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Un point d’étape en mon essai de recollection des emplacements des maisons, à Ciboure, où ont résidé des descendants de Gratien Delouart (1748 – 1798), et des apparentés, par mariage, à ceux-ci…

07nov

Dans mon essai de recenser les maisons de Ciboure concernant les descendants de Gratien Delouart (1748 – 1798) et son épouse Sabine Laxague (1745 – 1845), ainsi que des membres de familles qui leur sont alliées par mariage,

voici mes 2 articles d’hier et avant-hier rassemblant de précieux liens aux documents d’archives que j’ai trouvés et rassemblés jusqu’ici :
 
 
 
Je cherche en effet à situer et visualiser l’emplacement des maisons relevées méthodiquement dans ces 2 articles en les plaçant sur le cadastre de 1831qui est à ma connaissance le plus ancien disponible.
 
M’intéressent en priorité les Maisons citées par un nom (en mon article du 6 novembre), en commençant par la Maison Bourbouillonbaita, au quartier de Pocalette, où résidèrent les Billac – Delouart...
Mais bien sûr aussi toutes celles citées seulement par un numéro et un quartier (en mon article du 5 novembre).
 
Je m’intéresse aussi tout spécialement aux emplacements de la Maison de Churanea, quartier du Nord, où est décédé l’ancêtre Gratien Delouart le 21 août 1788,
et de la Maison Moutanearguinenia, à Pocalette, là où résidaient en 1806 Jacques Billac, Marie Delouart n°1 et Sabine Laxague, la mère de celle-ci, et veuve de Gratien Delouart,
car selon un très précieux document de recensement de 1806, la nommée Marie Deloirte (née le 29 juin 1782) est indiquée comme étant l’épouse de Jacques Billac (né le 5 septembre 1772), alors que leur mariage officiel a eu lieu à Ciboure le 14 septembre 1814.
Et alors que Sabine Delouart, la fille née le 11 mars 1809, en la maison n°17 du quartier de Bordagain, de cette Marie Delouart, et dont est explicitement spécifié que « le père est inconnu« , ne porte pas le nom de Billac…
Et les multiples indications données dans ce passionnant document posent beaucoup de questions quant au degré de fiabilité des renseignements qui y ont été recueillis…
 
Le bayonnais Philippe Durut que javais interrogé en septembre 2019 sur la datation de ce recensement _ je me demandais sil ne datait pas plutôt de 1816 _ m’avait confirmé, photo à lappui, cette date de 1806.
 
En tout cas,
ce document que javais cité en mon article «  » du 14 avril 2019, est très précieux quant à ce qu’il nous apprend des nombreux résidents et familles de la rue Pocalette en 1806
Voilà le point où j’en suis de mon présent travail de recherche.
 
Repérer les maisons encore existantes, et les emplacements de celles qui ont été détruites ou remplacées, pour en prendre des photos, et les situer sur un plan de Ciboure, me paraît très intéressant.
Et j’ai réalisé aussi de semblables recherches topographiques pour les familles luziennes issues de Gratien Delouart, dont celle de Magdelaine Hiriart-Gaudin, des Hiriart, des Bibal, des Gaudin, etc.
En espérant que ma manie de la précision des détails ne rend pas la lecture de ces éléments préparatoires trop pénible
En tout cas, le travail à réaliser est passionnant.
Ce jeudi 7 novembre 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Essai de répertoire de mentions dans des actes d’état-civil de maisons indiquées par un nom, et pas un numéro, situées en divers quartiers de Ciboure (Pocalette, Bordagain, La Place…), maisons de naissance ou de décès de membres des lignées issues de Gratien Delouart (Ciboure, 1748 – Ciboure, 1798), ou apparentés par mariage aux descendants de celui-ci…

06nov

En forme de complément à mon article d’hier intitulé « « ,

je procède aujourd’hui à une recension des maisons de divers quartiers de Ciboure _ le Quai, la Place, la rue Pocalette, le quartier de Pocalette, Bordagain et Achotarretaen commençant par celles mentionnées par un nom de maison, et pas seulement par un numéro, dans les actes d’état-civil (naissances, décès) des membres de la descendance du cibourien Gratien Delouart (1748 – 1798), et des personnes alliées à ceux-ci par mariage, et qui se trouvent par là des apparentés cibouriens à Maurice Ravel (né à Ciboure le 7 mars 1875) par sa mère la cibourienne Marie Delouart (1840 – 1917)…

Et je commence donc par les maisons les plus notables, celles qui portent un nom _ et pas seulement un numéro _ qui sont situées dans le quartier de Pocalette ainsi que rue Pocalette _ car c’est la majorité d’entre celles-ci : 6 sur un total recensé de 12 maisons mentionnées par un nom portent mention du nom de Pocalette (le quartier ou la rue)… _en procédant par ordre chronologique d’apparition de ces mentions des noms des maisons dans les actes d’état-civil (naissances, décès) des personnes descendant de l’ancêtre commun Gratien Delouart, ou apparentées avec celles-là par mariage.

Voici ce que cela donne :


_ la Maison Bourbouillonbaita, dans le quartier de Pocalette :

numérotée n° 163 pour le décès le 10 mars 1839 de Jacques Billac, âgé de 57 ans (1772 – 1839) _ qui épousa le 14 septembre 1814 à Ciboure Marie Delouart n° 1 (1782 – 1855) _ ;

et n° 118 pour la naissance le 24 mars 1840 de Marie Delouart (1840 – 1917) _ fille de Sabine Delouart (1809 – 1874), et mère de Maurice Ravel (1875 – 1937) _ :

c’est bien, ainsi, en cette maison Bourbouillonbaita du quartier de Pocalette que demeurait la famille de Jacques Billac et son épouse Marie Delouart n°1, dont font partie leur fille Gachucha Billac (1824 – 1902), née à Ciboure le 15 mai 1824, dans la maison n° 118 rue Pocalette, et la sœur aînée de celle-ci, Sabine Delouart (1809 – 1874), née à Ciboure le 11 mars 1809, dans la maison n° 17, quartier de Bordagain, de père inconnu… _ je relève ici au passage que c’est en une maison n° 17 rue Bordagain (s’agit-il, ou pas, de la même maison ? Je me le demande…) qu’est née à Ciboure le 9 octobre 1832 Catherine Larrea (1832 – 1893), la future épouse, à Ciboure le 23 avril 1858, de Jacques Goyenague (1823 – 1886)… _et on sait la proximité qui demeurera leurs vies durant entre les deux sœurs Sabine Delouart (1809 – 1874) et Gachucha Billac (1824 – 1902), ainsi que, pour Gachucha Billac, avec sa nièce Marie Delouart (1840 – 1917), née donc en cette Maison Bourbouillonbaita le 24 mars 1840, et son petit-neveu et filleul Maurice Ravel (1875 – 1937) _ né, lui, le 7 mars 1875 en la Maison San Estebania, au 12 de la rue du Quai

Quant à l’ancêtre Gratien Delouart, né à Ciboure le 1er mai 1748, ion peut relever qu’il est décédé à Ciboure, 21 août 1798, dans son domicile situé quartier du Nord, Maison de Churaenea

Et dans mon article «  » du 14 avril 2019, j’ai relevé que le très précieux  document du recensement de la rue Pocalette en date du 1er janvier 1806, indiquait que la veuve de Gratien Delouart, Sabine Laxague (1745 – 27 février 1845), comptait en son logement de la Maison Moutanearguinenia 8 personnes, dont voici la liste _ source de bien de questions de chronologie familiale quant à ce couple de Jacques Billac et Marie Delouart, et leurs enfants !.. _ des indicationss qui en sont données :

Billac Jacques, 40 ans, marein

Deloirte Marie, épouse, 24 ans

Lasaga Chabadin, tante, 64 ans

Marie, fille, 32 ans,

Marie, fille, 25 ans,

Deloirte Jean, fils, 28 ans,

Chabadin, soeur, 8 ans

Deloirte Marie-Baptiste, fille, 1 an

En cette même Maison Moutanearguinenia résidait aussi la famille de Jean Alsuet, marein, 32 ans, comportant son épouse, Marie Larrea, 35 ans, leurs deux filles Estonta, 2 ans, et Marie, 2 mois, ainsi que leur servante Jeanne Soule, 17 ans.

