture et une révision minutieuses.

Je commence par relire l’article consacré à l’essai de recension de la carrière professionnelle du beau-père, Amédée Ducos du Hauron :

 ,

en partie appuyé aussi _ mais plus tard : je le découvrirai seulement le 30 mars 2021 _, sur quelques renseignements puisés en son livret militaire

Voici donc ce que donne la relecture de ce jour, 2 décembre 2021 :

Dans l’effort pour recueillir le maximum possible de données concernant la vie _ familiale tout particulièrement : celle aussi de son épouse Marie-Louise Rey, ses enfants, sa belle-famille, ses divers parents et alliés : les Gentet, les Gadel… _ d’Amédée Ducos du Hauron

lors de la période durant laquelle il est demeuré le seul de sa famille (Ducos du Hauron) en Algérie _ ses parents, Alcide et Césarine-Marie, son frère Gaston, ainsi que son oncle Louis Ducos du Hauron, ayant regagné la France en 1896, semble-t-il... _,

à partir de 1896 et jusqu’à son décès, à Alger, le 14 juillet 1935 _ décès probablement survenu à son domicile, à Alger : 54 Chemin Yusuf ; c’est en effet cette adresse à Alger qui figure sur le faire-part de décès d’Amédée, paru dans L’Écho d’Alger du 13 août 1935 (les obsèques avaient eu lieu le 15 juillet précédent…) ; son épouse, née Marie-Louise Rey, était décédée à Agen le 20 septembre 1933, à l’âge de 54 ans (et elle a été inhumée à Agen dans le caveau familial des Ducos du Hauron) ; et je relève le fait intéressant que le faire-part du décès de celle-ci, paru dans le numéro du 13 octobre 1933 de ce même quotidien L’Écho d’Alger, mentionnait les seuls noms des familles Ducos du Hauron, Ducros (le nom de son gendre ainsi que de ses petits enfants), Gadel (le nom d’épouse de sa sœur, née Aimée-Laurence Rey) et Gentet (Adélaïde Gentet, décédée à Oran le 5 juillet 1886, et Anatole Rey, décédé à Oran le 28 janvier 1890, étant les parents de Marie-Louise et sa sœur Aimée Laurence Rey : cf le détail de leurs liens familiaux en mon article du 1er décembre 2021 : « « )… _,

je me suis efforcé de collecter  et réunir, dans mon essai de chronologie des faits, les informations que j’ai pu trouver sur le web concernant les différents lieux où Amédée Ducos du Hauron et les membres de sa famille ont résidé en Algérie,

à partir d’informations concernant :

d’une part, la carrière d’administrateur-adjoint d’Amédée dans diverses « communes mixtes » d’Algérie,

et d’autre part, les annonces de naissance d’enfants, au nombre de deux seulement, à ce jour du 2 décembre 2021, sur les cinq que lui attribuait, en 1927, un quotidien parisien _ hélas non indiqué précisément, ce quotidien parisien… _ en un très intéressant article reproduit en page 2 du numéro de L’Écho d’Alger en date du 4 mars 1927, à l’occasion d’une exposition d’anaglyphes de Louis Ducos du Hauron, au Casino d’Alger, au moment où Amédée Ducos du Hauron, lui, commençait à jouir de sa retraite, à Rébeval, en Kabylie _ alors qu’il décèdera à Alger, 8 ans plus tard, le 14 juillet 1935.

Cet article de L’Écho d’Alger du 4 mars 1927 était intitulé « Les « Anaglyphes », dont l’inventeur du procédé fut un algérien » ;

le voici,

du moins en son début qui concerne Louis Ducos du Hauron et son neveu Amédée :

« Une attraction particulièrement intéressante, les « Anaglyphes« , photographies en couleurs stéréotypées et paraissant animées, est offerte actuellement aux amateurs nombreux du Casino d’Alger. C’est une véritable révolution dans l’art photographique. L’inventeur, comme tant d’autres savants, M. Louis Ducos du Hauron, un Français qui habita l’Algérie, n’est pas mort riche, au contraire.