_ la Maison Pilarbaita, dans le quartier de Pocalette :

numérotée n° 175 pour le décès le 30 septembre 1844 de Marguerite Larrea, âgée de 45 ans (1798 – 1844) _ qui épousa Le 30 avril 1823 à Ciboure Jean Delouart (1788 – 1872) _

de même n° 175 pour la naissance le 20 septembre 1854 de Jean-Baptiste Cerciat _ fils de Bernard Cerciat (1824 – 1867) et son épouse Sabine Delouart (1825 – ?), elle-même fille de Jean Delouart (1788 – 1872) et son épouse Marguerite Larrea (1798 – 1847)  _,

sans numéro pour la naissance le 28 février 1857 de Marie Cerciat _ fille elle aussi de Bernard Cerciat (1824 – 1867) et son épouse Sabine Delouart (1825 – ?) ; et j’ignore le lieu et la date de son décès…  _,

et à nouveau n° 175 le 19 avril 1859 pour la naissance de Jean Cerciat _ fils de lui aussi Bernard Cerciat (1824 – 1867) et son épouse Sabine Delouart (1825 – ?) ; parti s’installer en Nouvelle-Calédonie, où il épousera à Nouméa le 24 juillet 1893 Marie-Eudoxie Alllard (1872 – ?) et en aura au moins 3 enfants Elina, Raymond et André Cerciat, nés respectivement en 1894, 1897 et 1899, et fit carrière dans l’aviation…  _ ;

_ la Maison Petimentenia, dans le quartier de Pocalette :

numérotée n° 153 pour le décès le 20 novembre 1849 de Michel Goyenague, âgé de 59 ans (1790 – 1849) _ qui épousa le 28 février 1821 Marie Delouart n° 3 (1786 – 1872), et père de Simon Goyenague (1821 – 1890), Jacques Goyenague (1823 – 1886) et Marie Goyenague (1827 – après 1898, probablement à Buenos Aires, veuve de Martin Passicot (Urrugne, 1824 – 1898, à Buenos-Aires) _ ;

_ la Maison Miguelenia, dans le quartier de Pocalette :

numérotée n° 183 pour la naissance le 17 mai 1851 de Jean-Martin Passicot _ fils de Marie Goyenague (1827 – après 1898) et son époux Martin Passicot (1824 – 1898) _ ;

_ la Maison Sopitenia, dans le quartier de Pocalette :

numérotée n° 38 pour la naissance le 31 juillet 1862 de Jean-Baptiste Goyenague fils de Jacques Goyenague (1823 – 1886) et son épouse Catherine Larrea (1832 – 1895) ;

voir à propos de cette Maison Sopitenia n°38 au quartier de Pocalette, les questions que je me pose plus bas concernant la Maison Callebaita n° 38 au quartier de Bordagain _

_ et la Maison Etchepare, rue Pocalette :

sans numéro pour le décès le 25 novembre 1888 de Jean-Savin Delouart, âgé de 55 ans (1833 – 1888) _ fils de Jean Delouart (1788 – 1872) et son épouse Marguerite Larrea (1798 – 1844).

Pour les maisons dont le nom est mentionné et situées dans le quartier de la place :

_ la Maison Lamasenia, citée avec le numéro 177, au quartier de la place,

pour le décès le 27 février 1845, à l’âge de 100 ans, de Sabine Laxague (1745 – 1845) _ l’épouse, puis veuve, de Gratien Delouart, et ancêtre des 4 lignées issues de ce couple qui s’est marié à Ciboure le 27 janvier 1778 _,

et citée sans numéro, 

pour le décès le 23 août 1855, à l’âge de 73 ans, de Marie Delouart n° 1 (1782 – 1855) _ la fille aînée de Sabine Laxague (1745 – 1845) et l’arrière-grand-mère maternelle, via sa fille Sabine Delouart (1809 – 1874) et sa petite-fille Marie Delouart (1840 – 1917), de Maurice Ravel, né à Ciboure le 7 mars 1875 ;

Marie Delouart n°1 (1782 – 1855) et sa mère Sabine Laxague (1745 – 1845) ont donc demeuré ensemble en cette Maison Lamacenia, du quartier de la place, après avoir vécu en 1839 et 1840, au moins, aux moments du décès de Jacques Billac (le 10 mars 1839), le mari de Marie Delouart n°1, et de la naissance de Marie Delouart (le 24 mars 1840), la fille de Sabine Delouart (1809 – 1874) et la mère  Maurice Ravel (1875 – 1937), à la Maison Bourbouillonbaita du quartier de Pocalette… 

_ et la Maison Ganichicarrenia n° 139 au quartier de la place :

pour la naissance le 18 août 1854 de Pierre-Paul Goyenague (1854 – 1929) _ fils de Simon Goyenague (1821 – 1890) et son épouse Josèphe Joachine Albistur (Fontarabie 1828 – ?) _ ;

 

Pour les maisons situées rue du Quai :

_ la Maison St Esteven, n°12 rue du Quai,

pour le décès le 22 décembre 1874, à l’âge de 65 ans, de Sabine Delouart (1809 – 1874) _ la grand-mère maternelle de Maurice Ravel _ ;

_ et la Maison Custorrenea, située au n° 6 rue du Quai, mais mentionnée sans son nom,

pour le décès le 6 mars 1929, à l’âge de 74 ans, de Pierre-Paul Goyenague (1854 – 1829) _ celui qui fit fonction de parrain pour le petit Joseph-Maurice Ravel lors de son baptême à l’église Saint-Vincent, le 23 mars 1875.

Pour les maisons situées dans le quartier de Bordagain – Achotarreta :

_ la Maison d’Urdin ? _ ce nom est peu lisible, et donc mal déchiffrable, sur l’acte.. _,

pour la naissance le 18 octobre 1824 de Bernard Cerciat (1824 – 1862) _ l’époux à Ciboure le 12 août 1852 de Sabine Delouart (1825 – ?), et qui décèdera en mer, sur le trois-mâts Suffren le 9 mars 1868 ; Bernard Cerciat se trouve, via son mariage avec Sabine Delouart (1825 – ?), fille de Jean Delouart (1788 – 1872), être devenu le père de la descendance Cerciat de Gratien Delouart (1748 – 1798)… _ ;

_ et la Maison Callebaita, mentionnée chaque fois sans numéro

pour la naissance le 18 juin 1856 de Simon Goyenague (1856 – 1874) _ qui décèdera en cette même maison Callebaita le 14 janvier 1874, à l’âge de 17 ans ; fils de Jacques Goyenague (1823 – 1886) et son épouse Catherine Larrea (1832 – 1895) _,

pour la naissance le 16 avril 1857 de Marie Goyenague (1857 – 1861) _ qui décèdera en cette même maison Callebaita le 18 décembre 1861, à l’âge de 4 ans ; fille de Jacques Goyenague (1823 – 1886) et son épouse Catherine Larrea (1832 – 1895) _,

pour le décès le 18 décembre 1861 de Marie Goyenague, âgée de 4 ans (1857 – 1861),

pour le décès le 14 janvier 1874, à l’âge de 17 ans, de Simon Goyenague (1856 – 1874) _ mais je note qu’à cette date le nom de cette partie du quartier de Bordagain est devenu désormais Achotarreta _,

pour le décès le 22 novembre 1886 de Jacques Goyenague, âgé de 63 ans (1823 – 1886) _ le père de cette branche cadette des Goyenague de Ciboure _,

et pour le décès le 8 novembre 1895 de Catherine Larréa, âgée de 73 ans (1832 – 1895) _ Jacques Goyenague et Catherine Larréa s’étaient mariés à Ciboure le 23 avril 1856 ; et la maison Callebaita (de Bordagain – Achotareta) fut ainsi à partir de 1856 leur domicile familial, où sont nés au moins les deux premiers de leurs 7 enfants :

Simon Goyenague (Ciboure le 18 juin 1856, maison Callebaita, 38, à Bordagain), et qui décèdera à Ciboure le 14 janvier 1874, au quartier Chotarreta, maison Calebaita),

et puis Marie Goyenague (Ciboure le 16 avril 1857, maison Calebayta, n° 38, au quartier de Bordagain), et qui décèdera à Ciboure le 18 décembre 1861, maison Calebayta, n° 38, au quartier de Bordagain) ;

pour leurs 5 enfants suivants, Jean-Baptiste (1862 – ?), Nicolasse (1864 – 1945), Gracieuse (1866 – 1950), Josèphe (1868 – ?) et Alexandrine (1872 – 1872),

j’ai relevé que le domicile de leur naissance est mentionné autrement et ne porte plus cette mention de Maison Callebaita , mais comporte toujours bien la même mention d’un n° 38 :

Jean-Baptiste Goyenague (Ciboure le 31 juillet 1862, maison Sopitenia n° 38 au quartier de Pocalette) : qu’en conclure ?.. ;

Nicolasse Goyenague (Ciboure le 11 juillet 1864, maison n° 38 à Bordagain) ;

Gracieuse Goyenague (Ciboure le 14 juillet 1866, au quartier Bordagain, n° 38) ;

Josèphe Goyenague (Ciboure le 12 juin 1868, au quartier de Bordagain, 38) ;

Alexandrine Goyenague (Ciboure le 5 juin 1872, au quartier de Bordagain, 38 ; elle est décédée à Ciboure le 19 juillet 1872 au quartier de Bordagain, 38).. 

Voilà, pour commencer ce passage en revue par ces maisons dont les noms, et pas forcément les numéros, sont mentionnés dans les actes d’état-civil des cousins cibouriens de Maurice Ravel, issus, comme lui, de Gratien Delouart (Ciboure, 1748 – Ciboure, 1798).

À suivre…

Ce mercredi 6 novembre 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Essai de répertoire des maisons mentionnées dans les actes d’état-civil de naissance et de décès des individus membres des lignées issues de Gratien Delouart (1748 – 1798) et son épouse Sabine Laxague (1745 – 1845), pour parfaire la connaissance des cousinages cibouro-luziens de Maurice Ravel…

05nov

En ce nouvel article, je vais tâcher d’indiquer systématiquement cette fois-ci les maisons mentionnées dans les divers actes d’état-civil des 4 lignées de descendants du couple, marié à Ciboure le 28 janvier 1778, de Gratien Delouart () et son épouse Sabine Laxaugue (),

en complétant de ces mentions de localisation mon article «  » du 27 octobre dernier. 

A la recherche des documents d’état civil (naissances, mariages, décès) de la lignée Delouart, de Ciboure, dont sont issus Marie-Delouart (Ciboure, 1840 – Paris, 1917) et son fils Maurice Ravel (Ciboure, 1875 – Paris, 1937), et trois autres lignées collatérales de cousins, à Ciboure et Saint-Jean-de-Luz…

— Ecrit le dimanche 27 octobre 2024 dans la rubriqueBlogs, Histoire, Musiques”.

Àfin de donner accès aux documents d’état civil (naissances, mariages, décès) des divers membres de la lignée Delouart de Ciboure dont sont issus les natifs de Ciboure Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875, rue du Quai, n°12 – Paris, 28 décembre 1937) et sa mère Marie-Delouart (Ciboure, 24 mars 1840, dans la maison Bourbouillonbaita, n° 118, au quartier de Pocalette – Paris, 5 janvier 1917) _ et par eux aux importantes données socio-gégraphico-historiques qu’ils comportent _, mais aussi et surtout les trois autres lignées collatérales de cousins issus de Delouart, à Ciboure et Saint-Jean-de-Luz, moins remarquées jusqu’ici,

je reprends mon article du 4 octobre 2020 «  » en lequel j’avais entamé partiellement ce travail d’accès aux actes d’état-civil, que je vais systématiquement compléter maintenant en donnant accès à ces liens aux archives d’état-civil disponibles, principalement à Ciboure, mais aussi à Saint-Jean-de-Luz, concernant les divers membres de la descendance du couple formé, au troisième quart du XVIIIème siècle, des ancêtres Gratien Delouart et son épouse Sabine Laxague, qui se sont mariés à Ciboure le 28 janvier 1778 ;

 

et cela _ en remontant aussi à quelques uns des ascendants immédiats de Gratien Delouart et Sabine Laxague : Delouart, Mourguy, Laxague, Doyambehere, Sallaberry, même si les archives du XVIIIe siècle conservées et consultables à la mairie de Ciboure, sont le plus souvent assez difficilement déchiffrables, même pour des chercheurs passionnés et patients, tel le très scrupuleux Jean-Noël Darrobers, celui qui jusqu’ici a fouillé le meux et le plus loin … _, à partir de ce couple fondateur de Gratien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure, 21 août 1798dans son domicile situé quartier du Nord, maison de Churaenea) et son épouse, mariés le 28 janvier 1778 à Ciboure, Sabine Laxague (Ciboure, possiblement 1745 _ plutôt que le 24 novembre 1752, comme je l’avais d’abord indiqué _Ciboure, 27 février 1845, au quartier de la place, dans la maison Lamacenia, n° 137),

Gratien Delouart et Marie Laxague qui sont les parents de la fratrie _ avec descendance _ constituée de :

_ Marie-Baptiste Delouart n°1 (Ciboure, 29 juin 1782Ciboure, 23 août 1855), au quartier de la place, dans la maison Lamacenia, n° 137

_ Marie-Baptiste Delouart n°2 (Ciboure, 17 juin 1784Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842), rue Neuve, n° 30

_ Marie Delouart n°3 (Ciboure, 6 août 1786 Ciboure, 15 décembre 1872), rue Pocalette 6

_ et leur frère Jean Delouart (Ciboure, 27 août 1788 – Ciboure, 24 septembre 1872), rue Pocalette 39 ;

dont descendent

_ la lignée Delouart de l’aînée Marie-Baptiste Delouart n°1 (Ciboure, 29 juin 1782 – Ciboure, 23 août 1855), d’où est issue _ via sa fille, née de père incounu, Sabine Delouart (Ciboure, 11 mars 1809dans la maison n° 17, quartier de BordagainCiboure, 22 décembre 1874, rue du Quai, maison St Esteven) _, sa petite-fille _ née elle aussi de père inconnu : d’où la transmission, uniquement féminine, jusqu’à la future mère de Maurice Ravel de ce patronyme de Delouart hérité de Gratien Delouart (1748 – 1798)…_ Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917), puis son arrière-petit-fils Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875, Paris, 28 décembre 1937),

ainsi que les 3 autres lignées de collatéraux de Marie Delouart (1840 – 1917) issues, après Gratien Delouart (1748 – 1798),

_ 1) de la lignée  luzienne _ inaperçue de Jean-Noël Darrobers en ses articles« Marins et corsaires. Les ancêtres cibouriens de Maurice Ravel« , paru en 1987 dans le n° 22 de la revue Ekaina. Revue d’Études Basques [Saint-Jean-de-Luz], aux pages 78 à 94, et « Les ancêtres maternels de Maurice Ravel«  paru en 1997 dans le n°4 des Cahiers de l’I.R.H.M.E.S. Mélanges savoisiens de l’Opera Seria à Maurice Ravel [Genève, Éditions Slatkine], aux pages 139 à 159 : et, à sa suite, Étienne Rousseau-Plotto en son « Ravel – portraits basques« , paru en 2004, puis 2016… _ descendant de Marie-Baptiste Delouart n°2 (Ciboure, 17 juin 1784 – Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842) et son époux, à Saint-Jean-de-Luz, le 17 août 1814 , Jean Curuchet, dit Jean Etcheverry (Ciboure, 6 août 1786 _ C’est dans un document (daté du 18 novembre 1842) d’attribution à sa veuve d’une pension (pour ses services de quartier maître de manœuvre, à 36 francs), que j’ai découvert la date de naissance (le 6 août 1786, à Ciboure) de ce Jean (fils de Gana Curutchet), dit Jean Etcheverry… En remarquant, au passage, que cette Marie Delouart (n°2), veuve, venait elle aussi de décéder le 3 janvier 1842 à Saint-Jean-de-Luz, rue Neuve n°30, à l’âge de 57 ans… _ – disparu en mer au large d’Hendaye dans la nuit du 14 au 15 novembre 1841) ;

_ 2) de la lignée cibourienne descendant de Marie Delouart n°3 (Ciboure, 6 août 1786Ciboure, 15 décembre 1872) et son époux, à Ciboure le 28 février 1821, Michel Goyenague (Ciboure 11 janvier 1790Ciboure, 20 novembre 1849, au quartier de Pocalette, dans la maison Petimentenia n° 153) ;

_ et 3) de la lignée cibourienne descendant de Jean Delouart (Ciboure, 27 août 1788 Ciboure, 23 septembre 1872) _ sa date de naissance, le 27 aoùt 1788, est mentionnée dans l’acte de son mariage, le 30 avril 1823… _ et son épouse, à Ciboure le 30 avril 1823, Marguerite Larrea (Ciboure, 18 décembre 1798 , rue de Pocalette n° 31Ciboure, 30 novembre 1844, au quartier de Pocalette, dans la maison Pilalbayta n° 175)…

Voici donc cet article en date du 4 octobre 2029, que je complète en donnant le plus systématiquement possible des liens aux divers actes d’état-civil de chacun des membres de ces 4 lignées descendant de Gratien Delouat et son épouse Sabine Laxague :

Les parents cibouro-luziens de Marie Delouart-Ravel contemporains de la naissance de Maurice Ravel, le 7 mars 1875, à Ciboure : un provisoire panorama sur une très méconnue généalogie familiale…

— Ecrit le dimanche 4 octobre 2020 dans la rubriqueHistoire, Musiques”.

Je désire faire ici un panorama récapitulatif le plus complet possible, en dépit de ce qu’il me reste encore à trouver en allant examiner méthodiquement, sur place, les précieux livres d’archives d’état-civil conservés à la mairie de Ciboure, des parents collatéraux effectifs (c’est-à-dire des cousins vivants à la date du 7 mars 1875de la mère de Maurice Ravel, Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917), par xemple au moment de la naissance de son fils aîné Maurice Ravel, le 7 mars 1875, à Ciboure, au rez-de-chaussée de la maison San Estebenia _ dénommée « Maison Maurice Ravel » depuis les magnifiques cérémonies organisées par Charles Mapou à Ciboure, en 1925, pour honorer le 50ème anniversaire de la naissance, là, à Ciboure, de Maurice Ravel, sur le quai dénommé depuis ce même jour-là « Quai Maurice Ravel« … _ ;et suite au décès de sa mère, Sabine Delouart (Ciboure, 11 mars 1809Ciboure, 22 décembre 1874).