À ce sujet, un grand journal parisien _ non mentionné, hélas _, écrit :

« Le seul homme _ cet article laissait donc de côté les deux sœurs d’Amédée Ducos du Hauron : Marguerite-Jeanne (Agen, 26 mai 1879 – Neuilly-sur-Seine, 22 avril 1971) et Marie-Alice (Agen, 19 décembre 1880 – Neuilly-sur-Seine, 17 octobre 1971) qui portaient elles aussi ce glorieux nom de Ducos du Hauron, et qui vivaient, elles, en France… _ qui porte le nom glorieux de Ducos du Hauron vit péniblement à Rébeval (Algérie) avec une retraite de 400 francs par mois, son principal revenu pour entretenir une famille de cinq enfants _ et je relève bien sûr cette information sur le nombre d’enfants alors vivants composant la famille d’Amédée Ducos du Hauron, jeune retraité de la fonction territoriale d’Algérie, et son épouse Marie-Louise Rey, à cette date du 4 mars 1927.

Nous nous ferons un devoir et un honneur de revenir sur l’ingratitude manifestée à l’égard de la famille Ducos par ceux-là même qui ont trouvé dans ses inventions une source considérable de millions et de gloire.
Mais, d’ores et déjà, nous estimons qu’une ère de réparation devrait s’ouvrir en faveur de M. Amédée Ducos du Hauron, neveu direct _ comme l’était aussi Raymond de Bercegol (Lamothe-Landerron, 4 février 1869 – Paris 16e, vers 1949), le fils de Berthe Ducos (Libourne, 23 janvier 1841 – après 1912), la sœur de Louis Ducos du Hauron… _ de l’inventeur des anaglyphes et de la photographie des couleurs, seul porteur actuel du nom de Ducos du Hauron _ à part, donc, je le répète ici, ses deux sœurs, Marguerite et Alice Ducos du Hauron ; ainsi, bien sûr, que ses propres enfants… _, qui fut, jusqu’à vingt-sept ans _ né à Agen le 24 mars 1867, c’est en 1894, et en Algérie où il résidera jusqu’à son décès (le 14 juillet 1935), qu’Amédée a atteint cet âge de 24 ans : on peut donc supposer que sa collaboration, en Algérie, aux travaux de recherche de son oncle Louis s’interrompirent alors du fait de l’entrée d’Amédée dans sa carrière professionnelle sérieuse, possiblement à la préfecture d’Alger ; où, en effet, son livret militaire mentionne qu’Amédée Ducos du Hauron est domicilié à l’Hôtel de Préfecture d’Alger, à la date, justement, du 4 juin 1894 ; ce livret militaire indiquait aussi qu’en 1887, à l’êge de 20 ans, Amédée, domicilié encore chez ses parents, 68 rue Rovigo à Alger, occupait alors un poste d’employé de banque… _, en compagnie de son père, Alcide Ducos du Hauron (successivement conseiller à la Cour d’appel d’Agen et d’Alger), le collaborateur du glorieux inventeur Louis Ducos du Hauron, son oncle « .
Cet article de L’Écho d’Alger du 4 mars 1927, se poursuivant ainsi :
Il faut rendre à chacun ce qui lui est dû, et c’est pour cela qu’il nous a été agréable, en les appuyant, de reproduire les lignes qui précèdent, tout en soulignant le gros succès obtenu par les « Anaglyphes«  au Casino d’Alger.
 