À cette date du 7 mars 1875, la plus proche parente alors en vie de Marie Delouart (1840-1917) est sa tante Gachucha Billac (Ciboure, 15 mai 1824, maison 118, rue Pocalette – Saint-Jean-de-Luz, 17 décembre 1902, rue Gambetta n° 41, au domicile de ses employeurs Gaudin), la demi-sœur de sa mère Sabine Delouart (1809-1874) qui vient de décéder en la maison San Estebenia, à Ciboure, le 22 décembre 1874 ; et que Marie Delouart (1840-1917), bien que pas spécialement croyante, choisit pour être la marraine de son bébé Joseph-Maurice Ravel, à l’église Saint-Vincent de Ciboure, le 13 mars 1875 ; à moins qu’il ne se soit agi là d’une initiative de Gachucha Billac et leur cousin Simon Goyenague (Ciboure, 29 novembre 1821, maison n° 117 rue Pocalette Ciboure, 18 avril 1890), dans la maison rue du Quai n° 6), qui ont été la marraine et le parrain du petit Joseph-Maurice, âgé de 6 jours…
Gachucha Billac (1824-1902) _ fille de Jacques Billac (Ciboure, 5 septembre 1772 – Ciboure, 10 mars 1839, dans la maison Bourbouillonbaita n° 163 au quartier de Pocalette) et de Marie Delouart n°1 (Ciboure, 29 juin 1782Ciboure, 23 août 1855), qui se sont mariés à Ciboure le 14 septembre 1814 ; cf mon article du 30 septembre 2019 « «  ; un article qui comporte aussi l’acte officiel de pension de sa retraite de marin de Jacques Billac, quartier-maître de manœuvre à 36 francs ; ainsi que l’acte de pension de reversion de sa veuve, Marie Delouart… _ ; Gachucha Billac, donc, a eu un fils, Romain Billac, né à Ciboure le 9 août 1844, lui aussi de père inconnu ; mais Romain Billac, charpentier, est prématurément décédé à Ciboure le 2 décembre 1862, dans la maison n° 146 au quartier de Pocalette, à l’âge de 18 ans, et sans descendance _ à propos de Gachucha Billac, cf aussi mes articles des 15 et 24 juillet 2019 : «  » et« « …
Et celui qui tient lieu de parrain à Maurice Ravel, en l’absence à Ciboure du parrain du bébé, sur les fonts baptismaux ce 13 mars 1875, est Simon Goyenague (Ciboure, 29 novembre 1821Ciboure, 18 avril 1890), cousin germain de la défunte Sabine Delouart (1809-1874) et de sa demi-sœur Gachucha Billac (1824 – 1902) :
la mère de Simon Goyenague, Marie Delouart 3 (Ciboure, 6 août 1786Ciboure, 15 décembre 1872 ; épouse à Ciboure le 28 février 1821 de Michel Goyenague (Ciboure 11 janvier 1790Ciboure, 20 novembre 1849), étant la seconde sœur de son aînée Marie-Baptiste Delouart (Ciboure, 29 juin 1782Ciboure, 28 août 1855), laquelle, elle, est la mère de Sabine Delouart (1809-1874), ainsi que de Gachucha Billac (1824-1902) ; ainsi que la grand-mère de Marie Delouart (1840-1917), et l’arrière-grand-mère de Maurice Ravel, qui est né à Ciboure le 7 mars 1875.
La mère de Maurice Ravel, Marie Delouart (1840-1917), avait bien eu un frère aîné, Pierre Casabon, né à Ciboure en 1838 ; mais jusqu’ici j’ignore quasiment tout de son existence, et d’une éventuelle descendance sienne, à l’exception de ce qu’en a rapporté Jean-Noël Darrobers à la page 142 de son article « Les ancêtres maternels de Maurice Ravel« , de 1997…
Et à nul moment le nom de Pierre Casabon n’apparaît, non plus, dans la Correspondance de Maurice Ravel rassemblée par Manuel Cornejo.
Seconde fille (Saint-Jean-de-Luz, 20 novembre 1824 – Saint-Jean-de-Luz, 30 novembre 1900) de la sœur suivante de la Marie-Baptiste Delouart n°1 (1782-1855), et qui portait le même nom de Marie-Baptiste Delouart _ d’où ont procédé pas mal de confusions… _, c’est-à-dire de Marie-Baptiste Delouart n°2 (Ciboure, 17 juin 1784Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842), et du mari de celle-ci (le mariage eut lieu à Saint-Jean-de-Luz le 17 août 1814), Jean Curutchet, dit Jean Etcheverry (Ciboure, 6 août 1786 – disparu en mer, au large d’Hendaye, la nuit du 14 au 15 novembre 1841), je remarque qu’est toujours vivante à cette date du 7 mars 1875 la cousine germaine luzienne de Sabine Delouart (1809-1874) qui vient juste de décéder à Ciboure le 22 décembre 1874, Marie Etcheverry n°2, veuve Dargaignaratz (Saint-Jean-de-Luz, 20 novembre 1824,  – Saint-Jean-de-Luz, 30 novembre 1900, Grand Rue n° 67).
La sœur aînée de celle-ci, Marie Etcheverry n°1 (Saint-Jean-de-Luz, 21 juin 1817, rue Neuve maison n° 19 – Saint-Jean-de-Luz, 27 décembre 1850, Grand Rue n° 67 ; et épouse, à Saint-Jean-de-Luz le 10 novembre 1846, de Jean-Baptiste Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 18 avril 1816, rue d’Angoulême, maison n° 55 – Saint-Jean-de-Luz, 24 septembre 1859, Grand Rue maison n° 67)), étant alors déjà prématurément décédée des suites des couches de son second fils, Jean-Charles Hiriart, né une semaine plus tôt, à Saint-Jean-de-Luz, le 20 décembre 1850, Grand Rue n° 67 :
cette Marie Etcheverry n°2 (1824 –1900) avait épousé à Saint-Jean-de-Luz le 27 août 1851 Louis-Bernard Dargaignaratz (Saint-Jean-de-Luz, 18 juin 1815 – Le Havre, 29 novembre 1862).
Et de ce couple Bernard Dargaignaratz (1815 – 1862) – Marie Etcheverry n°2 (1824-1900), à cette date du 7 mars 1875, vivent deux filles Dargaignaratz :
Gracieuse Dargaignaratz (Saint-Jean-de-Luz, 23 octobre 1854, Grand Rue, maison n° 50Urrugne, 15 avril 1879, maison de Martiabaita)
et Marie-Clotilde Dargaignaratz (Saint-Jean-de-Luz, 6 mars 1860 – Urrugne, 26 février 1943), qui épousera à Urrugne le 22 novembre 1905 Martin Zozaya (Urrugne, 1er août 1858 – Urrugne, 5 avril 1932).
Issus de la luzienne Marie Etcheverry n°1 (1817-1850) et de son mari luzien lui aussi Jean-Baptiste Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 10 avril 1816Saint-Jean-de-Luz, 24 septembre 1859), à cette date du 7 mars 1875 vivent deux fils Hiriart, luziens :
Dominique Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 28 janvier 1849, Grand Rue n° 49 – Saint-Jean-de-Luz, 20 décembre 1926 en son domicile rue Gambetta, qui épouse à Saint-Jean-de-Luz le 3 juin 1874 Marie Dimatz (Saint-Jean-de-Luz, 28 octobre 1844, rue Saint-Jacques n° 19 – Saint-Jean-de-Luz, 9 juillet 1932 en son domicile 30 rue Gambetta) et Jean-Charles Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 20 décembre 1850 – décédé en Uruguay, ?), qui épousera bientôt à Saint-Jean-de-Luz le 30 mai 1877 Marie Arramendy (Saint-Jean-de-Luz, 18 décembre 1858, rue Saint-Pée n° 2 – décédée en Uruguay ?) : leur descendance qui vit toujours en Uruguay a donné de ses nouvelles à leurs cousins de Saint-Jean-de-Luz…
 …
Issus de la troisième sœur Delouart, la cibourienne Marie Delouart n°3 (Ciboure, 6 août 1886Ciboure 15 décembre 1872) et de son mari le cibourien Michel Goyenague (Ciboure, 11 janvier 1790Ciboure, 20 novembre 1849), à cette date du 7 mars 1875 vivent, outre le fils aîné, et tenant lieu de parrain à Maurice Ravel le 13 mars 1875, le cibourien Simon Goyenague (Ciboure, 29 novembre 1821, Maison n° 117 rue PocaletCiboure, 18 avril 1890, rue du Quai n° 6) époux, à Ciboure, le 15 novembre 1853, de Josèphe Joachine Albistur (Fontarabie, 4 février 1828 – ?), et son fils Pierre Paul Goyenague (Ciboure, 19 août 1854, quartier de la place, maison Ganichicarrenia n° 139 – Ciboure, 6 mars 1929), qui épousera, à Ciboure, le 20 août 1890, sa cousine germaine Nicolasse Goyenague (1864-1945), fille de son frère Jacques Goyenague (Ciboure, 16 octobre 1823 – Ciboure, 22 novembre 1886, maison Callebaita à Bordagain) et son épouse Catherine Larrea (Ciboure, 9 octobre 1832, maison n° 17 à BordagainCiboure, 9 décembre 1895, maison Callebaita, Achotarreta) ; ainsi que plusieurs autres enfants encore de ce couple Goyenague-Albistur ;
Jacques Goyenague (Ciboure, 16 octobre 1823Ciboure, 22 novembre 1886, maison Callebaita à Bordagain) qui épouse à Ciboure le 23 avril 1856 la cibourienne Catherine Larrea (Ciboure, 9 octobre 1832, maison n° 17, Bordagain) – Ciboure, 8 novembre 1895, maison Callebaita, Achotarreta) ; Jacques Goyenague (1823-1886) et son épouse Catherine Larrea (1832-1895) auront au moins cinq enfants :
Simon Goyenague (Ciboure, 18 juin 1856, maison Callebaita, 38, à BordagainCiboure, 14 janvier 1874, quartier Chotarreta, maison Calebaita) ; Marie Goyenague (Ciboure, 16 avril 1857, maison Calebayta, n° 38, au quartier de BordagainCiboure, 18 décembre 1861, maison Calebayta, n° 38, au quartier de Bordagain) ; Jean-Baptiste Goyenague (Ciboure, 31 juillet 1862, maison Sopitenia n° 38 au quartier de Pocalette?) ; Nicolasse Goyenague (Ciboure, 11 juillet 1864, maison n° 38 à BordagainCiboure, 1er juin 1945) ; qui épousera, à Ciboure, le 20 août 1890, son cousin germain Pierre-Paul Goyenague (1854- 1929) ; Gracieuse Goyenague (Ciboure, 14 juillet 1866, au quartier Bordagain, n° 38 – Ciboure, 16 août 1950) ; Josèphe Goyenague (Ciboure, 12 juin 1868, au quartier de Bordagain, 38? ) ; Alexandrine Goyenague (Ciboure, 5 juin 1872, au quartier de Bordagain, 38 – Ciboure, 19 juillet 1872).
Marie Goyenague (Ciboure, 28 juillet 1827, maison n° 117 au quartier de Pocalette – décédée à Buenos Aires, après 1898), qui épouse à Ciboure le 17 juillet 1850 l’urrugnard Martin Passicot (Urrugne, 24 octobre 1824– Buenos Aires, 22 octobre 1888) ; ils auront au moins 11 enfants Passicot…
et Bertrand Goyenague (Ciboure, 6 mars 1832, maison n° 117 rue Pocalette?).
De Marie Goyenague (1827-après 1898) et Martin Passicot (1824-1888), seul l’aîné de leurs 11 enfants, Jean-Martin Passicot (Ciboure 17 mai 1851, au quartier de Pocalette, dans la maison Miguelenia n° 183 – Buenos Aires, après 1895) est né en France, à Ciboure.
Les 10 autres enfants Passicot sont nés en Argentine ; les 7 suivants (Juan Tomas Gabriel, le 30 mars 1855 ; Marcelina, le 5 juin 1856 ; Pascuala, le 27 juin 1858 ; Pedro, le 21 avril 1860 ; Catalina, le 9 juillet 1861 ; Pedro, le 19 novembre 1863 et Bernarda Mariana le 20 novembre 1865) à Buenos Aires ; et enfin les 3 derniers (Maria-Luisa, le 26 juin 1867 ; Juan Maria, le 26 novembre 1869 et Francisco, le 15 juin 1873) à Las Lomas de Zamora.
Marie Goyenague, son époux Martin Passicot et leur fils aîné Jean-Martin, avaient embarqués pour l’Argentine au port de Pasajes en 1851.
Enfin, du frère cadet des 3 Marie (ou Marie-Baptiste) Delouart (n°1 : 1782-1855 ; n°2 : 1784-1842 ; n° 3 : 1786-1872), Jean Delouart (Ciboure, 27 août 1788 Ciboure, 23 septembre 1872, rue Pocalette, 39) ; et son épouse, à Ciboure le 30 avril 1823, la cibourienne Marguerite Larrea (Ciboure, 18 décembre 1798, rue de Pocalette 38 ?Ciboure, 30 septembre 1844, au quartier de Pocalette, dans la maison Pilalbayta n° 175) à cette date qui nous intéresse du 7 mars 1875, vivent au moins 3 enfants Delouart issus de ce couple :
l’aînée, Sabine Delouart (Ciboure, 24 juin 1825, dans la maison n° 133 rue de Pocalette?), épouse, à Ciboure le 12 août 1852 de Bernard Cerciat (Ciboure, 18 octobre 1824, dans la maison d’Ursin ? quartier de Bordagaindécédé sur mer, le 9 mars 1868) ; ils auront au moins 4 enfants Cerciat :
Jean-Baptiste Cerciat (Ciboure, 20 septembre 1854, dans le quartier de Pocalette, maison Pilarbayta n° 175 – Ciboure, 26 novembre 1914 ; qui épousera à Guéthary le 4 juillet 1877 Marie Doyhenart (Guéthary, 28 novembre 1854 – après 1923) ; et ce couple aura au moins 4 enfants Cerciat, dont :
Marianne Cerciat (Ciboure, 3 mars 1890, maison rue de Pocalette n° 135 – Ciboure, 13 avril 1950) ; Jean-Vincent Cerciat (Ciboure, 15 décembre 1894, maison rue Pocalette n° 35 Ciboure, 28 avril 1961) ; qui épousera à Ciboure le 6 avril 1921 Marianne Ochoteco (Saint-Pée-sur-Nivelle, 28 septembre 1899, maison Chorloteguia – Ciboure, après 1961) ; et qui auront pour fille Mercedes Cerciat (Ciboure, 18 septembre 1921 – Ciboure, 9 mars 2012) ; et Marie-Louise Cerciat (Ciboure, 12 avril 1900, rue du Chai n° 57 – Saint-Jean-de-Luz, 15 avril 1975) ; qui épouse à Ciboure le 27 février 1923 Adolphe Philippe Sagarzazu (Fontarabie, 5 mai 1900 – Ciboure, 1er janvier 1961  ; et qui auront 3 enfants : Marie-Jeanne Sagarzazu, elle-même mère de Marcel René Sagarzazu ; Jean-Baptiste Sagarzazu et Anita Sagarzazu)) ;
Marie Cerciat (Ciboure, 28 février 1857, maison Pilarbaita au quartier de Pocalette?) ;
Jean Cerciat (Ciboure, 19 avril 1859, dans la maison Pilarbaita, 175, au quartier de Pocalette – Nouméa, ?) ; qui épousera à Nouméa le 24 juillet 1893, Marie-Eudoxie Allard (12 septembre 1872 – ?) ; le couple aura au moins 3 enfants Cerciat :
Elisa Cerciat (Nouméa, 30 juillet 1894 – ?) ; Raymond Cerciat (Nouméa, 27 janvier 1897 – ?) ; André Cerciat (Nouméa, 3 avril 1899 – ?) ;
et Jeanne Cerciat (Ciboure, 20 février 1864, au quartier Pocalette, 172 – Saint-Jean-de-Luz, 23 septembre 1947) ; qui épousera à Ciboure le 8 septembre 1908 Mateo Acin.
La seconde des trois enfants de Jean Delouart et son épouse Marguerite Larrea, est Marie Delouart (Ciboure, 30 juin 1827, dans la maison n° 133 au quartier de Pocalette – Ciboure, 17 mars 1917 ; qui épouse à Ciboure le 21 décembre 1853 Guilhen Etchepare (Ciboure, 8 juillet 1826, dans la maison n° 135 au quartier de Pocalette – Ciboure, 22 mai 1872, rue Pocalette 50) ; j’ignore s’ils ont eu ou pas des enfants ;
et enfin le troisième est Jean-Savin Delouart (Ciboure, 3 juin 1833, dans la maison n° 139 rue PocaletteCiboure, 25 novembre 1888, dans la maison Etchepare, rue Pocalette ; qui épouse à Ciboure le 13 novembre 1861 Dominique Etchepare (Ciboure, 12 décembre 1828, dans la maison n° 134 sise au quartier de PocaletteCiboure, 15 avril 1897, dans la maison rue Pocalette n° 48) ; le couple aura au moins 2 enfants Delouart :
Etiennette Delouart (Ciboure, 4 mai 1866, maison n° 161 au quartier de PocaletteCiboure, 8 novembre 1870, rue Pocalette, 48) ;
et Sabine Delouart (Ciboure, 26 avril 1868, rue Pocalette, 48 – Ciboure, 25 février 1952).
Il faut ajouter aussi, et peut-être surtout, les descendants luziens de la Marie Etcheverry n°1 (1817-1850) et son époux Jean-Baptiste Hiriart (1816-1859),  soient les deux frères Hiriart :
Dominique Hiriart (1849-1926 ; époux de Marie Dimatz (1844-1932)) ;
et Jean-Charles Hiriart (1850- ? ; époux de Marie Arramendy 1858- ?).
Ce dernier couple a quitté la France pour l’Uruguay suite à de mauvaises affaires de Jean-Charles Hiriart, maître bottier.
Mais Dominique Hiriart et son épouse Marie Dimatz eurent, en 1875 et 1877, deux filles Hiriart :
Magdelaine Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 11 mars 1875, rue Saint-Jacques 45Saint-Jean-de-Luz, 19 juin 1968, 2 rue Garat) ; qui épousa à Saint-Jean-de-Luz le 28 septembre 1901 Charles Gaudin (Saint-Jean-de Luz, 19 novembre 1875 , Grand Rue n° 41– Bimbo, 13 septembre 1910) le fils aîné d’Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 17 novembre 1844, rue Neuve n° 35 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1920, en son domicile rue Gambetta) et Annette Bibal (Saint-Jean-de-Luz 28 avril 1845, Grand Rue n° 21 – Saint-Jean-de-Luz, 21 décembre 1936, en son domicile rue du Midi), mariés à Saint-Jean-de-Luz le 27 janvier 1875 ;
Magdeleine Hiriart et Charles Gaudin, dont le fils Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30 mai 1903Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1988), en son domicile 64 Boulevard Thiers) véhiculait, dans son automobile personnelle, Maurice Ravel par tout le pays basque, en Espagne comme en France, lors des séjours (ou moments) de villégiature du compositeur sur la côte basque, à la fin des années 20 et début des années 30 ; et que Maurice Ravel invita à plusieurs reprises à assister à des concerts, à Paris, et qui échangeaient alors des mots en basque…
et Marie Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 27 juillet 1877, Grand Rue n° 30) – Saint-Jean-de-Luz, 19 octobre 1945, en son domicile 37 rue Gambetta), demeurée célibataire.
La Correspondance de Maurice Ravel connue à ce jour _ manque hélas la correspondance de toute la période d’enfance et adolescence, avant 1900 ! Dans quels tiroirs privés se cache-t-elle donc ? _ n’atteste de séjours à Saint-Jean-de-Luz ou Ciboure de Maurice Ravel qu’à partir de 1901. Cependant divers témoignages oraux de plusieurs membres de la famille Gaudin, tels ceux de Marie Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 2 mars 1879, Grand Rue n° 41 – Saint-Jean-de-Luz, 8 décembre 1976, en son domicile 14 rue du 17 Pluviose), Jane Gaudin, qui deviendra veuve Courteault (Saint-Jean-de-Luz, 16 octobre 1880, Grand Rue n° 41Saint-Jean-de-Luz, 28 mars 1979, en son domicile 14 Place Ramiro Arrué), ou le fils de Jane, et son époux (à Saint-Jean-de-Luz, le 22 avril 1906) Henri Courteault (Pau, 26 août 1869 – Saint-Jean-de-Luz, 2 novembre 1937, en son domicile rue du Midi), Pierre Courteault (Paris, 21 avril 1910 – Ascain, 15 décembre 2006), affirment, avec de très significatives et souvent pittoresques anecdotes à l’appui, la venue de l’enfant , puis du jeune homme Maurice Ravel à Saint-Jean-de-Luz, rue Gambetta, chez les Gaudin, et y jouant du piano, et en particulier auprès de celle qui faisait fonction de gouvernante auprès des 6 enfants Gaudin (Charles, né le 19 novembre 1875 ; Pierre, né le 7 février 1878 ; Marie, née le 2 mars 1879 ; Jeanne (née le 16 octobre 1880) ; Pascal, né le 31 janvier 1883, Grand Rue maison n° 41 ; et Louis, né le 23 février 1886 rue Gambetta n° 41 et décédé le 2 novembre 1899, rue Gambetta numéro quarante et un): sa marraine et grand-tante _ la demi-sœur (1824-1902) de sa grand-mère Sabine Delouart (1809-1874) : toutes deux filles de Marie-Baptiste Delouart n°1 (1782-1855) _, sa « chère tante Gachucha »
En 1900, pour prendre une date concernant davantage Maurice Ravel lui-même _ et ce que rapportent les premières lettres conservées (et connues à ce jour) à propos de ses séjours à Saint-Jean-de-Luz et Ciboure _, plutôt que sa mère Marie Delouart accouchant à Ciboure en 1875, étaient donc bien présents à Ciboure et Saint-Jean-de Luz pas mal de parents collatéraux et cousins de Maurice Raveldont surtout ceux-ci, parmi ceux que j’ai pu repérer jusqu’ici :
Gachucha Billac (1824-1902),
Dominique Hiriart (1849-1926) et son épouse Marie Dimatz (1844-1932),
Magdeleine Hiriart (1875-1968) et son époux Charles Gaudin (1875-1910),
Marie Hiriart (1877-1945),
Marie Etcheverry veuve Dargaignaratz (1824-1900) et sa fille Marie-Clotilde Dargaignaratz (1860-1943),
Pierre-Paul Goyenague (1854-1929) et son épouse Nicolasse Goyenague (1864-1945),
Gracieuse Goyenague (1866-1950),
Marie Delouart veuve Etchepare (1827-1917),
Jean-Baptiste Cerciat (1854-1914), et son épouse Marie Doyhenard (1853-après 1923),
Marianne Cerciat (1890-1950), Jean-Vincent Cerciat (1894-1961), Marie-Louise Cerciat (1900-1975),
Jeanne Cerciat (1864-1947),
Sabine Delouart (1868-1952)
Marie Gaudin (1879 – 1976)…
Ce dimanche 4 octobre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa
En un article à venir, et d’après les actes d’état civil sur lesquels j’ai pu parvenir à mettre la main, je m’efforcerai de lister les domiciles de naissance et de décès des divers membres de la descendance des cibouriens Gratien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure, 21 août 1748) et son épouse Sabine Laxague (Ciboure, possiblement 1745 – Ciboure, 27 février 1845), dans les lignées issues des trois sœurs Marie Delouart et leur frère Jean Delouart,
nés respectivement
_ le 29 juin 1782 pour la Marie Delouart n°1 (Ciboure, 29 juin 1782Ciboure, 23 août 1855)
_ épouse de Jacques Billac le 14 septembre 1814 à Ciboure ; et, via sa fille née de père inconnu Sabine Delouart (Ciboure, 11 mars 1809Ciboure, 22 décembre 1874) et sa petite-fille née elle aussi de père inconnu Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917), arrière-grand-mère de Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937) _ ;
_ le 17 juin 1784 pour la Marie Delouart n°2 (Ciboure, 17 juin 1784Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842)
_ épouse de Jean Etcheverry à Saint-Jean-de-Luz, le 17 août 1814 ; d’où son issus des Hiriart, des Gaudin et maintenant des Lenoir, à Saint-Jean-de-Luz… _ ;
_ le 6 août 1786 pour la Marie Delouart n°3 (Ciboure, 6 août 1786Ciboure, 15 décembre 1872)
_ épouse de Michel Goyenague à Ciboure le 28 février 1821 ; d’où sont issus les Goyenague à Ciboure et des Passicot à Buenos Aires et en Argentine…  _;
_ et le 27 août 1788, pour leur frère Jean Delouart (Ciboure, 27 août 1788 – Ciboure, 24 septembre 1872)
_ époux de Marguerite Larrea à Ciboure le 30 avril 1823 ; d’où sont issus des Cerciat à Ciboure et à Nouméa, et des Sagarzazu à Ciboure…
À suivre…