D’autres attractions suivront« , etc.
Les deux seuls avis (ou faire-part) de naissance d’enfants d’Amédée Ducos du Hauron et son épouse Marie-Louise Rey,
dont peuvent _ à ce jour du moins _ se retrouver des traces dans ce qui nous est aujourd’hui accessible, par le web, de la presse d’Algérie de l’époque, ou des archives d’état-civil,
sont :
ceux de la petite Edmée Ducos du Hauron,
née à Lamartine _ aujourd’hui El Karimia _, le 8 juillet 1904,
selon une brève du journal Le Progrès d’Orléansville ;
et du petit Gérard Ducos du Hauron,
né à Berrouaghia le 30 août 1909,
selon une brève du journal L’Afrique du Nord illustrée, paru le 18 septembre 1909.
Et si je puis être certain du prénom de Roger,
présent _ en toutes lettres _ dans le faire-part de décès de sa sœur Éveline, paru dans le numéro de L’Écho d’Alger daté du 2 janvier 1939,
c’est seulement par induction, et à partir de la formulation « Madame Henri Ducros, née Éveline Ducos du Hauron » de ce même faire-part de décès, que je suis en mesure d’affirmer avec une grande probabilité de justesse, que cette Éveline-là fait bien partie de la fratrie des enfants d’Amédée Ducos du Hauron et son épouse Marie-Louise Rey ;
et même que, très probablement, Éveline a de grandes chances d’en être l’aînée _ du moins de ceux des enfants d’Amédée Ducos du Hauron et son épouse Marie-Louise Rey parvenus jusqu’à l’âge adulte…
Quant au cinquième enfant toujours « à charge » d’Amédée désormais retraité de la fonction publique évoqué dans l’article du 4 mars 1927,
si je suppose qu’il s’agirait plutôt d’une fille,
c’est parce que les deux seuls prénoms de « MM. Ducos du Hauron » de ce même faire-part de décès d’Éveline, sont ceux de « Gérard » et « Roger » : pas de troisième garçon ici _ et, pas davantage, de présence d’une fille : Edmée Ducos du Hauron serait donc décédée entretemps…
Même si reste bien sûr possible _ et même probable _ que ce cinquième enfant supposé ici être un garçon, soit décédé entre le 4 mars 1927 et le 30 décembre 1938…
Mais se pose tout autant la question de ce que sont devenus, depuis 1927,  les deux enfants _ et cela, quels que soient leurs sexes _, qui ne sont ni Éveline, la défunte des vacances de Noël algéroises de 1938, ni ses frères Gérard et Roger…
Et qu’est devenue la petite Edmée _ née à Lamartine le 8 juillet 1904 _ ?..
Étant entendu que les mention qui suivent immédiatement celle des deux frères Ducos du Hauron (« Gérard et Roger« ) de la défunte Éveline, soient les deux mentions de « Mme Jacquet » et de « Mme Vve Gadel et ses enfants« , ne concernent, ni l’une, ni l’autre, de possibles sœurs d’Éveline _ ce que, de fait, ne sont ni « Mme Jacquet« , la compagne (et bientôt épouse _ le 25 novembre 1939, à Alger : Mme Vve Jacquet, née Célestine-Léontine Noiraux, née à Haraucourt, le 12 novembre 1893, et décédée à Cavaillon, le 29 juillet 1972 _) de Gérard Ducos du Hauron _ né à Berrouaghia le 30 août 1909, et décédé à Avignon, le 27 janvier 2000 _ ; ni « Mme Vve Gadel« , qui est la tante maternellee, née Rey, de la défunte Éveline Ducos du Hauron : Aimée-Laurence Rey, que je suppose (et à très juste titre !) être la sœur de la défunte Marie-Louise Rey… _ ; possibles sœurs d’Éveline qui auraient dû apparaître au rang suivant immédiatement la mention de leurs frères, si elles avaient toutes deux encore vécu en décembre 1938…

Maintenant, ce que je suis parvenu à reconstituer de la carrière d’administrateur-adjoint en Algérie d’Amédée du Hauron, est tout à fait intéressant,

déjà, pour commencer, par les intitulés de statut qui lui sont attribués en son début et sa fin de carrière dans l’administration territoriale de l’Algérie...

Amédée semble, en effet, débuter sa carrière dans l’administration en Algérie _ mais je ne dispose hélas pas, pour le moment, d’informations précises antérieures à janvier 1901 : or Amédée a probablement débuté bien avant cette date de 1901 dans cette carrière administrative, ne serait-ce que, nécessairement, en tant que « stagiaire« … ; la consultation, le 30 mars 2021, du livret militaire d’Amédée, m’apprendra que le 4 juin 1894, Amédée était domicilié, à Alger, à l’Hôtel de Préfecture (il y occupait donc un poste !) ; alors que le 18 avril 1895, Amédée est dit résider alors, et déjà, à Orléansville… _, avec le titre, en 1901, de « rédacteur » à la sous-préfecture d’Orléansville, puisque c’est ce qu’indique sa nomination ultérieure d' »adjoint » à L’Ouarsenis, « en remplacement de M. Dupuis« , selon une information de La Politique coloniale du 31 janvier 1901.