Ce dimanche 27 octobre 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

En espérant bien sûr que l’apport de ces indications de domiciles denaissance et de décès des membres des lignées descendant de Gratien Delouart et Sabine Laxague, apporte des éléments intéressants et exploitables pour de futures recherches sur ces cousinages cibouro-luziens de Maurice Ravel…

Ce mardi 5 novembre 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Retour documentaire sur les débuts, en mars-avril 2019, l’invention et les premières explorations de ma piste de recherche des « cousinages cibouro- luziens » de Maurice Ravel et sa mère née Marie Delouart…

18oct

À des fins très simplement documentaires, je recense ici et liste pour commodité les liens de tous premiers mes articles des mois de mars et avril 2019 sur les apparentements de Marie Delouart et son fils Maurice Ravel, où s’est quasi immédiatement ouverte pour moi, à la lecture des 1770 pages de l’Intégrale de la Correspondance de Maurice Ravel patiemment collectée et rassemblée par Manuel Cornejo, ce qui va très vite aussi s’avérer comme la très féconde piste de recherche de ce que j’ai très vite nommé « les parentés cibouro-luziennes« , puis « les cousinages cibouro-luziens » _ pour ce qui est des « cousinages luziens » de Marie Delouart et Maurice Ravel, nous y viendrons très vite, dès l’article du 13 mai 2019 : « «  _,  de Maurice Ravel et sa mère Marie Delouart…