Et je remarque que pour sa fin de carrière, Amédée accèdera, selon L’Écho d’Alger du 22 septembre 1919, au titre de « rédacteur principal de 1ère classe« , à la _ plus prestigieuse _ Préfecture d’Alger, par permutation, avec son propre poste _ qu’il échange _ d' »administrateur-adjoint de 1ère classe » pour la commune de Cassaigne _ poste qu’il ne semble cependant pas avoir rejoint au terme de la période d’indisponibilité qu’il avait, pour j’ignore quelles raisons, obtenue… _, par permutation, « dans l’intérêt du service« , avec « M. Renaud Paul, rédacteur de 1ère classe à la Préfecture d’Alger« …

Et c’est d’ailleurs ce titre de « Rédacteur principal de préfecture » en retraite qui figure sur un avis de décès publié par la famille d’Amédée _ ses fils ?.. _ le 13 août 1935, dans L’Écho d’Alger :

 

« Les familles Ducos du Hauron, Ducros, Gadel et leurs parents vous font part du décès de leur regretté

M. Ducos du Hauron

Rédacteur principal de préfecture

en retraite

Les obsèques ont eu lieu le 15 juillet 1935.
Alger, 54, Chemin Yusuf 
« .

Voici donc quelques uns _ certains devant assez probablement me manquer… _ des divers lieux d’Algérie que ses postes d' »administrateur-adjoint« , dans sa série de postes dans une kyrielle de « communes mixtes« , ont donné l’occasion à Amédée Ducos du Hauron, avec son épouse et ses enfants, de séjourner, en sa carrière professionnelle en Algérie,

d’Orléansville _ où plus que probablement Amédée rencontra Marie-Louise Rey, qui y vivait ; et puis l’a épousée ; et cela, à des dates que je recherche encore ; mais il me faut bien sûr relever en priorité que le livret militaire d’Amédée indique, parmi de successives domiciliations y figurant de celui-ci, que c’est à Orléansville qu’Amédée résidait déjà à la date du 18 avril 1895 !.. C’est donc au moins à partir de cette année 1895-là qu’Amédée a pu faire la connaissance, à Orléansville où il avait été affecté, de Marie-Louise Rey (née, à Orléansville, en 1879), de l’épouser, et d’y avoir peut-être aussi ses premiers enfants… De ces événements familiaux-là, les traces administratives manquent du fait des destructions des archives lors des terribles tremblements de terre d’Orléansville du 9 septembre 1954 et du 10 octobre 1980… _ et sa sous-préfecture, jusqu’à Alger et sa préfecture :

_ Orléansville : « M. Ducos du Hauron, rédacteur à la sous-préfecture d’Orléansville, est nommé adjoint à l’Ouarsenis, en remplacement de M. Dupuis, admis à faire valoir ses droits à la retraite » (La Politique coloniale, le 31 janvier 1901)

_ L’Ouarsenis : « M. Ducos du Hauron, rédacteur à la sous-préfecture d’Orléansville, est nommé adjoint à l’Ouarsenis, en remplacement de M. Dupuis, admis à faire valoir ses droits à la retraite » (La Politique coloniale, le 31 janvier 1901) ;

_ Le Chéliff : « M. Ducos du Hauron, adjoint à l’Ouarsenis, a été appelé au Chéliff, par permutation avec M. Vignon »  (La Politique coloniale, le 1er mars 1901) ;

_ Lamartine : « Madame et M. Amédée Ducos du Hauron, Administrateur-Adjoint à Lamartine, viennent d’être les heureux parents d’une mignonne fillette qui a reçu le prénom de Edmée. Nous leur adressons nos sincères félicitations, et souhaitons longue vie et prospérité à Mademoiselle Edmée  » (Le Progrès d’Orléansville, le 8 septembre 1904) ;

_ Berrouaghia : « Mme et M. Amédée Ducos du Hauron, administrateur-adjoint à Berrouaghia, nous font part de la naissance de leur fils Gérard » (L’Afrique du Nord illustrée, le 18 septembre 1909) ;

_ Sidi-Aïssa : « M. Ducos du Hauron, administrateur-adjoint de la commune mixte de Sidi-Aïssa, est appelé dans celle de la Mizrana, en remplacement de M. Léonardi, précédemment promu administrateur » et « M. Ducros, candidat classé à la suite du concours du 26 novembre 1912, est nommé administrateur-adjoint stagiaire, et désigné pour la commune mixte de Sidi-Aïssa, en remplacement de M. Ducos du Hauron » (L’Écho d’Alger, le 9 janvier 1913) _ une importante occasion de rencontre entre un futur beau-père, Amédée Ducos du Hauron, et un futur gendre, Henri Bavolet Ducros, partageant les mêmes fonctions d’administrateur-adjoint de communes mixtes dans l’Algérie coloniale ; même si j’ignore encore la date précise et le lieu du mariage de M. Henri Ducros et Melle Éveline Ducos du Hauron ; au passage, je remarque que les livrets militaires ignorent les mariages et les naissances d’enfants des appelés… _ ;