Ainsi, dès le 14 mars 2019, en mon article « « , me vient immédiatement l’expression « En parcourant, avec un vif plaisir, l’Intégrale de la Correspondance (1895-1937), écrits et entretiens,  je m’attache à relever tout ce qui y concerne Saint-Jean-de-Luz et Ciboure… » ; déjà…

Et dans l’article qui suivra celui-ci, trois jours plus tard, à la date du 17 mars suivant, « « , c’est cette fois l’expression bien plus précise de la phrase : « Je m’interroge en effet sur les parentés _ voilà ! _ de Ravel à Ciboure – Saint-Jean-de-Luz _ les notes, pourtant copieuses, de Manuel Cornejo manquant, parfois, même si c’est très rarement, de précision. Et Maurice Ravel demeurant lui-même fort discret sur tout cela » qui tombe sous ma plume…

Puis le 20 mars, l’article que j’intitule « «  s’ouvre sur les deux décisives phrases suivantes, qui commencent à pénétrer le riche et complexe détail de ces parentés-là : « Poursuivant les réflexions et recherches de ma lecture exhaustive de la passionnante Intégrale de la Correspondance (1895-1937), écrits et entretiens de Maurice Ravel, j’en suis vite venu à m’interroger sur les parentés cibouriennes _ sic _ du compositeur. Et plus précisément ses cousinages _ c’est l’expression que je retiendrai _, via les diverses branches collatérales au rameau principal Delouart« .

Avec ce très notable développement-ci, déjà, en des progrès décisifs : « Dans mon article précédent de dimanche dernier, 17 mars : « « , en une rétrospective fulgurante de justesse d’intuition prospective, je me demandais pourquoi Maurice Ravel, au sein de la famille luzienne de ses amis Gaudin, qualifiait de « chère cousine » Magdeleine Gaudin-Hidiart (11 mars 1875 – 15 juin 1968), la veuve de Charles Gaudin (11 novembre 1875 – 13 septembre 1910), l’aîné de la fratrie des sept enfants Gaudin-Bibal ;  et pas ses proches amies (et correspondantes de toute sa vie !), Jane Courteault-Gaudin (16 octobre 1880 – 28 mars 1979) et Marie Gaudin (3 mars 1879 – 8 décembre 1976), pourtant belle-sœurs de Magdeleine, la veuve, en septembre 1910, de leur frère aîné Charles…

Était-ce donc entre les Hiriart _mais pas les Gaudin-Bibal _ et les Delouart _ Delouart : le nom de sa mère Marie (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917), le nom de sa grand mère Sabine (Ciboure, 11 mars 1809 – Ciboure, 24 décembre 1874) le nom de son arrière grand-mère Marie-Baptiste (Ciboure, 17 juin 1784 – Ciboure, 28 août 1855) et le nom de son aïeul masculin au quatrième degré Gratien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure, 21 août 1798), tous natifs de Ciboure… ; Gratien Delouart : fils de Michel Delouart (Ciboure, avant 1718 – en mer, 1748), et petit-fils de Marsans Delouart (Ciboure, ca. 1685 – Ciboure, 1728) ; j’apprends cela aux pages 86, 92 et 93 de l’article « Marins et corsaires. Les ancêtres cibouriens de Maurice Ravel« , de 1987 de Jean-Noël Darrobers _ qu’existait quelque, même un peu lointaine, parenté ?..  Je l’ignore encore _ mais je vais bientôt le découvrir…« .

L’article qui suit sur ce même sujet est celui du 27 mars 2019, que j’intitule « «  commence à pénétrer plus avant le détail de l’ascendance (verticle) Delouart de Maurice Ravel, en la succession des générations cibouriennes des Delouart, mais en prenant déjà bien soin d’en distinguer ce que je nomme dès lors « les parentés cibouriennes (horizontales, elles) de Maurice Ravel« , et prononçant même, un peu plus bas, le mot absolument décisif de « cousinages » : « les cousinages cibouriens des Delouart-Ravel« … ;

je me relis bien attentivement : « Darrobers s’intéresse à préciser scrupuleusement l’ascendance Delouart de Ravel, via sa mère née Marie Delouart, et s’amuse à contrer la partialité un peu aveugle du chanoine Narbaitz ; Pierre Narbaitz (Ascarats, 25-3-1910 – Cambo-les-Bains, 16-8-1984) qui semble s’être opposé _ mazette ! _ à la publication d’une partie des travaux, un peu plus objectifs que les siens, de Jean-Noël Darrobers (Bayonne, 25 décembre 1910 – 2004), ainsi que celui-ci le mentionne _ mais oui ! _ en son article récapitulatif de 1997. Combien peuvent se révéler terribles, à l’occasion, ces ecclésiastiques si pleins de componction ! Et donc Darrobers se focalise essentiellement, lui aussi, à son tour, sur les ancêtres Delouart aux XVII et XVIIIèmes siècles.  Et lui les montre, ceux de la branche aînée comme ceux de la branche cadette des Delouart, un peu plus clairement, sans hagiographie excessive, tels qu’ils ont vraiment été, en leurs contextes historiques précis, souvent tragiques _ et c’est d’ailleurs passionnant : sur l’histoire de Ciboure et son port au XVIIIème siècle tout particulièrement.

Alors que ma curiosité, ainsi que l’indique déjà mon titre « « , va, elle, aux « parentés cibouriennes » de Maurice Ravel, via sa mère Marie Delouart _ fille et petite-fille de deux filles-mères, Marie-Baptiste Delouart (Ciboure, 9 juin 1782 – Ciboure, 28 août 1855) et Sabine Delouart (Ciboure, 11 septembre 1809 – Ciboure, 24 décembre 1874), ne le perdons pas non plus de vue ! _, et au moment de ses séjours basques : à partir de 1901 et 1902, quand ceux-ci, du moins, sont avérés par la correspondance connue (à ce jour) de Maurice Ravel. D’autres séjours les précédèrent, à suivre les témoignages, très précieux, des membres amis de la famille Gaudin. Mais fait hélas cruellement défaut jusqu’ici la correspondance « basquaise«  de Maurice Ravel antérieure à sa lettre à Jane Gaudin du 2 août 1901 (pages 77-78 de la « Correspondance » éditée par Manuel Cornejo). De même les premières photos de Maurice Ravel à Saint-Jean-de-Luz et Ciboure présentes dans le « Ravel _ Portraits basques » d’Étienne Rousseau-Plotto ne sont pas antérieures à 1901 (?) – 1902 (pages 54 et 61). Et donc aux branches collatérales, aux divers cousins _ le mot est ici prononcé ! _ de Ciboure : dont bien des noms me parlent, puisque depuis mon enfance je suis un familier attentif et curieux de Saint-Jean-de-Luz…« …

Et je concluais ce significatif premier article d’exploration de fond, en date du 27 mars 2019, par ces notables remarques-ci :

« Ce qui m’étonne un peu, c’est qu’à part le chanoine Narbaitz et Jean-Noël Darrobers, centrés, les deux, sur les racines _ et ascendances verticales _ basques de Ravel (et les Delouart, quasi exclusivement), nul cibourien, ou luzien, n’ait mené _ du moins à ma connaissance jusqu’ici : mais celle-ci est forcément parcellaire… _ les recherches un peu pointues auxquelles je m’adonne présentement sur les cousinages cibouriens _ voilà donc ici la toute première acception de cette expression sur laquelle je centre ma recherche _ des Delouart-Ravel… _ même si Maurice Ravel, homme d’une parfaite discrétion, ne revendiquait certes pas ces cousinages…. C’est dans le « cher pays natal« , le paysage, surtout, qu’il venait retrouver des forces de concentration (et de joie !) pour sa création _ sa priorité vitale ! Et personnellement (un peu basque via mes ancêtres béarnais Bioy d’Oloron ; et j’ai des cousins Bioy à Hasparren et à Bayonne…) je ressens moi aussi cela dès que j’aperçois la silhouette accueillante et bienveillante de la Rhune, ou les rouleaux de l’océan vus du haut des falaises de schiste sur lesquelles ils viennent s’abîmer : sur la corniche d’Urrugne, ou à la pointe (bien-aimée) de Sainte-Barbe…« …

L’article suivant date du 7 avril 2019 et est timidement intitulé « « , alors qu’il met à jour, et c’est très important !, la complexité jusqu’alors pas assez bien débrouillée par les chercheurs, de la fratrie des sœurs Delouart dont l’ainée est bien Marie-Baptiste Delouart (Ciboure, 26 juin 1782 – Ciboure, 28 août 1855), l’arrière-grand-mère cibourienne de Maurice Ravel ; une complexité qui avait en effet en partie échappé à l’excellent, pourtant, très probe et très honnête, Jean-Noël Darrobers (Bayonne, 25 décembre 1910 – Saint-Jean-de-Luz, 23 mai 2004), le chercheur le plus performant jusqu’ici concernant la précision de l’ancrage cibourien de la famille Delouart des ancêtres basques de Maurice Ravel…

D’autres chercheurs ultérieurs s’étant contenté, eux, de seulement récupérer et recopier telles quelles les archives personnelles de Jean-Noël Darrobers, après le tragique décès, le 23 mai 2005 _ soit un an jour pour jour après le décès de son père ! _, de sa fille unique et héritière, l’archiviste Martine Darrobers (Saint-Jean-de-Luz, 4 octobre 1946 – Saint-Jean-de-Luz, 25 mai 2005)… Et sans rien vérifier, en leur simple reprise, du degré de fiabilité des travaux de Jean-Noël Darrobers, qui comportaient quelques ignorances et surtout méprises-confusions à propos des trois sœurs Delouart, prénommées toutes les trois Marie, et respectivement nées le 9 juin 1782, le 17 juin 1784 et le 17 août 1786…

Article très détaillé, et le premier à mettre en évidence cette fratrie des trois sœurs Marie-Baptiste 1, Marie-Baptiste 2 et Marie 3 Delouart, filles de Gratien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure, 21 août 1798) et son épouse Sabine Laxague (Ciboure, 1745 (ou 1758) – Ciboure, 20 avril 1823), qui s’étaient mariés à Ciboure le 28 janvier 1778 ; une fratrie, complétée par leur frère Jean Delouart (Ciboure, 27 août 1788 – Ciboure, 23 septembre 1872), à l’origine des cousinages Goyenague, Hiriart, Dargaignarats, Passicot, Cerciat et Etchepare, et peut-être aussi Anchochury, à la seconde génération, de Marie Delouart, la mère de Maurice Ravel, principalement à Ciboure, mais aussi à Saint-Jean-de-Luz, et plus loin dans le monde, jusqu’en Argentine et en Nouvelle-Calédonie _ j’y reviendrai bien sûr…

Un article que je concluais ainsi ce 7 avril 2019 : « Bien sûr,  on comprend que ces données factuelles de l’histoire familiale de Maurice Ravel soient demeurées _ y compris pour le compositeur lui-même _ dans l’ombre _ même pour Jean-Noël Darrobers _ ; et d’abord parce que tout cela concerne _ pour les mélomanes et les musicologues _ d’assez loin _ mais qui sait ?, tellement sont complexes et riches les arcanes de l’imageance créative… _ l’idiosyncrasie de sa musique… Pour le reste, je poursuis mes recherches sur les cousinages cibouriens du compositeur…« …

Il n’est donc pas étonnant que l’article suivant, en date du 12 avril 2019, significativement intitulé « « , approfondisse la recherche concernant les membres de cette famille Delouart de Ciboure dont est issu, par sa mère Marie Delouart (Ciboure, 29 juin 1782 – Paris, 5 janvier 1917), Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937) :

si cet article du 12 avril 2019 donnait bien de cruciales précisions sur les membres de la famille Delouart issus du mariage entre Gratien Delouart et son épouse Sabine Laxague, à Ciboure le 28 janvier 1778, j’y relevais aussi, en suivant l’article « Les ancêtres maternels de Maurice Ravel » de Jean-Noël Darrobers paru en 1997, que Gratien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure, 21 août 1798), l’arrière-grand-père de Maurice Ravel, avait une sœur aînée, prénommée déjà _ de même que plus tard ses deux premières nièces nées le 29 juin 1782 et le 17 juin 1784 _ « Marie-Baptiste« , née, elle, à Ciboure en 1746 et qui, veuve de Bernard Mignagoren, décèdera à Ciboure le 12 juin 1825. Son époux, Bernard Mignagoren, né à Ciboure en 1744, est décédé à Ciboure le 21 novembre 1796. Le couple, disait Jean-Noël Darrobers en 1997, avait eu quatre enfants, dont il ne donnait pas les prénoms ; il s’agit de Marie Mignagoren (Ciboure, 1782 – Ciboure, 19 avril 1809), Gracieuse Mignagoren (Ciboure, 28 août 1784 – Ciboure, mars 1786), Bertrand Mignagoren (Ciboure, 1787 – Ciboure, 29 août 1855) et Marie Mignagoren (Ciboure, 9 mai 1790 – ?)…


Enfin, il faut s’arrêter aussi aux passionnantes données relevées par en mon article « « , en date du 14 avril 2019, et revenir soigneusement les décrypter…

Par conséquent, à suivre !!!

Pour ce jour, je m’en tiens à ce début de récapitulatif-ci… 

Ce vendredi 18 octobre 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Revenir approfondir la recherche des cousinages cibouro-luziens de Maurice Ravel, via diverses lignées de parenté de sa mère, la cibourienne Marie Delouart (1840 – 1917)…

17oct

L’hommage à Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937) auquel vont procéder à l’occasion du 150e anniversaire de la naissance de celui-ci, les municipalités de Ciboure et Saint-Jean-de-Luz, pourra être enrichi par l’apport inédit de mes recherches et découvertes personnelles, menées depuis le 14 mars 2019 _ ce dont témoigne mon tout premier article d’alors «  » _,  à propos de ce que j’ai très vite décidé de nommer « les cousinages cibouro-luziens » de Maurice Ravel (1875 – 1937), via les diverses lignées de parenté de sa mère,  Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917), sa grand-mère Sabine Delouart (Ciboure, 11 septembre 1809 – Ciboure, 24 décembre 1874), son arrière-grand-mère Marie-Baptiste Delouart (Ciboure, 29 juin 1782 – Ciboure, 28 août 1855), ainsi que l’aïeul Gratien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure, 21 août 1798) et son épouse Sabine Latxague (Ciboure, 1758 – Ciboure, 30 avril 1823)…
C’est la lecture exhaustive des 1770 pages de lIntégrale de la Correspondance de Maurice Ravel rassemblée par Manuel Cornejo, le président de l’Association des Amis de Maurice Ravel, et publiée en octobre 2018 aux Éditions du Passeur, qui a déclenché ma recherche patiente et poursuivie depuis lors des cousinages basques de Maurice Ravel (et ses divers ancêtres Delouart),
ainsi qu’en témoignent la remarque inaugurale de mon article «   » en date du 17 mars 2019 :
« Je m’interroge sur les parentés de Ravel à Ciboure – Saint-Jean-de-Luz » ; ainsi que les pistes ouvertes dés l’article suivant, en date du 20 mars 2019, «  », dans lequel je me demandais très précisément déjà  « Est-ce donc entre les Hiriart et les Delouart qu’existait quelque parenté ? »…
Dans mon article précédent, celui du 17 mars 2019 , je me demandais en effet pourquoi Maurice Ravel, au sein de la famille luzienne de ses amis Gaudinqualifiait de « chère cousine » Magdeleine Gaudin-Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 11 mars 1875 – Saint-Jean-de-Luz, 15 juin 1968) la veuve de Charles Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 11 novembre 1875 – Bimbo, 13 septembre 1910), l’aîné de la fratrie des sept enfants Gaudin-Bibal _ ; et pas ses pourtant très proches amies (et correspondantes de toute sa vie !), Jane Courteault-Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 16 octobre 1880 – Saint-Jean-de-Luz, 28 mars 1979), et Marie Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 3 mars 1879 – Saint-Jean-de-Luz, 8 décembre 1976), belle-sœurs de Magdeleine, la veuve de leur frère aîné Charles Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 19 novembre 1875 – Bimbo, 13 septembre 1910) »…
Mais c’était bien, en effet avec les Hiriart, et pas avec les Gaudin, que Maurice Ravel était très effectivement cousin de sang…
Ensuite, plus tard, existera un déni assumé de cette parenté effective de sang de la part d’Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30 mai 1903 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1988), le fils unique de Charles Gaudin (1875 – 1910) et son épouse Magdeleine Hiriart-Gaudin (1875 – 1968), et qui servit maintes fois de chauffeur à Maurice Ravel lors de ses séjours de vacances à Saint-Jean-de-Luz, pour de multiples randonnées automobiles par tout le pays basque à la fin des années 20 et début des années 30… ; déni paradoxal auquel j’ai consacré d’interrogatifs articles significatifs, en 2021 et 2022…
 
De retour hier de Ciboure – Saint-Jean-de-Luz, et retrouvant mes archives de recherche de ces cinq dernières années, je reviens m’intéresser de plus près aux parentés des Delouart avec les Hiriart ainsi que les Larrea, tant ceux de Ciboure, que ceux de Saint-Jean-de-Luz (et, plus en amont, aussi ceux d’Urrugne pour les Hiriart).
À suivre, donc.
Ce jeudi 17 octobre 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa
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