_ La Mizrana : « M. Ducos du Hauron, administrateur-adjoint de la commune mixte de Sidi-Aïssa, est appelé dans celle de la Mizrana, en remplacement de M. Léonardi, précédemment promu administrateur » (L’Écho d’Alger, le 9 janvier 1913) ;

_ Tablat : « M. Ducos du Hauron, administrateur-adjoint de la commune mixte de Mizrana, est appelé dans celle de Tablat, pour être détaché à L’Arba, en remplacement de M. Saar, précédemment promu administrateur » (L’Écho d’Alger, le 13 avril 1914) ;

_ L’Arba : « Par arrêté en date du 9 mai 1914, M. Delpoux, administrateur de la commune mixte de Sidi-Aïssa, est appelé dans celle de Mizrana en remplacement de M. Ducos du Hauron, précédemment détaché à L’Arba  » (L’Écho d’Alger, le 12 mai 1914) ;

_ Cassaigne : « Par arrêté de M. le Gouverneur général de l’Algérie en date du 20 février 1919, M. Ducos du Hauron, administrateur-adjoint de 1ère classe en disponibilité, est réintégré dans le service des communes mixtes et désigné pour la commune mixte de Cassaigne, en remplacement de M. Croizier précédemment nommé à Trezel. M. Renaud Paul, rédacteur principal de 1ère classe à la Préfecture d’Alger, est nommé, dans l’intérêt du service, administrateur-adjoint de 1ère classe à Cassaigne, par permutation avec M. Ducos du Hauron » (L’Écho d’Alger, le 22 février 1919)…

_ Alger :  « Par arrêté de M. le Gouverneur général de l’Algérie en date du 20 février 1919, M. Ducos du Hauron, administrateur-adjoint de 1ère classe en disponibilité, est réintégré dans le service des communes mixtes et désigné pour la commune mixte de Cassaigne, en remplacement de M. Croizier précédemment nommé à Trezel. M. Renaud Paul, rédacteur principal de 1ère classe à la Préfecture d’Alger, est nommé, dans l’intérêt du service, administrateur-adjoint de 1ère classe à Cassaigne, par permutation avec M. Ducos du Hauron » (L’Écho d’Alger, le 22 février 1919)…

_ Alger : «  » (L’Écho d’Alger, le 22 septembre 1919) : Amédée Ducos du Hauron a désormais le titre de « rédacteur principal de 1ère classe« 

Ce mardi 5 janvier 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Voilà donc les quelques précisions supplémentaires que me donne cette relecture de l’article du 5 janvier 2021…

Ce jeudi 2 décembre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

En suivant la lecture du faire-part de décès d’Eveline Ducos du Hauron : qui sont ses frères et sa belle-soeur ?

17jan

En continuant ma lecture du faire-part de décès de Madame Henri Ducros, née Eveline Ducos du Hauron, paru dans L’Écho d’Alger du 2 janvier 1939 

_ « M. Henri Ducros, administrateur-adjoint à Dupleix et ses enfants, MM. Ducos du Hauron Gérard et Roger ; Mme Jacquet ; Mme Vve Gadel et ses enfants ; les familles Ducros, Ducos du Hauron, Gadel, Gentet, Charavel, Ferrand, Bure, vous font part du décès de leur chère et regrettée Madame Henri DUCROS, née Eveline DUCOS du HAURON. Les obsèques ont eu lieu dans l’intimité, le 1er janvier 1939.«  _,

et après Henri Ducros et ses enfants,

j’en arrive ici aux frères et la belle-sœur de la défunte.

De la fratrie des au moins 5 enfants _ à la charge, en 1927, de ce retraité de la fonction publique, qu’était Amédée Ducos du Hauron, ancien rédacteur à la Préfecture d’Alger au terme de sa carrière _ d’Amédée Ducos du Hauron et son épouse née Marie-Louise Rey,

et outre, bien sûr, la défunte de ce faire-part de décès, Eveline Ducos du Hauron,

n’apparaissent ici que les deux noms de Gérard et Roger Ducos du Hauron ;

auquel est adjoint, aussitôt en suivant, le nom de « Madame Jacquet« …

Gérard-Yves-Alcide Ducos du Hauron est né le 30 août 1909 à Berrouaghia, où son père Amédée occupait un poste d’administrateur-adjoint de la commune mixte ;

et est décédé à Avignon, le 27 janvier 2000.

Au moment des obsèques de sa sœur aînée Eveline, le 1er janvier 1939,

Gérard Ducos du Hauron n’était pas encore officiellement marié avec celle qui deviendra son épouse le 25 novembre 1939, à Alger _ cf mon article du 4 janvier dernier : _, Madame Jacquet, née Célestine-Léontine Noiraux (Haraucourt, Ardennes, 12 novembre 1893, Cavaillon, 29 juillet 1972).

Mais celle-ci était déjà sa compagne ; et cela explique la place de cette « Madame Jacquet » dans le faire-part de décès de sa quasi belle-mère. Ces décès à Avignon, en 2000, et à Cavaillon, en 1972, résultent de l’installation probable en Provence de Gérard Ducos du Hauron et son épouse au moment du grand rapatriement en France de la plupart des Français qui vivaient jusqu’alors en Algérie.

Et je comprends en ce phénomène l’installation aussi dans le département du Vaucluse d’un des neveux de Gérard : Yves-Henri Ducros _ le fils survivant de sa sœur Eveline, né à Port-Gueydon le 31 mai 1930 _, qui vient de décéder, à l’âge de 90 ans, le 1er décembre 2020, et lui aussi à Avignon : Yves Ducros demeurait à Monteux, dans le département du Vaucluse, lui aussi.

Sur Roger Ducos d Hauuron, ma moisson de data est encore (très mince : j’ignore ses lieux et dates de naissance, de mariage (avec une épouse prénommée Sylvia) et de décès.

Je sais seulement qu’il est venu, lui, s’installer à Savigny-sur-Orge, mais pas à l’ancien domicile de son grand-père Alcide, de son grand-oncle Louis, et de son oncle Gaston du Hauron.

Et que lui et son épouse ont eu quatre enfants : Marie-José Sylvia Ducos du Hauron (née à Alger le 4 avril 1944, et décédée le 28 décembre 2009 à Langrolay sur-Rance, où elle est inhumée) ; Jean-Louis Ducos du Hauron, Danièle Ducos du Hauron et Denise Ducos du Hauron…

Au tout début de la recherche,

je m’étais demandé d’abord si la « Mme Vve Gadel » qui suit ces deux frères ainsi que la quasi belle-sœur de la défunte Eveline, pouvait être, elle aussi, une belle sœur d’Eveline.

Avant que je comprenne que celle-ci était en fait sa tante maternelle,

c’est-à-dire la sœur cadette, née Aimée-Laurence Rey, de sa défunte mère, née Marie-Louise Rey

_ même si continuent encore de me manquer les lieux et dates de naissance de celles-ci _,

toutes deux, Marie-Louise et Aimée-Laurence, étant les filles orphelines d’Anatole Rey (Le Grand Serre, 11 janvier 1845 – Oran, 28 janvier 1890) et Adélaïde Gentet (Orléansville, 1855 – Oran, 5 juillet 1786) ;

et très probablement demeurées aux bons soins, à Orléansville, de leur oncle maternel Louis Gentet (Orléansville, 1853 – Orléansville, 9 août 1906) _ le 28 janvier 1890, Louis et Frédéric Gentet étaient allés ensemble déclarer à la mairie d’Oran le décès de leur beau-frère Anatole Rey… _ :

jusqu’à leurs mariages, l’aînée, Marie-Louise, avec Amédée Ducos du Hauron _ j’ignore à quelle date _, et la cadette, Aimée-Laurence, avec Victor-Nicolas-Benjamin Gadel : à Orléansville le 9 mars 1905…

Les liens familiaux demeuraient puissants ;

jusqu’au choix des prénoms donnés aux enfants…

J’ai encore bien du pain sur la planche ; mais, step by step, j’avance…

Ce dimanche 17 janvier 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

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